Ambiance « dictature bananière » au CRAN… (par Joris Karl)
Un quarteron de généreux en traite (des
Noirs) aurait-il tenté de faire main basse sur le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) ? Depuis lundi 11 février en tout cas, l’association racialiste navigue à vue. D’après
les principaux médias nationaux, le Martiniquais Louis-Georges Tin aurait en effet été remplacé à la tête du CRAN par Madeira Diallo, un Africain, militant d’extrême gauche, conseiller Pôle
Emploi et… ancien candidat UDF !
Pour Louis-Georges Tin, élu pour trois ans en novembre 2011,
c’est « un coup de force »… L’ex-président envisage donc de porter plainte pour « faux et usage de faux ». Mais il n’est pas du tout soutenu par son
prédécesseur et fondateur du Cran, Patrick Lozès, lequel a précisé à l’AFP que l’élection de samedi s’était déroulée dans les « règles de l’art ». Art premier, art
pompier, il n’a pas détaillé. Imbroglio à l’africaine ? Ambiance dictature bananière ? On se croirait dans un mauvais épisode de série Z à la sauce Bokassa…
Ce mardi 12, nouveau rebondissement : sur le site du CRAN, on lisait une mise en garde des pro-Tin : Madeira est un usurpateur et « avec quelques comparses isolés, qui se comptent sur les doigts d’une main, il tente de faire croire qu’il représente le CRAN. C’est une imposture grotesque : M. Diallo et ses deux ou trois complices, qui ne sont même pas à jour de cotisation, ne sont plus membres du CRAN. Cette prétendue élection n’était qu’un simulacre. »
N’empêche que ce Madeira Diallo sorti de nulle part est un personnage digne des plus croustillants de la sphère black parano. Ému (il fallait le faire) par
« l’Appel
pour une France humaine » de François Bayrou, il avait adhéré à l’ancienne UDF au début des années 2000, souhaitant « s’appuyer sur l’ethnique ». Sacré programme,
mais pas très républicain si je ne m’abuse…
Jean Moulin des banlieues, Madeira le Sénégalais n’hésite pas à proclamer fièrement que « si Le Pen arrive au pouvoir un jour en France, alors (il sera) résistant comme (ses) oncles l’ont été en 39-40 ». Quand on lui demandait ce qu’il pensait de la loi — pourtant bien faiblarde — de Sarko sur l’immigration, notre maquisard d’opérette répondit sans coup férir « cette façon de faire me rappelle Vichy et les nazis ». Ben voyons. Et ta sœur, quand elle te prend le chou, elle te rappelle Auschwitz ?
D’ici
peu, si Louis-Georges Tin parvient à rejoindre Londres, en saura-t-on un peu plus sur ce micro putsch digne d’une association de philatélistes de hameau ? À moins que… nous assistions
peut-être à un épisode de la guerre que se livrent Antillais et Africains depuis belle lurette. Le repeuplement massif des grandes agglomérations par des Noirs subsahariens rend l’élection de
Madeira logique en somme : les Antillais, trop café au lait, trop Français, devront se fondre dans le paysage. Place aux nouveaux venus !
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