Adieu, Jean-Marie. Et merci.
Mardi 7 janvier 2025, Jean-Marie Le Pen s’est éteint, laissant derrière lui une empreinte indélébile qui aura profondément marqué son époque.
Jean-Marie Le Pen a traversé l’histoire de France tel une étoile filante, illuminant son passage d’un éclat qui ne laisse personne indifférent. Nul mot n'est capable d'apaiser une tristesse aussi profonde et légitime. La France pleure un homme dont la vie fut dédiée à la défense de son peuple, de ses valeurs et de son identité.
Né dans une famille modeste en 1928, pupille de la nation, élevé par sa mère dans une France blessée par la guerre, Jean-Marie Le Pen a grandi avec pour boussole le sens du devoir et l'amour des gens chevillé au corps. Il portait en son âme un amour indéfectible pour la patrie, cet amour vibrant qui a illuminé sa vie, inspirant aussi bien ses engagements militaires que ses combats politiques.
Soldat, marin-pécheur, mineur de fond, militant, bâtisseur, combattant infatigable parmi d'autres choses, Jean-Marie Le Pen était plus qu’un homme politique ; il demeurera pour nous l’incarnation la plus saisissante et singulière de l’histoire des Quatrième et Cinquième Républiques.
Orateur d'une éloquence rare, patriote au cœur ardent et visionnaire trop souvent mal compris, il illustrait à merveille cette vérité éternelle qui nous fut enseignée par notre Seigneur Jésus-Christ : « Nul n’est prophète en son pays. »
Son discours, toujours juste et sincère, a marqué des générations.
Ayant grandi dans un pays qui fut encore dans sa jeunesse le plus grand empire du monde, avant que des dirigeants sans éclat ne la réduisent à un petit pays, une nation vacillante, morcelée et sur le point de devenir la colonie de ses anciennes colonies, Jean-Marie Le Pen n’a cessé de nous rappeler que la France aspire à l’excellence et que nous, ses héritiers, avons la mission sacrée de la protéger avec l’amour que l’on doit à une mère.
Je ne le répéterai jamais assez, c'est grâce à Jean-Marie Le Pen que je suis devenu l'homme que je suis. Jean-Marie Le Pen m'a transmis le feu sacré. J'ai eu l'inestimable privilège de l'avoir connu en tant que militant, puis de l'avoir fréquenté comme un ami à la fin de sa vie. Lorsque tous ont trahi, nous sommes restés fidèles. Quand d’autres l'ont renié, nous avons tenu bon, restant toujours fidèles à l'esprit de son combat.
Aujourd’hui, j’ai perdu un modèle et un guide. Pourtant, je sais qu’au-delà de cette peine, qui n’est qu’éphémère, la joie renaîtra. Et je fais le serment, devant Dieu et son fils Jésus-Christ, de ne jamais cesser, jusqu’à mon dernier souffle, d’honorer et de célébrer l’héritage précieux qu’il nous a transmis.
Cet héritage, c’est celui d’une France fière, enracinée et libre. Une France qui ne ploie pas sous les vents du renoncement, mais qui se dresse, forte, face aux défis de son époque. Jean-Marie nous quitte, mais son combat reste le nôtre.
À nous, désormais, de porter haut ses idées, de poursuivre son œuvre et de transmettre aux générations futures ce flambeau qu’il a allumé il y a tant d’années. Président Le Pen, reposez en paix aux cotés de vos aïeux et de vos amis, Roger et tous les autres. Sachez que jamais nous n’oublierons votre dévouement, votre énergie et votre amour indéfectible pour cette France que vous avez tant chérie. Vous êtes parti, mais votre nom vivra à jamais dans l’histoire et dans nos cœurs.
Adieu, Jean-Marie. Et merci.
Pierre-Nicolas Nups - Secrétaire général du Parti de la France
Commenter cet article