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Le blog politique de Thomas JOLY

Chez Disney, l’inclusion à marche forcée n’est pas une théorie du complot

10 Février 2024, 11:36am

Publié par Thomas Joly

Décidément, les gauchistes ont de bonnes raisons de détester Elon Musk. Qu’on était bien, entre soi, du temps de Jack Dorsey, quand X s’appelait Twitter et que son algorithme poussait les aberrations woke vers les rivages célestes du monopole intellectuel ! Hélas, le milliardaire libertaire a ouvert les vannes de la liberté d’expression et n’a jamais caché son opposition à la dictature molle qui a transformé les États-Unis d’Amérique en pandémonium de déficients intellectuels stériles. Elon Musk, lui, n’est ni l’un ni l’autre, il a 10 enfants et 150 de QI, et surtout, il en a ras-le-bol de toutes ces fadaises.

Apparemment, il n’est pas le seul, puisqu’un réseau de lanceurs d’alerte lui fournit régulièrement de croustillantes informations sur la dictature des minorités. Tout dernièrement, le 6 février, il a posté sur son réseau social une charte de l’inclusion, émanant des studios Disney, fournie par une source anonyme. Ce papier, tout ce qu’il y a d’officiel, mais ayant apparemment vocation à ne pas être diffusé, détaille les critères sans lesquels un projet de film ou de série ne peut pas être validé. Vous êtes prêts ? On y va.

Quatre domaines sont pris en compte : casting, équipe de création, techniciens, perspectives d’emploi sur le tournage. Dans chacun de ces domaines, cinq critères sont énumérés ; au moins trois d’entre eux doivent être remplis pour que l’affaire se fasse. Un rapide calcul (3 critères minimum x 4 domaines) nous apprend que douze paramètres, à tout le moins, doivent absolument aller vers l’inclusion forcenée, sinon pas de film. Tous ces diktats vont à peu près dans le même sens : une plus grande prise en compte (parfois jusqu’à 50 % et plus) des « groupes sous-représentés », c’est-à-dire des « minorités ». On est déjà chez les fous, mais attendez…

Le problème - car ces braves gens se font des nœuds au cerveau -, c’est que l’appartenance à une minorité dépend « du contexte ». Il est évidemment interdit de demander aux gens « leur race, leur religion, leur couleur, leur orientation, leur sexe, leur identité de genre, leur statut militaire ou d’ancien combattant, leur âge, leur handicap ou tout autre catégorie légalement protégée, réelle ou perçue comme telle ». Évidemment. Si vous êtes un peu mauvais esprit, vous allez vous dire que certaines de ces catégories sont perceptibles à l’œil nu. Bande de fachos ! Tout est évidemment affaire de ressenti, comme l’insécurité ou le Grand Remplacement… Bref. On a enfin des preuves sous les yeux. La qualité n’a plus aucune importance. Il faut cocher des cases. Réduire les gens à l’un des paramètres de leur personne en pensant que cela les résume, n’est-ce pas ce que faisaient les nazis avec les Juifs, les maccarthystes avec les communistes, les esclavagistes avec les Noirs ? Si, bien sûr, mais ça n’a rien à voir, pensez donc.

Un abonné de X a proposé à Musk de racheter Disney pour le « réparer » (« fix it »). Le milliardaire a répondu par un émoji de bonhomme qui hésite. On verra ça. Allez, il est peut-être temps de passer à autre chose. Pourquoi ne pas regarder un film qui coche toutes les cases ? Disons un film écrit par un ancien combattant, réalisé par un homosexuel et joué par un intermittent venu du cirque, une Maghrébine d’origine italienne, et un banlieusard sans diplôme qui a grandi dans une famille d’accueil ? Ce film existe déjà, vous savez. Il s’appelle Le Guépard, il a eu la Palme d’or 1963 et c’est un chef-d’œuvre absolu, précisément parce qu’à l’époque, tout le monde se foutait bien de cocher les cases de telle ou telle minorité…

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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