Les magouilles de Yannick Morez pour imposer les clandos à Saint-Brevin
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Le maire de Saint-Brevin, Yannick Morez, confie à ses proches qu’il craint de subir le même sort que son collègue de Callac, et de devoir renoncer à son projet Aurore. Rappelons que celui-ci consiste à installer un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (Cada) de 120 clandestins, présentés comme Africains, dont beaucoup auraient des problèmes psychologiques graves, comme ils disent. Particularité du projet, il se situe juste à côté d’une école maternelle, et même sur le territoire, qui a été cédé par la mairie à l’association Aurore.
Yannick Morez sait que l’abandon du projet Horizon à Callac a galvanisé les opposants au projet Aurore, et que ceux-ci, avant leur grand rassemblement du 25 février, multiplient les initiatives vers la population : distributions de tracts devant les écoles, sur les marchés, multiplication des contacts avec les associations et les élus de l’opposition, réseaux locaux de plus en plus importants. Et d’autre part, on annonce la venue de pointures nationales pour le rassemblement du 25 février.
Yannick Morez, qui, pour des raisons curieuses, paraît faire de ce dossier une affaire personnelle, multiplie donc les magouilles, pour imposer son projet et faire des croche-pied à l’Association de « Préservation de la Pierre Attelée », qui mène le combat. Il est soutenu par son équipe municipale, l’Éducation nationale et l’ensemble de la gauche politique, syndicale et associative. La directrice de l’école maternelle, Delphine Richard, refuse de recevoir les parents, inquiets par les révélations des journaux locaux.
Mais le maire paraît décidé à passer la vitesse supérieure. Il entend bloquer la pétition impulsée par l’association locale, pour empêcher qu’elle ne continue à faire de nouveaux émules. Il organise des réunions à la mairie avec des membres des associations de parents d’élèves, mais en exclut des parents, pourtant légalement élus, mais qui ont le tort de mal penser, et de s’inquiéter pour la sécurité de leurs enfants.
Encore mieux, à l’occasion d’une cérémonie d’accueil des nouveaux habitants de Saint-Brevin, le maire s’est permis d’instrumentaliser la cérémonie, et de mettre en garde ses nouveaux administrés contre ce qu’il appelle l’extrême droite, c’est-à-dire des militants du collectif local qui distribuaient paisiblement des tracts.
Rappelons que le même Morez avait grossièrement insulté une militante du Collectif « Préservation de la Pierre Attelée », qui distribuait des tracts sur un marché, la qualifiant de « raciste ». Vu que la personne insultée est avocate, il est fort possible que cela se termine au tribunal.
À la suite de son discours, la tension est montée, et certains nouveaux habitants, pour le plus grand bonheur du maire (est-ce lui qui installe des renforts ?) ont insulté les militants du collectif qui distribuaient paisiblement un tract d’information sur la situation locale. Le maire divise donc la population, et profite de son mandat pour monter les uns contre les autres.
Morez a beau multiplier les minables manœuvres du petit potentat local qu’il est, les informations que fait circuler le Collectif, son sérieux et la validité des arguments ne peuvent tromper grand-monde. Les yeux s’ouvrent et le prochain rassemblement, prévu le 25 février, apparaît prometteur.
De quoi empêcher celui qui trahit les intérêts de sa ville et de ses administrés, Yannick Morez, de passer de bonnes nuits.
Rose Martin
Source : http://ripostelaique.com
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