Priorité de Matignon pendant la crise : la « politique de la ville »
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Jean Castex, en visite dans le Val-d'Oise, a annoncé la mise en œuvre d'un plan d'action « ambitieux » pour ce département sur le modèle de celui lancé pour la Seine-Saint-Denis par son prédécesseur, Édouard Philippe, le 31 octobre 2019.
Plan d'action pour la mise en valeur du patrimoine culturel, religieux et naturel du Val-d'Oise, berceau historique de la France mérovingienne puis capétienne ? Pour l'entretien de l'abbaye de Royaumont, la restauration de la multitude d'églises romanes ou de châteaux du Moyen-âge et de la Renaissance ? Plan de sauvegarde de l'agriculture, des commerces et des services publics dans les zones rurales du 95 ? Plan d'aides aux petites et moyennes entreprises ? Plan d'action pour la sécurité et la tranquillité des braves gens menacés par l'ensauvagement?
Non bien sûr ! Plan d'action globale pour la « rénovation » urbaine, l'aménagement des territoires séparés de la France et l'investissement en faveur des populations venues d'ailleurs. Plan d'action en faveur de « cette belle jeunesse pleine d'avenir » selon les termes employés par la Présidente LR du Conseil départemental saluant l'annonce de Jean Castex.
Rappelons qu'il y a moins d'une semaine, le Premier ministre annonçait par ailleurs un crédit de un milliard supplémentaire pour les banlieues et souvenons-nous qu'en 30 ans la politique de la ville — autrement dit la politique de préférence immigrée — a coûté plus de 100 milliards d'euros aux contribuables.
Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France
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