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Le blog politique de Thomas JOLY

Avec le Parti de la France, nous rétablirons l’ordre et la peine de mort !

16 Septembre 2020, 11:37am

Publié par Thomas Joly

Selon un sondage diligenté par Ipsos pour Le Monde, 55% des participants estiment qu’il faut rétablir la peine de mort en France.

Un record pour cette étude réalisée pour la 8e année consécutive.

À la vérité, les Français n’ont jamais été pour l’abolition de la peine capitale ; pas plus qu’ils n’étaient favorables au mariage des homosexuels, ou qu’ils le seront demain au droit de vote des étrangers. Est-ce par crainte de l’instinct sain du peuple, que ce dernier n’est jamais consulté par son gouvernement ?

Au peuple d’en tirer les conclusions !

Le premier sophisme que l’on a l’habitude d’écouter sur cette question, est celui qui affirme que la peine de mort ne serait pas dissuasive. Ce qui est contredit par le bon sens.

La peine de mort est dissuasive dans au moins un cas : c’est qu’elle interdit la récidive et sauve la vie de plusieurs dizaines de victimes.

La seconde erreur que l’on entend sur cette question, est l’idée selon laquelle la peine de mort serait contraire aux principes humanistes et démocratiques. Or, la peine capitale était en vigueur en France jusqu’en 1981, sous l’empire de toutes les Républiques. Rappelons également que la prison est un lieu de réinsertion et qu’un condamné à vie ne se réinsère nulle part. Il n’est pas condamné à la vie, mais à la survie. Quelle est la mesure la plus sévère ?

La Loi Badinter portant abolition de la peine de mort a été une véritable catastrophe juridique, dont nous subissons encore les conséquences aujourd’hui.

Défendre la Nation et son peuple, maintenir l’ordre, rendre la justice.

Telles sont les missions essentielles de l’État. Toute carence dans l’accomplissement de l’une d’entre elles le condamne à l’impuissance, au mépris et à l’effacement. Au contraire, on mesure sa force et sa santé à son aptitude à les remplir.

Chez-nous, la Justice est menacée à la fois par l’agitation des juges rouges et la désagrégation morale. Ses avatars troublent et inquiètent d’autant plus l’opinion publique qu’ils coïncident avec une montée vertigineuse de la criminalité et de la délinquance. Nous sommes dans une situation de désordre, où les bases institutionnelles, sociales et pénales, et où les réformes s’étant accumulées les unes après les autres, nous ont menés à un monde incohérent, à un monde libertaire et excessif. Un monde où les gens n’assument plus la responsabilité de leurs actes. On a transféré à la société l’ensemble des responsabilités.

Les pouvoirs publics sont en proie au délire rousseauiste avancé, soumis aux pressions de l’intelligentsia de gauche qui influencent les médiats, inclinent à la clémence en faveur des délinquants, à la faiblesse à l’égard des criminels.

C’est le moment qu’ont choisi pour agir les juges rouges. Ces magistrats, membres d’un syndicat révolutionnaire, ne font pas mystère de vouloir utiliser la puissance publique dont ils sont investis, au service de leurs idées politiques.

Disons le tout net. La montée de la criminalité est en relation directe avec la libération des mœurs et des institutions. En débloquant les freins, en desserrant les boulons, on ne défend pas la liberté, on l’assassine.

J’insiste : le fondement premier de l’État, c’est de défendre la sécurité des membres de la communauté. C’est l’impératif absolu. C’est la justification de l’État et du transfert à son profit de l’exercice de la justice et du commandement de la force publique. Or, nous vivons dans un climat d’insécurité croissante.

La gauche et le ministre de la justice Eric Dupont-Morreti, affirment que cela se passe dans la tête des gens. Que ce sont des fantasmes. Il est évident que le nombre des agressions et la forme des attentats contre la sécurité publique, revêtent un caractère de violence, voire de sauvagerie inouïe qui sont l’expression de la hardiesse croissante des criminels qui se savent assurés de l’impunité.

En supprimant la peine de mort, on a supprimé une des peines les plus dissuasives, quand elle est appliquée, car on arguait qu’elle n’était pas dissuasive alors qu’elle n’était pas appliquée ou si peu. Sa suppression a entraîné de fait celle de deux autres peines principales : la réclusion criminelle à perpétuité et la réclusion criminelle 20 ans.

Tout le monde sait aujourd’hui qu’un assassin qui aurait dû encourir la peine de mort sortira désormais au bout de 13 ans ou 14 ans s’il se tient bien. Ne parlons même pas des homicides volontaires simples, où les coupables ne feront même pas 7 ans !

Nous assistons d’une part à l’écrêtement des peines par le haut, ensuite à l’écrêtement de la répression par le bas de tout ce qui est petite et moyenne délinquance.

Non seulement les victimes, mais aussi les policiers se plaignent qu’après avoir participé à des arrestations souvent difficiles, ou à la suite d’investigations pénibles, les juges d’instruction remettent en liberté presque immédiatement. Le Code pénal se trouve ainsi diminué d’une grande partie de son éventail de peines. Ce qui se traduit par une justice moins précise, moins nuancée et moins juste, puisque le délinquant et le criminel peuvent être amenés à commettre des infractions plus graves dans la mesure où ils ne sont plus sanctionnés comme ils l’étaient autrefois.

Tout se passe comme si la société ne trouvait pas dans ses valeurs des raisons suffisantes de les défendre et ne trouvait pas la force morale, ni la justification intellectuelle des sanctions. Il y a une inhibition devant la nécessité de la répression. Le mot lui même fait peur depuis 68. La répression, quand elle est exercée par l’ « État bourgeois », semble être frappée d’une immoralité essentielle. Or, il n’y a pas de loi sans morale, ni sanction. Les tenants de la société doivent croire en l’échelle des valeurs de la société et à la nécessité de la défendre contre ceux qui la perturbent ou la menace. Si des dirigeants politiques estiment que la société dont ils ont la charge ne vaut pas la peine d’être défendue, qu’ils s’en aillent ou qu’on les chasse !

Le désordre et l’insécurité touchent en premier lieu les pauvres, les faibles, qui n’ont pas les moyens de se doter d’une autodéfense telle que peut l’être celle d’un ministre avec une voiture blindée et des vigiles. La sécurité, c’est de pouvoir aller dans le métro sans crainte d’être menacé ni même insulté, ni menacé ni importuné.

Tous les jours, des Français sont victimes d’agressions.

Le nombre de vols, des assassinats, des attentats terroristes ne cesse de croître. Les Français ne se sentent plus en sécurité. La peur gagne. Or, la première des libertés, c’est le droit à la sécurité et le premier devoir d’un État qui se respecte, c’est d’assurer la sécurité publique des citoyens contre les criminels et les délinquants.

La garantie de la justice pour tous, c’est la sanction de la délinquance et du crime, y compris par la peine capitale.

La peine de mort, c’est l’assurance de la liberté pour tous. Il faut redonner à la vie sociale une armature de principes sans lesquels aucune collectivité ne peut sauvegarder sa liberté, ni même son existence.

Il y a beaucoup de métiers dans lesquels on risque sa vie : marin-pêcheur, plongeur, pompier, chauffeur-routier. Le seul métier où l’on ne risque pas sa peau en France, c’est celui de criminel. Cela me parait insupportable. Une Nation qui a plus d’estime pour la vie des tueurs qu’elle n’en a pour ses victimes est une Nation décadente. Je propose donc qu’on rétablisse la peine capitale comme clef de voûte de notre système pénal.

Le crime est une pyramide qui culmine par les crimes les plus graves, et qui est alimenté, à sa base, par toutes sortes de délinquances qui passent pour minimes mais qui sont en quelque sorte l’apprentissage du crime.

La peine de mort permet enfin d’éviter les représailles en marge des tribunaux.

Je comprends qu’on ait pitié. C’est bien d’avoir pitié quand on est chrétien ou de surcroît avocat de son client. Je dois rappeler que pour un condamné à mort exécuté par an, avant l’abolition de cette peine, 2250 personnes étaient tuées par les criminels dans notre pays. Soit plus de 2500 cas sur lesquels ont passait assez facilement. On ne faisait pas il est vrai, de grandes évocations macabres de ces parents et enfants de victimes qui dressent leurs bras vers le ciel. Ni des enfants qu’on enlève et des vieillards qu’on égorge, et qui se retrouvent ensuite dans des caisses en bois. Ceux là ne viennent plus pleurer dans les Cours d’Assises. On ne voit pas couler leurs larmes, et pourtant...

Parce que la vie est un choix, nous choisissons la loi contre l’anarchie. Le peuple contre la pègre. La communauté nationale contre le communisme. La justice contre le laxisme.

Nous rétablirons l’ordre et la peine de mort.

Pierre-Nicolas Nups - Délégué Régional pour la Lorraine - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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