Émilie-Romagne : ce n'est que partie remise
Sans parvenir à emporter le scrutin — c'est à dire, soyons clairs, sans gagner son pari — la Ligue enregistre en Émilie-Romagne, région pourtant historiquement favorable à la gauche voire à l'extrême gauche, un résultat remarquable portant un coup de bélier supplémentaire, malheureusement encore non décisif, contre le Système. D'autant que ce résultat se double d'un succès en Calabre.
Le Parti de la France s'était réjoui de l'éclatement de la coalition bancale et contre-nature qui, unissant la droite nationale italienne et le mouvement non identifié 5 étoiles, avait permis l'accession aux responsabilités de Matteo Salvini sans lui permettre de les exercer efficacement. Nous ne doutions pas un instant que sa sortie du gouvernement placerait à court terme le chef de la Ligue en situation de recours. Ce moment approche même si la relative déception de l'Emilie-Romagne en diffère l'échéance.
Fragilisée par le poids retrouvé de sa composante sociale-democrate et par l'affaiblissement du M5S, la coalition gouvernementale de circonstance ne pourra éviter un retour rapide aux urnes qui débouchera inévitablement sur une arrivée au pouvoir, cette fois dans un périmètre plein et entier, de la Ligue et de ses alliés de Fratelli d'Italia.
Plus que jamais, confiance et soutien à nos camarades italiens.
Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France
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