Banlieues, immigration : Mazerolle, l'informateur qui a besoin de s'informer

Entendu le 5 octobre sur LCI, dans la bouche d'Olivier Mazerolle, au cours d'un débat portant sur l'attentat de la préfecture de police : « Les immigrés sont parqués entre eux dans des cités ghettos, c'est naturel qu'ils reproduisent leurs façons de faire, et ensuite malheureusement ils se sentent en décalage avec le reste de la société. »
Monsieur Mazerolle désigne ainsi la société française comme responsable de tout ce que commettent des immigrés, ou des personnes d'origine immigrée. Mais sait-il comment s'est passée la ghettoïsation des banlieues ? Croit-il qu'il y a eu choix ethnique des offices HLM ou des mairies pour peupler les quartiers ? S'il s'informait un peu, avant de pérorer sur les plateaux télé, il saurait que les populations de souche européenne ont quitté ces endroits, recherchés il fut un temps, parce que les nouveaux arrivants, du Maghreb essentiellement, ont fait le ménage en imposant leurs mœurs et leurs principes religieux, ramadan, tenues des femmes, etc... Que beaucoup d'occupants originels de ces immeubles ont été menacés, brutalisés, insultés. Que depuis vingt ans au moins, les trafiquants prennent en main des quartiers totalement en dehors des lois de la République. Que beaucoup ont préféré s'éloigner des proches banlieues pour échapper à la pression de l'Islam et à celle des trafics. Sans parler bien sur des incivilités, des petites violences et menaces du quotidien.
La société a toujours bon dos, mais il me semble que chacun est responsable de l'éducation de ses enfants, les immigrés comme les autres. Quand on décide de s'installer dans un pays étranger, on doit faire des efforts pour s'y adapter- fut-ce t-on musulman. Tout le monde sait cela, sauf ceux qui arrivent chez nous, cajolés et confirmés dans leur droit à imposer leurs mœurs, leur religion, par médias, assistantes sociales, avocats, ONG etc... Le système, qui les victimise en tant qu'ex-colonisés, et à présent « racisés », leur donne même un droit implicite à l'incivilité, tolère leurs entorses à la légalité. Ils seraient avant tout des victimes, de l'histoire d'abord, mais aussi d'un prétendu tropisme raciste persistant de l'occidental, qui les maintiendrait en marge de la société.
En fait, tous ceux qui ont vécu, ou vivent encore dans ces quartiers, pourraient facilement témoigner que la jeunesse incivile ou délinquante des quartiers s'appuie sur cette victimisation pour plaider sa cause devant les tribunaux, et se doter d'une bonne conscience totalement factice. Monsieur Mazerolle prétend informer, il ne fait que répéter les messes gauchistes qui incitent la jeunesse des quartiers à ne plus respecter la France, sa culture, ses mœurs, ses lois. Il contribue ainsi, lui comme tant d'autres, à entrainer la France dans le chaos quotidien.
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