Le dictateur communiste anti-blancs Mugabe est mort, après avoir plongé son pays dans le chaos et la famine

Robert Mugabe, dictateur communiste du Zimbabwe pendant 37 ans et tenant d’une politique d’État anti-blancs, est mort à 95 ans après avoir spolié le pays. Sa politique d’éradication des fermiers blancs, lancée dans les années 2000, a plongé le pays dans la famine et l’hyperinflation jusqu’à nos jours.
RFI (source) :
La question de la réforme agraire commence à obséder Mugabe et les vétérans de la guerre d’indépendance, de plus en plus exigeants. A la fin des années 1990, les caisses de l’Etat sont vides et Mugabe n’a plus de cadeaux à leur offrir. Les vétérans décident de confisquer les terres aux quelque six mille fermiers blancs du pays, le plus souvent dans la violence.
Toujours est-il que les conséquences de ces invasions de fermes sont désastreuses. Les vétérans et les amis de Mugabe qui s’y sont installés se contentent d’occuper leurs villas cossues le week-end, sans entretenir les terres, et quelque deux cent mille ouvriers agricoles noirs perdent leur emploi.
La production agricole s’effondre et entraîne dans sa chute toute l’industrie agroalimentaire : les engrais ne sont plus fabriqués, le tabac n’est plus transformé. Alors que son pays est à genoux, Robert Mugabe s’engage dans une fuite en avant. Il demande au gouverneur de la Banque centrale, Gidéon Gono, de faire tourner la planche à billets. L’inflation atteint des niveaux stratosphériques. Mugabe ne se sent aucunement responsable de la déroute de son pays. Dans tous ses discours, il désigne pour responsable la communauté internationale et son régime de sanctions. En réalité, elles ne visent que les avoirs personnels de Mugabe et ceux de ses proches. Aussi, l’entourage du président se contente de le flatter et lui cache la vérité. A tel point qu’en 2007, Mugabe déclare à la journaliste Heidi Holland, auteur du livre Diner with Mugabe, que son pays s’en sort beaucoup mieux que la majorité des pays africains. Mugabe se transforme en despote. ll déclare en 2008 : « Dieu seul peut retirer le pouvoir qu’il m’a confié. »
Mugabe se maintient au pouvoir grâce à des élections truquées. Chaque campagne électorale est ponctuée de vagues d’arrestations dans les rangs de l’opposition. En 2007, les images du visage tuméfié du chef de file du MDC, Morgan Tsvangirai, sur son lit d’hôpital, font le tour du monde. Les miliciens du parti de Robert Mugabe, la ZANU-PF, sont particulièrement violents dans les zones rurales, alors que Harare, la capitale, et Bulawayo, sont acquises au MDC.
Le premier tour de l’élection présidentielle de 2008 place Tsvangirai en première position. Mugabe ordonne une campagne de répression sanglante, qui fait près de deux cents morts dans les rangs du MDC. Tsvangirai, qui est arrêté plusieurs fois dans l’entre-deux tours, décide de jeter l’éponge. La Communauté économique des Etats d’Afrique Australe, la SADC, très indulgente avec Robert Mugabe, lui impose néanmoins de partager le pouvoir avec Morgan Tsvangirai, qui prend ses fonctions en février 2009. Tsvangirai se discrédite alors au pouvoir et tombe dans les pièges de Mugabe, qui remporte dès le premier tour le scrutin suivant en 2013.
Dans la décennie 2010, deux prétendants commencent à s’imposer : la vice-présidente Joyce Mujuru et le vice-président Emmerson Mnangagwa, ancien chef d’état-major des armées et ancien patron des services secrets. Tour à tour, les deux sont congédiés par Robert Mugabe, qui veut dégager la voie en faveur de son épouse, Grace, surnommée « Disgrace » en raison de ses frasques et de son caractère violent et dispendieux.
Dans la nuit du 14 au 15 novembre 2017, huit jours après le limogeage de Mnangagwa, c’est le coup de force. L’armée arrête les proches du président et isole celui-ci dans son palais. Le vieux Mugabe résiste quelques jours, mais plusieurs centaines de milliers de Zimbabwéens descendent dans la rue pour réclamer son départ, tandis que son propre parti, la ZANU-PF, le démet de ses fonctions de président et menace de le révoquer s’il refuse de se démettre.
Le 21 novembre, deux jours après un dernier baroud d’honneur à la télévision, Mugabe rédige sa lettre de démission au moment précis où le Parlement de Harare entame contre lui une procédure de destitution. « Il avait les larmes aux yeux », confie un témoin. « Il s’en est pris à ses lieutenants, qu’il a traités de caméléons et de traîtres », raconte un autre.

Responsable du nettoyage ethnique contre la minorité blanche de son pays, le tyran communiste Mugabe l’a sciemment plongé dans une famine chronique alors qu’il était jadis exportateur de produits agricoles grâce aux fermiers blancs.
Aujourd’hui, le pays est à genoux et sans espoir de jamais pouvoir se redresser de l’éradication des Blancs zimbabwéens.
Source : http://breizatao.com
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