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Le blog politique de Thomas JOLY

Genéral Electric, Ascoval, Whirlpool, etc : Macron fait de la France un désert industriel

6 Juin 2019, 13:50pm

Publié par Thomas Joly

En moins de deux semaines, trois faire-part de faillites viennent de compromettre le redressement d'entreprises que la parole publique, dans un contexte préélectoral, nous disait sauvées du désastre.

C’est d’abord l'annonce par General Electric de la suppression de mille postes dans son usine de Belfort. Une annonce incomplète et insincère : si l'on prend en compte les répercussions inévitables sur les sociétés sous-traitantes, c'est, en effet, non pas mille mais au total entre trois et quatre mille emplois qui sont menacés.

Dans cette tragédie sociale, la responsabilité d'Emmanuel Macron est totale. C'est lui, en effet, qui, en tant que Secrétaire général adjoint de l'Élysée chargé des affaires industrielles auprès de François Hollande, puis en tant que ministre de l'économie, fut le chef d'orchestre de la session de la branche énergie d'Alstom à General Electric qui avait pris l'engagement non seulement de conserver tous les postes existants mais d'en créer mille nouveaux.

Macron a donc agi soit par incompétence, soit, en toute connaissance de cause, par cynisme et choix funeste de désindustrialisation de la France amenée à devenir, pour les tenants du mondialisme, un pays de tourisme, de luxe et de services.

Dans les deux cas c'est un des fleurons industriels et économiques de notre pays que celui qui est aujourd'hui Président de la République a délibérément bradé, et l'intérêt social d'une ville et d'un département qu'il a négligé au profit exclusif de celui des actionnaires.

Les exemples de cette volonté destructrice de l'industrie française se multiplient par ailleurs. Tout comme General Electric, Ascoval, Whirlpool sont emblématiques de cette mise à mort.

À propos de General Electric on nous explique aujourd’hui que les turbines à gaz n'ont aucun avenir, ce qui est très précisément l'inverse de ce qu'assurait Macron il y a cinq ans. L'usine, contrairement à ce qu'affirme le repreneur, n'est pas en surcapacité (400 par ans) mais en sous compétitivité (100 demandes seulement) du fait de ses coûts de production trop élevés. Au sujet d'Ascoval, tout en assurant que la faillite de son repreneur anglais British Steel, n'aura pas de conséquences sur l'emploi à l'usine de Saint Saulve près de Valenciennes, pas plus qu'à celle de Hayange en Moselle, on laisse entendre que les aciéries françaises relèvent du passé. Pour ce qui est de Whirlpool, on se borne à constater que l’électroménager français n’est plus compétitif, en particulier face à la Chine. Là encore, la responsabilité d'Emmanuel Macron est engagée. En octobre 2017, quatre mois après le début de son mandat, le Président de la République, visitant le site, s’était, en effet, fermement engagé pour écarter les menaces de délocalisation vers la Pologne en accordant une subvention de 7,4 milliards d'euros à l'usine, aide d'urgence destinée à la relance des investissements et de la production sur le sol national. Ces subsides n'ayant servi qu’à payer, un temps, les salaires au lieu d’investir et de rénover, il n'est pas interdit de penser que la seule motivation de l'État et de son chef était de gagner du temps par une opération cynique de communication avec l'argent du contribuable.

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage. Quand on veut massacrer son industrie, on la dit dépassée et non viable.

Le Parti de la France croit en l’avenir de notre industrie nationale servie par une main-d’œuvre française spécialisée d'exception et un savoir-faire hors pair, atouts qui, même dans une économie globalisée, peuvent faire la différence.

Il demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour sauver des secteurs stratégiques comme peut l’être par exemple le rail français, et de mettre fin sur le sol national aux pratiques odieuses des fonds de retournement vautours comme Grey Bull détenteur des actions de British Steel.

Il réaffirme sa volonté politique d'une réindustrialisation ambitieuse de la France correspondant aux réalités des besoins du marché, et d'une économie européenne ouverte au monde. Ce sont bien sûr les carnets de commandes qui font la réussite d'une entreprise. Mais les commandes dépendent aussi de la compétitivité et donc du niveau fiscal auquel ces entreprises sont soumises, et de la capacité de l'État comme de l'Europe à faire respecter les règles d'une concurrence internationale loyale.

Cette réindustrialisation ne sera donc possible qu'à la quadruple condition de rendre nos entreprises compétitives au niveau mondial en desserrant le verrou fiscal, de privilégier la production plutôt que les dividendes, de redonner à l'État l'esprit et les moyens de ses stratégies et de mettre en place, au niveau européen, les barrières nécessaires à une politique ambitieuse de défense de notre production et de reconquête des marchés.

Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire

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M
GRAND REMPLACEMENT ET ÉLITES MONDIALISTES<br /> <br /> https://youtu.be/1p3A8HeOS0k<br /> <br /> Qu'on aime ou pas le personnage, tous les propos de Mr Alain Escada sont vérifiés et vérifiables par tous.<br /> Pour les pages de l'ONU récemment censurées, il suffit de me les demander, elles sont toutes sauvegardées en multiples formats (aspirateur de site + PDF + capture d'écran)<br /> Les documents PDF de l'ONU datant de 2001 désormais indisponibles sont également sauvegardés et archivés.<br /> (il suffit de me les demander) <br /> <br /> Que dit Alain Escada ? <br /> <br /> -La secte ONU veut faire tripler la population Européenne d'içi 2050, donc un habitant sur quatre sera extra-européen<br /> ______<br /> <br /> Je sais ne pas être doué pour y mettre les formes (chacun son métier) mais je ne comprendrais JAMAIS que "nos milieux" ne sont pas mêmes capables de s'unir sur le minimum de début de riposte vitale.<br /> On ne s'unit que par le plus petit dénominateur commun comme l'avaient déjà écrit Platon et Aristote, (pourtant opposés en bien des domaines.)<br /> <br /> -Supprimer les subventions aux merdias du système et merdias privés, négationnistes des textes de l'ONU. (TV, presse etc...) <br /> (quel politique de "nos milieux" peut ne pas en être d'accord ? A moins d'être complice) <br /> <br /> -Supprimer les subventions aux syndicats (qui ne représentent plus personne) <br /> <br /> -Supprimer les subventions au milieu militant du spectacle (cinéma, comiques, musique etc...) <br /> <br /> -Supprimer les subventions aux ONG (leurs activistes devant les financer eux-mêmes, enfin ces ONG auront la puissance réelle qui leur revient, sans trucage) <br /> (en interdire ou limiter le financement par l'étranger est également un impératif) <br /> <br /> <br /> Sur au moins l'un de ces points, est-il utopique de réussir à fédérer "nos milieux" ? <br /> En sommes nous tombés si bas qu'il ne nous reste qu'à attendre passivement la mort ? <br /> <br /> Pour l'une de ces causes, l'intégralité de mon temps libre est disponible pour mouiller la chemise.<br /> Je suis très loin d'être le seul, même les plus écœurés de la politiques restent prêts à militer pour ce style de causes. (j'en connais un paquet)
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