Grosse hausse des prix des produits alimentaires décidée par le gouvernement

La hausse des prix dans l’alimentation, qui entre en vigueur ce vendredi 1er février, s’établit à 6,3% en moyenne. Nous vous expliquons pourquoi et quels sont les produits concernés.
A partir du 1er février, la loi Alimentation relève le « seuil de revente à perte » de 10 %. De quoi s’agit-il ? Le « SRP » est le prix en dessous duquel un distributeur ne peut revendre un produit, sous peine de sanctions. Il est calculé en tenant compte de ce que coûte réellement l’achat au distributeur : prix indiqué sur la facture, coût de transport, taxes… Si ce SRP est relevé de 10 %, cela signifie qu’un distributeur qui achète un produit 100 doit le revendre aux clients au moins à 110.
Certains produits subissent de très fortes hausses : ce sont ceux dont les prix étaient auparavant au plancher, du fait d’une intense bataille commerciale entre les enseignes. De fait, ce sont des produits dont les consommateurs connaissaient souvent le prix exact, car ils en achètent régulièrement, voire à chaque fois qu’ils font leurs courses (Evian, petits pois-carottes, Danette, yaourts nature, etc.) Pour ces produits-là, les hausses seront fortes. Ainsi, un litre de Ricard passera de 18,75 à 20,61 €, soit + 9,9 %. Le lait Guigoz pour nourrissons sera à + 8,1 %, l’huile Isio Lesieur à + 6,7 %, la boîte de Chocapic à + 9,3 %. Et ce ne sont que quelques exemples.

Destinée à mieux rémunérer les producteurs, cette mesure va en fait voir les grandes surfaces seulement vendre plus cher les produits aux consommateurs, sans nécessairement augmenter leur prix d'achat aux producteurs. Il s'agit clairement d'une mesure antisociale en pleine période de crise du pouvoir d'achat des Français. D'autant plus que cette hausse va toucher des produits de première nécessité.
Source : http://breizatao.com
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