Réactions suite à la scandaleuse condamnation d'Esteban Morillo et de Samuel Dufour

Roland Hélie, Directeur de Synthèse Nationale :

Le verdict dans l’affaire Méric est tombé, Estéban est condamné à 11 ans de prison et Samuel à 7. Le troisième prévenu, Alexandre, est relaxé. Les valets du Système que sont les milices « antifas » peuvent triompher, la justice, en gobant complaisamment leurs mensonges, s’est couchée lamentablement devant leurs injonctions.
Ce jugement prouve, comme s’il en était encore besoin, la soumission des magistrats et la crédulité des jurys, fussent-ils populaires, face à la dictature de la pensée dominante et de la presse aux ordres. Depuis le début, envers et contre toutes les preuves, Estéban et son camarade devaient être « coupables ». Ils devaient être « coupables » parce qu’ils ne faisaient pas parti de cette jeunesse gavée par les poncifs des médias et de l’« Éducation dite nationale ». Ils refusaient le conformisme imposé par l’hyper-classe aux affaires, ils étaient tout simplement des patriotes rebelles. Et cela, dans la France d’aujourd’hui, ça ne doit plus exister… Ils devaient donc, dès le début, être condamnés, et durement condamnés !
Revenons sur les faits. S’il était avéré que ces jeunes gens étaient venus sciemment à la fameuse vente pour « buter du gauche », avec le matériel nécessaire pour cela (en l’occurrence un poing américain), alors ils mériteraient bien sûr d’être condamnés. En revanche, comme cela fut le cas (tous les témoignages des gens présents concordent), si ce sont les gauchistes, excités par l’un d’entre eux (le dénommé Méric), qui les ont provoqués et, finalement, les ont agressés, ils devaient être disculpés. Estéban et ses amis s'étant retrouvés, d’une certaine manière, en état de légitime défense. Mais qu’importe la vérité, aux yeux des tenants du Système ils incarne « le mal »... voilà pourquoi ce soir ils sont lourdement condamnés.
Au moment des faits, je me suis immédiatement engagé aux côtés de mon ami Serge Ayoub, lui aussi jeté à la vindicte générale, pour défendre la cause d’Estéban et je ne le regrette absolument pas. Nous avons tenu, Serge et moi, plusieurs conférences de presse (cliquez là) et un Comité de soutien avec Pierre Cassen, de Riposte laïque, Richard Roudier, de la Ligue du Midi, les écrivains Éric Miné et Renaud Camus, et un certain nombre d’autres (parmi lesquels, aussi surprenant que cela puisse paraître, Maître Nicolas Gardères), a été créé (cliquez ici). Nous avions alors réussi à retourner, en partie, l’opinion. À force de répéter la vérité sur les faits, le doute s’était installé et certains médias (BFM, Charlie hebdo, et oui, vous avez bien lu…) se sont montrés beaucoup plus mesurés. Nous étions restés sur une ligne de défense « politique » et cela commençait à s’avérer être la bonne. Simultanément, dans toute l'Europe des actions ont été organisées (cliquez là).
Cela fait maintenant 45 ans que je me suis engagé dans le combat nationaliste et, croyez-moi, en terme de procès, j’ai vu passer tous les cas de figures possibles et imaginables. Et, à chaque fois que les camarades impliqués ont choisi de se défendre en courbant l’échine, à chaque fois ils ont perdu. Lorsqu’ils ont adopté l’autre stratégie, celle de la défense frontale, ils s’en sont presque toujours tirés…
Cinq ans plus tard, par choix, la Défense a écarté de mettre ce procès sur le plan politique. À la stratégie « de la rupture et de l’offensive », elle a préféré celle « du profil bas ». Visiblement, elle s’est trompée. Mais peut-on demander à des avocats qui ne partagent pas les idées de leurs clients de plaider en s’appuyant sur celles-ci ? Tous n'ont pas l'audace et le courage d'un Jean-Louis Tixier-Vignancour, d'un Jacques Isorni, d'un Georges-Paul Wagner, d'un Éric Delcroix ou d'un Frédéric Pichon et d'un Frédéric Joachim pour ne citer qu'eux...
Il est trop tôt pour savoir ce que feront Estéban et Samuel mais, quoiqu’il en soit, ce soir nous, la rédaction de Synthèse nationale et moi-même, leur renouvelons notre totale solidarité et notre fraternité militante car, depuis le début, nous savons qu’ils sont innocents.
Ainsi va ce que l’on appelle encore « la justice » dans la France de Macron. Mais, rassurez-vous, ce n’est pas vraiment nouveau, il en va de même depuis le début de la Ve République sans que cela n’offusque personne… ou presque.
Alexandre Gabriac - Civitas :

En cette soirée, morose, je pense à nos camarades Esteban et Samuel.
Je pense à ce qu’ils doivent ressentir depuis le matelas miteux du fond de leurs cellules du quartier d’isolement. Ils doivent se repasser la scène encore et encore... l’annonce du verdict : 11 ans pour l’un, 7 ans pour l’autre.
Plus qu’un violeur, plus qu’un pédophile, plus qu’un braqueur, plus que certains meurtriers.
Tout cela pour s’être défendu lors d’une agression ?
Non bien sûr. La condamnation est sans appel et tout le monde sait bien - y compris les parties civiles et les médias - qu’il ne s’agit pas des « faits » mais bien des « idées » dont ils sont devenus - bien malgré eux et avec beaucoup d’imperfections - les symboles.
Le message envoyé est pourtant clair : laissez-vous exterminer et remplacer en silence et sans réaction ou bien vous croupirez dans les geôles du système.
Le jour de la libération, leurs condamnations vaudront médailles.
Force et honneur à Esteban et Samuel, n’oubliez pas de leur apporter toute aide possible.
La prochaine fois, ce sera peut être toi dans le box des accusés.
Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France :

Scandaleusement condamnés à respectivement 11 et 7 ans de prison, Esteban Morillo et Samuel Dufour sont victimes d'un verdict politique alors que la légitime défense a clairement été établie au cours du procès. Le message de cette parodie de justice est limpide : laissez-vous massacrer par la vermine antifa sous peine de finir en prison ! C'est à gerber...
Daniel Conversano, pamphlétaire et écrivain :

Quel cauchemar.
Notre frère prend 11 ans pour avoir tué accidentellement un jeune garçon qui l'a attaqué avec ses collègues.
La France est devenue pour nous un enfer.
Toute idée pour soutenir ce camarade sera la bienvenue.
N'y avait-il pas une vidéo qui montrait que les condamnés avaient agi ici en état de légitime défense ?
Laurent Ruquier lui-même l'avait admis à contre-coeur un peu après le drame.
Laurent Obertone, écrivain :

L'affaire Méric, en plus d'avoir été un scandale médiatique et politique, sera donc aussi un scandale judiciaire.
11 ans de prison pour le principal accusé sans antécédents, après un échange de coups entre deux groupes, aux torts clairement partagés, dans lequel l'utilisation d'arme n'est absolument pas démontrée, et 7 ans de prison pour le deuxième accusé sans antécédents, pour avoir participé à la bagarre, sans avoir porté le moindre coup à la victime...
Sans tenir compte des faits, on a transformé une bagarre d'abrutis en référendum contre le nazisme. J'ai une certaine expérience des audiences : pour de tels faits, de tels verdicts ne tombent jamais. Tous les jours, des types au casier long comme le bras prennent dix fois moins cher pour des faits dix fois plus graves.
Je déplore évidemment la mort d'un jeune homme, si mal entouré, aveuglé par les "convictions" que tout bourgeois progressiste se doit d'adopter pour régner moralement sur ce bas monde, et sur la France périphérique dont font partie les accusés. Je n'ai absolument aucune sympathie pour les jeunes abrutis rendus encore plus abrutis par l'effet de groupe, qu'ils soient "skinheads" ou "antifas". Seulement je connais trop bien l'injustice pour la laisser passer sans rien dire. L'antiracisme ne juge pas les faits, il juge des fantasmes.
J'imagine que du côté du Syndicat de la magistrature on sabre le champagne. Les antifas ont eu leur procès "politique", ils ont su faire fructifier le cadavre de leur "camarade". Espérons que l'appel lavera cette décision délirante, et sauvera le peu d'honneur qui reste à cette justice.
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