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Le blog politique de Thomas JOLY

Ce que révèle leur combat contre le manspreading

12 Juillet 2017, 06:28am

Publié par Thomas Joly

Depuis peu de temps, une certaine partie de la population de France, la moins connectée au pays profond, s'est éprise d'un combat à l'image de son vide spirituel, intellectuel et moral : la lutte contre le manspreading, appelé chez nous l'étalement masculin.
 
Ce combat majeur, dont les médias se font l'écho entre deux séances de masturbation macronophile, arrive une fois de plus à fédérer les politicards de gauche et ceux qui se prétendent de droite. C'est l'une des caractéristiques des foireux combats politiques contemporains : chaque partie prenante est dans le même camp, car il paraît impensable de lui être opposé.
 
Ainsi, la confrontation des idées et des systèmes de pensée étant devenue impossible au sein d'une caste politique et médiatique uniforme, ignorante et sectaire, les ahuris qui nous gouvernent ne sont plus capables que de se mobiliser derrière des mots d'ordre consensuels où ils sont sûrs d'être dans le camp du bien, sûrs de gagner ou, au pire, de n'être confrontés qu'à des salauds, car il est évident pour eux, que leur être opposé ce n'est pas penser différemment, mais mal penser.
 
En conséquence, il n'y a plus de débat droite contre gauche, il y a juste la gauche contre les salauds, la gauche contre les fachos, la gauche contre la France moisie. Pourtant, afin de maintenir un système d'apparence démocratique, il est nécessaire que des forces politiques s'affrontent. C'est pour cela que l'on a des débats aussi enrichissants que celui-ci : vaut-il mieux augmenter la CSG ou la TVA ?
 
Mais sans vrai débat, voire sans débat du tout, il faut quand même avoir l'air de s'occuper de politique, si possible en s'en prenant à la race honnie : les hommes blancs hétérosexuels.
 
C'est comme cela que ces dernières semaines, nous avons pu assister à deux énormités, inconcevables dans une société saine : l'argumentation des féministes selon laquelle la cause des agressions contre les femmes dans les quartiers colonisés vient de l'étroitesse des trottoirs ; et la dénonciation du manspreading par ces mêmes féministes.
 
Rendez-vous compte de ce que les élites politiques (quelle misère...) essaient de nous vendre :
  • les agressions commises par les afro-maghrébins contre les femmes ne sont qu'un problème de voirie ;
  • il est important de verbaliser les hommes qui s'assoient jambes écartées dans les transports en commun.
Quand on regarde de près, il est impossible de ne pas voir que notre France, le pays profond, a un camp dressé contre lui, le camp dont l'idéologie est la suivante :
  • rien n'est de la faute des immigrés,
  • les hommes hétérosexuels blancs sont forcément abjects et coupables,
  • s'opposer à nous c'est être dans le camp du mal, ce qui justifie la violence et la justice politiques,
  • être d'accord avec nous ce n'est pas être de gauche, c'est être normal,
  • nous avons forcément raison, puisque nous sommes dans le camp du bien, nous sommes les gentils,
  • nous sommes Charlie, sauf si vos idées nous indisposent.
Je pourrais continuer cette liste, en ajoutant par exemple qu'ils sont pour la paix sauf si c'est pour tuer Bachar al-Assad ou qu'ils sont contre la violence sauf si la victime en est Donald Trump, mais je vais m'en tenir à ce que révèle cette dérisoire histoire d'étalement masculin : nous sommes gouvernés par une élite inculte, insignifiante et moralisatrice qui ne veut que profiter de ses privilèges (et donc sauver les apparences) le plus longtemps possible. Et, face à cette clique répugnante, nous sommes la résistance politique, spirituelle, morale et intellectuelle, ceux qu'ils appellent les fachos et, pour paraphraser Léon Degrelle, nous pouvons affirmer que lorsqu'on voit ce qu'on a en face, nous avons choisi le bon camp !
 
Bruno Hirout
 

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