Laurence Parisot 1er Ministre de Macron ? Elle se déclare disponible et prête à accepter
Dans l'entourage d'Emmanuel Macron, le nom de l'ex-patronne du Medef revient avec insistance pour le poste de Premier ministre. Laurence Parisot assure à Marianne qu'elle est disponible...
C'est une des grandes inconnues de cet entre-deux tours : quel Premier(e) ministre Emmanuel Macron choisira-t-il, si d'aventure il accède à l'Elysée le 7 mai prochain ? Dans l'entourage du candidat, personne ne se risque à un pronostic officiel. Tous affirment que le fondateur d'En Marche n'évoque jamais le sujet, même en présence de ses plus proches soutiens. "Il nous demande de nous concentrer sur la campagne et ne fait aucune promesse de poste", explique un proche collaborateur.
Pour autant, certains noms commencent à émerger sérieusement. Le 3 mars dernier, quand le fondateur d'En Marche a décrit son futur chef du gouvernement en politique chevronné - "Il faudra qu'il ou elle ait une forte expérience de la vie politique, de l'art parlementaire et de la capacité à gouverner les hommes" -, beaucoup dans la petite nébuleuse En Marche y ont vu le portrait robot de Jean-Yves Le Drian. Sauf que, depuis, Emmanuel Macron a précisé accorder sa préférence à une femme, et une personnalité issue de la société civile. Interrogé le 29 mars sur la présence du ministre de la Défense dans le prochain gouvernement, le candidat a semblé écarter cette possibilité : "Je prône le renouveau des visages, il s’applique pour l’équipe gouvernementale de manière très claire".
Depuis, les hiérarques d'En Marche scrutent chaque signe et tentent de peser les atouts et les handicaps de chacun, afin de déterminer l'heureux ou heureuse élu(e). Ces derniers jours, un autre nom se détache nettement. Il s'agit de l'ex-présidente du Medef, Laurence Parisot. "Dans les conversations, son nom revient très souvent", nous confirme un proche du candidat d'En Marche. Expérimentée, la dirigeante a l'avantage de s'être engagée très tôt contre le FN et en faveur d'une politique centriste et pragmatique. En revanche, son CV d'ex-patronne de l'institution patronale risquerait d'ulcérer une partie de la gauche...
Pour l'heure, la vice-présidente de l'Ifop se dit intéressée. Contactée par Marianne, elle ne cache pas sa disponibilité quand on l'interroge sur la possibilité de se voir proposer Matignon : "J'ai plusieurs fois dit que j'étais disponible à faire des choses. J'ai une expérience, je suis crédible. Donc je peux être prête".
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