« La Belle et la Bête » version « Mickey au pays des gays » débarque en France
Le très attendu film La Belle et la Bête est une formidable leçon d’éducation à l’homosexualité.
Belle occasion, pour la firme Disney, de s’acheter une conscience auprès des spectateurs qui militaient pour qu’Elsa soit ouvertement lesbienne dans la suite de La Reine des neiges.
Cette fois-ci, la version revisitée de La Belle et la Bête, qui sort en France le 22 mars prochain, devrait complaire aux lobbies LGBT. En effet, le nouveau film transforme le personnage du Fou, compagnon du héros principal Gaston, en homosexuel « hésitant ».
L’acteur Josh Gad, qui l’incarne, ne cache pas sa fierté d’avoir réalisé une telle performance. Des paroles de la chanson ont même été modifiées pour que les jeunes spectateurs saisissent bien l’attirance du Fou pour Gaston.
On ne sait pas encore si le public aura la chance d’assister à une scène de baiser entre les deux héros ou à l’arrivée des villageois sur un char de la Gay Pride. Sur les réseaux sociaux, les paris sont ouverts !
Pour le moment, le réalisateur Bill Condon ménage le suspense en nous garantissant « un moment gay beau et exclusif, une première pour Disney »… On a hâte de voir ça !
Quoi qu’il en soit, après la consécration du film gay-compatible Moonlight aux Oscars, les militants de « la cause » nagent dans le bonheur. Sarah Kate Ellis, la présidente de GLAAD (association militante pour une meilleure représentation de la communauté LGBT), se réjouit de « ce pas en avant formidable » car « les jeunes d’aujourd’hui ont besoin de se voir représentés dans les médias qu’ils consomment ». Elle en profite pour mettre en garde les firmes cinématographiques : « Si les studios veulent attirer un public jeune, ils vont devoir inclure des histoires et des personnages LGBT. »
C’est peu dire qu’à ce rythme, Disney a encore du pain sur la planche, à commencer par repenser bien des dénouements heureux du type « Ils se marièrent et eurent de nombreux enfants ». Avec un peu d’imagination, Oncle Picsou pourrait financer une gestation pour autrui, histoire de rendre service à Mickey et Donald, couple gay « en mal d’enfant ». Et si la Reine des neiges se proposait comme mère porteuse ?
Finalement, éduquer les jeunes dans le sens de l’Histoire, ça ne devrait pas être très compliqué avec un peu de bonne volonté.
Sabine de Villeroché
Source : http://www.bvoltaire.fr
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