Claude Halfen : Portrait de l’animateur du site antifasciste La Horde
Tous ceux qui ont eu l’honneur de passer une fois en « vedette allemande » sur le site antifasciste la Horde savent que ce site se nourrit d’informations et de photos parfois fournies par la police, quand ce n’est pas par la DPSD dans le cas des membres du Lys Noir tel notre camarade Victor Lenta. Ce site ne rigole pas avec le fascisme. « Contre le fascisme, soyons fascistes » pourrait être son mot d’ordre. Originellement anarchiste, ce site est aujourd’hui employé, à des fins de menaces à peine voilées, par une police politique contemporaine timide et démocrate qui n’a plus le droit de dire son nom, ni de se comporter officiellement comme telle, mais qui délègue alors sa mission à des « professionnels motivés », tels que les animateurs de La Horde.
Tous les groupes « nationaux », dissidents ou même seulement d’une gauche « déviante » suspectée de « confusionnisme », ont déjà eu droit, de la part de la Horde, à un traitement particulier et aproprié par le moyen d’une longue enquête précise et déballée jusqu’à des propos qui n’ont été tenus qu’au téléphone, jusqu’à des captures d’écran de mails envoyés vers une seule personne, etc…
Le patron de ce réseau « méta-policier » n’est autre que Claude Halfen, ancien membre d’Action Directe , le moins condamné car seulement « accroché » pour des braquages ; le moins condamné aussi puisqu’il n’était pas dans le Top Ten de l’organigramme dans lequel Rouillan, Cipriani, Ménigon, Schleicher, Olivier, Frerot, Balandras, Blanc, et quelques autres montraient moins de capacité intellectuelles mais davantage d’engagement pratique que l’idéologue Claude Halfen, pas toujours à son aise dans une organisation violemment anti-sionniste, souvent accusée d’antisémitisme, alors qu’Halfen est juif.
Autodidacte, intelligent, Halfen devint pendant ses années d’incarcération le théoricien forcément pour son propre cas de la position « responsable mais pas repenti » qui consistait, foutu pour foutu, à tout avouer de ce que la police lui demandait, mais sans trop foutre les autres camarades dans la merde…
Combattu avec mépris par le quatuor majeur (Rouillan, Cipriani, Ménigon, Auberon) ainsi que par des désespérados hyper burnés comme Régis Schleicher, André Olivier, Émile Ballandras ou Max Frérot, cette position valut à Halfen une certaine « incompréhension » de la part de ses anciens camarades plus jusqu’au boutistes mais moins soutenus que lui puisqu’Halfen, par le moyen de sa compagne Paula Jacques, animatrice de radio sur France Inter et écrivain, bénéficia d’un réseau de soutiens intellectuels (Daniel Mermet) qui se portèrent plus volontiers sur lui que sur des « psychos » tels que Schleicher ou Frerot.
Cela dit, maintenant que nous avons découvert qui se cache en réalité derrière le site de dénonciation La Horde, nous ne pouvons toujours pas répondre à toutes les questions le concernant ; et notamment à celle- ci : Travaillent-ils avec les flics, pour les flics, uniquement avec quelques flics ou seulement à la manière des flics ?
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