La Marche, ou la réécriture antiraciste de l’Histoire
L’humoriste Dieudonné M’bala M’bala s’était vu refuser les financements pour un film sur l’esclavage qui aurait mis en lumière le rôle de certains marchands juifs dans la traite
négrière – et sans doute aussi la responsabilité première des tribus africaines. Nabil Ben Yadir, pourtant belge et n’ayant aucune expérience, n’a eu aucun mal à en réunir pour un film très
politique. La Marche est « librement inspirée » de la « Marche des Beurs », manifestation imaginée en 1983 par deux militants d’extrême gauche, deux hommes
d’église, le curé Christian Delorme et le pasteur Jean Costil, tous deux membres de l’association anti-française CIMADE.
Le film sortira en salle demain. Il est produit par la société de Luc Besson EuropaCorp, au cœur d’une enquête menée actuellement par la Cour des comptes pour détournements de fonds publics.
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