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Le blog politique de Thomas JOLY

Quand le pouvoir utilise l’homosexualité à des fins électorales

29 Mai 2021, 09:05am

Publié par Thomas Joly

Il fut un temps, pas si lointain, où l’homosexualité était honteuse, rejetée, moquée, parfois brutalisée et probablement discriminée. Ce temps-là est révolu. On devrait pouvoir se réjouir de cette évolution vers la tolérance, l’acceptation de la différence qui facilite certainement la vie de bien des personnes. Oui mais voilà, faciliter la vie n’est probablement pas le but recherché par la gauche bobo-progressiste, surtout intéressée à se fonder un socle électoral en hystérisant les tensions partout où cela est possible. C’est vrai concernant la diversité, l’islam, et les minorités “visibles”, qu’elle cherche à protéger d’un racisme imaginaire, en culpabilisant sans fin la majorité “de souche”. Quitte à trouver du racisme jusque dans les chansons d’Annie Cordy, les jeux télé des années quatre-vingt dix, et tant d’autres choses insignifiantes : peu importe, il faut soumettre la société tout entière à une tension constante autour de ces sujets.

La même stratégie vaut pour les minorités sexuelles : c’est à présent que leur intégration est bien meilleure, que le regard porté sur elles a considérablement évolué, qu’il faut s’acharner à les montrer en victimes de la société. La campagne d’affichage de Santé Publique France, largement visible dans les rues de nos villes et les transports en commun, est typiquement de cet acabit. On y voit des personnes s’étreignant, probablement suite au coming out de l’une des deux, le tout accompagné de slogans appelant à la tolérance, à l’acceptation de la différence. Comme si ce n’était pas déjà le cas, comme si les Français étaient toujours d’affreux jojos intolérants bêtes et méchants. Des affreux qu’il faut impérativement rééduquer, c’est tout le but de cette campagne : car la gauche n’a jamais perdu son fameux tropisme “Khmer rouge”, sa prétention à dicter la conduite de populations entières, sous couvert d’une prétendue morale. Outre les situations particulièrement croustillantes évoquées (“oui, mon père est gay”), le clou de la campagne est vraiment le slogan qui chapeaute tout cela : “l’hétérosexualité n’est plus tendance”… Tout est dit : la finalité de tout cela, c’est de cibler les hétéros, qui ne sont plus “tendance”, comme des coupables, des ringards, des gens dépassés.

L’avenir est donc à l’homosexualité, non plus acceptée, mais triomphante, qui relègue les autres au rayon des antiquités. Réhabiliter les homosexuels, ce n’est donc plus favoriser leur insertion, leur “normalisation”, si tant est qu’ils en aient encore besoin, mais de faire de cette pratique la norme appelée à supplanter l’hétérosexualité. En culpabilisant et en ringardisant les autres, tous les autres, c’est-à-dire quand même une grande majorité de la population. L’homme blanc hétérosexuel, voilà l’ennemi, et le ministère de la Santé ne s’en cache même plus. Le tout, avec l’argent de Santé Publique France, donc du contribuable, qui plus est à un moment précis où d’autres questions sanitaires, ou encore économiques et sociales, semblent autrement plus urgentes.

Oui mais voilà, les élections arrivent : alors que les questions de sécurité occupent l’essentiel de l’actualité, signe avant-coureur d’une débâcle probable du camp “progressiste”, il devient urgent de remobiliser l’électorat de la gauche et de LREM, contre l’épouvantail facho, l’homme blanc hétéro, celui là précisément qui, de plus en plus, vote RN… Il faut donc manipuler les homos, en désignant des “hétéros” oppressifs à leur vindicte. Alors, quelques millions d’euros jetés en l’air, qu’est ce que cela pèse, au temps du “quoi qu’il en coûte”…

Olivier Piacentini

Source : http://ripostelaique.com

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