Règlement de comptes à l’Assemblée entre sionistes
Les engagements « nationalistes » couplés à l’affiliation à diverses structures impérialistes ne datent pas d’aujourd’hui. Le mouvement d’extrême-droite Occident fut une pépinière de politiciens sionistes pour l’UMP : Alain Madelin, Patrick Devedjian, Gérard Longuet, etc. Claude Goasguen est sans doute l’exemple le plus révélateur, lui qui organise chaque année, dans les locaux de la mairie du XVIe arrondissement de Paris, le salon du livre de la secte maçonnique B’naï B’rith. C’est pourtant lui que Manuel Valls – qui se sent « lié de manière éternelle à Israël » – a attaqué mardi à l’Assemblée.
« M. Goasguen, vous en venez, vous, de l’extrême droite. […] Contrairement à vous, nous ne sommes complaisants avec personne, vous, vous avez été complaisants avec ceux qui s’en prenaient aux valeurs de la République » a éructé Manuel Valls perdant son sang-froid et attaquant les pacifiques manifestants qui défendent le mariage contre les perversions sexuelles. Il s’est montré incapable d’expliquer le laxisme du ministère de l’Intérieur vis-à-vis des casseurs d’extrême-gauche à Nantes.
Feignant l’indignation, la quasi-totalité des députés UMP ont alors quitté l’hémicycle.
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