Où mon code pénal semble incomplet… (par Luc Pécharman)
Vingt-quatre heures que je cherche, et je n’ai toujours rien trouvé. Je parcours fébrilement les pages de mon Dalloz à la recherche de l’article correspondant, mais celui-ci ne veut rien
livrer qui puisse apporter un début de réponse au problème soulevé.
A l’ère du tout numérique, je me suis donc rabattu sur sa version en ligne, le fameux site Légifrance qui recense tous les codes en vigueur sur le territoire national, et qui a le grand avantage d’être en permanence à jour. Mais là non plus, rien. Chou blanc.
Me servant de mon expérience, je me suis souvenu que lorsque internet ne répond pas aux demandes qui lui sont soumises, c’est souvent que l’on n’a mal défini les mots clefs de sa recherche.
Listons-les alors, et voyons lesquels j’ai bien pu oublier :
Menace avec jambon armé ? Aucun résultat.
Envoi de porc prohibé ? Aucun résultat.
Incitation à la haine avec charcuterie ? Pas mieux.
Agression à l’aide de cochon par destination ? Toujours rien.
C’est toujours le problème lorsque l’on tombe sur un article qui ne donne pas tous les détails. Il est difficile d’approfondir la question. Mais peut-être qu’une petite explication s’impose :
Ma perplexité provient de la lecture d’une brève sur le site du CCIF(Collectif contre l’Islamophobie en France). Celle-ci relate qu’il y a quelques jours, la mosquée de Mulhouse a reçu dans sa boîte postale une enveloppe contenant de la viande de porc. Émoi et sanglots. Mais, plus surprenant, le même article indique qu’une plainte a été déposée suite à cette infâme agression. Sans hélas indiquer sous quelle qualification cet odieux fait a pu être enregistré par la police.
D’où ma recherche.
Plus sérieusement, cela fait déjà plusieurs années que la question de savoir si la loi pourra dans un avenir proche punir le blasphème se pose. Bon, pas tous les blasphèmes, bien entendu,
mais seulement ceux qui pourraient heurter la sensibilité d’une population déjà largement malmenée par le racisme et l’islamophobie(1) de ces salauds de Français.
Bien sûr, le fait ici relaté n’a qu’une importance toute relative. Mais que le simple envoi postal de viande porcine puisse donner lieu à des poursuites pénales en dit tout de même assez long sur l’influence grandissante des lobbies religieux dans notre société.
Mais puisque plainte a été déposée, enquête devrait s’en suivre. Et la première question à laquelle un investigateur doit répondre pour tenter de résoudre une affaire est de se demander à qui profite le crime. A qui profite vraiment le fait que l’on puisse faire du foin autour d’un jambon qui voyage par la poste ? Écartons d’emblée les services postaux et les producteurs de cochon, qui tous deux semblent étrangers au drame. Il nous reste les affreux racistes et les pseudos-victimes. Si, si, ça c’est déjà vu. D’aucuns se souviendront, entre autres, d’une affaire mêlant un futur président de la république et un observatoire.
Piste 1 : les vilains racistes. Bon, mis à part un absurde sentiment de résistance, cet acte ne sert pas à grand-chose. Il est même relativement contre-productif puisqu’il permet à
l’institution visée par l’agression porcine de se poser en victime, de réaffirmer la pureté de ses intentions et de déplorer le climat délétère autour de la question de l’Islam en France.
Piste 2 : les victimes. Et bien la dite agression n’a pas provoqué de dégât matériel ou autre. Elle permet d’amplifier la stratégie de victimisation, en gonflant à peu de frais le recensement des faits d’islamophobie(1). Elle permet d’exiger une qualification pénale pour des faits au demeurant anodins. Elle participe ainsi à la culpabilisation du peuple d’accueil. Et l’on pourrait continuer la liste…
Bien évidemment, ce travail tout personnel
n’a comme seul but que de donner des pistes de réflexions, et n’a en aucun cas la prétention d’interférer avec l’enquête officielle.
Allez, encore un peu de patience pour voir quel sera le prochain blasphème réprimé par la République…
Note :
(1) Oui, je sais qu’il faut toujours soigneusement éviter d’employer les terminologies inventées par nos adversaires, sous peine de participer à leur banalisation et par là même à leur justification, mais il m’était difficile ici d’y substituer une périphrase qui n’aurait pas rendu aussi fidèlement le mécanisme de soumission que l’on nous impose insidieusement. Mea culpa.
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Invitée sur l’émission de Michel Denisot (occasionnellement présentée par Ali Baddou), Le Grand Journal, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a été invitée à
commenter des images montrant une femme qui se suicidait devant des caméras. Visiblement touchée par ces images révoltantes, la socialiste n’a rien trouvé de mieux à dire que la volonté du
gouvernement d’avancer vers une légalisation de l’euthanasie.
Le 4 mars, dans Le Grand Journal, à la suite de la séquence du zapping, qui montrait une vieille dame, en Suisse, en train de se faire filmer pendant son suicide
médicalement assisté (comme dirait Michel Fourniret), le présentateur Ali Baddou (journaliste neutre ayant fait ses armes aux côtés de Jack Lang) a demandé à la ministre de la santé, présente sur
le plateau, de réagir à ces images.
Coïncidence [le 5 mars 1940, Joseph Staline signait l’acte d’exécution des massacres de Katyn ; Le 5 mars 1953, lorsqu’il meurt, Joseph Staline laisse un bilan estimé à plus de 20 millions
de morts] : le 5 mars 2013, France 2 diffusait un documentaire signé par Caroline Fourest à la gloire des Femen. Le film commence par une séquence étonnante, qui mérite quelques explications. On
y voit l’une des Femen tronçonner, seins nus devant les caméras, une grande croix de bois qui domine la ville de Kiev. Son œuvre accomplie, la jeune fille pose brièvement devant son trophée,
explique avoir voulu libérer les femmes de l’oppression religieuse. Puis, les images étant dans la boîte, elle met fin à ce grand moment d’héroïsme en prenant ses jambes à son cou. On la
retrouvera en France, pays des droits de l’homme, qui, non content de la protéger, assure la communication de ces hauts faits dans un documentaire financé par le service public et diffusé en
prime time. Il y a cependant un détail que le passage ne mentionne pas : cette grande croix abattue était en fait le mémorial des dizaines de milliers de victimes ukrainiennes… de Joseph Staline.
Derrière l’acte de pseudo-résistance, c’est une vraie profanation, méthodique, glaçante, qui se déroule.
Le cache-sexe moral est un classique de l’hypocrisie
des gouvernants. Le coup du diesel est à cet égard un cas d’école. Comme par hasard, on s’inquiète un beau jour, au détour d’un rapport, de la pollution du diesel et de ses effets terribles sur
la santé. On annonce que pour limiter le diesel on va augmenter les taxes pour amener progressivement son prix au niveau du super sans plomb.
Bon dieu, mais c’est bien sûr, on a trouvé la solution : on justifie la relance du
marché par un souci environnemental. On va réinventer la prime à la casse qui a si bien marché. Mais comme il n’est pas question d’imiter le précédent gouvernement, on met en avant une motivation
morale d’écologie et de santé.
Le ministère du
Redressement productif a indiqué à l’AFP «qu’un travail est en cours» pour éventuellement instituer cette « prime de conversion », confirmant une information du Parisien. «
Cela se décidera dans les prochaines semaines », indique-t-on au cabinet d’Arnaud Montebourg qui se déclare « assez favorable » à cette idée. La principale question, outre son coût,
est de déterminer si on favorise l’achat de voitures neuves utilisant de l’essence ou des véhicules au diesel respectant les nouvelles normes. Pourquoi ne pas octroyer cette prime pour l’achat de
véhicules d’occasion fonctionnant à l’essence ? En effet, souligne-t-on au ministère, les détenteurs des véhicules qu’on voudrait retirer de la circulation sont souvent des familles modestes qui
n’auront peut-être pas les moyens financiers, même avec une aide gouvernementale, d’acheter une voiture neuve.
Mais l’objectif est bien là : sauver notre industrie automobile. Les véhicules
roulant au diesel représentent un tiers du parc automobile, de quoi relancer les ventes et sauver le secteur automobile. Pour le gouvernement actuel qui expliquait qu’il fallait réduire
l’utilisation de l’automobile pour gagner la bataille contre la pollution et changer le monde en changeant la société, se servir de la pollution pour vendre des voitures, c’est tout de même un
bon coup.
Les sénateurs socialistes ont voté, le mercredi 27 février, une « amnistie sociale » permettant aux délinquants qui ont commis des délits en tant que
syndicalistes et aux squatteurs qui investissent des logements de force, de ne pas être inquiétés par la justice. Face à cette nouvelle démonstration de soviétisme par la gôche au pouvoir, le
gouvernement est déchiré entre ceux, comme Manuel Valls, qui dénoncent cette proposition scandaleuse, et d’autres, comme Benoît Hamon, qui trouvent formidable de libérer des casseurs.
Le principe du projet voté au Sénat est
donc d’offrir une amnistie aux criminelles politiques (de gôche, ça va de soi !). On peut donc désormais tout casser à l’usine (encore une coup de pouce à l’industrie française par notre
gouvernement) et occuper des locaux sans payer (le retour de la loi de la jungle ?).
De son côté, le sous-ministre (de quoi déjà ?), Benoît Hamon, s’est montré emballé par l’amnistie sociale, défendant « un bon texte, suffisant au sens qu’il annule
les condamnations pour violences commises sur des matériels entre 2007 et 2012 », avant d’ajouter qu’il « est important de dire pour l’avenir que les violences ne sont pas admissibles.
Ce n’est pas un encouragement, mais nous ne pouvons pas ignorer la réaction de salariés à la violence qui leur est faite ». Pour ceux qui n’ont pas compris, Hamon estime que la droite est si
méchante qu’il faut légaliser la violence à son encontre. La présidence normale de tous les Français ? La réconciliation du pays ? La rupture avec le Sarkozysme qui divise ? Ils osent vraiment
tout !
Selon le Parisien, François Hollande et
ses conseillers seraient particulièrement mal à l’aise face à ce retour de la spoliation des biens privés par l’État. « On a donné un biscuit à la CGT, mais pas une grenade dégoupillée
», auraient expliqué les équipes élyséennes.
En France, et au contraire de nombre de nos voisins
européens, à commencer par l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne, nos centrales électriques couvrent nos besoins, sauf pendant quelques jours en hiver, par grand froid. Par exemple, en 2011, nous
avons importé de l’énergie électrique pendant quatre jours et exporté pendant 361. Mais, pour des raisons dogmatiques, le Grenelle de l’Environnement a décidé de nous inonder d’éoliennes et de
panneaux solaires, sans se soucier des conséquences pour les entreprises et les citoyens…
Quant aux éoliennes, voici
quelques informations utiles sur leurs défauts majeurs, soigneusement cachés par le mythe de la transition énergétique.
On se souvient à quel point Louis Pauwels avait choqué la bien-pensance quand il avait osé parler du
Le sida mental, c’est quand, à Birmingham, un directeur d’école s’excuse
piteusement d’avoir servi de la nourriture non-halal aux élèves musulmans de son école (terrible crime !), et, devant la colère des parents, congédie en compensation un membre du personnel
de service.
Un homme est mort.
James McConnell, ancien de la Marine royale britannique, avait 70 ans. On ne lui connaissait pas l’ombre d’une famille, pas un ami encore vif pour accompagner sa dépouille, si bien que les
membres du personnel de la maison de retraite craignaient d’être seuls à ses funérailles.
Mais après s’être émus de ce modeste et beau miracle, il
convient de recouvrer lucidité : dans quel monde vivons-nous pour qu’un homme, qui aurait du mourir entouré des siens, périsse dans un sinistre mouroir entouré d’infirmières, sans nulle âme
pour accompagner sa dépouille ?
Le capitalisme vous préfère seuls ! Il chérit sans réserve le libre citoyen qu’il peut livrer au consumérisme le plus malsain. Il vénère le quidam nerveux et frustré
dont il exploite le vide pour qu’il remplisse son chariot. Il affectionne de toute son âme rabougrie les divorces qui abondent : deux maisons, deux téléviseurs, deux voitures.
C’est sûr que le matin avant les cours,
ça va « flasher » comme disent les jeunes ! On apprend en effet ce jeudi que la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale veut que le drapeau tricolore
soit apposé sur la façade de tous les établissements scolaires. La République rêverait-elle d’un délicieux retour aux sources ?
La plupart des gens l’ont sans doute oublié,
mais autrefois, le drapeau flottait à la façade de la quasi totalité des écoles, lesquelles étaient bien souvent des « mairies-écoles ». C’est seulement dans les années 70 que les trois
couleurs furent peu à peu retirées des frontons, conséquence directe de la « ringardisation » du patriotisme, et aussi, de l’arrivée massive d’enseignants
« gauchisés ». De nos jours, les quelques écoles qui affichent encore le tricolore n’étant que d’étranges anachronismes !
Outre le drapeau et la
devise, nos députés ont aussi décidé de faire figurer la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dans tous les établissements scolaires publics et privés sous contrat (qui
devraient donc également brandir le glorieux tissu). Espérons que cela ne sera pas ressenti comme une provocation pour les élèves musulmans, parce que l’islam et les droits de l’homme,
voyez-vous…
Alors que la pétition demandant une saisine sur le projet de loi pour
l’homoparentalité pour tous et le mariage pour tous les homosexuels, a connu un succès historique, avec près de 700.000 signatures (alors que selon la constitution, 500.000 suffisent à l’examen
de la requête), le pouvoir en place a fait comprendre son mépris de la démocratie en rejetant la simple demande faite au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon Le Figaro,
c’est directement Matignon qui aurait demandé la censure de la pétition…
Une constitution qui permet donc aux citoyens, depuis
quelques années, de demander une saisine sur un projet de loi, lorsque plus de 500.000 signatures ont été déposées. Dans l’Histoire de cette mesure, deux fois des pétitions ont été lancées, sans
jamais atteindre les 500.000 signatures fatidiques. Si Bien que François Hollande lui même prévoyait dans sa démagogie de diminuer le nombre de signataires nécessaires à une saisine…
Malheureusement, république socialiste oblige, l’organisme
en question vient de rejeter la pétition citoyenne. Comble du foutage de gueule socialiste, il nous explique que « le bureau a constaté que les conditions de nombre et de forme étaient
réunies en vertu de l’article 69 de la Constitution et de l’article 2 de l’ordonnance du 29 décembre 1958 portant loi organique relative au Conseil économique social et environnemental »,
mais que comme la loi doit être votée dans moins d’un an, ses membres ne pourront pas en discuter avant. La pétition a donc finalement été jugée comme irrecevable. Autrement dit : « on a
constaté que tout est régulier mais on s’en fout, va crever peuple obscurantiste pendant que nous, élites intellectuelles, on œuvre à ton bonheur ! »
Interrogé par Atlantico sur
cette irrecevabilité scandaleuse, l’un des porte-parole de la Manif pour tous, Philippe Brillault, a fat part de son indignation :
La mosquée de Botkyrka, dans le sud de Stockholm, en Suède,
vient d’obtenir l’autorisation de la municipalité pour lancer l’appel à la prière, via les hauts-parleurs des minarets.
municipalité. C’est, en tout état de
cause, un premier pas franchi, lequel ouvre la porte à une multitude de revendications communautaires analogues. En bref, un pas de géant dans l’islamisation de la Suède.
Il paraît que le temps vient de s'arrêter : Stéphane Hessel est mort ! Pour
les indifférents qui se tiennent scandaleusement à l'écart des grandes vagues de la pensée humaniste, on précisera que l'ancien et éphémère sujet du Kaiser Guillaume II, d'une famille juive
germanisée, devenu français et diplomate est surtout connu pour avoir rédigé un opuscule intitulé Indignez-vous porté à bout de bras par les médias au point de devenir un
best-seller éminemment conseillé à la jeunesse plurielle de France et du monde entier.
désormais sente autant l'interdit que le mot "race", disons
alors des adieux dans le majestueux républicain, des obsèques style grandiose, un cérémonial pluriel associant Te Deum progressiste, récitations de frères trois points et
ronflement des shofars.
Nous avions décidé de boycotter l'affaire. La pornographie qui s'invite dans la vie politique, au début c'est pathétique, ensuite c'est pesant, à la fin ça donne la nausée. Mais les
journaleux reviennent sans arrêt sur le sujet, et l'on peut s'attendre à ce que la saga DSK ne se termine pas de sitôt. Un mot, donc, ne serait-ce que pour exprimer la profonde lassitude et le
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