Agressions de commerçants : deux poids deux mesures ?
Depuis quelques jours, médias et gouvernants semblent découvrir les violences inouïes dont sont victimes les petits commerçants dans les zones dites sensibles (comprendre : où les étrangers
sont majoritaires).
Cela fait pourtant des années que les commerces de proximité sont victimes des agissements des bandes ethniques qui terrorisent des quartiers voire des villes entières.
Il semble que lorsque les victimes sont des Français de souche, ça intéresse peu les médias et les politiques. Ben oui, il ne faudrait pas non plus que les Français puissent faire un
lien entre immigration et insécurité !
Ainsi, Mahmed Abderrahmen, épicier de Seine-St-Denis agressé quasi-quotidiennement par des voyous ultra-violents, est devenu incontournable médiatiquement ces derniers jours. Son origine
ethnique annihilant tout soupçon de racisme anti-français de la part de l'opinion.
Ali Zebboudj, lui aussi commerçant en Seine-St-Denis, a été tué lundi d'un coup de couteau par un SDF. L'émotion est à son comble, la chaleureuse MAM (Michèle Aliot-Marie, ministre de
l'intérieur) s'agite, les médias suivent le mouvement.
L'objectif de cet article n'est pas de minimiser les agressions ignobles que ces deux commerçants ont subi, mais de s'interroger sur le cas qui est fait de celles-ci selon l'origine ethnique des
victimes.
A longueur d'année des commerçants Français de souche sont violemment agressés dans l'indifférence politico-médiatique. Il y aurait-il deux poids deux mesures ?
L'originalité et la publicité faite aux agressions des épiciers précités semblent venir du fait qu'ils soient, comme leurs agresseurs, issus de l'immigration. Effectivement, les
bandes tribales font régner un climat de terreur sans discrimination raciale désormais. Les commerces exotiques n'ont-ils pas l'exclusivité dans certains quartiers fuis depuis longtemps
par les commerçants Français constamment agressés ? Est-ce désormais plus grave qu'eux-aussi subissent la délinquance ?
Pour conclure, je ne peux que déplorer cette instauration de zones de non-droit dans une partie croissante de notre territoire. L'impunité dont jouissent les voyous et la volonté politique
depuis 30 ans de nos dirigeants de ne pas vouloir s'attaquer aux causes profondes de la délinquance et de la criminalité sont les deux raisons principales de cette terrible escalade de la
violence en France.