La minable polémique sur le slogan « Macron assassin », que d'ailleurs quasiment personne n'a entendu dimanche au Trocadéro, est significative de la frustration de la caste politico-médiatique face au succès de ce rassemblement historique. Ils enragent et savent bien qu'Éric Zemmour a toutes ses chances d'accéder au 2nd tour de l'élection présidentielle.
Depuis plusieurs mois, les prix des carburants à la pompe s’affolent. En de nombreuses stations-service, le litre de sans plomb dépasse allègrement les deux euros. Ponctionnant toujours un peu plus le pouvoir d’achat des Français les plus modestes, il met aussi en difficulté de nombreuses activités économiques. Par ailleurs, il s’agit d’une potentielle bombe sociale. N’oublions pas que le mouvement des gilets jaunes s’est amorcé en filigrane de l’augmentation de la taxe sur le litre de gazole.
Pour la plupart d’entre nous, les prix des carburants sont relativement opaques. Essayons donc de comprendre comment ils sont construits et ce que vous payez quand vous vous approvisionnez à la pompe !
Les prix de l’essence et du diesel dépendent d’abord du cours du pétrole. Or, la demande de pétrole reste aujourd’hui vigoureuse, tandis que l’offre se raréfie à la suite de la baisse drastique des investissements qui, depuis 2014, ont été réduits de moitié. En conséquence, depuis début 2021, les cours se sont envolés, passant de 50 dollars par baril, début 2021, à 110 dollars aujourd’hui. La guerre russo-ukrainienne a évidemment amplifié la tendance.
Ce pétrole, nous l’achetons en dollars. Le prix à la pompe est donc fortement affecté par le change euro/dollar. En 2011, l’euro valait 1,4 dollar et le baril de pétrole 110 dollars ; chaque litre de pétrole brut nous coûtait alors 0,49 euro. Avec le taux de change actuel autour de 1,1, ce même litre de pétrole brut nous coûte 0,63 euro, soit 28 % de plus.
Pour en extraire l’essence et le diesel, le pétrole brut doit être raffiné. D’un litre de pétrole brut, on extrait environ 46 % de carburant, mais aussi du fioul domestique, du kérosène, du GPL ou encore de l’asphalte et du coke. Tous ces composants extraits n’ont évidemment pas la même valeur marchande et leurs cours respectifs dépendent, entre autres, de l’offre et la demande sur leur propre marché. Ainsi les prix de l’essence ou du diesel sont-ils nettement supérieurs à celui du fioul domestique ou du kérosène. La « marge de raffinage » intègre le coût technique du raffinage mais aussi les conditions de marché du moment. Au cours des dernières semaines, elle était de l’ordre de 8 centimes d’euro par litre.
À la marge de raffinage vient se rajouter la marge de distribution. Cette dernière intègre les frais logistiques de transport, les frais d’exploitation de la station, mais reflète aussi les conditions de concurrence sur les marchés nationaux. Elle fera la différence de prix entre une station dans Paris intra-muros, sur autoroute ou dans une grande surface. En moyenne, sur le territoire français, elle est de l’ordre de 17 centimes d’euro par litre.
La somme du prix du baril, de la marge de raffinage et de la marge de distribution constitue le prix HT du carburant. Avec un baril actuellement à 110 dollars et un taux de change à 1,1, le prix HT du SP95 est de l’ordre de 0,88 euro par litre.
Deux taxes s’appliquent sur les carburants. La première est la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques, ou TICPE. Elle est d’environ 0,70 euro pour le SP95 et se rajoute au prix hors taxe. La seconde est la TVA, dont le taux de 20 % s’applique sur le produit hors taxes mais aussi sur la TICPE. Ces deux taxes conduisent à un prix TTC de 1,9 euro par litre.
En relatif, le pourcentage de taxes s’accroît quand le prix du baril diminue et que le taux de change est davantage favorable. Aujourd’hui, avec un baril à 110 dollars et un taux de change à 1,1, les taxes représentent 54 % du prix à la pompe. Avec un baril à 50 dollars et un taux de change à 1,4, la part des taxes monterait à 68 %.
En revanche, un prix du baril élevé et un taux de change défavorable augmentent les taxes dans l’absolu. Dans la situation actuelle, les taxes représentent 1,02 euro par litre, alors qu’avec un baril à 50 dollars et un taux de change de 1,4, elles n’auraient atteint que 93 centimes.
Quand le prix du baril augmente, la recette de l’État s’accroît. Ainsi, le doublement des prix du pétrole entre 2021 et 2022 ponctionnera 3,5 milliards d’euros supplémentaires dans la poche des Français.
La promesse de campagne de Marine Le Pen ou de Valérie Pécresse de baisser la TVA de 20 % à 5,5 % réduirait mécaniquement le prix du SP95 de 23 centimes et ramènerait le poids des taxes à 47 %. Bénéfique pour le consommateur, cette mesure représente pour l’État un manque à gagner de 10 milliards d’euros.
Découpler les taxes du prix du baril pour éviter cet insupportable ressenti d’un État qui s’enrichit quand les prix de l’énergie flambent nécessiterait de supprimer totalement la TVA et de compenser en partie cette perte par une augmentation raisonnable de la TICPE, qui resterait alors la seule taxe. Dommage qu’aucun candidat à la présidentielle n’ait choisi cette option.
Retrouvez l'intervention de Jean-Claude Rolinat du 12 mars 2022 lors du meeting organisé par le Parti de la France : « La droite nationale avec Zemmour ».
Elle avait pour thème « Refaire de la France une puissance internationale ».
Sujets abordés : l'inquiétante situation géopolitique mondiale, les réfugiés ukrainiens, le risque nucléaire, le renforcement des moyens militaires des pays européens, la fin de la campagne présidentielle.
Pour rappel : si seuls les journalistes votaient, #Melenchon gagnerait la #Présidentielle au 1er tour. Ne vous laissez donc pas décourager par les manipulations sondagières qui ne correspondent à aucune réalité de terrain. Tout est toujours possible pour #EricZemmour !
Les plus anciens de nos lecteurs se souviennent peut-être du Président Coty. À peine élu, en 1953, son épouse, Germaine, fut l’objet d’une campagne de calomnie assez indigne et, pour tout dire, dégueulasse, de la part d’une certaine presse. On lui reprochait son physique – cette brave dame, que la France pleura lorsqu’elle mourut au cours du mandat de son mari, était, disons-le, plutôt enrobée. Et puis, elle venait de la province. Crime suprême… Cette presse lui donna même le sobriquet de « Madame sans gaine », la mode étant à l’époque que les femmes portent ce genre de sous-vêtement. Le brave Président Coty riposta avec humour : « Sans gaine mais sans scandale », allusion à la probité de sa famille et à la marque Scandale™ qui fabriquait, à l’époque, ce type d’ustensile.
Le temps a passé, la Quatrième trépassé et les gaines ont laissé la place aux strings et autres sous-vêtements plus échancrés. Et nous serions entrés en des temps où le sans-gêne est devenu la règle et l’absence de scandales une évidence. C’est ce qu’on doit appeler la moralisation de la vie publique. Un marqueur, comme on dit, des engagements de campagne de Macron en 2017… Il est vrai que nous sommes entrés dans « une nouvelle époque » (« française et européenne », précisons), comme le proclame le site de campagne d’Emmanuel Macron. Une époque sans gêne et sans scandale. En effet, la Macronie s’en est payé une tranche pendant cinq ans et, semble-t-il, sans que cela n’émeuve plus que cela les Français. Ils en redemanderaient même, si l’on en croit les sondages qui prédisent au Président sortant une réélection de maréchal. Ainsi, ce jeudi matin, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement ou de la campagne d’Emmanuel Macron (on ne sait plus trop), de passage aux « Grandes Gueules » de RMC, affirmait, sans rire et avec l’aplomb d’un vendeur de vaisselle au kilo, que « l’affaire McKinsey n’est pas un scandale d’État ». La veille, sur Sud Radio, Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national, avait déclaré, prudent, qu’on était « au bord du scandale d’État ». Ni au bord, ni en plein dedans, mon garçon. D’ailleurs, nous explique le marchand de cravates gouvernemental, en France, l’État a dépensé quarante fois moins que d’autres pays comme le Royaume-Uni, ce qui, soit dit en passant, laisse une sacrée marge pour le second mandat… Donc, circulez, il n’y a rien à voir. Et ça glisse comme l’eau sur les ailes du canard et ça passe crème, comme disent les jeunes.
Une nouvelle époque, effectivement. Une époque où l’on aura entendu un barbu nous dire « Je ne sais pas ce qui vous fait dire que je suis un homme ». Alors, rien d’étonnant qu’on entende, aujourd’hui, quelque chose du genre « Je ne sais pas ce qui vous fait dire que c’est un scandale d’État ». L’éventuelle réélection d’Emmanuel Macron offre, comme ils disent, une ouverture du champ des possibles formidable dans le domaine du « sans gêne et sans scandale ». Pour faire court, on appellera ça l'époque « open bar ». Pour eux, pas pour les Français.
Le Parti de la France invite ses militants, adhérents et sympathisants à participer au rassemblement historique d'Éric Zemmour place du Trocadéro dimanche 27 mars à 14h.
Selon un antique adage, gouverner consisterait avant tout à prévoir. Pour les instances européennes, le compte n’y est pas. Et là, il ne s’agit plus de société inclusive et autres gadgets bienveillants : juste de savoir ce qu’il y aura dans nos assiettes – ou pas – demain.
Ainsi la Commission européenne vient-elle enfin de comprendre que le Vieux Continent était désormais dépendant des céréales russes et ukrainiennes. Tout comme il aura fallu attendre le Covid-19 pour s'apercevoir que nous n’étions même plus capables de fabriquer de l’aspirine et que nos voitures peinaient à rouler sans ces micro-processeurs, eux aussi usinés en Chine.
Il y avait la fameuse « mondialisation heureuse », chère à Alain Minc ; on avait oublié ces mondialistes distraits, persuadés que l’empire du Milieu resterait à jamais l’usine du monde. Un mépris ethnique et civilisationnel mêlé à cette jobardise qui consiste à imaginer que ceux qui ont inventé papier et poudre à canon se contenteront pour l’éternité de mouler des Mickey™ en plastoc et des Barbie™ en Merdaflex™.
Aujourd’hui, le « cercle de la raison » (Alain Minc, toujours, et sa « bonne gouvernance ») commence à en rabattre. D’où ce plan pour revenir à ce qui fut jadis notre ordinaire : l’autosuffisance alimentaire. La France fut l’autre grenier à blé de l’Europe. Du passé. Désormais, les derniers de nos paysans jonglent avec les réglementations.
On les a naguère sommés de démembrer leurs champs et d’abattre les haies, au nom d’une rationalité toute technocratique, pour ensuite leur reprocher d’avoir dévasté l’environnement. On les a poussés à utiliser engrais et pesticides plus que de raison pour, désormais, les accuser d’écocide. On les a obligés à penser avant tout à l’exportation pour, aujourd’hui, les condamner aux circuits courts. Résultat ? Les enfants ne veulent plus reprendre la ferme familiale et ceux qui relèvent le défi caracolent en tête des taux de suicide.
On oublie pourtant que ce sont eux qui nous nourrissent quotidiennement et que sans eux, nous mourrions tous de faim. Cela mériterait peut-être un petit merci ou, tout au moins, un semblant de considération. Nous en sommes loin. La preuve en est ce caprice de gosses de riches ayant amené, ce 19 mars, certains enfants gâtés à arraisonner un train empli de blé aux alentours de Pontivy, en Bretagne, pour en jeter la cargaison aux quatre vents.
Certes, les motivations de ce collectif méritent aussi d’être entendues : « En déversant ces céréales destinées à l’alimentation d’une partie du cheptel breton, nous symbolisons le lien au sol à recréer dans notre agriculture, le lien à la terre bretonne, cette même terre qui ne peut pas supporter les incidences de l’élevage d’un si grand nombre d’animaux. »
Mais que font ces paysans, si ce n’est obéir aux injonctions successives et contradictoires d’instances, au début étatiques puis supranationales, leur expliquant comment pratiquer le métier de leurs ancêtres, instances dont les représentants ne sauraient même pas faire la différence entre un topinambour et un kiwi ?
Si l’on suit l’actuelle logique gouvernementale, Emmanuel Macron ne devrait pas tarder à demander conseil à d’autres experts. Ceux de McKinsey, peut-être ?
Retrouvez l'intervention de Pierre-Nicolas Nups du 12 mars 2022 lors du meeting organisé par le Parti de la France : « La droite nationale avec Zemmour ».
Elle avait pour thème « Pour une justice au service des Français ».
#EmmanuelMacron annonce déjà un probable retour du #masque. Sûrement pour rassurer son électorat boomer. Vous savez, ces vieux cinglés qui restent masqués jusqu'aux sourcils dehors ou tout seuls dans leur voiture...
Le programme de la soirée électorale du premier tour sur TF1 se précise. 20h pile-poil : annonce des deux qualifiés pour le second tour. 20h02, à plus ou moins une minute (reste à caler quelques détails) : Valérie Pécresse annonce son ralliement à Emmanuel Macron, coiffant sur le poteau Yannick Jadot et Anne Hidalgo. Puis, défilé rapide des gens qui rient et des gens qui pleurent sur le plateau, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau, sur leur 31, à la régulation, s’appliquant à éviter l’embouteillage. 21h20 : fin de la soirée électorale. Une page de publicité et on peut alors passer au film du dimanche soir, celui qui permet de ne pas trop se prendre la tête, car demain, y a école et faut se lever tôt. Les dents, pyjama et au lit, bonne nuit les petits. Chirac aurait dit 1h20, douche comprise.
Pas tout à fait, car nous allions oublier de le préciser, la soirée aura commencé à 18h30, histoire de faire monter la température dans les chaumières, à l’heure où l’on se demande si on va faire des nouilles ou des pâtes. Très important, les préliminaires, c’est même essentiel : Brigitte Lahaie s’est éreintée à l’expliquer, des années durant, sur RMC. Comme on n’a le droit de rien dévoiler, à part le taux de participation à Marolles-les-Braults ou Nouan-le-Fuzelier, on va donc parler pour ne rien dire. C’est un métier. À 19h50, à l’approche de conclure, les plus experts des téléspectateurs pourront tenter de deviner les résultats en observant Anne-Claire et Gilles : un petit sourire, une crispation du visage, un mordillage des lèvres peuvent dire beaucoup, vous savez. Certes, l’exercice sera plus aisé au soir du second tour avec seulement deux candidats, mais on peut essayer de s’entraîner dès le 10 avril au soir.
Et au fait, le film ? Les Visiteurs. Okay. J’ai beau chercher, pas de message subliminal. Ah si, peut-être, mais léger alors, un petit clin d’œil aux gueux, à ceux qui ne sont rien, qui roulent en chariote et qui puent des pieds, à qui on va dire que, maintenant, il faut qu’ils obéissent sagement à leur seigneur, qu’on a bien compris le message du premier tour, qu'on y apportera toute l'attention qu'il mérite mais qu’on risque, le 18 avril, un retour au Moyen Âge avec son cortège de misères faites de scrofules et de goitres, la fin des haricots et des valeurs de la République et toutes ces sortes de choses.
Ce sera donc une première, cette année, sur la première chaîne de télévision française : la soirée électorale prendra fin à 21 h 20. Fini, les grandes soirées électorales interminables qui faisaient la saveur de la France pompidolienne. On avait perdu, mais en fait, non. « Tout ça, c’est de l’histoire ancienne, ça n’intéresse plus les jeunes », comme disait Guy-Hubert Bourdelle sur le plateau des « Dossiers de l’écran », dans Papy fait de la résistance. Et c’est peut-être là, le problème. Après tout, TF1, chaîne privée, opère selon la loi de l’offre et de la demande. Le client est roi.
Cela dit, on aura eu un candidat-Président faisant une campagne service minimum. On ne voit pas pourquoi on n’aurait pas aussi une soirée électorale service minimum. Tout à l'avenant.