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Le blog politique de Thomas JOLY

Twitter & Musk : l’argent n’a pas d’odeur, mais il a le pouvoir

28 Avril 2022, 11:29am

Publié par Thomas Joly

Même pas peur ! 24 heures après l’officialisation du rachat de Twitter par Elon Musk, Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, n’a-t-il pas rappelé que la plate-forme de micro-messages devrait se conformer aux nouvelles règles européennes en matière de liberté d’expression ? On attend avec délectation le tweet de réaction d’Elon Musk. Sachant que l’absence de tweet est presque plus humiliante encore que la réponse cinglante.

Si Elon Musk a racheté Twitter, en faisant au passage plier le conseil d’administration de l’entreprise qui, il y a une semaine encore, avait commencé à charger les tubes lance-torpilles, ce n’est pas pour se soumettre, le lendemain, au diktat du wokisme bruxellois. Son projet est à l’opposé complet du politiquement correct. Le serial entrepreneur à succès veut faire de Twitter un forum au sens premier du terme, c’est-à-dire une place publique sur laquelle tout un chacun peut dire ce qu’il veut, sans être inquiété en aucune manière.

Pour y parvenir, Musk va d’abord sortir Twitter de la Bourse. Cela ne signifie pas seulement « avoir les mains plus libres », comme le répètent en boucle les médias mainstream. C’est surtout la possibilité, pour le nouveau patron de l’entreprise, de revoir totalement le modèle économique de Twitter, qui perd de l’argent quasiment depuis ses débuts ! Or, si Twitter perd de l’argent, c’est d’abord parce que l’entreprise est devenue un mastodonte : elle a même embauché 2.000 employés supplémentaires, l’an dernier (+35 % de masse salariale !), employés dont le rôle principal est dévolu… au contrôle du contenu des messages et au bannissement des utilisateurs indésirables, selon les standards de la plate-forme. Des standards highly politically correct, cela va sans dire.

Elon Musk : « La liberté d’expression est le fondement d’une démocratie fonctionnelle »

En recentrant Twitter sur son rôle, sa mission historique, à savoir permettre tout un chacun de s’exprimer sans avoir à craindre d’être censuré ou banni, Elon Musk va lui redonner du sens, ce que Twitter n’avait plus depuis le bannissement du 45e président des États-Unis, Donald J. Trump. Un bannissement incompréhensible, quand on sait que de nombreux islamistes, dont les tweets débordent littéralement de haine, n’ont jamais été vraiment inquiétés. On pourrait aussi ajouter Vladimir Poutine, pour faire bonne mesure.

Demain, sur Twitter version Musk, si un message franchit la ligne rouge, ceux qui auront « intérêt à agir » pourront saisir les tribunaux et demander à un juge d’estimer si l’auteur du message doit être sanctionné, et la plate-forme avec. Exactement comme en matière de délit de presse. Il est absolument inconcevable de confier à une police administrative, qui n’a rien à envier à la police de la pensée d’Orwell, la mission de décider ce qui peut être posté et ce qui ne doit pas l’être.

Par ailleurs, sur Twitter version Musk, on saura aussi comment l’algorithme sélectionne tel message plutôt qu’un autre, afin de le suggérer aux autres utilisateurs et de le rendre populaire, pour faire « le buzz ». Musk promet également de chasser les bots, alias les robots, qui postent et retweetent les messages artificiellement, toujours dans le but de faire le buzz.

Dernière révolution, de taille, que Musk garde dans sa manche : la possibilité de... pouvoir corriger un tweet une fois posté ! Bien évidemment, il n’y avait aucun obstacle technique à l’ajout de cette fonction plébiscitée par les usagers. C’était encore une de ces idées saugrenues des équipes actuelles de Twitter.

On a beau jeu de dénoncer l’emprise de Vladimir Poutine ou de Xi Jinping sur les médias et les réseaux sociaux de leurs pays respectifs, qui sont revenus aux heures les plus sombres du soviétisme. En Occident, même si la restriction de la liberté d’expression est sans commune mesure avec ce qui se passe à l’Est et en Chine, elle est réelle, et désormais quasiment unanimement dénoncée. Il n’y a guère que les sourds, les aveugles et les sots pour ne pas en être conscients (avec tout le respect et l’empathie que j’ai pour les sourds et les aveugles).

Réjouissons-nous donc que des patrons puissants mettent leur argent et leur savoir-faire au service de la liberté d’expression, mais aussi de la création de contre-pouvoirs au cœur du 4e pouvoir, dont les dérives sectaires de ces dernières années ont créé, tant aux États-Unis qu’en Europe, des situations totalement ubuesques et choquantes, pour ne pas dire révoltantes. Et maintenant, qui pour s’attaquer à Facebook ?

Jean-Baptiste Giraud

Source : http://bvoltaire.fr

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In memoriam Pierre Pinatel

28 Avril 2022, 08:49am

Publié par Thomas Joly

In memoriam Pierre Pinatel

Hommage à Pierre Pinatel, célèbre caricaturiste du camp national, rappelé à dieu ce 27 avril 2022, à l'âge vénérable de 92 ans.

Toutes nos pensées à ses proches et en particulier à Colette, son épouse.

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Scandaleuse mise en examen du policier du Pont-Neuf pour « homicide volontaire »

28 Avril 2022, 08:11am

Publié par Thomas Joly

 

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Après la présidentielle : l'union nationale plus que jamais ! - Synthèse - TV Libertés

27 Avril 2022, 18:52pm

Publié par Thomas Joly

Dimanche dernier, la France a réélu Emmanuel Macron à la présidence de la République. Elle a préféré s'illusionner sur le prix de son caddy en supermarché plutôt que défendre son identité. Pourtant, tout au long de la campagne présidentielle, une grande espérance a vu le jour "à droite de la droite". Mais les résultats sont là, celle-ci ne s'est pas (encore) réalisée... La droite de conviction doit-elle pour autant baisser les bras ? C'est pour en parler que Roland Hélie, Philippe Randa et Pierre de Laubier reçoivent dans cette nouvelle émission "Synthèse" Thomas Joly, président du Parti de la France, qui a soutenu Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle. Pour limiter les dégâts, celui-ci défend l'union des forces nationales aux législatives de juin prochain.

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La palme du sale gauchiste antidémocrate est attribuée au maire de Técou dans le Tarn

27 Avril 2022, 13:44pm

Publié par Thomas Joly

« J’ai honte. » Par ces mots, Jean-François Baulès, le maire de la commune de Técou, dans le Tarn, a expliqué la raison qui le pousse à ne plus représenter publiquement sa commune. Il a pris cette décision radicale lundi 25 avril, au lendemain du second tour de l’élection présidentielle qui a vu Emmanuel Macron être réélu en battant Marine Le Pen, rapporte La Dépêche. Sauf qu’à Técou, c’est bien Marine Le Pen qui est arrivée en tête des suffrages exprimés, avec 52,42% des voix. Insupportable pour le maire.

Le maire explique : « On a eu moins d’abstentions et de bulletins blancs qu’en 2017 mais le vote Mélenchon s’est fondu avec celui du RN. Ils utilisent les mêmes leviers du populisme, la peur, la haine de l’autre, la jalousie de ceux qui ont plus que soi. Ce ne sont pas mes valeurs, je ne me reconnais pas dans ce vote. » Jean-François Baulès l’affirme : il est de gauche, même s’il a rallié Emmanuel Macron, précisant tout de même : « J’ai une fidélité totale pour Christophe Ramond au Département et Carole Delga à la Région ». Avant d’asséner : « Je ne représente plus la population de ma commune. » Après avoir songé à démissionner avec son Conseil municipal, Jean-François Baulès a décidé de ne plus représenter publiquement la commune lors d’événements, à l’exception des cérémonies patriotiques. Il ne briguera pas non plus de quatrième mandat en 2026.

Source : http://valeursactuelles.com

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Emmanuel Macron au service de la climatologie

27 Avril 2022, 08:52am

Publié par Thomas Joly

 

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Macron 2 : la victoire des puissants contre les faibles

27 Avril 2022, 06:03am

Publié par Thomas Joly

C'était un choix de civilisation. Les électeurs ont tranché. À 38,52 % des inscrits (soit moins d'un électeur sur quatre), les Français ont donc élu le candidat des riches, celui des gagnants de la mondialisation. Ceux qui ne sont rien, les Gaulois réfractaires, les gilets jaunes, les soignants non vaccinés flanqués à la porte, les oubliés de la France profonde, les économiquement trop faibles pour se payer le luxe d’habiter loin des foyers d’insécurité et les victimes de l’islamisation de la France ont perdu la bataille. Mais pas la guerre. Ils ne sont pas les seuls : il y aura d'autres perdants parmi les plus jeunes et les plus âgés. Sans peut-être avoir pris toute la mesure du choix, les électeurs d'Emmanuel Macron ont signé pour cinq ans de plus d'effacement d'une de ces valeurs cardinales qui ont fait la grandeur de notre civilisation : la défense des faibles.

Macron 1, bilan : la loi de bioéthique de 2021 autorise la création des embryons transgéniques et des chimères animal-homme et supprime la semaine de réflexion avant une IMG et l’accord parental pour une mineure. Des embryons conçus avec des gamètes étrangers et anonymes sont réimplantés dans des ventres de femmes sans hommes sans considération ni principe de prudence pour le devenir de l'enfant (loi PMA). Les familles sont privées de leurs droits les plus élémentaires à instruire leurs propres enfants chez elles (loi sur le séparatisme) alors que les plus petits sont obligés d'aller à l'école dès l'âge de 3 ans.

Macron 2, perspective : les plus vieux d'entre nous, inutiles, non productifs, encombrants et trop coûteux pour le corps social, seront prématurément supprimés. Le scandale des maisons de retraite (Macron 1) aura révélé la cruauté de notre modèle social qui empêche les actifs de prendre soin de leurs parents par manque de disponibilité, par éloignement géographique forcé, nomadisme obligatoire et manque de place dans les logements exigus des métropoles pourvoyeuses d'emplois. Le suicide assisté, promis « grande réforme sociétale » selon le ministrable Richard Ferrand, tombera à point nommé. On désencombrera. Les hôpitaux et les bras des travailleurs. Ironie de l'histoire : ceux qui, en majorité, auront soutenu Emmanuel Macron (71 % pour les plus de 70 ans) risquent bien d'être les premières victimes sur la liste.

Toutes les possibilités d'avorter (IMG, IVG allongées à la 14e semaine) ayant été amplement fortifiées, garanties et consolidées se verront inscrites dans le droit européen. Une ambition à la mesure d'un Emmanuel Macron Président d'une France trop rabougrie, trop petite.

Et parce que les promesses n'engagent que ceux qui les tiennent, la GPA, ou abandon programmé d'enfants à la naissance au profit de riches clients et location de ventres de femmes économiquement faibles, sera, n'en doutons pas, légalisée. On nous dit déjà que 7 Français sur 10 y sont favorables (sondage IFOP pour Femme actuelle, janvier 2022) et que le principe d'égalité nous y oblige, car comment refuser à des couples d'hommes ce qu'on accorde à des couples de femmes ?

Les associations LGBT militantes bien implantées dans les écoles se verront renforcées. Au détriment des enfants masqués, enfermés, privés d'école et soumis aux caprices idéologiques et aux délires d'un Jean-Michel Blanquer leur enseignant, sous Macron 1, la possibilité de changer de sexe à coups d'hormones et d'opérations chirurgicales. Olivier Véran a déjà préparé le terrain sous prétexte d'une « égalité d'accès aux soins des personnes trangenres ». Un groupe de travail est à l'œuvre.

Et, bien sûr, le contribuable français qui a brutalement découvert l'état déplorable de son système de soin lors de la crise du Covid-19 sera tenu de financer encore un peu plus les nouvelles « avancées sociétales » en vue. À moins d'un miracle, d'un sursaut, d'une prise de conscience et de la construction d'un mur de résistance étanche, solide, uni à l'Assemblée nationale : « Faire barrage ! »

Sabine de Villeroché

Source : http://bvoltaire.fr

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Le Forum du PdF - Jeudi 28 avril à 21h

26 Avril 2022, 16:22pm

Publié par Thomas Joly

Le Forum du PdF - Jeudi 28 avril à 21h

Dans le nouveau Forum du PdF, Alexandre Hinger reçoit Pierre-Nicolas Nups, Maxime Morlon et Iannis Moriaud. C'est jeudi à 21h et c'est sur Telegram : https://t.me/partidelafrance

Les thèmes abordés seront : la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, les boomers pro-Macron, la nouvelle défaite de Marine Le Pen, le refus de Marine Le Pen de s'allier avec Reconquête aux Législatives, l'avenir de Marine Le Pen.

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Le retour de la liberté d'expression sur Twitter grâce à Elon Musk ?

26 Avril 2022, 11:12am

Publié par Thomas Joly

 

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RN : pas touche au grisbi des Législatives !

26 Avril 2022, 10:25am

Publié par Thomas Joly

 

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L’hymne européen joué le soir de la victoire de Macron : détail ou symbole ?

26 Avril 2022, 06:25am

Publié par Thomas Joly

Ce dimanche, quand Emmanuel Macron, tel un nouveau joueur de flûte de Hamelin, a fait son entrée devant une procession d'adolescents, la musique n'était pas celle d'un meeting classique. On était loin des notes épiques sur lesquelles hommes et femmes politiques s'appuient généralement au moment de prendre la parole. Non, le morceau qui accompagnait son arrivée était le 4e mouvement de la 9e symphonie de Beethoven, c'est-à-dire l'« Ode à la joie », hymne de l'Europe depuis 1985.

On sait qu'Emmanuel Macron aime les symboles, que tout ce qu'il dit et fait est calculé, millimétré, sans la moindre spontanéité. Il a ainsi fait, en conscience (et probablement « en responsabilité », selon la formule consacrée), le même choix qu'en 2017, devant la pyramide du Louvre - un choix qui était déjà celui de François Mitterrand en 1981. Les commentateurs mélomanes, dans Le Figaro notamment, observent que le Président réélu a choisi une orchestration différente de la précédente, plus lente, plus nostalgique, plus humaine en somme, avec l'intervention des chœurs dans les dernières minutes. C'est fort bien.

La 9e symphonie de Beethoven, beaucoup le savent, est tout un symbole. Elle a été jouée sous la direction de Furtwängler, en 1942, en tant que symbole germanique récupéré par le parti nazi, puis a été la première œuvre jouée à Bayreuth après la chute du régime national-socialiste. Sa durée a même servi d'étalon pour fixer la capacité d'enregistrement des premiers CD. En d'autres termes, on lui a fait dire un peu tout ce qu'on voulait. L'Europe n'a pas échappé à la règle : l'« Ode à la joie » a accompagné, en filigrane, les volontés pacifistes de la CECA, puis le libre-échangisme de la CEE, puis les oukases et les idéologies woke de l'Union européenne. Toujours, le poème de Schiller, mis en musique par Beethoven, qui exprime l'ivresse spirituelle d'une fraternité mondiale (« Alle Menschen werden Brüder »/« Tous les hommes deviennent frères »), a servi de bande-son à tout et n'importe quoi.

En fin de compte, rien de mieux que ce thème à la fois grandiose et utilisé d'une manière si creuse pour servir le show macronien, jupitérien et en même temps humble, digne et en même temps ému aux larmes... « Et il est jeune, il est bon, il est beau/Quel talent, quelle leçon... », chantait Michel Sardou dans « Le Successeur ». La France, dans tout ça ? Oh, eh bien, on a fait chanter « la Marseillaise » par une cantatrice égyptienne, superbe quoique non voilée, au mépris du vivre ensemble, et puis ça allait bien.

L'« Ode à la joie » ? Triste ironie. Qui a entendu des cris de joie dans son quartier, ce dimanche ? Les voisins de la prison de la Santé, apparemment, mais c'est tout, dirait-on. Personne, pas même le public anesthésié du Champ-de-Mars, n'a manifesté de liesse. « Joie, étincelle divine, fille de l'Élysée », écrivait Schiller dans son poème. Il ne connaissait pas notre Élysée à nous.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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Thomas Joly invité de « Synthèse » sur TV Libertés mercredi à 18h

26 Avril 2022, 06:20am

Publié par Thomas Joly

Thomas Joly invité de « Synthèse » sur TV Libertés mercredi à 18h

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Le combat politique continue, gardons foi en la France éternelle !

25 Avril 2022, 14:10pm

Publié par Thomas Joly

Les Français ont donc décidé de reconduire celui qui, durant les 5 ans à venir, mènera à coup sûr les pires politiques contre nos libertés, notre identité, notre sécurité, notre pouvoir d'achat, notre économie, notre souveraineté et l'ordre naturel.

Le Parti de la France ne regrette en aucun cas d'avoir fait campagne au 1er tour pour le candidat qui se rapprochait le plus de notre programme de redressement national, ni d'avoir appelé à voter contre Emmanuel Macron au 2nd même si la candidate qui lui était opposée n'avait rien d'enthousiasmant.

Même si ça n'en prend malheureusement pas le chemin, l'union du camp national aux élections législatives, comme le propose Éric Zemmour, serait la meilleure stratégie pour peser à l'Assemblée nationale.

Le Parti de la France entend évidemment poursuivre le combat politique tant électoral que militant. Il faudrait bien plus qu'une simple déception électorale pour entamer notre détermination à œuvrer pour le Salut de la France et des Français - même contre leur gré.

Rien n'est perdu, la vie commence demain, gardons foi en la France éternelle !

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Macron 2017-2027 : vous l’avez voulu, vous l’avez eu !

25 Avril 2022, 06:34am

Publié par Thomas Joly

La victoire est sans appel. On pourrait même parler de triomphe : premier Président réélu sans sortir d'une cohabitation, sur un score très confortable, Emmanuel Macron dispose, selon les apparences, d'un boulevard. Les macroniens de la 25e heure, qui n'ont pas encore appris l'humilité, écrasent déjà de leur mépris leurs adversaires - voir Éric Woerth, hier soir, sur CNews, face à Nicolas Bay.

Pourtant, Macron est le candidat le plus mal élu de la Ve République. Il est l'homme des malentendus, le candidat par défaut, celui qui fait l'affaire faute de mieux. Il est moins clivant que Mélenchon ou Zemmour, moins essoufflé que Pécresse ou Hidalgo, moins consternant en débat d'entre-deux-tours que Le Pen, qui espère peut-être un match re-retour en 2027. Il est arrogant, menteur, violent, il n'écoute personne. Mais la France l'a mollement réélu dans un fauteuil. Alors, puisqu'on l'a, puisque les Français l'ont voulu, voyons voir ce qu'il nous prépare.

Du côté de la vie, d'abord, puisque des catholiques se sont massivement prononcés en sa faveur (évêque de Strasbourg, journal La Croix, etc.) : Macron est le candidat de la PMA pour toutes, de l'avortement à 14 semaines. Mais ce n'est probablement qu'un avant-goût. On sait que les prochaines discussions portent sur une révision de la loi Leonetti et ouvriront peut-être la porte à une légalisation de l'euthanasie dite active, qu'on appelait autrefois suicide assisté, ou carrément meurtre, pour les plus bornés d'entre nous.

Du côté des retraites, ensuite, puisque Macron a été plébiscité par les retraités (qui, eux, n'ont plus rien à craindre pour leur pension : ce sont les jeunes qui la leur paient). Le départ à la retraite sera repoussé à 65 ans. Pas de quoi effrayer nos amis boomers, qui sont partis à la retraite à 60 ans et vont de croisière méditerranéenne en Airbnb au Portugal sans se poser trop de questions. On travaillera plus pour gagner la même chose. Les électeurs de Mélenchon, qui se sont reportés sur Macron à 50 %, le savaient pourtant bien. Mais que voulez-vous, faire barrage à la haine, c'est quand même un impératif catégorique, comme disait l'autre.

On ne fera pas que mourir sur commande et travailler jusqu'à 65 ans, sous Macron II. On cédera aussi un peu de sa souveraineté française à l'Union européenne. Constatons d'ailleurs que, parmi la faune assez peu engageante du Champ-de-Mars, il y avait des cadres urbains, des retraités dans le vent, des riches, de la diversité, quelques drapeaux français, parce que bon, mais aussi… une pleine moisson de drapeaux européens, claquant fièrement dans l'air du soir, agités par un cortège de morts-vivants que l'on aurait dit défibrillés pour la circonstance. Président de l'Union européenne jusqu'en juin, Macron s'est déjà prononcé en faveur d'une plus grande intégration à l'Europe. Vous me croirez si vous voulez, mais le DJ, peu après 20 heures, passait « The Wall », des Pink Floyd, dont le refrain est si cruellement évocateur du sort des veaux qui ont choisi la continuité (« All in all, we're just another brick in the wall »).

Enfin, parmi les autres joyeusetés qui attendent le peuple de France, certain d'avoir fait le bien en construisant un barrage face à l'extrême droite, on pourrait citer tous les gages que le Président va devoir donner aux diverses « sensibilités » qui l'ont porté au pouvoir : écologistes punitifs, avec leur cortège d'éoliennes, de restrictions et de déconstructions ; islamo-gauchistes, qui, eux-mêmes, sont désormais prisonniers de leur électorat de banlieue, qui va leur réclamer toujours plus de soumission ; gauche classique et droite classique, les partis des losers, dont les plus combinards des élus vont commencer à gratter quelques prébendes… C'est un quinquennat aux allures de pandémonium qui s'ouvre sous nos yeux. Le discours hallucinatoire du Président nouvellement réélu n'en est qu'un aperçu.

On se doute, en revanche, que, parmi les douze travaux (ou presque) qui attendent Macron, il n'y aura pas la lutte contre l'hydre ni le nettoyage des écuries d'Augias. Bref : les Français l'ont voulu, ils l'ont eu. Nous allons collectivement, toutes et tous, chacune et chacun, comprendre notre douleur. Ainsi va la démocratie.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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