En 2022, Zemmour aura le dernier mot
Pierre Cassen invité par Martial Bild sur TV Libertés au sujet de son livre « Eric Zemmour aura le dernier mot ».
Président du Parti de la France
Pierre Cassen invité par Martial Bild sur TV Libertés au sujet de son livre « Eric Zemmour aura le dernier mot ».
Bruno Hirout, Secrétaire général du Parti de la France : « Pour "affronter la réalité épidémique", plus de 1.000 classes sont actuellement fermées. Pendant ce temps-là, l'école à la maison va être interdite à partir de la rentrée prochaine, pour éviter la "radicalisation", c'est vrai que ce serait dommage que nos gosses échappent à l'angoisse du masque et aux interventions de SOS Racisme et du Planning familial... »
Furieux des sanctions européennes prises à la suite de sa réélection controversée, le président biélorusse Loukachenko a décidé de suivre le sillon tracé par Erdoğan. Ce sillon a un nom : le chantage aux migrants.
C’est en effet le néo-sultan turc qui avait instauré ce concept d’une haute valeur morale consistant à réclamer de l’argent à l’Union européenne en échange de sa gestion des migrants stationnés sur son sol. Ils sont plusieurs millions – trois ou quatre, on ne sait pas très bien – et viennent de partout. D’abord de Syrie et d’Irak, mais aussi d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen, du Soudan, d’Érythrée, etc. La liste est très longue.
L’Union européenne a choisi de céder à Erdoğan. Elle aurait pourtant pu lui rappeler que c’est lui qui a soufflé sur les braises pendant des années en Syrie, qu’il a laissé transiter sur son sol des dizaines de milliers d’islamistes partis faire le djihad en Syrie, qu’il occupe illégalement toute une province syrienne, mais ce serait contraire à la doxa en vigueur : le méchant c’est Bachar, pas Erdoğan. Et puis les Américains eux-mêmes occupent une partie de la Syrie.
Les Européens auraient pu aussi dire à la Turquie : c’est votre problème, pas le nôtre. Mais la lâcheté ayant remplacé le bon sens, l’Union européenne s’est couchée et paye. Plusieurs milliards, au moins trois jusqu’à présent. Et quand les négociations traînent ou que le chèque se fait trop attendre, Erdoğan organise l’envoi de quelques milliers de migrants vers la frontière grecque où de graves incidents se sont produits à plusieurs reprises. Dans ces cas-là, l’Union européenne laisse la Grèce se débrouiller et regarde pudiquement ailleurs.
Encouragée par la réussite totale de cette stratégie, la Biélorussie s’est lancée à son tour. Vengeance ou chantage, on ne sait, mais pourquoi se gêner, puisque ça marche ? Depuis cet été, plusieurs milliers de migrants ont emprunté des avions, en payant des fortunes à des passeurs, depuis Damas, Beyrouth, Istanbul et même Dubaï. Destination Minsk, capitale de la Biélorussie. De là, les migrants sont envoyés le long de la frontière polonaise. Les nombreuses images disponibles montrent l’agressivité de ces migrants utilisant sans cesse la violence pour tenter de passer en force.
L’Union européenne est, une fois de plus, bien embarrassée. Elle serait tentée de donner ses habituelles leçons de morale à la Pologne, mais là, c’est tout de même plus délicat : car si elle la somme d’ouvrir ses frontières, c’est contraire au droit, et puis les Polonais se feront ensuite une joie d’envoyer ces gentils migrants en Allemagne. Alors, on laisse la situation pourrir et on sanctionne les compagnies aériennes coupables de complicité dans cette affaire. Que ne l’a-t-on fait plus tôt.
Il est évidemment plus difficile de sanctionner la Syrie à qui on a déjà tout fait et qui ne doit pas être trop fâchée de se débarrasser de quelques milliers de Kurdes ou de Syriens au pedigree incertain. Quant au Liban, son aéroport est quasiment sous contrôle du Hezbollah, également sous sanctions.
Ces sanctions, qui constituent l’alpha et l’oméga de la politique extérieure américano-européenne, se retournent une fois de plus contre leurs initiateurs. La Biélorussie est déjà sous sanctions et l’Europe, au lieu d’ouvrir le dialogue avec Loukachenko, menace de les renforcer. Voilà qui est intelligent et qui va sûrement aider à la résolution de la crise. Tout le monde sait que seule la Russie a de l’influence sur la Biélorussie. Une intervention de sa part pourrait être salutaire dans ce contexte. Mais est-il bien raisonnable de demander l’intervention d’un pays que l’on a également sanctionné ?
Antoine de Lacoste
Source : http://bvoltaire.fr
Le Figaro Magazine consacre, cette semaine, sa une à la question de l’endoctrinement des enfants à l’école : « Antiracisme, idéologie LGBT+, décolonialisme. Enquête sur une dérive bien organisée », titre le journal. Si les élèves sont les principales victimes de la guérilla culturelle mise en œuvre par une gauche qui a bien retenu les leçons de Gramsci, il ne faut pas sous-estimer la menace qui pèse également sur les familles. Car ce n’est pas seulement un réseau de propagande qui se déploie, mais aussi un système de surveillance, de délation et de répression pénale.
La manière dont la théorie du genre s’impose désormais en est l’illustration. Dans un article récent, Le Figaro relatait l’histoire d’un facteur canadien découvrant, à la lecture de documents scolaires, que le prénom de sa fille, âgée de 12 ans, avait été remplacé par un prénom masculin. Il apprenait également que celle-ci avait entamé un traitement hormonal. Persistant à l’appeler par son prénom féminin, le père était alors condamné à six mois de prison pour « violence familiale » par le tribunal qui lui reprochait de « tenter de persuader [sa fille] d’abandonner son traitement médical ».
Cet exemple canadien pourrait nous paraître bien exotique et, pourtant, nous y sommes presque. En France, fin septembre, le ministère de l’Éducation nationale publiait une circulaire consacrée aux « questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Pour le moment, le ministère ne prévoit pas de changement de prénom sans accord parental. La circulaire indique, en effet, que l’autorité parentale « ne saurait être remise en cause ». Cependant, à partir du moment où la théorie du genre est posée par l’État comme un fait indiscutable, la contester, comme le père canadien a voulu le faire, ne pourra-t-il pas être considéré à l’avenir comme contraire à l’intérêt de l’enfant ? Comme une entrave à son développement ? Comme une violence psychologique ?
Soyons rassurés, cependant : au nom de la « prévention contre la transphobie », un réseau de surveillance et de formation idéologique est mis en place avec, notamment, un observatoire des « LGBT+phobies ». Le ministère compte particulièrement sur le concours des associations qui contribueront « à la sensibilisation des élèves et à la formation des personnels ». Nous pouvons alors espérer que les élèves, comme aux meilleures heures du communisme, n’hésiteront pas à dénoncer les parents réactionnaires, qui continuent à croire à la différentiation sexuelle, afin qu’ils puissent faire leur autocritique et s’engager volontairement dans un processus de rééducation idéologique.
Et si, comme le papa canadien, ils ne veulent décidément rien entendre, l’arsenal répressif est bien prévu pour les récalcitrants : « Dans les cas où le mineur apparaît en situation de danger dans son environnement familial », un signalement aura lieu soit auprès de la protection de l’enfance soit auprès du parquet des mineurs. Voilà les parents prévenus.
Frédéric Lassez
Source : http://bvoltaire.fr
On n’a sans doute encore rien vu des conséquences du fameux rapport Sauvé. Nos évêques, en voulant sans doute bien faire, ont mis le doigt dans un engrenage dont on ne voit pas comment l’Église de France pourra sortir indemne, notamment sur le plan matériel. Sur le principe d’indemniser les victimes clairement identifiées, il n’y a pas à discuter. En revanche, on peut se poser la question du comment. Et l’on voit bien l’embarras des évêques sur ce sujet. Pas question de faire appel aux fidèles, à travers, notamment, le denier du culte (on dit « de l’Église », aujourd’hui), se sont-ils empressés de déclarer. Alors, réunis à Lourdes, ils ont sorti de la manche de leur soutane, qu’en général ils portent mal, s’ils la portent, l’idée de vendre des biens mobiliers ou immobiliers. Décidément, ils n’en ratent jamais une.
L’impression donnée au grand public est désastreuse. Non seulement l’Église catholique de France serait un nid de pédophiles mais en plus, elle nagerait dans l’opulence ! Car, comme en tout, il y a le fait et la perception du fait. Les biens immobiliers de l’Eglise ? En 2011, Isabelle de Gaulmyn, dans La Croix, écrivait : « Certains clichés ont la vie dure. Celui d’une Église opulente, dont l’argent proviendrait de fonds secrets et de préférence du Vatican, perdure. La réalité est tout autre. L’Église de France n’est pas riche en soi… » Toujours, dans cet article, Gaulmyn donnait des chiffres : « l’entreprise Église de France » tournait à l’époque avec 700 millions d’euros par an (en 2020, avec 530 millions, d’après Le Figaro). Les principales ressources provenaient du denier (231 millions) et des quêtes (147 millions). Les produits des biens à usage locatif ne rapportaient, quant à eux, que 23 millions par an. Avec un rendement immobilier à 5 % (cela peut être beaucoup plus, ou moins…), on imagine que ces biens peuvent représenter au bas mot une valeur d’un demi-milliard d’euros. Comme tous les bijoux de famille, c’est beaucoup et c’est peu.
C’est sans doute de ces biens qu’il est question de se séparer pour abonder le fonds d’indemnisation. Car on n’imagine pas que nos évêques veuillent vendre les églises construites après la loi de séparation, les autres – Dieu merci !, est-on tenté de dire – appartenant à l’État (cathédrales) et aux communes (églises paroissiales), pour faire simple. Dieu merci ou merci la République ! Quand on voit la grande braderie du patrimoine mobilier de nos églises, organisée par de nombreux curés dans le fameux « élan » du Concile Vatican II, on se dit que cette loi de séparation, finalement, a été une bénédiction. Mais passons…
L’Est républicain consacrait ce dimanche 14 novembre un papier sur le sujet du fonds d’indemnisation. Interviewé, l’économe de l’archidiocèse de Besançon déclare : « Les évêques ont demandé que ce fonds soit doté grâce à la vente de biens immobiliers ou à nos placements financiers. Et qu’il ne s’appuie pas sur la générosité des fidèles. » Quadrature du cercle. Car on ose espérer que ces biens et placements financiers, très souvent fruits de legs de généreux fidèles, rapportent un peu et permettent de boucler le budget et donc, de moins solliciter les fidèles. Et une fois les bijoux de famille vendus, on fait comment ? Le diocèse de Besançon va donc faire un inventaire de ses biens. « Nous verrons de quoi nous pouvons nous séparer », déclare l’économe. Bon courage ! Il y a quelques années, un de mes amis avait été embauché par un diocèse, dont nous tairons le nom, pour s’occuper de ses affaires immobilières. Premier constat à son arrivée : on ne possédait pas l’inventaire exact des biens immobiliers du diocèse… Une exception, espère-t-on. Cela pourrait faire sourire s’il n’y avait pas derrière cela la générosité d’une multitude de donateurs qui, depuis plus de deux siècles, ont permis à l’Église de France de se « refaire » après les vicissitudes de 1789 et 1905. Pas certain que cela marche une troisième fois, surtout pour les raisons que l’on sait. Des raisons qui, cette fois, sont internes et non externes.
On lira avec intérêt la tribune publiée dans La Croix, le 11 novembre, signée de catholiques juristes et universitaires, dont Édouard Husson, bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire : ils refusent ce qui s’apparenterait à une « socialisation » ou « collectivisation » des « graves scandales » commis. Il semble pourtant, malheureusement, qu’on en prend le chemin.
Georges Michel
Source : http://bvoltaire.fr
Les conférences-meetings d’Éric Zemmour se ressemblent et ne se ressemblent pas. Le même cérémonial se répète : l’arrivée en train, la conférence de presse d’avant match, l’enthousiasme de la salle, la partie magistrale et la partie dialogue. Et puis, il y a les variations.
Variations imposées par l’étape de son tour de France. Là où Nicolas Sarkozy avait besoin de la plume de Guaino pour nous dire son amour de telle ou telle région de France, Éric Zemmour est habité par son Histoire, sa géographie et sa littérature. À Bordeaux, il a su trouver les mots pour rendre hommage au gaullisme girondin et séduire une droite bordelaise aujourd’hui orpheline : « Bordeaux, c’est à la fois le patriotisme élégant d’un Chaban-Delmas, la technocratie rigoureuse d’un Juppé et les charges ridicules contre les sapins de Noël. Comment vous dire ce que je pense sans être impoli : à la mairie de Bordeaux aussi, c’était mieux avant ! » Mais il fait aussi partie de ces rares journalistes capables de citer La Boétie : « “Le tyran se défait tout seul, pourvu qu’on ne consente plus à la servitude.” La servitude est volontaire, et les Français ont décidé d’être libres. »
Justement, l’étape girondine a été, pour Éric Zemmour, l’occasion de roder un programme économique libéral en s’adressant « aux artisans, aux entrepreneurs, aux chefs d’entreprise ». Il a dénoncé la fiscalité et les charges qui pèsent sur eux : « Il faut retrouver une compétitivité au niveau de nos voisins européens qui permette à nos entreprises de repartir à l’abordage du monde. […] Il faut relever le plafond du taux réduit de l’impôt sur les sociétés, pour redonner des marges de manœuvre aux TPE et PME. Il faut continuer à baisser les impôts de production. » À ce volet fiscal, il a adjoint tout un programme de simplification administrative qu’il confierait à un « haut-commissariat à la simplification administrative, directement rattaché au Président » et dont le « travail serait de revenir à un cadre clair, débarrassé des lourdeurs qui pèsent sur les ménages, sur les entreprises et sur l’État lui-même ». Il a proposé une mesure phare : « Exonérer de droits de donation la transmission d’une entreprise familiale. C’est une mesure radicale, à la hauteur de l’urgence : un dirigeant de PME et d’ETI sur trois est âgé de plus de 60 ans. »
Mais la force d’Éric Zemmour – et certainement l’une des explications de son ascension fulgurante depuis deux mois -, c’est la cohérence qu’il donne à sa vision qui « n’est pas celle de la croissance pour la croissance […] car nous ne travaillons pas uniquement pour nous […] car nous avons une civilisation à transmettre, produit millénaire du génie et du travail d’un peuple ».
La liberté ne saurait donc se limiter à l’économie : « Les Français veulent être libres. Libres de créer, libres de travailler. Libres d’innover et libres d’inventer. Libres de combattre ceux qui nous agressent, violent et tuent. Libres de lutter contre ceux qui veulent nous faire disparaître. » En cette veille du 13 novembre, Éric Zemmour ne pouvait pas trouver meilleure justification à sa démarche, tout en chargeant François Hollande : « Hollande savait qu’il y avait des terroristes parmi les réfugiés. Le pouvoir a préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des migrants d’entrer en France. […] Voilà six ans que les visages de centaines de victimes hantent nos vies. Nos ennemis pensaient avoir mis la France à genoux : ils ont vu ces journalistes trouver des excuses aux assassins, ils ont vu ces “bobos” allumer des bougies dans les rues. En réalité, ce que nos ennemis ne savaient pas, c’est qu’ils ont réveillé une France qui, de toute son Histoire, n’a jamais baissé les yeux. Une France aussi redoutable qu’implacable. »
À Bordeaux, Éric Zemmour est venu s’adresser aux orphelins du libéralisme, systématiquement trahis par la droite LR une fois au pouvoir.
Frédéric Sirgant
Source : http://bvoltaire.fr
Qu'est-ce qui a changé depuis le 13 novembre 2015 ? Il y a beaucoup plus de musulmans en France. #Bataclan #attentats #islamisme #invasion #terrorisme
— Thomas Joly (@ThomasJoly60) November 13, 2021
Sujets abordés : la menace de dissolution de l'Alvarium, l'afflux de migrants à la frontière polonaise, les tensions entre le Maroc et l'Algérie, l'allocution d'Emmanuel Macron, la 3e dose de vaccin pour conserver son pass sanitaire, Macron contre le nationalisme, le 11 novembre.
À ceux qui, éberlués, se demandent qui sont les 25 % de sondés qui veulent voter pour #EmmanuelMacron à la #Presidentielle2022, je leur propose de jeter un coup d’œil aux boomers qui se précipitent dans les centres de vaccination pour obtenir leur troisième dose.
— Thomas Joly (@ThomasJoly60) November 12, 2021
Le parcours du délinquant qui diffuse ses exploits sur les réseaux sociaux se déroule désormais selon trois étapes incontournables : arrestation → libération → plateau de Cyril Hanouna.
Après avoir reçu en grande pompe l’agité qui s’était filmé en train de subtiliser le matériel d’une voiture de pompiers en intervention, l’émission se devait de donner la parole au groupe d’amateurs de rodéos urbains intitulé les « Dalton ». La référence à l’univers carcéral se lit sur leurs tenues jaunes à rayures noires. Ils ne sont pas encore en prison mais se tiennent prêts. Avec cette société odieuse dans laquelle ils vivent, il faut s’attendre à tout. Les pires injustices, les pires maltraitances. Ce sont quatre victimes qui sont venues dépeindre l’oppression dont ils font l’objet. Les médias, le maire, le préfet… jamais de répit, jamais de tranquillité. Cyril Hanouna se rend compte qu’il a invité de braves petits gars au bout du rouleau.
Mais avant d’en arriver aux épisodes les plus tragiques de leur condition, le premier interviewé tient à présenter ses excuses à la population : « Parce qu’on a compris que ça pouvait énormément causer de torts, de craintes. » Allez prévoir qu’une moto arrivant sur la roue arrière dans une rue piétonne va susciter l’inquiétude des passants (comme le montre une vidéo). Allons. Les Dalton ne sont pas devins.
Preuve du harcèlement intensif qu’elle subit, la fratrie signale qu’elle est momentanément amputée de son cinquième élément. Après la diffusion d’un clip mêlant rodéos moto et armes à feu, celui-ci dort en prison dans sa tenue à rayures. Pour six mois ! L’indignation des quatre rescapés est à son comble. « Dans quel pays vit-on, je vous le demande ? »
Face à la détresse de ses invités, le professeur Hanouna cherche à comprendre le but ultime de ces pétarades dans les rues de Lyon et sur le périphérique. « Est-ce que vous voulez essayer de renverser l’ordre public ou pas du tout ? » demande-t-il au porte-parole des bagnards. Mais où va-t-il chercher tout ça ? « Non, on n’est pas dans ce concept-là. Nous, c’est la musique », répond la victime. Premier prix de pot d’échappement au conservatoire de Lyon. Respect.
L’animateur rappelle qu’il s’agit d’un groupe de rap. L’opération marketing est à demi avouée par l’invité emmitouflé dans sa cagoule : « Des actes symboliques pour faire parler un peu de nous. » Le tout enrobé d’un épais sirop victimaire. Ils n’ont rien décidé, « c’est monsieur le maire et monsieur le préfet qui sont entrés en guerre avec nous depuis le début ».
À la remarque de l’animateur rappelant que les rodéos sont hors la loi, il lui est répondu : « Dans quel clip il n’y a pas de rodéos ? » Baigné dans un climat de laxisme généralisé, aux yeux du rappeur, l’illégalité devient la norme. Face à un Darmanin qui tire moins vite que son ombre, il n’est pas surprenant que des Dalton se croient tout permis.
Jany Leroy
Source : http://bvoltaire.fr
La crise migratoire à la frontière polono-biélorusse aujourd’hui, demain peut-être, à celle de la Lituanie et de la Lettonie, est artificiellement provoquée par les autorités de Minsk, toutes les preuves sont-là : visas généreusement accordés par les consulats de Biélorussie en Afghanistan, Syrie et Irak, facilités aériennes et logistiques pour amener tous ces candidats au droit d’asile européen, à côté du territoire polonais. Et devant les images qualifiées par la grosse presse occidentale « d’insupportables », on cherche à influencer les opinions publiques et à faire « pleurer Margot dans sa chaumière ». Or, il semble pour l’instant que l’héroïque Pologne - comme hier face aux Nazis et aux Bolchéviques - se « dépatouille » seule, Bruxelles la soutenant du bout des lèvres en rappelant, cyniquement, qu’elle ne respecterait pas le droit du « non refoulement ». De qui se moque-ton ? En urgence, l’État polonais a mobilisé 10.000 de ses soldats pour renforcer ses gardes-frontières chargés de surveiller pas moins de 400 km, et a déroulé dans l’urgence une barrière faite de fil de fer barbelé avant d’édifier un mur. Cela prend du temps et, surtout, coûte de l’argent.
L’inqualifiable hypocrisie de la Commission européenne
Or, l’Union européenne parle plutôt de rétorsion à l’encontre de Varsovie, en prétextant que ce gouvernement ne remplirait pas les conditions du droit, notamment à l’égard des minorités LGBT. De qui se moque-ton ? La Pologne garde les frontières extérieures de l’espace Schengen,*elle fait avec son droit régalien ce que les jeunes de Génération identitaire ont voulu faire, d’une façon symbolique, dans deux cols alpins et pyrénéens. Macron, avec un culot monstre, avait annoncé que la France allait renforcer la surveillance, justement, de ces points de passage montagnards. J’ai pu vérifier de mes yeux, au col du Somport par exemple, qu’il n’en était RIEN ! Que nenni, pas un képi, pas une casquette de douanier, de gendarme, de CRS ou de guardia-civil, des deux côtés de la frontière ! Dans les Alpes, Il s’est même trouvé la Sous-préfète de Briançon pour dénoncer, justement, un certain laxisme dans les contrôles. (Probable qu’elle va être mutée en Terre Adélie !) Comble de l’hypocrisie, Bruxelles, pour se défausser, accuse Vladimir Poutine d’être à la manœuvre derrière son protégé Loukachenko, le président biélorusse, qui n’a rien à lui refuser. Oui, la Biélorussie se venge des sanctions édictées par l’UE - comme quoi, entre parenthèses, si on voulait les appliquer aux pays qui nous refusent les laisser-passer consulaires pour rapatrier les OQTF, ça marcherait ! - pour punir Minsk de violations supposées des droits de l’homme dans ce pays, et condamner la fraude électorale qui a accompagné l’élection de Loukachenko. Mais en quoi la politique intérieure d’un État - certes, aussi déplorable soit-elle - nous concernerait-elle ? C’est de l’ingérence pure et simple. En revanche, condamner et punir la Biélorussie pour le rapt - en plein ciel ! - d’un avion de ligne, se conçoit tout à fait, mais dans un cadre diplomatique. Aller au-delà d’avertissements et punir par des sanctions commerciales tout un pays, relève de la mauvaise foi. Maintenant, face aux morsures frigorifiques de l’hiver qui arrive, on nous parle d’un « corridor humanitaire ». Il faut dire « non », - No Way ! -, lancer un message fort à tous les candidats à l’exil : « Vous n’avez pas d’avenir chez nous ! ». Et, dans un second temps, oui, rassembler à la frontière polonaise les moyens matériels de faire face à une crise sanitaire, mais en territoire Biélorusse et non polonais. En cas de refus, hélas, disons à tous ces « réfugiés », et bien… « à la grâce de Dieu ». Vive la Pologne !
Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France
* L’agence européenne FRONTEX est, en principe, chargée d’assurer la surveillance et la sécurité des frontières extérieures de l’espace Schengen. Pour moi, c’est plutôt « l’agence Spontex », qui absorbe plus qu’elle ne refoule !
Hommage à tous les fils d'Europe tombés pour leur patrie au cours de ce conflit fratricide qu'a été la 1ère Guerre mondiale.
Sachons nous inspirer de leur courage exceptionnel pour, à notre tour, défendre notre héritage avec la même fougue.
« Il était difficile d'être lâche sous le regard d'autrui » Ernst Jünger
Hasard du calendrier ? Main du destin ou de la providence ? En tout cas, c’est un fait : l’armistice fut signé le 11 novembre, jour de la Saint-Martin.
Le maréchal Ferdinand Foch, polytechnicien, artilleur – ce qu’on appelait, alors, une arme savante -, était un « grand cartésien » qui « avait foi dans la raison humaine », comme l’écrivit André Tardieu (1876-1945), son collaborateur pendant la guerre et futur président du Conseil. Raymond Recouly (1876-1950), un autre de ses biographes d’avant-guerre, rapportait les propos de Foch au sujet d’un homme politique que l’on disait appelé à un bel avenir : « C’est un sceptique. Il ne croit à rien. Ainsi, n’arrivera-t-il à rien. » Foch était donc aussi un homme de foi : « Une foi de simple, de charbonnier » qui lui donnait « une assiette fixe, inébranlable, pour y bâtir et y organiser son existence toute entière », poursuivait Recouly. Toujours dans son Mémorial de Foch, Recouly raconte que le maréchal évoquait souvent ce légionnaire romain prévoyant qui emportait toujours avec lui un pieu pour étayer sa tente lorsqu’il arrivait le soir à l’étape. Foi et raison.
Et c’est donc à un officier romain que Foch, signataire de l’armistice, généralissime des armées alliées en France, marqua sa reconnaissance en faisant apposer, la guerre terminée, un ex-voto dans la crypte de la basilique Saint-Martin à Tours : « À saint Martin – 11 novembre 1918 – Foch – Maréchal de France »
Car Martin, l’apôtre de la Gaule, né en 316 dans l’actuelle Hongrie, fut d’abord un soldat. Comme son père. Il combat les Alamans en Rhénanie. Puis il se fait baptiser et quitte l’armée pour rejoindre à Poitiers saint Hilaire. Averti en songes qu’il devait convertir ses parents, il traverse de nouveau l’Europe pour se rendre en Illyrie – l’actuelle Albanie. De retour à Poitiers, Martin se voit confier par Hilaire la mission de fonder un ermitage à Ligugé. Ce sera le premier monastère de Gaule. En 371, les habitants de Tours demandent à Martin de devenir leur évêque. Réticent, il se soumet cependant à la vox populi. Martin, homme de terrain, refuse de s’enfermer dans son palais épiscopal, vit comme un moine, fonde des monastères, dont celui de Marmoutier près de Tours, et sillonne les campagnes pour évangéliser la Gaule. En 397, le vieil évêque se rend à Candes, village situé au confluent de la Loire et de la Vienne, pour régler un litige entre ecclésiastiques. Il y meurt le 11 novembre. Poitevins et Tourangeaux se disputent alors sa dépouille, mais ces derniers sont plus rusés et réussissent à la rapatrier par voie fluviale. C’est là que la légende et l’Histoire se mêlent puisque les fleurs se seraient mises à éclore au passage de la barque funéraire : l’été de la Saint-Martin !
La popularité de saint Martin fut très grande au cours du Moyen Âge et il ne faut d’ailleurs pas s’étonner si près de cinq cents localités en France portent son nom. Et le patronyme Martin est l’un des plus répandus, aujourd’hui encore, chez les « Français de souche ». La Saint-Martin restera pendant des siècles une fête très populaire en France. C’était le jour où étaient renouvelés les baux dans nos campagnes, où les valets de ferme se cherchaient aussi un nouveau maître. En somme, une fête enracinée au plus profond de la terre gauloise.
Une terre à laquelle la famille de Foch était attachée. Fils de fonctionnaire, petit-fils d’un officier, chevalier de l’Empire, il « sortait d’une forte race de tisseurs et de drapiers du Comminges ; d’une race commerçante, mais qui tenait au sol par ses racines et qui avait toujours vécu dans sa maison », écrivait Tardieu. Le 11 novembre 1918, le vieux pays gaulois combat depuis plus de quatre ans pour recouvrer ses provinces perdues et sa frontière sur le Rhin, face, non pas aux Alamans, mais aux Allemands.
Georges Michel
Source : http://bvoltaire.fr