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Le blog politique de Thomas JOLY

Rediffusion du Bistrot du Parti de la France du 25/01/24

28 Janvier 2024, 19:11pm

Publié par Thomas Joly

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Accord entre Chili et UE : un coup de poignard dans le dos de nos paysans

28 Janvier 2024, 12:52pm

Publié par Thomas Joly

Le moins qu’on puisse prétendre est que l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Chili, approuvé le 24 janvier par les députés de la commission du commerce international au Parlement européen, n’aura pas fait grand bruit dans le microcosme politico-médiatique. Ce qui est assez logique, en cette période de jacquerie paysanne. Silence médiatique, donc, à l’exception notoire d’Emmanuelle Ducros, de l’Opinion, qui dénonce cette nouvelle atteinte faite à l’agriculture française.

Il est vrai que ce traité, voté en comité plus que restreint, sera lourd de conséquences pour nos paysans. Le premier à monter au créneau ? Le député mariniste Thierry Mariani, qui a voté contre cet accord, en cette même commission, affirme ainsi : « Après le traité de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande, voici en commission l'examen du traité de libre-échange entre le Chili et l’UE. Nos agriculteurs jugeront. » Pire encore, poursuit-il, « si ce traité est voté, 95 % des échanges entre le Chili se feront sans droits de douane. Puis, en matière agricole, sachez que c’est 18.000 tonnes de plus de volaille, 9.000 tonnes de plus pour la viande porcine, 4.000 tonnes pour la viande ovine. 2.000 tonnes pour la viande bovine, sans compter l’huile d’olive, les œufs et les dérivés de l’amidon. »

Jean-Lin Lacapelle, député européen RN, nous en dit plus : « Pour le moment, la Commission européenne a approuvé cet accord. Mais il faudra encore qu’il soit ratifié par le Parlement. Là, il faut espérer qu’Emmanuel Macron n’exerce pas le même lobbying vis-à-vis de ses députés que lors du vote d’un traité similaire avec la Nouvelle-Zélande. »

Il est vrai que le texte autorisant la ratification de ce traité, voté par le Parlement européen à une large majorité, le 22 novembre 2023, ouvrait la porte plus encore à ce libre-échangisme débridé n’en finissant plus d’étrangler nos paysans. Mais, très optimiste, le député allemand Daniel Caspary, du groupe PPE (dans lequel siègent les députés français LR), n'avait pas hésité à déclarer : « Aujourd’hui est un bon jour pour l’Union européenne [...]. Ensemble, nous faisons progresser le commerce mondial fondé sur des règles, dans un contexte de vague mondiale de protectionnisme et d'isolationnisme. » On voit donc mal comment l’actuelle assemblée européenne pourrait inverser la tendance. En effet, lors de ce vote en commission, les députés macronistes et républicains ont majoritairement approuvé ce traité de libre-échange avec le Chili, suite logique de l'accord avec la Nouvelle-Zélande.

À ce titre, Jean-Lin Lacapelle ajoute : « Nous suivrons avec attention ce que voteront François-Xavier Bellamy et ses amis. » Pendant ce temps, la France d’en bas, juchée sur ses tracteurs, manifeste, bloque les autoroutes, menaçant même d’encercler Paris. Vendredi, Gabriel Attal était en Haute-Garonne pour tenter d’éteindre l’incendie allumé par les siens. Une quadrature du cercle consistant à expliquer qu’il puisse être en même temps possible d’appliquer la préférence nationale en nos assiettes tout en la faisant condamner par le Conseil constitutionnel en matière d’immigration. Ou de privilégier l’agriculture française tout en l’obligeant à se mettre en concurrence avec des exploitants agricoles ne respectant pas la moindre réglementation, d’ordre écologique ou social.

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.fr

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Depuis 1971, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur

27 Janvier 2024, 20:55pm

Publié par Thomas Joly

La loi Immigration, adoptée par le Parlement le 19 décembre dernier, a été lourdement censurée par le Conseil constitutionnel le 25 janvier. Guillaume Bernard, historien du droit et politologue, répond aux questions de BV et dénonce un coup d’État du Conseil constitutionnel.

Raphaëlle Claisse : La censure du Conseil constitutionnel sur la loi Immigration vous a-t-elle étonné ?

Guillaume Bernard : Cette censure était prévisible dans la mesure où, depuis une cinquantaine d’années, depuis 1971 plus précisément, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur. Certes, il ne peut pas s’autosaisir, mais il a transformé le contrôle de constitutionnalité tel qu’il avait été prévu en 1958 par Michel Debré. En 1958, le contrôle était prévu après le vote de la loi et avant sa promulgation pour éviter qu’une loi ne déséquilibre les institutions. Or, depuis 1971, le Conseil a créé, de manière prétorienne, le bloc de constitutionnalité. En effet, il utilise un certain nombre de normes, comme la Déclaration des droits de l’homme, le préambule de la Constitution de 1946, pour juger de la politique qui est décidée par la représentation nationale. Il ne fait pas que défendre l’équilibre institutionnel, il prend des positions politiques pour autoriser, ou non, ce qui est voulu par les représentants des Français.

Deux moyens auraient permis aux hommes politiques de prévenir un tel fiasco, le premier était d’organiser un référendum, car pour l’instant, le Conseil ne se permet pas de vérifier la constitutionnalité d’une loi référendaire. La deuxième possibilité est de réviser la Constitution et d'y introduire un certain nombre de principes de défense de la nation, comme le principe de préférence nationale.

RC : Selon une députée Renaissance, le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique. Qu’en pensez-vous ?

GB : Je ne partage pas cet avis, notamment pour les raisons que j’ai évoquées, c’est-à-dire le bloc de constitutionnalité composé de différents textes qui contient des dispositions qui sont parfois contradictoires et dans lesquelles le Conseil peut piocher à sa guise pour autoriser, ou non, la politique voulue par les représentants des Français. C’est donc une décision politique. Certes, le Conseil ne peut pas s’autosaisir, mais dans la mesure où il est saisi, il peut se permettre d’autoriser ou non une politique. On sait que les dispositions déclarées inconstitutionnelles sont censurées, elles ne peuvent pas être promulguées. Il y a donc un choix politique qui va à l’encontre du principe démocratique de l’État de droit et qui peut aller à l’encontre de la volonté générale. C’est extrêmement choquant.

RC : Selon vous, quelle serait la solution face à la mainmise du Conseil constitutionnel sur la vie politique du pays ?

GB : Il y a deux mesures à prendre de manière urgente. Tout d’abord, dans le contrôle de constitutionnalité par voie d’action, c’est-à-dire celui qui intervient après le vote de la loi et avant sa promulgation, il faut revenir à ce qui était prévu en 1958, à savoir un contrôle strictement par rapport à un texte constitutionnel, pour empêcher qu’une loi ne puisse faire revenir, par exemple, vers les régimes d’assemblée des IIIe et IVe Républiques. C’est un contrôle pour protéger l’équilibre institutionnel. Deuxième mesure à prendre : le contrôle de constitutionnalité par voie d’exception, créé par la révision de 2008 dans le cadre de la question prioritaire de constitutionnalité, qui permet à un justiciable de dire à l’occasion d’un procès qu’une loi viole ses libertés fondamentales. Là, le contrôle de constitutionnalité pourrait continuer à se faire par rapport au bloc de constitutionnalité, parce qu’il ne s’agit pas de faire entièrement confiance au législateur. En revanche, il faut que la décision prise par le Conseil, ne concerne que le cas d’espèce : écarter l’application de la loi et non abroger la loi.

Source : http://bvoltaire.fr

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Agriculteurs en colère : les annonces dérisoires de Gabriel Attal

27 Janvier 2024, 10:47am

Publié par Thomas Joly

Agriculteurs en colère : les annonces dérisoires de Gabriel Attal

Suite au mouvement de contestation initié par les agriculteurs partout en France depuis lundi 22 janvier, le Premier Ministre Gabriel Attal en déplacement hier soir à Toulouse a annoncé une série de mesures qui acte encore un peu plus la déconnexion entre la France rurale, le monde agricole et le régime macroniste.

Annonce du déblocage d'un fonds d'urgence dérisoire de 50 millions d'euros avec des mesures de simplification administrative qui ne resteront que des promesses ; alors que l'État dépense en ce moment des milliards dans la guerre en Ukraine et, depuis plusieurs décennies, dans des plans banlieues ne visant qu'à entretenir des parasites, démontrant ainsi un certain sens des priorités gouvernementales sur le plan budgétaire.

Plus grave, Gabriel Attal a assuré que le gouvernement s’opposait à la signature de l’accord commercial controversé entre l’Union Européenne et les pays latino-américains du Mercosur alors que cette semaine, un accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Chili était voté, ce qui sera une concurrence déloyale supplémentaire de produits mondialisés et non-normés pour nos agriculteurs.

Ces annonces du Premier Ministre, en décalage avec les faits, démontrent l'attitude méprisante de ce gouvernement et du Président de la République envers les agriculteurs qui ne peuvent pas se satisfaire de ces hypothétiques mesurettes qui n’auront aucun effet à long terme sur la sauvegarde du secteur agricole français.

Le Parti de la France soutient et appelle les agriculteurs à continuer et intensifier leur contestation avec les blocages des administrations qui les persécutent et des principales infrastructures de transits de produits mondialisés sur notre territoire.

Maxime Morlon - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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#AgriculteursEnColere : l’extrême gauche veut noyauter le mouvement

26 Janvier 2024, 07:58am

Publié par Thomas Joly

La gauche ne manque pas d’air. Après avoir exprimé sa plus grande méfiance vis-à-vis de la révolte du monde paysan et appelé à une plus grande répression des actions de blocage, la voilà qui retourne sa veste. Le soutien massif des Français au mouvement #AgriculteursEnColere - évalué, dans un sondage, à plus de 80 % - n’y est sans doute pas pour rien… Les élections européennes approchent et il ne s’agirait pas de s’aliéner une fois de plus le vote populaire.

Alors, après quelques jours de flottement, l’opération récupération a enfin été lancée. L’attitude méprisante a été mise de côté et les éléments de langage sont fin prêts. Marges excessives des grandes surfaces, dérives du « néo-libéralisme », absence de « prix planchers »… le discours est déjà bien rodé. Wokisme oblige, LFI a pris soin de se choisir une « concernée » pour figure de proue, la très discrète Mathilde Hignet. Un atout de poids, à gauche, où l’on ne juge plus les personnes sur leurs idées mais sur leur identité. « L’élue insoumise, ancienne ouvrière agricole, est également fille et petite-fille d’agriculteurs », jubile Libération, comme si cette généalogie faisait de la députée un puits de science incontestable.

Vers une « gilets-jaunisation » du mouvement agricole ?

Comme elle l’avait fait avec les malheureux gilets jaunes, l’extrême gauche tente de se greffer sur le mouvement de rébellion agricole pour mieux le dénaturer et le pervertir. « Avec les blocages des agriculteurs, c’est le moment de se lancer tous ensemble dans le conflit, pour le blocage des prix, nos salaires, les services publics, contre la précarité, le capitalisme destructeur… telle une saison 2 de la bataille des retraites, pour gagner cette fois », appelle ouvertement Philippe Poutou. La CGT, évoquant une « convergence » des luttes pour « élargir la mobilisation », a également appelé ses militants à se joindre au mouvement.

Cette récupération conduirait évidemment à une radicalisation violente du mouvement, à sa répression policière et à sa fin. Invité sur CNews, Michel Onfray a justement exhorté les agriculteurs en colère à ne pas céder « aux sirènes de la NUPES ». « La grande erreur des gilets jaunes est d’avoir entendu les sirènes jacobines, rappelle le philosophe. Au départ, Coquerel avait été extrêmement méprisant. Quelques semaines plus tard, ils ont récupéré le mouvement […] Les gilets jaunes se sont laissés avoir, avec quelques-uns qui ont été politisés, des grandes gueules qu’on a installées sur les plateaux de télévision, et d’un seul coup, les gilets jaunes ont perdu leur substance, à cause de quelques-uns qui avaient été récupérés par cette gauche-là. »

L’imposture des escrologistes

C’est sans doute chez les Verts que la récupération est la plus décomplexée. Quelques jours, à peine, après avoir appelé le gouvernement à sévir contre le mouvement agricole, Sandrine Rousseau a totalement changé de ton. « Ça devient intéressant », commenta-t-elle après la publication de la vidéo d’un McDonald's dévasté par des agriculteurs à Agen. « Nous devrions les rejoindre sur les barricades », estima également Marine Tondelier. Chiche ! On a hâte de voir l’accueil qui leur sera réservé.

https://twitter.com/marinetondelier/status/1750087192259514828

Les écologistes de salon ont beau publier des textes affirmant qu’ils « ne sont PAS responsables de la situation actuelle » et qu’ils refusent d’y être associés, une grande partie de la colère des paysans leur est néanmoins destinée. Ce n’est pas pour rien si Pascal Canfin est, aujourd’hui, la tête de Turc des syndicats agricoles. Avec ses alliés écologistes, l’eurodéputé a été l’artisan du « Green Deal », cet énorme paquet de législations environnementales imposé par le Parlement européen au grand dam de la paysannerie. C’est cette écologie punitive qui a précarisé nos éleveurs et contribué à leur malheur. La gauche porte donc une lourde responsabilité. Comptons sur les agriculteurs pour le lui rappeler et ne pas se laisser récupérer.

Jean Kast

Source : http://bvoltaire.fr

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Amélie Oudéa-Castéra : une affaire tellement française…

26 Janvier 2024, 07:52am

Publié par Thomas Joly

L’« affaire Oudéa-Castéra » est typiquement le genre de polémique dont le petit monde politico-médiatique raffole. Dernière trouvaille de Mediapart dans un dossier qui, visiblement, s’alourdit chaque jour un peu plus pour ce pauvre ministre : ses garçons, scolarisés au collège Stanislas, seraient en classe non mixte. L’horreur, le drame absolu. Que des « ateliers », des réunions, des manifs soient organisés en « non-mixité » par certains syndicats ou associations gauchistes ou que sais-je encore, cela pose visiblement moins de problèmes. Mais ça n’a rien à voir, monsieur. Ah, pardon ! Maintenant, entre nous, on s’en moque un peu, que les gosses d’un ministre soient dans une classe où il n’y a que des garçons, non ? Faut croire que non, qu'on est prié de s'y intéresser et même de s'insurger. Alors que nos agriculteurs n’en peuvent plus, que les pêcheurs du golfe de Gascogne doivent rester au port pendant un mois pour cause de défense de la population delphinale, que ci, que ça, on ne trouve pas mieux que de feuilletonner sur cette affaire qui ne frise tout de même pas la cour martiale. Mais comme il a été convenu que ce gouvernement est réactionnaire (si si !) et qu’on tient là, à travers le « cas Oudéa », une preuve tangible et irréfutable, faut surtout pas se gêner et exploiter le filon à fond.

Un gouvernement réactionnaire, mais pas trop...

Bien sûr qu’a priori, la nomination de cette étoile montante d’une Macronie en recherche d’un nouveau souffle a de quoi « interpeller », on est bien d’accord. Un portefeuille ministériel particulièrement épais (Sport, Jeunesse, Éducation nationale, manque plus que la Culture…), qui relève plus des travaux d’Hercule que de la compétition de tennis à laquelle le ministre excellait jadis. Probablement une gageure pour un ministre sans surface ni épaisseur politiques. Que ce même ministre et le gouvernement se débrouillent « comme des manches » pour tenter d’extirper Amélie de la mélasse dans laquelle elle est empêtrée est une évidence aussi. Comme on dit, « quand ça veut pas, ça veut pas ». Ainsi, à propos de cette découverte cruciale de la scolarisation en « non-mixité », Prisca Thevenot, la nouvelle pépite en charge du porte-parolat gouvernemental, en a sorti une magique, ce mercredi : « Ce n’est pas la non-mixité choisie par la ministre mais par ses enfants. » Franchement, toujours entre nous, on est où, là ? Dans la cour de la récré ou sous les ors de la République, paraît-il française ? Pouvait pas dire tout simplement que c’est une décision des parents (pardon, « parentale ») assumée. Point barre. Est-on obligé d’aller sur la ligne Mediapart qui consiste à entrer dans la vie privée d'une famille en expliquant que c'est le choix d’enfants mineurs ? Un choix de mineurs qui, jusqu’à nouvel ordre, relève in fine de la décision des parents seuls. C’est encore la loi, non ? On vous fait grâce de la lecture du Code civil. Donc, réactionnaire mais pas trop, ce gouvernement. Une telle justification n’aurait même pas eu lieu d’être. Cette manie du bavardage en guise de discours politique...

Encore un mot sur cette ténébreuse affaire. Le Monde vient de publier une tribune où l’on trouve la signature du sénateur communiste de Paris Ian Brossat. Le titre : « Séparatisme scolaire : deux jeunesses vivent dans des sphères parallèles, sans se rencontrer. » Pas faux. Mais comment en est-on arrivé là ? Une tribune qui s’achève sur une citation de Bourdieu… « La cécité aux inégalités sociales condamne et autorise à expliquer toutes les inégalités, particulièrement en matière de réussite scolaire, comme inégalités naturelles, inégalités de dons. » Ça fait quarante ans, voire plus, qu’on fait du Bourdieu dans l’Éducation nationale, avec le succès que l’on sait. On sait ça : si ça marchait mal en URSS, c’est parce qu’il n’y avait pas assez de communisme... Le scandale, aujourd’hui en France, n’est pas tant qu’il y ait des lycées et collèges d’excellence. Après tout (ou avant tout), les parents veulent le meilleur pour leurs enfants, quoi de plus naturel. Le scandale, aujourd’hui, en France, c’est que l’école de la République n’est pas capable de générer des Georges Pompidou, des Paul Guth ou encore, plus près de nous, des Marc Menant, si fier de ses origines modestes.

Georges Michel

Source : http://bvoltaire.fr

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Il faut réformer le Conseil Constitutionnel !

26 Janvier 2024, 07:40am

Publié par Thomas Joly

Il faut réformer le Conseil Constitutionnel !

À l'occasion de l'examen de la "Loi Immigration", le Conseil Constitutionnel a, une nouvelle fois, démontré toute sa nocivité et sa politisation. Il faut d'urgence réformer cette institution en remplaçant ses membres actuels cooptés - par le pouvoir en place - par des juristes spécialisés dont l'avis sera seulement consultatif.

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Thomas Joly répond à vos questions - JANVIER 2024 - Partie 2

25 Janvier 2024, 20:37pm

Publié par Thomas Joly

Au sommaire de cette 2nde partie : les relations France/Russie, l'engagement politique local, Jordan Bardella va-t-il trahir Marine Le Pen, le risque de dissolution du PdF, enrayer notre déclin technologique, une réunion du PdF en PACA, que faire des DOM-TOM, la ségrégation judiciaire, la politique énergétique du PdF, inscrire la notion de race blanche dans la Constitution, laïcité/wokisme/catholicisme traditionnel, réouvrir le bagne, la peine de mort, les invitations dans les médias, remigrer les Français de papiers, halte au défaitisme.
 

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Le Conseil Constitutionnel censure plus du tiers de la « Loi Immigration » !

25 Janvier 2024, 18:07pm

Publié par Thomas Joly

Le Conseil Constitutionnel censure plus du tiers de la « Loi Immigration » !

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Électricité : les Français vont encore payer le prix fort

25 Janvier 2024, 07:19am

Publié par Thomas Joly

Fini de jouer. Invité du 20 Heures de TF1, le 21 janvier dernier, Bruno Le Maire a annoncé l'augmentation des prix de l’électricité de 8,6 % pour le tarif de base et de 9,8 % pour le tarif heures pleines/heures creuses. « C’est une décision difficile, mais c’est une décision qui est nécessaire pour garantir notre capacité d’investissement dans de nouvelles capacités de production électrique, et puis pour sortir définitivement du "quoi qu’il en coûte" », a déclaré celui qui promettait de mettre à genou l’économie russe. Maintenant que le ministre de l’Économie est aussi celui de l’Énergie (cela n’était pas arrivé depuis 2007), on peut au moins se rassurer d’une chose : les idéologues antinucléaires du ministère de la Transition écologique n’y ont plus la même influence. Néanmoins, cela ne changera pas grand-chose pour les Français à court terme, leurs factures augmenteront « quoi qu'il en coûte » dès le 1er février. En cause : le rétablissement de la TICFE (taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité), qui passe de 1 à 21 euros.

La faute à « l’ami de Mme Le Pen » ?

Pour Bruno Le maire, les responsables sont tout trouvés. Face à Anne-Claire Coudray, le ministre ose : « Permettez-moi de rappeler, au passage, que si les prix de l’électricité ont flambé, c’est parce que Vladimir Poutine, l’ami de Madame Le Pen, a attaqué l’Ukraine et a fait flamber les prix de l’électricité et du gaz. » Au-delà de la pique adressée au Rassemblement national, les propos du ministre sont loin de l’honorer. Oubliant l’indexation du prix de l’électricité sur le prix du gaz, Bruno Le Maire a préféré faire une réponse simpliste qui confine à la malhonnêteté.

Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, détricote les propos du ministre et confie à BV : « Contrairement à ce qui a été exprimé par le nouveau ministre chargé de l'Énergie, la nouvelle augmentation de la facture électrique n'est pas la conséquence de la guerre menée en Ukraine par Vladimir Poutine. » Pour l’expert, l’explication de cette augmentation est bien moins tirée par les cheveux : « Les prix de marché du gaz ont retrouvé des prix proches de 2021, explique-t-il. Cette augmentation n'est que la conséquence inéluctable de la politique énergétique de vingt ans de délaissement de notre parc nucléaire. »

Une augmentation multifactorielle

La hausse du tarif de l’électricité n’est donc pas vraiment le fruit du conflit russo-ukrainien mais serait davantage due « au financement du raccordement des énergies intermittentes au réseau électrique pour un montant de 200 milliards, à la hausse des taxes qui financent la transition énergétique vers l’éolien et le solaire, au dispositif de l’ARENH [accès régulé à l'énergie nucléaire historique, permet à d'autres fournisseurs d'électricité d'accéder à une partie de la production nucléaire d'EDF à un prix régulé, NDLR], au mécanisme spéculatif du marché européen de l’électricité et au faible investissement du nucléaire ces vingt dernières années... », liste Fabien Bouglé. En d’autres termes, l’augmentation que vont subir les Français - qui ont pourtant largement financé le plan Messmer censé garantir une indépendance énergétique et une électricité à bas coût - n’est donc pas, comme le prétend le ministre, directement liée au conflit russo-ukrainien.

En outre, l’expert déplore le manque d’une véritable vision de la géopolitique électrique. Alors que les États-Unis et la Russie ont une indépendance énergétique assurée (grâce au pétrole et au gaz), l’Europe est à la traîne. Alors que la France aurait dû être l’un des pays leaders du Vieux Continent grâce à un parc nucléaire civil, celle-ci se trouve confrontée à la hausse des coûts de ses tarifs électriques et embourbée dans le financement de son parc éolien. « Les Français subissent de plein fouet une guerre énergétique mondiale non prise en compte par nos dirigeants qui se rassurent en invoquant des arguments purement politiciens », conclut l’auteur de Guerre de l'Énergie, sorti en septembre 2023.

Julien Tellier

Source : http://bvoltaire.fr

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Le « Pacte vert », ce fléau technicratique pour nos agriculteurs

25 Janvier 2024, 07:04am

Publié par Thomas Joly

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Encore une famille décimée à cause du laxisme migratoire !

24 Janvier 2024, 07:54am

Publié par Thomas Joly

Encore une famille décimée à cause du laxisme migratoire !

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Non à l'inscription dans la Constitution du « droit » à l'IVG !

24 Janvier 2024, 07:49am

Publié par Thomas Joly

Non à l'inscription dans la Constitution du « droit » à l'IVG !

Alors que la natalité de notre pays n’a jamais été aussi basse, alors que l’existence même de notre Nation est menacée par le Grand Remplacement, l’Assemblée Nationale ne trouve rien de mieux à faire que d'examiner, avec la complicité criminelle du RN, l'inscription du droit à l’avortement dans la Constitution.

Le Parti de la France tient à rappeler, à cette triste occasion, son profond attachement à la vie, de la conception à la mort naturelle.

Alexandre Simonnot - Délégué général du Parti de la France

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Rima Abdul-Malak jappe contre Zemmour et Tesson

24 Janvier 2024, 07:22am

Publié par Thomas Joly

Rima Abdul-Malak avait prévenu, au moment de laisser sa place à Rachida Dati : « Je quitte ce ministère, mais je ne quitte pas la culture. » Les deux tweets qu’elle a publiés depuis son départ sont parlants : l’un contre Zemmour, l’autre contre Tesson ! Elle qui reprochait à Justine Triet le « fond idéologique d'extrême gauche » de son discours à Cannes…

Javier Milei ayant montré l’exemple en Argentine, Éric Zemmour a dit vouloir supprimer le ministère de la Culture devenu, selon lui, « le ministère de l’endoctrinement woke ». Rima Abdul-Malak s’indigne : « Depuis que le général de Gaulle a créé le ministère de la Culture, il est le ministère de la liberté de création, de la rencontre entre les publics et les œuvres, toutes les œuvres. » Traduisons : de 34.000 av. J.-C. (date des peintures de la grotte Chauvet) à 1959, la liberté de création n’existait pas ?

De l’inutilité d’un ministère de la Culture ou des Beaux-Arts

Il semble, au contraire, que la liberté de création ait été grande par le passé et qu’elle se soit rétrécie avec les organes de gouvernement modernes. Rima Abdul-Malak a beau prétendre que le ministère de la Culture « ne sert aucune "idéologie" », il se fit le promoteur de l’art informel contre l’art figuratif au nom d’un progressisme définitif assumé par Malraux, avec un mépris non dissimulé pour les artistes fidèles au réel et condamnés à survivre dans les ténèbres extérieures au « monde de la culture ». Depuis les années 1990, ce ministère a élevé l’art contemporain au rang d’art officiel. Il impose partout un art en rupture avec tout (hormis avec les subventions). D’une subversion à l’autre, s’y agrège maintenant le wokisme dont Rima Abdul-Malak s’est fait le chantre.

En lieu et place d’un ministère de la Culture, Éric Zemmour souhaite « un ministère du Patrimoine et des Beaux-Arts ». L’intitulé est plus incarné, mais cela résoudrait-il les difficultés des artistes ? Pendant des siècles, ils s’en sont bien sortis en se gérant eux-mêmes, par le système des corporations. Après leur suppression (1791), la condition des artistes - et donc la création - se trouve dégradée. Les décideurs sont, au XIXe, des gens de lettres (cela ulcérait Paul Gauguin, cf. Racontars de rapin) ; au XXe, des marchands et des administrateurs. D’aucuns diraient : autant de parasites. Changer l’intitulé des bureaux est une chose. Rendre aux artistes la main sur leur destin en est une autre, ce qu’on appellerait « un changement de logiciel ».

Qui musèle qui ?

Éric Zemmour, selon Rima Abdul-Malak, ne souhaiterait que « museler les artistes ». Cela nous amène au second tweet, dans lequel elle publie un visuel orienté contre Sylvain Tesson et son parrainage du Printemps des poètes. Que signifie, au juste, « s’en prendre à un écrivain » sinon, d’une façon ou d’une autre, le museler ? Bien entendu, c’est permis parce que l’œuvre de Tesson est d’essence contemplative - autrement dit, « d’extrême droite ».

À ce sujet, l’écrivain Romain Guérin, auteur du Journal d’Anne France (Éditions Altitude, 2017), rappelle qu’il avait gagné le concours de poésie du diocèse de Lyon, il y a quelques années, et qu’alors, « les fils de Staline qui pétitionnent aujourd’hui contre Tesson » s’étaient acharnés contre lui. Ils auraient bien aimé que l’évêché retire son prix à « un activiste de la fachosphère. » (Son poème est à lire ici.)

L’ombre de Jean Genet plane sur la gauche

La gauche en est restée à Jean Genet, cet écrivain qui chanta les pervers, fit de l’inversion une valeur, du crime un acte vertueux, et s’engagea en faveur des Black Panthers… Un vrai profil de député LFI auquel il ne manque même pas « l’antisémitisme d’extrême gauche » dont il fut « un précurseur ». Ce soi-disant révolté contre la société fut gracié par le Président Auriol, défendu par Malraux à l’Assemblée, honoré d’un prix par Jack Lang. Genet est l’idole indéboulonnable de cette gauche, à laquelle Rima Abdul-Malak appartient en plein, et qui sort son revolver dès que la culture n’est pas la sienne.

Samuel Martin

Source : http://bvoltaire.fr

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Le Parti de la France souhaite le retour à la Maison Blanche de Donald J. Trump

24 Janvier 2024, 06:54am

Publié par Thomas Joly

Le Parti de la France souhaite le retour à la Maison Blanche de Donald J. Trump

Nouvelle victoire de Donald Trump dans la primaire républicaine du New Hampshire face à sa désormais unique concurrente, Nikki Haley, qui, comme ses autres rivaux républicains, ne va sûrement pas tarder à abandonner elle aussi.

Il ne fait désormais aucun doute que Donald Trump sera opposé, le 5 novembre prochain, au Démocrate cosmopolite sénile Joe Biden, marionnette momifiée du Deep State.

Le Parti de la France souhaite le retour à la Maison Blanche de Donald J. Trump, d'une part parce qu'il est opposé à tous les délires progressistes et migratoires de la gauche américaine et, d'autre part, parce qu'il est favorable à une solution de paix dans le conflit russo-ukrainien qui affaiblit l'Europe toute entière.

Les États-Unis ne doivent être considérés ni comme un ennemi ni comme un ami mais comme une grande puissance avec laquelle il faut composer et avec qui les relations doivent être guidées par nos intérêts nationaux - qu'ils soient économiques, politiques ou stratégiques. C'est d'ailleurs la même chose avec la Russie.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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