Sarközy, lors de ses vœux, puis Brice Hortefeux,
quelques jours après, se félicitaient de leur politique sécuritaire. Les annonces des résultats désastreux (hausse de 2,5% des agressions contre les personnes) intervenaient après plusieurs faits
divers dramatiques, dont la mort d’un jeune Blanc à Montpellier – dont le meurtrier, un mois plus tard, n’a toujours pas été retrouvé – et de plusieurs agressions dans les transports en communs à
Paris, aboutissant à la mort d’une jeune femme, tandis qu’une autre perdait un œil.
A Marseille, c’est une femme de 74 ans qui a été l’objet d’un vol avec violence qui a conduit à sa mort. La victime attendait le bus dans le XVe arrondissement de Marseille, mercredi dernier, tôt
le matin, dans le quartier Saint-Antoine. Deux racailles l’ont attaquée pour lui voler son sac à main et l’ont traînée sans pitié sur plusieurs mètres, la blessant grièvement.
Les
marins-pompiers de Marseille n’avaient diagnostiqué qu’une fracture du fémur, mais cette marseillaise souffrait d’un grave traumatisme crânien. Après une semaine de coma, elle est morte, à
l’hôpital Nord de Marseille.
Les autorités n’ont rien fait alors même que les rares policiers travaillant dans le secteur avaient connaissance de plusieurs agressions similaires. Les auteurs seraient deux mineurs habitant un
quartier envahi de Marseille proche de là, près du parc Kalliste. Chaque jour à Marseille, 26 personnes sont victimes d’une agression.
Si s’armer et se défendre face à la racaille est une nécessité, ce sont les véritables responsables de la situation qui devront un jour subir un juste châtiment.
En attendant, la "justice" française continue de défendre la racaille et
condamnent un policier qui a blessé un voyou avec son flash-ball :
Ce policier a écopé de six mois de prison avec sursis assorti d’indemnités colossales à verser à une racaille : 1,2 millions de francs [186 000 euros]. Le 6 juillet 2005, il était intervenu
sur un cambriolage dans le quartier envahi de la Vigne Blanche aux Mureaux (Ile-de-France). L’une des racailles avait tenté de s’échapper et avait été blessée à l’oeil qu’il avait finalement
perdu ; pour conserver son travail, le fonctionnaire de police avait été obligé de reconnaître ses "erreurs". En l’occurence, « ne pas avoir respecté les consignes de
sécurité » en ayant gardé le doigt sur la gâchette de son flash-ball. La racaille délinquante a osé déclarer au tribunal : «Si ça avait été une balle réelle, je serais où à
cette heure-là ?» sans s’attirer de légitime réponse.
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