La diversité de la
population française est devenue une réalité. On peut la juger définitive et « positive » ou au contraire fruit d’une erreur des gouvernements de droite comme de gauche, qu’il faut faire refluer.
Mais la diversité, nom politiquement correct pour désigner l’immigration, si elle doit être prise en compte ne peut être l’étalon unique de la politique française.
C’est pourtant la réalité. Une discrimination positive qui n’ose pas dire son nom est mise en place. Comme si les problèmes de la France et des français pouvaient se réduire aux problèmes des
populations issues de l’immigration dans nos banlieues dites sensibles. Ils ont des problèmes certes mais sont-ils les seuls ?
Une population prioritaire
La priorité du président Hollande, c’est la
jeunesse. Mais c’est une jeunesse bien spécifique, celle issue de l’immigration. L’effort dans l’éducation c’est pour les « jeunes », les emplois aidés c’est pour les « jeunes
», les zones prioritaires de sécurité aussi, la politique de logement social c’est pour leurs familles.
Il y a dans cette soumission de la politique gouvernementale aux intérêts des immigrés une dérive politique grave et finalement un abandon de la majorité des français au profit des minorités.
[...]
On veut assurer la paix sociale dans des quartiers où l’économie parallèle fait rouler en Ferrari des incultes sans travail. Cherchez l’erreur ! Que peut-on leur offrir de mieux ? Rien.
La France n’est pas seulement une immense banlieue immigrée où il faut supprimer les notes pour ne pas traumatiser les analphabètes qui font des études. Il faut imposer l’éducation à tous mais
pas par l’abaissement du niveau scolaire mais par le retour de l’ordre, du respect et de la discipline. Bon courage. Quand Vincent Peillon parle de morale à l'école ,on ne sait pas très bien ce
que cela veut dire. C’est l’auberge espagnole.
Et revoilà Pétain
On sait que le sujet est délicat. Surtout avec notre classe politique toujours figée à la 2nde Guerre mondiale. Un exemple consternant : la polémique Chatel-Peillon. Lundi dernier, un message sur
le compte Twitter de Luc Chatel a mis le feu aux poudres. « Effarante interview de Vincent Peillon dans le JDD : redressement intellectuel et moral », mot pour mot l'appel du maréchal
Pétain le 25 juin 1940 », a écrit celui qui soutient Jean-François Copé pour la présidence de l'Ump. « Ce sont les propos d'une déclaration du maréchal Pétain. Alors naturellement, j'y vois
une maladresse fâcheuse », a ensuite expliqué devant le tollé l'ex-ministre Ump.
« Je ne sais pas quoi vous dire,
je suis un peu désolé qu'il ait fait ça, pour lui... Toute ma tradition est le Conseil national de la Résistance », a rétorqué Vincent Peillon. On n’en sort pas... « La morale laïque à
instaurer dans l'enseignement ne doit s'apparenter ni à l' ordre moral ni à l'instruction civique », a-t-il au contraire assuré. On respire.
Le porte-parole du Ps, David Assouline a jugé « désolants » les propos de l'ancien ministre Ump. Selon lui, Luc Chatel « n'a pas dû mesurer l'ampleur de ces mots qui (...) doivent
certainement atteindre ceux qui ont vécu dans leur chair ce qu'a signifié les pages sombres de l'Histoire de France et du pétainisme ». Au moins il ne créera pas de polémique.
Le politiquement correct appuyé sur l’historiquement correct ne permet pas un débat critique en toute liberté. Il faudrait au contraire instaurer à l’école un cours sur l’esprit critique, pour
avoir le droit de faire soi-même son opinion, par la connaissance des opinions diverses mais présentées objectivement par des professeurs compétents. On peut rêver.
Ce n’est pas la « morale » de Vincent Peillon, le nouveau pétainiste sans doute bien surpris de l’être, qui y parviendra. Luc Chatel, le « gaulliste » qui accepte la suppression
des cours d'Histoire à l’école, devrait tout de même passer à autre chose qu’à l’épuration permanente des idées en se référant à une période ignorée de la plupart des jeunes.
Le rôle des médias
Le malaise de l’Éducation nationale
concerne tous les Français et pas seulement les enfants respectables de maliens en difficultés. Les médias, grand vecteur de la discrimination positive devraient comprendre que les usagers
africains ne sont pas les seules victimes des grève de trains. Pourquoi leur donner quasi exclusivement la parole ?
Mais c’est sans doute beaucoup leur demander. Ils font de la discrimination positive au quotidien par idéologie, une idéologie largement partagée par les gouvernements quels qu’ils soient. Celui
de François Hollande et Jean-Marc Ayrault n’y fait pas exception comme le prouvent les initiatives de la rentrée.
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