Euthanasie : Marisol Touraine émue par un suicide filmé
Invitée sur l’émission de Michel Denisot (occasionnellement présentée par Ali Baddou), Le Grand Journal, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a été invitée à
commenter des images montrant une femme qui se suicidait devant des caméras. Visiblement touchée par ces images révoltantes, la socialiste n’a rien trouvé de mieux à dire que la volonté du
gouvernement d’avancer vers une légalisation de l’euthanasie.
Le 4 mars, dans Le Grand Journal, à la suite de la séquence du zapping, qui montrait une vieille dame, en Suisse, en train de se faire filmer pendant son suicide médicalement assisté (comme dirait Michel Fourniret), le présentateur Ali Baddou (journaliste neutre ayant fait ses armes aux côtés de Jack Lang) a demandé à la ministre de la santé, présente sur le plateau, de réagir à ces images.
Loin de s’indigner que l’on puisse filmer et diffuser des images d’un suicide, loin d’expliquer les nombreuses questions de bioéthique et de « morale » (terme fasciste chez nos bon socialistes, lorsqu’il ne définie pas l’antiracisme) que posent l’euthanasie, Marisol Touraine s’est montrée très favorable à la mort programmée si rentable pour nos finances publiques :
« C’est une démarche qui existe en Suisse, qui est possible et à laquelle nous réfléchissons, puisque le président de la république à saisi le conseil consultatif national d’éthique. Il y a des hommes et des femmes qui veulent choisir les conditions de leur mort, qui veulent vivre jusqu’au bout dans la dignité. Et je dois dire que c’est évidement des images extrêmement fortes et qui nous obligent à réfléchir et à voir ce que l’on peut proposer. Ce sera fait dans les prochaines semaines. »
Conclusion du journalistes militant à la botte du parti (il a même eu une liaison avec la fille de Mitterrand, selon Wikipedia) : « évidemment ».
Pourquoi ne pas mettre fin aux jours des vieux qui sentent l’urine, font perdre du temps en visites alors qu’on est même pas sur qu’ils comprennent ce qui se passe et surtout, surtout, qui coûtent une fortune à la société. Disons que le jour du 77e anniversaire (après on n’est plus bon à rien, il n’y a qu’à lire les cartons des jeux de sociétés) de tout les citoyens, nous devrions organiser une mise à mort (publique et télévisée, histoire de rentabiliser la piqûre). Notre monde ne serait-il pas plus beau ?
N’est-il pas étrange que notre civilisation se mette à proposer le suicide assisté lors de la seule période de son histoire où les vieux coûtent si cher, car ils vivent trop longtemps ? Les gens malades et les personnes qui agonisaient ne souffraient-elles pas, avant, lors des derniers temps de leur vie ?
La femme n’admet-elle pas elle-même qu’elle a l’impression d’aller se faire piquer chez un vétérinaire ? « C’est un peu comme si on était un chien chez un vétérinaire » explique ainsi celle qui n’est certainement pas morte dans la « dignité » comme essayent de nous le faire croire les progressistes qui dépassent chaque jour un peu plus les limites…