Samedi 25 mai : états généraux de Vigilance Hallal
Le samedi 25 mai 2013, à Paris, salle Asiem (6, rue Albert de Lapparent, Paris VIIe) se dérouleront les états généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir.
Président du Parti de la France
Le samedi 25 mai 2013, à Paris, salle Asiem (6, rue Albert de Lapparent, Paris VIIe) se dérouleront les états généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir.
Nous sommes dans une société totalitariste d’apparence. Le pouvoir politico-médiatique tente d’imposer une société virtuelle pour ne pas affronter la réalité. Parfois d'ailleurs, cela marche. Cela passe cependant par une hypocrisie sémantique permanente. Ainsi en supprimant le mot race de la législation, on croit supprimer le racisme. On cède en fait partiellement au lobby anti-raciste qui manipule cette notion pour imposer ses vues métissées à une société encore rétive.
La proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot « race » de la législation française a donc été définitivement adoptée, jeudi 16 mai, à l'Assemblée nationale.
On se pince pour y croire. On vérifie son agenda pour vérifier que nous ne sommes pas le 1er avril. Une fois la stupeur passée, il faut s'y résoudre, cette information semble bien réelle. Encore une provocation du gouvernement ?
Les fêtes de Jeanne d'Arc seront cette année présidées à Rouen par Najat Vallaud-Belkacem. Le samedi 25 mai, à l'issue d'une messe célébrée par l'archevêque de Rouen, Mgr Descubes, assisté du nonce apostolique en France, Luigi Ventura, la ministre des Droits de la femme prononcera un discours en l'honneur de cette héroïne nationale, brûlée sur une place de la ville le 30 mai 1431.
Un comité d'accueil pour écouter son discours ?
Lundi 13 mai, un prêtre a été passé à tabac au sein même de sa communauté religieuse, la communauté Saint Jean de la paroisse Saint-Ruf à Avignon. Par des Maghrébins. Vous ne le saviez pas ? Normal, tout le monde s’en fout !
Une recherche sur Internet montre l’ampleur du désintérêt que la nouvelle a suscité. Il n’y a pour ainsi dire que les médias locaux pour s’être fait le porte-voix de cette ignoble agression. À la télévision, seule M6 a évoqué les faits dans son édition du 19h45 ce 15 mai.
Habituellement si friands de grands titres racoleurs, on peut s’étonner que nos « grands » médias ne soient pas accourus à Avignon, caméras au poing. Roué de coups de poing et de coups de pied, retrouvé gisant inconscient au sol, le père Grégoire a eu le nez cassé et le visage tuméfié. De quoi faire frissonner sur les divans face au poste de télévision. « Si même les braves pères se font démonter, où va-t-on ma bonne dame ! » Pour sûr que l’audience aurait suivi !
Chez les politiques et au gouvernement, même ignorance. Aucun ministre n’est venu exprimer sa plus totale solidarité en promettant que les lâches ayant commis un acte si odieux seraient poursuivis et fermement punis.
Mais voilà, le Père Grégoire n’est qu’un catholique. Il est de cette religion maudite que la République laïcarde s’efforce depuis si longtemps d’étouffer, en espérant la voir un jour disparaître à tout jamais. Alors il ne faut pas trop en demander ! Et si ça avait été un imam ou un rabbin ?
C’est la question que s’est posée le père Marie-Christophe, responsable de la communauté. Et elle est légitime en effet, puisque d’exemples il n’en manque pas ! Chacun a en mémoire untel ou unetelle de la classe politico-journalistique qui, le visage constipé de circonstance, s’indigne avec force lorsqu’un tag antisémite est découvert sur une synagogue ou lorsqu’une tête de cochon surgelée est déposée devant une mosquée. Les grands mots sont alors employés, les comparaisons avec les zeureslesplussombresdenotrehistoire faites. Deux poids, deux mesures…
Les trois grandes religions monothéistes ayant leurs représentants en France, on aurait au moins pu s’attendre à ce que la compassion vienne de ce côté… Je citerais uniquement Mohamed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman : « Avant de mettre en avant l’appartenance religieuse de l’un ou de l’autre, il faudrait voir si l’agression était accompagnée de gestes et de paroles en rapport avec la religion. Lui donner une dimension religieuse me semble contre-productif. » Comment appelle-t-on cela déjà ? Ah oui, la mauvaise foi !
Je terminerai en citant cette fois Monseigneur Cattenoz : « Ce quartier est progressivement pris en main par des gens de religion musulmane. (…) Ce quartier devient une zone de non-droit. Moi j’ai passé 15 ans en terre d’islam et là-bas, l’habit se respecte. Ici, à côté de l’archevêché, on m’interpelle dans la rue parce que je porte une croix. »
Même s’il ne s’agit pas d’un coup d’État en direct, il est agréable de voir ces bobos arrogants de Canal +, qui dominent actuellement la société, décamper comme des rats en entendant des coups de feu (un homme ayant tiré en l’air 2 balles à blanc en réalité), à Cannes.
Communiqué de Carl Lang, président du Parti de la France
La précipitation du pouvoir socialiste à promulguer la loi sur le mariage homosexuel et la filiation adoptive pour les couples homosexuels ne doit pas affaiblir la détermination des Français à restaurer le modèle familial basé sur l’union naturelle d’un homme et d’une femme et sur la filiation naturelle.
L’objectif légitime des défenseurs de nos valeurs de civilisation, du droit de l’enfant à avoir une mère et un père ainsi que du modèle familial naturel doit être dorénavant l’abrogation de l’infâme loi Taubira.
Le Parti de la France appelle donc ses militants et sympathisants à participer aux manifestations du 26 mai prochain et s’associera à toutes les actions futures visant à abroger la loi Taubira et à sanctionner politiquement les parlementaires qui en ont été les promoteurs et les complices.
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, l’association SOS homophobie vient de sortir son 17e rapport, intitulé « Les homophobes à la noce ». (On ne manquera pas de noter la fine allusion.)
Qu’y lit-on ? Que l’homophobie est en forte progression. C’était déjà ce qu’ils disaient l’an dernier dans le 16e rapport, et il y a deux ans aussi dans le 15e rapport, mais ça ne les empêche pas d’ajouter — ce n’est pas le temps que ça prend — que cette augmentation est liée sans conteste à l’opposition contre la loi dite du « mariage pour tous ». Ben ça alors, quelle surprise, vraiment on ne s’y attendait pas !
Le rapport est essentiellement fondé sur des témoignages, et on en compterait cette année 27 % de plus qu’en 2011. Des témoignages pour le moins hétéroclites, allant de l’agression physique à la sortie d’un bar, au « sale pédé » dans une cour de récréation, en passant par « l’homophobie sociale », en très forte hausse, notamment sur Internet. Vous ignorez encore ce qu’est « l’homophobie sociale » ? Il faudrait peut-être vous mettre en vitesse au parfum, sous peine de vous faire flasher par les radars de SOS homophobie avant d’avoir eu le temps de dire ouf.
L’association appelle « homophobie sociale », « les contenus qui relèvent de la liberté d’expression sans verser dans l’insulte, la diffamation, ou l’incitation à la haine » mais sous-tendent « une homophobie latente ». Et qu’est-ce qu’une homophobie latente ? Une homophobie que personne ne voit puisqu’elle n’est pas apparente… mais dont l’existence, selon Élisabeth Ronzier, est prouvée par le fait que « la personne qui a signalé les propos à SOS homophobie s’est trouvée blessée ». Le corps du délit n’est donc plus le propos lui-même mais le « ressenti » de celui qui l’aura lu ou entendu. C’est la susceptibilité de celui qui la rapporte qui constitue l’infraction. C’est, on en conviendra, assez original. Mais ce n’est pas tout. Le rapport explique aussi que « le refus de l’égalité des droits est en lui-même une forme d’homophobie ».
Tout devient plus clair. Sur Internet comme dans la rue, le fait même de s’opposer à ce « droit » du mariage pour tous — même gentiment, poliment, avec toute la mesure et la délicatesse possibles — constitue, par essence, un acte caractérisé d’homophobie sociale. Un manifestant homophobe est un pléonasme, et toutes les dénégations, protestations, justifications, démonstrations d’empathie, dons aux œuvres caritatives LGBT, promenades avec un rainbow flag ceint autour de la taille en guise de paréo ou que sais-je encore, ne sauraient donc arriver à prouver le contraire.
Alors forcément, à chaque grande mobilisation, selon que l’on se place du point de vue de la police ou des organisateurs, ce sont entre 300.000 et 1.000.000 d’actes à caractère homophobe qui sont perpétrés. Autant dire que les chiffres du rapport annuel de SOS homophobie ne sont pas près de dégonfler…
Mais le gouvernement lui-même ne devrait pas la ramener. Car, si l’on pousse jusqu’au bout la logique de « l’homophobie-refus-de-l’égalité-des-droits », Hollande a lui aussi le caleçon breneux. Refuser la légalisation de la GPA, maintenir cette « inégalité de droits » entre les lesbiennes qui, de par leur conformation, ont déjà accès bon an mal an à une PMA artisanale (avec un donneur dégoté sur Internet et une seringue achetée à la pharmacie), avant d’accéder bientôt, c’est certain, à une PMA dans les règles de l’art (mieux admise dans l’opinion publique que la GPA), et les gays, privés d’une vraie procréation biologique, du plaisir de tenir dans leurs bras la chair de leur chair, parce que la nature, cette garce homophobe et discriminante, ne les a pas dotés d’un utérus, n’est-il pas un acte « d’homophobie sociale » caractérisé ?
Que faire lorsque, président de la République à son premier anniversaire, on est au fond du fond du fond du trou question indice de satisfaction de ses concitoyens ? Ramer. Et puis attraper par le bout de la queue le premier serpent de mer qui passe à portée, surtout si l’on estime qu’il peut ramener avec lui un certain nombre d’électeurs partis voir ailleurs si l’herbe y est moins rase.
Ainsi François Hollande a-t-il évoqué hier, lors de sa conférence de presse, le fameux « droit de vote des étrangers », sorte de monstre du Loch Ness qui, depuis trente ans, fait des vagues sur l’horizon des engagements de gauche non tenus. Mais voilà, François Hollande l’a inscrit dans ses promesses de campagne, et puis ce serait un moyen de se rabibocher – enfin, il l’espère – avec cette gauche mélenchonesque qui ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues et des opposants dans la rue. Le vote des étrangers comme variable d’ajustement, en somme. Une poire pour la soif, une carotte pour avancer.
Toutefois, rendu prudent, le président en a encore reculé l’échéance : si tout va bien, si le temps se maintient, si la marée n’est pas trop forte, ce sera après 2014. « Sur le droit de vote des étrangers, je n’ai pas soumis ce texte car je sais que l’opposition n’en veut pas, et je ne veux pas donner l’impression que nous chercherions avant les élections municipales à imposer les enjeux », a-t-il dit. Ce sera donc « Après les élections municipales, comme cela il n’y aura plus d’enjeu, il sera soumis au Parlement et le Parlement en fera l’adoption s’il le souhaite. » Déjà, lors de sa conférence de novembre dernier, notre président normal faisait des pointes, laissait planer l’idée d’un très hypothétique référendum en fonction de « l’état de la société », laquelle, assure-t-il aujourd’hui, est pourtant « capable d’assumer de grands débats sur des questions de société ».
Sans doute, mais il va lui falloir d’abord laisser s’enraciner dans les mœurs le mariage gay, et c’est loin d’être gagné. Alors nous fourguer en prime le droit de vote des étrangers risque de mal passer.
Et pas sûr non plus, si d’aventure la chose devait lui être acquise, que le résultat soit à la hauteur de ses espérances. Rien n’indique en effet que les votes desdits étrangers viendront abonder les urnes du PS.
Le vote des étrangers non communautaires (hors UE) est une grenade dégoupillée balancée à l’aveuglette. Personne ne sait où elle ira sauter ni ce qu’elle pourra faire comme dégâts.
On aurait aimé que les CRS fassent preuve du même zèle avec les racailles africaines qui ont mis Paris à feu et à sang lundi soir...
Voici une dizaine de jours, c’était le premier anniversaire de la présidence de François Hollande. Triste anniversaire.
Ceux qui voudraient mettre quoi que ce soit à l’actif du « Président normal » auraient bien des difficultés à trouver quoi citer. L’endettement du pays continue à se creuser. Les chiffres du chômage poursuivent leur ascension. Les pauvres se multiplient, comme toujours lorsque les socialistes sont au pouvoir. Les projets fiscaux les plus ineptes énoncés lors de la campagne électorale n’ont pas vu le jour, mais la fiscalité ne s’en est pas moins trouvée alourdie. L’ombre de la duplicité et de l’hypocrisie, qui s’est déployée avec l’affaire Cahuzac, ne cesse de projeter ses effets de délégitimation.
C’est sur ce fonds malsain que se sont déroulé les manifestations contre la seule « réforme » que François Hollande ait vraiment menée jusqu’au bout : celle du mariage.
La dimension de destruction de la famille qui s’y love a suscité un vaste mouvement de rejet qui n’aurait sans doute pas acquis cette ampleur s’il n’avait pris appui sur une inquiétude plus large.
En sa grande majorité, la population française perçoit que le pays est en déclin et que le déclin s’accentue jusqu’à ressembler à une maladie en phase terminale.
La perception du déclin, visible dans tous les sondages, s’accompagne d’un désarroi, d’une angoisse, d’une dépression collective tout à fait explicables.
Sans doute parce que nous sommes au printemps, certains ont vu dans les réactions de désarroi, d’angoisse et de dépression collective les traces d’un « printemps français ». J’aimerais penser qu’ils ont raison, mais je dois dire que je suis circonspect.
Il ne se dessine, en effet, aucun sursaut, aucune esquisse de perspective.
Les gens de gauche pensent, pour la plupart, que François Hollande n’est pas assez à gauche, autrement dit qu’il n’a pas été assez loin dans la progressivité fiscale, et ils sont plus que jamais enferrés dans la débilité envieuse qui les conduit à considérer qu’il suffit de s’en prendre aux plus entreprenants pour que tout aille mieux. Nombre de gens de droite sont porteurs de propositions teintées des mêmes idées stupides.
Les explications de l’évolution économique planétaire, des paramètres de la globalisation, de la croissance qui se poursuit ailleurs sur la planète, et qui ne déserte que le continent européen, sont absentes.
Le vieillissement accéléré que connaît l’Europe, les incitations qui sous-tendent les flux migratoires complexes qui strient celle-ci et en font fuir les porteurs de capital intellectuel, ne sont jamais évoqués.
La France, comme une part majeure du continent européen, est soumise au règne absolu d’une hégémonie marxiste, anticipée par le communiste italien Antonio Gramsci dans les années 1930. Gramsci pensait que le capitalisme, dans la première moitié du XXe siècle, était en position hégémonique. Il préconisait une longue marche des adeptes du dogme marxiste dans toutes les institutions, jusqu’à ce que l’hégémonie capitaliste soit remplacée par une autre hégémonie, marxiste celle-là.
Il précisait que, lorsque cette hégémonie marxiste serait en place, une irréversibilité serait atteinte. Tous les débats alors, disait-il, auraient lieu au sein de l’hégémonie marxiste ainsi instaurée et sur son horizon. Toute possibilité de raisonner à l’extérieur de l’hégémonie marxiste serait condamnée à être marginalisée. Des mouvements de colère contre l’hégémonie marxiste instaurée pourraient encore exister, mais ils ne pourraient plus se doter des paramètres indispensables pour constituer une alternance.
Gramsci voyait dans l’hégémonie marxiste instaurée la possibilité que vienne enfin une société socialiste. Il n’avait pas tort.
Les Français perçoivent le déclin, disais-je. Ils sont imprégnés de désarroi, d’angoisse, de dépression collective. Ils peuvent être en colère. Ils peuvent chercher des réponses en songeant qu’elles sont à gauche, à droite, ailleurs. Mais ils ne voient pas, dans leur majorité, que l’hégémonie marxiste ressemble à une nasse qui se referme. Ils ressentent une mort qui vient. Ils ne discernent pas de quoi meurt la France.
Et ils ne discernent pas que la présidence Hollande est l’un des effets de la mort qui vient, pas la cause de cette mort.
La mairie de Moscou a rejeté une nouvelle fois mercredi une demande de militants LGBT pour une gay pride dans la capitale russe. Un responsable de la mairie, Alexeï Maïorov, explique :
« Nous devons oeuvrer au respect de la moralité et enseigner le patriotisme à la jeune génération, et non pas des aspirations étranges. »
Pour un président de la République, l’exercice de la conférence de presse élyséenne demeure à haut risque et cela ne date pas d’hier. Si l’on considère cette discipline comme cousine du patinage artistique, François Hollande pourrait passer pour champion du triple axel. Ou doublure officielle du maire de Champignac dans les albums de Spirou et Fantasio, œuvres du regretté André Franquin, là où il est question de ces espaces où la main de l’homme n’a pas encore posé le pied. François Hollande, donc, excelle en la matière, à ce détail près : sa teinture… Pitié, on dirait Hosni Moubarak devant ses juges ou Silvio Berlusconi en mode bunga bunga. Nos grands-mères affirmaient, non sans raison, que lorsque l’on cache quelque chose, c’est qu’on a fatalement quelque chose à cacher.
Ce que, en revanche, notre Président peine à cacher, c’est qu’il raisonne toujours en ancien premier secrétaire du Parti socialiste et non point en chef d’État. En permanence prêt à ne point trancher et à toujours chercher l’impossible consensus. Pas de chance : alors qu’il répond aux questions des journalistes, la technique, elle au moins, aura tranché. Pauvre François… Trempé comme une soupe lors de son intronisation pour cause de météo, et le sifflet coupé en pleine réflexion par les techniciens du service public audiovisuel, avec mire pour pis-aller. Entre cette mire et ce Président, qui aura vu la différence ? Rien de grave, en fait.
Toujours à propos de trancher, un autre François, Mitterrand lui, aura tranché en son temps ; entre la vision européiste de Jacques Delors – création de l’euro, traité de Maastricht, suivisme vis-à-vis du « partenaire » allemand – et celle d’un Jean-Pierre Chevènement dont le projet consistait à consolider l’appareil industriel français et à développer celui de nos voisins européens. Ce choix politique, ce choix de civilisation, François Hollande l’a discrètement passé en pertes et profits, faisant siens les plans de la Commission européenne et laissant de côté toute véritable velléité de construction européenne, persistant en son numéro de claquettes et se contentant de se cantonner dans le triste rôle de gérant de tutelle du désastre sarkozyste.
Beaucoup de prescriptions d’apothicaires donc : « être pour le mouvement », « simplification administrative qui est facteur de croissance », sachant que « le monde change », que la « démographie demeure un atout » et que « le vote des étrangers sera reporté après les prochaines élections municipales… » Bref : « La France n’est pas le problème, mais la solution ! » Youpi ! Bravo ! Olé ! Voilà qui est envoyé.
François Mitterrand, pour y revenir une fois encore, savait au moins y faire pour nous enfumer avec forme et élégance. Son successeur débute dans le métier et a manifestement beaucoup à apprendre pour faire figure d’imposteur plausible.
Petit détail, pour finir, en matière de politique étrangère, tant il est encore un peu vrai que la France puisse faire entendre sa voix dans le vaste monde. Il faudrait, à en croire François Hollande, renforcer le couple franco-allemand et défendre la démocratie dans le monde. Et faire croire que la France pèse encore un peu dans ce dernier. Mais rien de bien probant sur le reste. Beau discours, à peu près aussi gaullien qu’un clin d’œil de dame pipi. Si si…
Le président socialiste de la Région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, a fait voter fin avril un projet visant à distribuer des bourses aux étudiants incarcérés. Pourquoi s’ennuyer à travailler pour financer ses études quand on peut se faire arrêter afin que la région donne un petit coup de main ?
Pour Jean-Paul Huchon et ses amis socialistes, la meilleure façon de s’intégrer consiste à commettre suffisamment de crimes pour pouvoir être jeté en prison. Ainsi, le conseil régional d’Île-de-France a fait voter, lors de la séance plénière du 25 avril dernier, un rapport qui propose d’aider les personnes détenues à obtenir un diplôme d’enseignement supérieur. Bienvenue en méritocratie… Lire la suite
14 mai 2013, la loi sur « la sécurisation de l’emploi » a été votée au Sénat, par 169 voix contre 33. La fin du CDI et tout le monde s’en moque… Pas une manifestation dans la rue, nada ! Pas le moindre sénateur pendu non plus… Les moutons ne voient pas l’abattoir que l’on construit devant la bergerie.
Le CDI vous préservait des licenciements sauf en cas de « cause sérieuse et réelle ». En clair, à moins d’une faute grave ou d’une inaptitude au travail, la seule chose que pouvait tenter votre patron était de vous pousser au suicide comme chez France Télécom…
Aujourd’hui, le boss pourra vous virer pour avoir refusé de changer de poste, pour avoir refusé de changer de lieu de travail, y compris de l’autre coté de l’Hexagone… Ou simplement s’il vous juge « incompétent » !
Le CDI prévoyait l’impossibilité de baisser votre rémunération sans votre accord. Le boss pouvait demander. Certains ont essayé… Grâce à notre Sénat, refuser une baisse de salaire (jusqu’au SMIC) devient un motif valable pour vous faire pointer à Pôle emploi (article 18 de l’accord national interprofessionnel – ANI).
Finalement, c’est quoi cette… chose ? Rien de moins que la mise au pas de la France par la Commission européenne en matière de droit du travail et la destruction d’un acquis vieux de 20 ans. C’est l’échine courbée jusqu’à la brisure de vertèbres devant l’ultra-libéralisme. Un grand jour pour le MEDEF.
Comme d’habitude, les travailleurs ont été trahis par plusieurs syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) puisque cette loi n’est que la retranscription de l’ANI signé entre lesdits syndicats et le patronat le 11 janvier 2013. FO et la CGT l’ont refusé, encore heureux…
Chaque fois que les syndicats parlent des organisations patronales comme « des partenaires sociaux », c’est déjà joué. Dans 1984, la dictature décrite par Orwell utilisait des slogans comme: « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. » Tout aussi fort, le hollandisme révolutionnaire ajoute ceci : « La fin du CDI, c’est la sécurisation de l’emploi. »
Au Sénat, les communistes sont les seuls à avoir voté contre. Comme à son habitude, l’UMP a botté en touche, intrinsèquement lâche, en choisissant de s’abstenir. Il ne faudra pas les oublier ceux-là non plus, le jour du grand nettoyage au Kärcher de la scène politique. Comme à son habitude, c’est le PS qui s’y colle pour faire reculer les acquis sociaux…