Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog politique de Thomas JOLY

Querelle Le Graët/Zidane

9 Janvier 2023, 11:41am

Publié par Thomas Joly

Querelle Le Graët/Zidane

La bisbille entre le vieux satrape socialiste à la tête de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët, et l'agent du Qatar, le franco-algérien Zinedine Zidane, est purement anecdotique.

L'un briguait avec insistance - voire indécence - le poste de Didier Deschamps, l'autre s'accroche comme une moule à son rocher à la tête de la FFF où il règne sans partage. Mais tous deux n'ont aucune intention de rendre l'équipe de France aux Français ni de mettre un frein à la marchandisation du football.

Voir les commentaires

Foulard, hijab, abaya, barbapapa, Pap ne s’en sort pas

9 Janvier 2023, 07:55am

Publié par Thomas Joly

Pauvre Pap, complètement perdu au milieu de l’océan des fins de mondes, sur le vaisseau fantôme d’une éducation nationale à la dérive ! Et qu’est-il allé faire dans cette galère qui n’en finit pas de tanguer sous ses voiles déchirés et ses mats décharnés !

Il est arrivé à bord, l’on manquait de profs, mais en quatre jours, il en a fabriqué des milliers, avec des bouts de ficelle, il a bouché des trous dans la coque.

Mais, maintenant, ce sont les tenues vestimentaires des élèves qui viennent lui pourrir sa vie de ministre, qu’il voyait comme une papauté tranquille, depuis son idéal New Woke Yorkais.

Foulard, hijab, et le  dernière en date, qui s’appelle l’abaya. L’abaya, c’est une sorte de barbe à papa, mais ça ne se mange pas, ce n’est pas sucré ou de toutes les couleurs, non, c’est une sorte de flan aux œufs mais qui descend jusqu’aux pieds, et qui est censé remplacer sans le dire le hijab ou la burqa et prouver qu’on est une admiratrice d’Allah quand on va à l’école, une tenue réservée aux femmes car les garçons eux ont la barbe qui arrive et ça suffit.  Prouver aussi que si on est une femme, on n’est pas une tentatrice des hommes et une excitatrice de leur concupiscence effrénée qui, si elle n’est pas justement réfréné, peut faire des ravages dans tout le corps.

Donc Pap n’est pas content. On lui demande de l’interdire, mais pour cela il doit définir ce qu’est une abaya, et il ne sait pas, il ne sait rien. Surtout, il ne connaît rien aux vêtements féminins, puisqu’il est un homme. Il sait ce qui est blanc ou noir, ce qui est rond ou carré, mais il ne sait pas ce qui est stupide ou complètement idiot, il sait qu'il y a du racisme en France, mais il ne sait pas ce qu’est une abaya, Et même en twistant le yaya, comme Richard Antony, un grand chanteur des années 60, il ne trouve pas.

Pap n’en peut plus, il est au bord du burn out. Il tonne, il s’insurge. « Je ne vais quand même pas regarder des photographies pour mesurer la taille d’une robe ou la forme d’un col », a déclaré le ministre à BFM TV. Que diable, il est ministre, pas couturier pour dames !

Oui, pauvre Pap, depuis qu’il est à l’Éducation nationale, il en voit de toutes les couleurs de barbes à papa. Si ça continue, il n’arrivera même plus à gérer ses innovations pédagogiques de pré-rentrée, et son heure soutien aux élèves en difficulté. Ah, que n’inventerait-on pas pour justifier une lâcheté ou faire passer une hypocrisie, disent ses détracteurs. Mais non ! Pauvre Pap, vous voyez bien qu’il il ne peut rien faire. Que déjà il est au bout du rouleau ! Il ne faut pas lui demander l’impossible, auquel nul n’est tenu… Mais pourquoi a-t-il accepté un tel poste ?

Jean-Pierre Pélaez

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Est-on obligé de soutenir Charlie Hebdo jusqu’au bout ?

9 Janvier 2023, 07:28am

Publié par Thomas Joly

Pour « soutenir la lutte des Iraniens qui se battent pour leur liberté, en ridiculisant ce chef religieux d’un autre âge [l’ayatollah Khamenei], et en le renvoyant dans les poubelles de l’Histoire », Charlie Hebdo a lancé, en décembre, un grand concours de caricatures. Les trente dessins lauréats sont parus ce mercredi sous le titre « Les dessinateurs flanquent une raclée aux mollahs », dans un numéro commémorant les attentats du 7 janvier 2015.

En double page de une, une femme nue allongée cuisses ouvertes regarde les mollahs en file indienne lui entrer dans le vagin, avec ce titre : « Mollahs, retournez d’où vous venez. »

Dans la France d’autrefois, le papier journal finissait découpé en feuilles au fond des toilettes. Ou chez le marchand de légumes qui y enveloppait les poireaux et les carottes. On s’en servait aussi pour nettoyer les vitres, il paraît que ça marchait mieux que tous nos produits coûteux. Bref, ça finissait dans la poubelle après s’être rendu utile : l’information et le bon usage pratique.

L’original, avec Charlie Hebdo, c’est que ça commence par la poubelle. C’est sa marque et sa philosophie. Dans un perpétuel registre caca-bite-couille antireligieux, le journal « dégueule » depuis toujours sur le monde qui l’entoure ; c’est sa fonction, c’est même pour cela que ses créateurs l’ont porté sur les fonts baptismaux. Que dis-je : surtout pas les fonts baptismaux ! Ou alors pour une cérémonie devant le crucifix renversé, histoire de se chatouiller les neurones de la provocation sélective. En France, c’est son droit, c’est aussi son fonds de commerce. Il y a une clientèle pour et je n’en suis pas : comme le disait Gabrielle Cluzel sur CNews, on n’est pas obligé d’aimer la vulgarité.

Jusqu’à ces dernières années – 2015, exactement –, j’ignorais Charlie Hebdo et je m’en portais bien. De temps en temps, la une me sautait à la figure à la devanture d’un kiosque à journaux, entre deux couvertures de bimbos mamelues, mais bon… comme dit plus haut, il y a une clientèle pour.

Et puis est arrivé le massacre qu’on sait. Nous avons alors été des millions à descendre dans la rue : Charlie était devenu la figure du martyre. Suis-je pour autant devenue Charlie, comme on a absolument voulu nous le faire dire ? Non. Je ne suis pas Charlie, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. Mais pour autant, hélas, les retentissements de la politique systématiquement provocatrice de ce magazine vont peser sur notre vie à tous.

Il n’est pas interdit à un directeur de publication, avant de se faire plaisir, de songer aux conséquences de ce qu’il publie. On me dira que baisser son froc devant les mollahs (je fais du Charlie), c’est tomber dans la soumission, dans la compromission avec l’ennemi. Que rien ne peut entraver notre sacro-saint droit au blasphème, qu’à cela il n’y a pas de limites, etc.

La seule question intéressante est celle-ci : la publication de nouvelles caricatures obscènes va-t-elle améliorer le sort des femmes iraniennes ? Est-elle de nature à pousser au renversement des mollahs ? Non. En revanche elle va pourrir davantage la vie de nos enseignants, nécessiter la protection accrue de lieux et de personnalités et, c’est à craindre, armer peut-être la main de nouveaux égorgeurs qui multiplieront les « Samuel Paty », comme ils disent.

La France est aujourd’hui haïe dans nombre de pays, essentiellement musulmans. Des pays où ses soldats se font tuer dans un combat que ce dernier numéro de Charlie Hebdo va réduire à néant. C’est toute la différence entre le terrain et la guerre qu’on mène le cul sur sa chaise devant un écran.

Dernier point : dans notre monde où il faut désormais surveiller chaque mot pour ne pas froisser le genre, le non-genre ou la couleur racisée de celles-zé-ceux qui lisent ou écoutent, ne serait donc plus autorisé que le blasphème ?

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

À Toulouse, des racailles font floquer leur maillot au nom de Mohammed Merah

8 Janvier 2023, 18:01pm

Publié par Thomas Joly

À Toulouse, des racailles font floquer leur maillot au nom de Mohammed Merah

À Toulouse, des racailles font floquer leur maillot du TFC au nom de Mohammed Merah, dans l'indifférence générale. Imaginons les couinements du cloaque politico-médiatique si des supporters du PSG portaient des maillots avec le nom d'Anders Breivik ou de Brenton Tarrant...

Voir les commentaires

Journal de bord de Jean-Marie Le Pen - N°686

8 Janvier 2023, 17:49pm

Publié par Thomas Joly

Sujets abordés : les vœux pour l'année 2023, le délitement du système de santé français, le risque d'escalade en Ukraine et d'un conflit mondial, la retraite à 100 ans, la hausse du prix de l'énergie, la disparition de Benoît XVI.

Voir les commentaires

Ultra-moderne solitude : La Poste expérimente la fin des tournées du facteur

8 Janvier 2023, 13:52pm

Publié par Thomas Joly

France Info à relayé cette assez triste nouvelle : La Poste va expérimenter, dans plusieurs communes de ce qu'il est convenu d'appeler la France périphérique, la disparition des tournées quotidiennes du facteur. D'un point de vue strictement rationnel, cette disparition, pour le moment expérimentale, rassurons-nous, va de pair avec la suppression, depuis le 1er janvier 2023, du timbre rouge, jadis réservé aux courriers urgents. Il n'y a plus que des timbres verts. Et, donc, moins de facteurs.

Ce changement n'est pas seulement rationnel. Il est aussi - allons-y d'un mot ronflant - ontologique. La lettre est désormais au courriel ce que la nationale est à l'autoroute : d'un côté, il y a le chemin de traverse, la lenteur sympathique, le temps consacré à profiter des choses, à former les lettres comme à la communale sur du beau papier, ou à prendre les virages, la vitre entrouverte sur la campagne en été ; de l'autre, l'ordre de la vitesse, les lignes droites, les fibres optiques, les télépéages et les boîtes saturées d'informations. Georges Pompidou aurait écrit quelque part, en marge d'une note officielle, qu'à côté des autoroutes des Trente Glorieuses, il faudrait laisser de la place aux petites routes et à la flânerie. En tout cas, il s'était ému que l'on abatte les arbres au bord de nos vieilles routes de France. Il aurait sans doute salué la survie de La Poste, pourtant de plus en plus anachronique.

Et les facteurs, alors ? On les supprime ? Dans l'imagerie populaire, le facteur assure le lien social, par exemple avec le chien qui lui mord les mollets ou avec l'épouse volage (qui donne tout naturellement naissance au « fils du facteur »). Il était le prolongement naturel du colporteur d'autrefois, qui donnait des nouvelles, qui en prenait aussi. En certaines occasions, il découvrait même les petits vieux, morts seuls, dans des maisons loin de tout. Il arrivait à vélo, dans le temps, avec le bruit familier de la sonnette, puis en voiture (comme le facteur antillais des Visiteurs, dont la 4L sera massacrée par un Godefroy de Montmirail en grande forme). Aujourd'hui, c'est souvent en triporteur ou en fourgonnette qu'il apporte les colis. Point de camion blanc antédiluvien comme ceux de nombreux livreurs Amazon, point de colis fragile balancé par-dessus le portail ou carrément volé : le facteur est bien élevé et, surtout, il représente, dans les petits villages, une survivance de l'État, bien peu jacobin quand il s'agit de lien social.

Yves Montand ne pourrait plus faire la course à bicyclette avec la fille du facteur. L'expérience sera un succès, on l'étendra à tous les jours de la semaine. Puis on n'enverra plus de lettres. Et chacune et chacun, toutes et tous, enfermé.e.s dans l'ultra-moderne solitude que chanta Alain Souchon, mourra seul dans sa petite bulle. Peut-être créera-t-on, pour recycler les postiers, selon une tradition tenace de ce gouvernement, un numéro gratuit pour faire passer la mesurette. Souhaitons seulement que, pour une fois, il ne soit pas vert mais jaune. Ce sera toujours ça.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Inflation : derrière la fermeture de restaurants étoilés, le martyre des brasseries de campagne…

6 Janvier 2023, 18:00pm

Publié par Thomas Joly

Les restaurants souffrent. Des plus sélects aux plus modestes. Certains en sont même réduits à mettre la clef sous la porte, tel le chef Adrien Soro, patron étoilé de La Meynardie, à Paulin, en Dordogne. Pourtant, son établissement, fort de ses dix-sept salariés, affichait complet midi et soir. Et malgré un chiffre d’affaires en constante augmentation, sa banque a courageusement décidé de le lâcher.

En cause ? L’explosion des coûts de l’énergie et des matières premières, mais qui ne nous tombe pas exactement de la Lune, étant plutôt le fait d’une incurie politique devenue la règle depuis tant de décennies : démantèlement de notre parc nucléaire rendant l’énergie électrique de plus en plus chère, sanctions économiques irresponsables contre la Russie – ce, bien avant la guerre contre l’Ukraine – ayant entraîné la hausse du prix du gaz et la ruine de tant de nos paysans qui exportaient, jusque-là, leurs produits au-delà de l’Oural.

Cette incurie des gouvernants, c’est désormais aux gouvernés de la payer au prix fort. La preuve par l’article de CNews plus haut évoqué. Lequel ne devrait pourtant pas faire oublier que la faillite du restaurant concerné ne représente malheureusement que l’arbre dissimulant la forêt. En effet, si les petites et moyennes entreprises demeurent le principal employeur de France, il va de même de la restauration, majoritairement composée de brasseries anodines qui n’auront jamais les honneurs des médias en cas de fermeture.

Le patron d’un petit restaurant ouvrier du sud des Yvelines nous confie : « Nos marges de manœuvre sont encore plus limitées que celles de nos confrères travaillant dans le haut de gamme. La hausse des matières premières et de l’énergie est, certes, la même pour tout le monde, mais notre clientèle est autrement moins huppée, car principalement composée d’artisans travaillant sur les chantiers. Avec eux, la quantité doit être au rendez-vous, sachant qu’ils sont avant tout là plus pour se caler que pour déguster. »

Il est vrai qu’on ne verra jamais, dans ce genre d’établissement, une noix de tournedos encerclée de trois rondelles de carottes et d’arabesques de vinaigre balsamique. Il faut du lourd. Le steak doit en imposer et les frites servies en abondance, surtout quand il fait froid sur les chantiers. Et notre homme de poursuivre : « La crise frappe malheureusement aussi les clients. Celui qui prenait autrefois le menu à quinze euros se contente désormais souvent d’un sandwich. Pour se caler, une fois encore. »

Parvient-il encore à s’en sortir ? Vaille que vaille, oui. « Nous réduisons nos marges au maximum. Si nous augmentions nos tarifs, les clients ne comprendraient pas. Surtout qu’il s’agit d’une clientèle d’habitués, au contraire de ces restaurants chics où l’on se rend une fois l’an. »

Dans ce métier se pose aussi la question du personnel, de plus en plus difficile à trouver, mais qu’il est impossible d’augmenter : « On aimerait bien les payer plus. Mais avec quoi ? Il faudrait au moins qu’on allège nos charges, mais cela ne paraît pas être à l’ordre du jour. Et puis, il faut encore savoir autre chose. Autrefois, les serveuses arrivaient à ne vivre que sur les pourboires et plaçaient leur salaire sur un compte d’épargne. Mais avec la carte bleue, rares sont les clients à rajouter un petit quelque chose pour le personnel. »

Il n’est pas besoin d’insister beaucoup pour que notre interlocuteur lâche ce qu’il a sur le cœur : « Voilà des années qu’on sacrifie les bistrots et les restaurants de campagne. L’interdiction de fumer nous a fait perdre un tiers de notre clientèle. Et ceux qui persistent à venir consomment de moins en moins. Les députés des grandes villes qui font les lois ne peuvent pas comprendre ça. Eux, s’ils ont bu un verre de trop, ils rentrent en taxi. Chez nous, ils perdent leur permis et se retrouvent au chômage. Résultat, un café ferme tous les jours dans la France des oubliés. »

Ces choses dites, l’homme repart essuyer ses verres, tentant de masquer sa colère. Jusqu’à quand ?

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

La truculente révélation de Roselyne Bachelot sur Notre-Dame et Brigitte Macron

6 Janvier 2023, 07:36am

Publié par Thomas Joly

Elle est ainsi, Roselyne Bachelot-Narquin : un personnage plutôt taquin ! Si la quatre fois ministre prend plaisir à arborer des tenues à l’image de son caractère, haut en couleur, elle est aussi réputée pour son franc-parler. À la fois de culture « plutôt très classique » - elle est lettrée et mélomane -, selon son entourage, elle n’est jamais la dernière à sortir une blague grivoise. Dans son dernier livre paru le 5 janvier, 682 jours, qualifiant ainsi le temps passé au ministère de la Culture, Roselyne Bachelot dézingue sans retenue « le bal des hypocrites ».

Parmi les bonnes feuilles, celle qui est devenue chroniqueuse dans « Les Grosses Têtes » nous révèle le projet - que, gouailleuse, elle s'amuse à décrire phallique - de Brigitte Macron pour Notre-Dame de Paris : « Quand je rentre rue de Valois, le cabinet est en stress : l'Élysée rêve d'un "geste architectural" et m'accuse de n'en faire qu'à ma tête. Bon, ce ne sera pas la dernière fois. Je ne regrette pas cette insubordination quand, déjeunant quelques jours plus tard avec Brigitte Macron, elle me montrera un projet culminant avec une sorte de sexe érigé, entouré à sa base de boules en or... »

Face à la première dame, le ministre de la Culture ne lâche rien, elle se décrit sur RTL comme « une vieille bête de la politique ». De même que lorsque le clergé avait émis, en 2020, « l’hypothèse d’intégrer des vitraux d'art contemporain et du mobilier du XXIe siècle » dans la cathédrale de Paris, cette dernière avait répondu : « La chose est pour moi irrecevable. » Par deux fois, donc, Roselyne Bachelot a su préserver l’authenticité de Notre-Dame de Paris, vent debout contre les polémiques.

Mais attention à ne pas lui donner le bon Dieu sans confession. Elle est quand même celle qui est capable d'affirmer, lors de la promotion de son livre, qu'Emmanuel Macron « a été formidable durant ces 682 jours ». Roselyne Bachelot affiche de plus un conservatisme à deux vitesses. Si elle a soutenu François Fillon dans sa course à la présidentielle en 2015, candidat également soutenu par Sens commun, émanation de la Manif pour tous, l’ex-ministre a toujours manifesté pour le mariage homosexuel. Autre paradoxe : autant on lui doit donc une restauration de la flèche et de Viollet-le-Duc à l’identique, autant elle est restée insensible au sort de la chapelle Saint-Joseph à Lille en officialisant le rejet d’une demande de classement de l’édifice, permettant ainsi aux pelleteuses de déconstruire (en février 2021) une part de notre passé, et ce, malgré la mobilisation d’une association de sauvegarde du patrimoine et de plusieurs personnalités politiques ou du monde culturel, dont Stéphane Bern.

Comme dans toute chose et toute personne, il convient donc de distinguer le bon grain de l’ivraie. Mais pour l’heure, réjouissons-nous et rions avec elle de cette idée complètement saugrenue à laquelle nous avons échappé !

Iris Bridier

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Aide militaire à l'Ukraine : le jusqu'au-boutisme macroniste contre l'intérêt des Français

5 Janvier 2023, 21:04pm

Publié par Thomas Joly

Emmanuel Macron, avec la grandiloquence de l'homme prétentieux qu'il n'arrive pas à cesser d'être, a déclaré envoyer au nom de la France des chars de combat légers, "jusqu'à la victoire, jusqu'au retour de la paix en Europe, notre soutien à l'Ukraine ne faiblira pas."

Président d'une France qui crève de l'immigration et de l'européisme énergétique, Emmanuel Macron semble disposer d'un compte illimité pour arroser l'Ukraine d'aides, de "défense aérienne" et autres matériels et personnels (on a des soldats stationnés en Pologne, on se demande bien pourquoi...), mais cet argent magique n'appartient pas au squatteur de l’Élysée, c'est de l'argent volé aux Français à qui on demande de se serrer la ceinture.

Nous n'oublions pas nos frères catholiques de Galicie que les orthodoxes aimeraient mater, mais nous n'oublions pas non plus que le régime de Kiev était universellement reconnu comme l'un des plus corrompus avant le déclenchement de la guerre, c'est pourquoi la position de la France à l'Est doit être la même que pour le reste du monde : action en faveur de la paix et protection des catholiques. Cependant, l'action pour la paix ne peut pas se faire en surenrichissant des oligarques corrompus ni en surarmant un camp dans un conflit entre blancs.

Enfin, Emmanuel Macron doit arrêter de se comporter en groupie de Zelensky et en premier ennemi de Poutine, c'est un jeu de rôles ridicule qui nous a coûté le peu de forces économiques qui nous restaient et qui coûtera demain, si l’Élysée s'entête à faire la guerre à la Russie, le sang des Français.

Le Parti de la France réclame de ses vœux les plus chers la paix entre Européens, et dénonce le jusqu'au-boutisme macroniste qui plombe notre pays du haut des dorures élyséennes.

Bruno Hirout - Secrétaire général du Parti de la France

Voir les commentaires

Pénurie de médicaments : le poids de l'immigration

5 Janvier 2023, 07:32am

Publié par Thomas Joly

Comme pour de bien trop nombreux dysfonctionnements de notre société, l'immigration de masse n'est pas pour rien dans l'actuelle pénurie de médicaments que subissent les Français.

Surconsommateurs, grisés par la gratuité, revendeurs dans leur pays d'origine, nombre d'immigrés extra-européens ou Français de papiers plombent notre (trop) généreux système d'accès aux soins.

Dans une période tendue comme aujourd'hui, la préférence nationale pour la délivrance et la vente de médicaments devrait être immédiatement appliquée ; de même que pour les hôpitaux, la sécurité sociale, etc.

Toutefois, une telle mesure de bon sens ne sera jamais prise par le ramassis de veules cosmopolites qui nous gouvernent.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

Voir les commentaires

La ville de Pantin devient Pantine : quand le socialisme woke n’a plus de limites 

5 Janvier 2023, 07:20am

Publié par Thomas Joly

Le ridicule ne tue pas. Pour bien commencer l’année 2023, Bertrand Kern, maire socialiste de Pantin, en Seine-Saint-Denis, dévoile une idée surprenante : rebaptiser sa commune « Pantine » afin de mieux lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes. Une décision qui, si elle peut prêter à sourire, illustre à elle-seule les abîmes du wokisme.

Un coup de com’ woke

« Pantin s’appellera pendant un an Pantine ». L’annonce est solennelle. Dans une courte vidéo postée sur les réseaux sociaux, Bertrand Kern, maire de Pantin depuis 2001, annonce son intention de changer subtilement le nom de sa ville. L’objectif ? Placer l’année 2023 « sous l’égide de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les violences faites aux femmes ». Et l’édile de préciser : « ajouter la lettre "e" au nom de la ville peut paraitre anecdotique mais ce petit "e" accroche le regard, questionne, interpelle ».

Aussitôt annoncée la mesure entraine son flot de railleries, mais également d’inquiétudes. « C’est une mesure désespérément électorale qui symbolise la décadence socialiste jusqu’à la caricature ! » s’emporte Guy Carlier sur Sud Radio. 

« Quand s’occupe-t-on des vrais sujets ? » s’interroge de son côté un internaute perplexe. Pour d’autres, le sujet est un peu trop sérieux pour être résumé à un changement de nom. Enfin, certains s’inquiètent du coût du telle initiative. Pour calmer la polémique, le service de communication de la commune précise d’emblée que ni les panneaux de la ville, ni les papiers en-tête de la mairie ne seront modifiés. Seules les grandes lettres au bord du canal de l’Ourcq accueilleront bientôt un « e » supplémentaire.

Mais aussi symbolique soit-il, ce coup de communication ne passe pas dans les rangs de l’opposition. « Le changement du nom de la ville de Pantin pour l’année 2023 n’a pas été voté en conseil municipal et je trouve cela scandaleux car l’égalité Femmes-Hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes méritent mieux qu’un coup de communication » s’insurge Geoffrey Carvalhinho, élu municipal d’opposition sur son compte Twitter. Ainsi, si la décision de faire de l’année 2023 une « année féministe » a bel et bien été discutée et adoptée lors du dernier conseil municipal, celle de changer le nom de Pantin serait du seul fait du maire.

Des migrants au féminisme

Après la partie de Monopoly d’Olivier Faure et le clip déroutant sur les difficultés des Français, le Parti socialiste semblait avoir touché le fond dès les premiers jours de l’année 2023. C’était sans compter sur l’inventivité de la majorité municipale de Pantin.

Avant de se tourner vers le féminisme, Bertrand Kern avait un autre combat à cœur : les migrants. Dès 2016, avec plusieurs maires socialistes et écologistes, il s’engage pour l’accueil des migrants en région parisienne. Cinq ans plus tard, toujours maire de Pantin, l’élu vote une subvention de 5.000 euros en faveur de SOS Méditerranée et rejoint le réseau des « collectivités solidaires ». « SOS Méditerranée est la seule solution », selon lui, pour secourir « ces hommes et ces femmes qui sont en grande détresse ». Puis, fidèle à Anne Hidalgo, dont il soutient la candidature à la présidentielle, Bertrand Kern lance sa croisade contre les voitures. Dès 2018, il soutient avec sa commune la création de zones à faibles émissions (ZFE) puis impose une limitation à 30 km/h dans sa ville. S’en suit, en 2021, l’instauration de la « Journée sans voiture ». Une écologie qui se soucie peu des Français les plus modestes…

Cette fois-ci, c’est donc à la question de l’égalité entre les femmes et les hommes que l’édile de Pantin souhaite s’attaquer. Nul doute que l’initiative de consacrer l’année 2023 à cette cause lui a été soufflée par son adjointe aux questions d’égalité, Hawa Touré, une militante proche du clan Traoré (famille d’Adama Traoré, décédé en 2016, qui milite contre « les violences policières »). D’ores et déjà, la commune prévoit une exposition sur les grilles de l’Hôtel de ville sur « Les femmes d’hier, relèves de demain ».

Plutôt que de s’attarder sur sa communication – au passage réussie puisque l’ensemble des médias s’en font l’écho – Bertrand Kern et sa majorité devraient sans doute s’atteler aux vrais enjeux de leur commune : lutte contre le trafic de drogue, sécurité face aux toxicomanes, ouverture de place en crèche pour aider les femmes…

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Crise de l’énergie : deux heures moins le quart avant le désastre

4 Janvier 2023, 07:04am

Publié par Thomas Joly

S’intéresser au marché de l’énergie européen, c’est entrer dans une maison de fous qui a méthodiquement programmé la pénurie.

Ce qui préside à nos destinées, c’est le complot, mais un complot déconcertant : le complot de la médiocrité, la conjuration de l’incompétence, la conspiration de la nullité. On en a tous fait l’expérience dans nos vies professionnelles, quelles qu’elles soient. Souvent, les plus médiocres sont aux commandes. Quand ce n’est pas le cas, les meilleurs doivent se soumettre à l’étiage le plus bas. Les exceptions sont comme des anomalies. Combien de temps peut durer un système aussi structurellement défaillant ? Pas éternellement. L’Histoire est un cimetière d’aristocraties, enseignait le grand sociologue Vilfredo Pareto. La nôtre n’a pas encore été mise sous terre, mais ça ne saurait tarder. Aristocratie est du reste un bien grand mot. C’est plutôt un syndic de faillite, une collection de clones interchangeables, une « zéroligarchie » affectée d’un même défaut de fabrication et des mêmes vices cachés : prétention, arrogance, insuffisance.

Jusqu’ici, la nullité de cette caste était à toute épreuve, comme le chiendent, les infections nosocomiales, les OQTF ou les déficits abyssaux. Elle a résisté à la crise de 2008, au covidisme, aux crises migratoires à répétition, à la guerre en Ukraine. Survivra-t-elle à la crise de l’énergie ? Il est permis d’en douter. Nul besoin d’être un prophète pour annoncer que l’Union européenne se fissurera sous peu. La crise de l’énergie est son chef-d’œuvre technocratique. Un travail d’orfèvre du désastre qui a été méthodiquement programmé, minutieusement planifié, idéologiquement organisé.

L’État défaillant

Inutile d’accabler Poutine. Certes, l’Europe a délibérément choisi de se priver de 40 % de ses approvisionnements en gaz. Une folie. Mais c’est prêter au mage du Kremlin des pouvoirs qu’il n’a pas. La Russie aura surtout été un révélateur et un accélérateur. La crise de l’énergie a des racines plus profondes, plus malignes, plus structurelles. Vingt-cinq ans d’égarements, un quart de siècle d’aberrations, deux décennies et demie de balivernes et de chimères.

Sortons nos calculettes. Quand la facture d’un boulanger s’envole de 800 euros par mois à 10.000 euros, c’est une augmentation sèche de 1.150 % (jusqu’à 2.000 % pour certains). Comment expliquer cette hausse stratosphérique ? Tout indique qu’elle est artificielle, irrationnelle et factice. Pourquoi ? C’est qu’il est dans sa nature d’être d’abord spéculative. Tel est l’aboutissement, inscrit dans les archives des erreurs économiques, de la libéralisation du marché de l’énergie amorcée dans les années 1990. Ce devait être la panacée, suivant la croyance magico-religieuse dans les vertus immanentes de la concurrence libre et non faussée. Le marché de l’énergie européen devait être interconnecté, il est totalement déconnecté des coûts réels. Il devait être intégré, il est en train de nous désintégrer. Il devait tirer les prix vers le bas, il les tire vers le haut. Tout à l’avenant. Pas une décision qui ne se soit avérée pertinente. Partout l’imprévoyance, l’impréparation, le court-termisme. La politique funeste de la cigale, celle de la fourmi ayant été jugée par trop rétrograde.

En France, on se flatte de ne pas avoir de pétrole, on découvre qu’on n’a pas non plus de gaz. Pour autant, on n’a toujours pas d’idées. Quand on en a, c’est qu’on les a achetées à l’étranger, à des cabinets de conseil américains. Résultat : on construit des usines à gaz sans gaz et des voitures électriques sans électricité. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus d’État stratège. Il a disparu quelque part entre le traité de Maastricht et le traité de Lisbonne, aspiré par ce trou noir administratif qu’est l’Union européenne. L’État stratège, c’est aujourd’hui McKinsey plus Greta Thunberg. Du vent facturé au prix d’un cabinet new-yorkais et de l’éolien acheté au prix des cryptomonnaies – avant leur déroute. Rien d’étonnant à cela. C’est la génération climat qui fixe notre politique énergétique ; et son moteur auxiliaire est la génération startupper. La première veut sauver la planète, la seconde la privatiser. Mais la planète s’en fout. Elle est résiliente. Elle a survécu à quantité de crises, elle en traversera d’autres. Pas comme nous.

Au choix : ubuesque ou kafkaïen

L’écologie est une chose trop grave pour la confier aux écologistes. Dans leur esprit, la physique nucléaire, c’est de la pataphysique pour les clowns. Remercions la crise. Sans elle, la France était partie pour « tchernobyliser » son parc de réacteurs. Dénucléarisés, les Verts en auraient fait des ZAD et des centres d’art contemporain. Ubu roi repeint en vert.

Mais si l’enfer écologique est pavé de bonnes intentions, l’enfer néolibéral l’est tout autant. La crise actuelle est à ce point de jonction. La Commission a même inventé la bureaucratie libérale, parfait oxymore (comme une prison ouverte ou la bêtise éclairée), en additionnant les tares du néolibéralisme et les vices du dirigisme. En Union soviétique, les apparatchiks organisaient la pénurie à partir d’une conception dévoyée de l’égalité. Dans l’UE, Bruxelles organise la pénurie au nom d’une conception dévoyée de la concurrence. Cela s’appelait le Gosplan, en URSS ; cela s’appelle, chez nous, le paquet climat. C’est la même chose. Les causes divergent, mais les effets convergent.

Ce qu’a dit Emmanuel Todd des élites françaises s’applique au niveau de l’UE. Ce sont des aristocraties stato-financières hors-sol « en mode aztèque », c’est-à-dire qu’elles sacrifient leur propre population sur l’autel de leurs croyances. Elles vivent au crochet de l’État – qu’elles dépècent. Elles ne jurent que par le marché – dont elles ignorent les règles.

Au demeurant, il ne s’agit pas d’être pour ou contre le marché. Le marché est une réalité. Il fonctionne quand il s’agit d’acheter une baguette, c’est du moins ce que proclamait le professeur Adam Smith, qui disait que ce n’est pas de la bienveillance du boulanger que nous attendons notre repas, mais plutôt du soin qu’il apporte à la recherche de son propre intérêt. Nous ne nous en remettons pas à son humanité, mais à son égoïsme, résumait-il. À voir. Demandez à votre boulanger ce qu’il en pense. La libéralisation des biens de première nécessité reste toujours aussi problématique, hier des grains, aujourd’hui de l’énergie. À la veille de la Révolution, elle a abouti à la guerre des farines. Aujourd’hui à la crise de l’énergie.

Le mirage ravageur de la libéralisation

La libéralisation est le cache-sexe de la financiarisation. Libéraliser, en bon sabir bruxellois, c’est ouvrir à la spéculation des domaines jusque-là sanctuarisés, ce qu’était naguère la souveraineté énergétique. Aucun acteur privé n’est susceptible de se lancer dans la construction de réacteurs, qui requièrent des investissements courant sur des décennies (plus de cinquante ans, pour l’hydraulique). Nous sommes ici au cœur du régalien, pas du reaganien, comme se plaisent à croire les eurocrates.

Privatisé, le marché du gaz est devenu totalement opaque, volatil et incontrôlable, sans d’ailleurs aucun contrôle de la part de l’UE. Savez-vous que la Bourse du gaz, aux Pays-Bas, n’est même pas soumise aux règles les plus élémentaires de transparence, alors qu’il s’y échange 100 fois plus de gaz que les Européens n’en consomment réellement. Il y a dix ans, c’était dix fois plus – ce qui était encore dix fois de trop.

Bienvenue chez les fous ! À Bruxelles, cela s’explique. Mais à Paris ? Quel intérêt la France a-t-elle à démanteler EDF ? Ce qu’elle projetait de parachever il y a un an avec le délirant plan Hercule (chef-d’œuvre du naming, comme disent les Anglo-Saxons. Quand on fait un vilain coup, on le baptise d’un nom ronflant, le projet Hercule consistant à transformer notre Gulliver national en unités lilliputiennes).

On aurait pu en rester là, mais non. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Le vieux dicton romain s’applique à la lettre à nos dirigeants. Car en juillet de cette année, ce sera au tour des particuliers de voir leur facture énergie déréglementée. Dérèglement : rien ne résume autant notre situation. Il est climatique, énergétique, idéologique. C’est lui, et pas Poutine, qui explique les variations du prix de l’énergie en forme de montagnes russes – et c’est bien la seule chose qui, ici, soit russe.

François Bousquet

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires