Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog politique de Thomas JOLY

Von der Leyen obtient la peau de Breton : les Européistes s’entre-dévorent

17 Septembre 2024, 06:10am

Publié par Thomas Joly

Que se passe-t-il à Bruxelles ? La démission de Thierry Breton de ses fonctions de commissaire européen chargé « du Marché intérieur, de la Politique industrielle, du Tourisme, du Numérique, de l’Audiovisuel, de la Défense et de l’Espace » et son remplacement par le très serviable macroniste Stéphane Séjourné pose quelques questions.

D’abord, celle de la position de Thierry Breton. Le Pdg romancier, devenu le symbole de la chape de plomb posée sur la liberté d’expression par l’Europe, était donc moins solide qu’elle en avait l’air. Le menaçant subissait lui-même des menaces. Un mot de sa lettre de démission laisse perplexe : il évoque la gouvernance « douteuse » d’Ursula von der Leyen. On comprend que, « le 24 juillet, Macron l’a désigné comme le candidat officiel de la France pour un second mandat au collège des commissaires ». Comme il prolongeait son mandat, la France pouvait se contenter de proposer un seul candidat, lui-même donc. L’assurance d’une reconduite paisible dans ce poste très influent.

La voix de Macron ne compte plus

Le 25 juillet, Macron confirme et propose comme convenu son ami Breton comme candidat pour un second mandat, publiquement. Mais voilà, quelques jours plus tard, dans la dernière période des négociations, explique Breton dans sa lettre, Von der Leyen demande à la France de retirer le nom du Français, « pour des raisons personnelles dont ils n’ont pas parlé directement », écrit toujours Breton. Diable ! Lesquelles ? Résultat, Breton fait sa valise : son ennemi juré Elon Musk, le propriétaire de X, peut sabler le champagne. Premier constat : « la voix du président de la République ne compte pas beaucoup », constate le député européen RN Jean-Paul Garraud joint par BV. Macron aura donc immédiatement ravalé sa superbe, repris sa décision et couché les pouces devant Von der Leyen. Grandeur de la France, qu’es-tu donc devenue ?

Il faut dire que, jusqu’au bout, avec une admirable application, Thierry Breton aura réussi à incarner le pire de l’Europe déconnectée, autoritaire et liberticide, menaçant les réseaux sociaux de sanctions financières prohibitives au cas où certains twittos sortiraient des clous imposés. Confiant à Facebook, X et consorts le soin de faire la police, et avec zèle. Séjourné enterrera-t-il cette machine à écraser les mots et les idées ? Rien n’est moins sûr…

L'Elysée Fort Chabrol

D'autres questions en disent long sur le fonctionnement de l’Europe et sur la pauvre peau de chagrin qu’est devenue la souveraineté française, par la volonté des élus représentants du peuple français. Un comble ! On s’étonne ainsi de voir nommé à ce poste majeur en Europe et particulièrement dangereux le très falot Stéphane Séjourné, éphémère ministre des Affaires étrangères marqué par l’aveu de ses difficultés de lecture. Séjourné n’a pas été porté à la Commission par le talent. Alors, à quoi ou à qui doit-il ce poste ?

Par ailleurs, « il semblerait que la nomination de Séjourné ait eu l’accord du Premier ministre Michel Barnier, avance Jean-Paul Garraud. Au delà de la personne de Séjourné, nommer un macroniste pur sucre pour représenter la France signifie que la politique du pays sera la même ». Comment la stratégie d'indépendance prônée par Barnier lors des débats pour la présidence LR en 2021 s'accommodera-t-elle d'un Séjourné au poster de Breton ?

Caparaçonné dans un Elysée qui prend peu à peu des allures de Fort Chabrol, le très européiste président français verrouille sans doute le dernier carré de son champ d’intervention, son domaine réservé et la passion d’une vie : l’Europe supranationale qu’il sert fidèlement depuis ses débuts en politique. Le voici sous haute surveillance de celle qu’il rêva de remplacer un jour : Von der Leyen est désormais embarquée dans les flots tumultueux qui agitent la barque du mondialisme et sa version régionale, l’Europe. Jean-Paul Garraud voit dans le départ soudain et emblématique de Thierry Breton « la fin du cycle maastrichtien », résultat de la poussée des droites patriotes dans tout l’Occident.

Quand Breton attaquait Ursula

C'est surtout l'histoire d'une basse vengeance. Déstabilisée par des frondes au sein même de son propre parti le PPE, Von der Leyen a bien subi les attaques de la droite patriote. Mais elle a aussi essuyé celles d’un certain… Thierry Breton. Le commissaire français au Marché intérieur s’était moqué des résultats électoraux de la présidente de la Commission au sein de son propre parti le PPE, en mars dernier, lors de sa désignation comme candidate. Il doutait ouvertement de sa légitimité pour un second mandat, comme le racontait notre ami Sirgant.

Car l’ambitieux Breton rêvait grand - pourquoi pas le fauteuil de Von der Leyen ? - et misait sur les succès de électoraux de Macron. Raté ! Il a du coup vendu un peu trop tôt la peau de l’Ursula : « Malgré ses qualités, Ursula von der Leyen est mise en minorité par son propre parti, écrivait-il le 7 mars dernier dans un tweet qu'il aura le temps de regretter. La vraie question, désormais : est-il possible de (re)confier la gestion de l’Europe au PPE pour cinq ans de plus, soit vingt-cinq ans d’affilée ? Le PPE lui-même ne semble pas croire en sa candidate », exécutait l’insolent commissaire. Il avait été rapidement recadré. « Von der Leyen n'a pas pardonné, explique à BV Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex devenu député européen RN, fin connaisseur des arcanes de l'UE. Affaibli en France après ses revers électoraux, Macron est du coup faible en Europe » Il n'aura pu soutenir Breton. Dans le clair-obscur du Babel européiste, les fauves supranationaux s’entre-dévorent. On attend maintenant la suite du spectacle.

Marc Baudriller

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Fête de L’Huma : les cent millions de morts du communisme ne gênent personne…

16 Septembre 2024, 06:31am

Publié par Thomas Joly

Comme chaque année en ce week-end de septembre, toute la gauche française et bien au-delà, se retrouve à la fête de l’huma, pour festoyer sur des monceaux de cadavres, et raviver les pics des grands ancêtres.

LFI y tient aussi un stand, et son grand timonier, Jean-Luc Mélenchon, appelle ses troupes à un meeting. Fabien Roussel, le conducator du Nord, heureusement battu lors des dernières législatives, rameute ses militants. Or tout le monde sait que sans les subsides considérables des gouvernements successifs, il y a belle lurette que cette feuille de chou, soutien des totalitarismes et du wokisme, aurait cessé de paraître.

On me pose souvent la question : mais finalement le Parti communiste n’est plus une force de nuisance, pourquoi s’acharner encore contre lui ? Détrompons-nous, l’idée communiste est toujours particulièrement vivace en France, et il suffit de constater l’immense soutien médiatique et politique apporté à cette « fête » pour s’en persuader.

Il se trouve que je reviens d’un séjour dans les Balkans en partant de Budapest. Dans cette capitale si belle aujourd’hui, de cette Europe centrale qui a tant souffert du communisme, sur la place du Parlement, un bâtiment magnifique au demeurant, il se trouve un lieu de mémoire à la gloire de ceux qui à partir du 25 octobre 1956 se sont levés contre la tyrannie rouge, et il fallait avoir un très grand courage pour le faire.

Toujours à Budapest, on peut visiter, sur une grande avenue, le musée des totalitarisme, et les 50 années de communisme hongrois y tiennent une place prépondérante. Les photos des 2.000 victimes qui entre le 25 octobre et 4 novembre 1956 furent massacrées ornent des murs, sous un char soviétique qui rappelle l’implication directe de l’URSS dans ces tueries. Cet endroit mémoriel a été créé par Victor Orban en 2002.

Les hommes de la police politique communiste n’avaient pas hésité à tirer sur la foule qui s’était rassemblée pacifiquement. Néanmoins dans un premier temps, les leaders communistes hongrois s’étaient enfuis en URSS. Ils reviendront à partir du 4 novembre avec les sbires du KGB et les tanks de l’armée rouge, pour mieux martyriser leur peuple. Des milliers de morts, des milliers d’arrestations, près de 200 000 Hongrois qui vont fuir leur patrie, et ce dans l’indifférence coupable de l’Occident et notamment des USA, qui ne bougeront pas le petit doigt au nom de la coexistence pacifique.

On peut lire, dans le sous-sol dédié à la révolte de 1956, un fac-similé du torchon communiste de l’époque, France Nouvelle, titrant scandaleusement « Les atrocités commises en Hongrie par des contre-révolutionnaires » ! Honte à eux et à leurs successeurs.

Autre lieu de mémoire de la martyrologie communiste, c’est à Tirana capitale de l’Albanie qu’il se situe. Petit pays de montagne et de côtes découpées situé en face de l’Italie, cette contrée fut de 1944 à 1991 une sorte de Corée du Nord sous la direction génocidaire d’Enver Hodja,  qui fut d’ailleurs étudiant à Paris. Un des pays communistes européens les plus fermés au monde, une prison à ciel ouvert, et ce en pleine Europe, à quelques kilomètres de chez nous finalement.

Si vous allez à Tirana, sur la grande place centrale, en face de la belle cathédrale orthodoxe, se trouve un petit bâtiment de brique qui est en réalité un musée des horreurs. Dans ce lieu, sont exposés tous les moyens mis en place en 1944/1945 par la Segurimi, la police politique communiste. C’est dans ce bâtiment que la Gestapo ou la Stasi albanaise œuvrait.

Des instruments de torture, des moyens d’écoute pour espionner toute la population, des images de propagande, des cellules, bref tout l’aréopage des tortionnaires communistes. On y apprend que près de 15 % de la population était chargée d’espionner ses propres concitoyens. Les arrestations y furent massives et les exécutions aussi.

Mais de tout cela, de tous ces crimes du communisme, ni Fabien Roussel, ni Jean Luc Mélenchon ne parleront car ils ont toujours refusé d’apporter leur voix aux dénonciations des crimes communistes comme l’Holodomor ukrainien qui fit plus de 5 millions de victimes, génocide condamné à plusieurs reprises par le Parlement européen ou le Conseil de l’Europe.

Bien au contraire, et très régulièrement, des hommes politiques non communistes comme Édouard Philippe, qui veut devenir président de la République, ou encore Xavier Bertrand, leur apportent leur soutien, les dernières élections législatives l’ont encore démontré. Emmanuel Macron a aussi a encensé le communisme lors de la panthéonisation de Manouchian.

Comme l’avait écrit l’historien Marc Lazar, le communisme est toujours « une passion française » et les braises de cette idéologie mortifère sont « encore chaudes » dans notre pays. Elles sont même de plus en plus brûlantes.

Dans une déclaration à la Chambre des députés en 1997, interpellé par des parlementaires un peu plus courageux que d’autres, au moment de la parution du livre noir du communisme, le trotskiste alors Premier ministre Lionel Jospin avait prétendu que le PCF, son allié au gouvernement, avait changé. Mensonge d’État s’il en fut.

Non seulement le PCF n’a en rien renié son passé sanguinaire, mais désormais avec LFI et le NFP c’est toute la gauche française qui fait sienne cette histoire sanglante qui continue d’ailleurs en Corée du Nord, en Chine communiste, au Vietnam, au Laos, à Cuba et au Venezuela, deux contrées encensées par toutes les gauches françaises et notamment par Jean-Luc Mélenchon.

Amnésie du communisme, hypermnésie du nazisme comme aimait à le souligner Alain Besançon. Le nazisme a duré 13 ans, le communisme depuis 1917 a fait bien plus de morts, de déportés, et a dévasté des millions de personnes. Mais le PCF ou ses sympathisants continuent à pérorer sur toutes les chaînes de radio et de télévision. C’est ce paradoxe français qu’il faut en permanence dénoncer. Au surplus toute l’histoire du PCF n’est qu’une suite de trahisons, d’atteintes aux intérêts français, de manipulations comme je l’indique dans mon dernier ouvrage La désinformation autour du Parti communiste « français ».

Michel Festivi

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/

Voir les commentaires

Nouvelle tentative d'assassinat contre Donald Trump !

16 Septembre 2024, 06:27am

Publié par Thomas Joly

Nouvelle tentative d'assassinat contre Donald Trump !

Nouvelle tentative d'assassinat contre Donald Trump alors qu'il jouait au golf en Floride. L'auteur, qui a été interpellé, est évidemment un sale gauchiste.

Que n'entendrait-on pas si c'était la déesse des médias, Kamala Harris, que des partisans de Trump auraient, par deux fois, tenté d'éliminer...

Le Parti de la France apporte tout son soutien à Donald Trump et souhaite ardemment sa victoire en novembre prochain, pour le bien de l'Amérique et du monde entier.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

Voir les commentaires

Rediffusion du Forum du Parti de la France du 13/09/24

14 Septembre 2024, 20:33pm

Publié par Thomas Joly

Voir les commentaires

Délire climatologique : Le Parisien et Météo France contestent la vague de froid

13 Septembre 2024, 19:03pm

Publié par Thomas Joly

Face aux températures en très forte baisse, un organe de presse alerte la population : « Non, la France ne subit pas de vague de froid cette semaine ». Révoltée par la descente du mercure dans le thermomètre, la rédaction du Parisien a décidé d'informer ses lecteurs qu'ils pouvaient ressortir les bermudas. Un froid polaire, en plein mois de septembre ? Non. C'est l'hiver indien. Tant qu'un ours blanc n'aura pas été vu place de la Concorde, le quotidien poursuivra son combat. La source de cette annonce qui a relancé les ventes de bikini pure laine provient de Météo France. Les mots ont leur importance. Selon les spécialistes maison, nous sommes actuellement à 10 °C au-dessus de la limite permettant de parler de « vague ». Eh bien, n'en parlons pas. Nous dirons que... Ah, on ne sait comment définir cette arrivée massive de moins chaud sur le pays... Les Français attendent du Parisien qu'il publie la liste des mots ad hoc : « Vaguelette » ? « Clapotis » ? Clapotis de froid polaire sur la France. Bof. « Votre titre est très moyen, mon vieux ! »

Météo France est formel. « Parmi les critères, l'indicateur thermique national doit passer au moins une fois sous -2 °C. » Au-dessus de cette valeur, il convient de parler d'un réchauffement en phase de ralentissement. En conséquence de quoi, devant toute personne se plaignant de la chute des températures, nous lancerons ce « NON » péremptoire cher aux deux institutions. Il suffit ! « Votre réalisme me glace. » C'est une vague de climato-scepticisme qui envahit la France. Cette fois, le mot convient. C'est une contagion qui fait froid dans le dos de Sandrine Rousseau et Marine Tondelier, réunies toutes deux autour du poêle. Les Verts en grelottent d'effroi. Y a plus de saison. S'il gèle alors que des vacanciers sont encore à la plage, elles s'inscriront aux « Réchauffistes anonymes ». Un cercle d'entraide destiné à aider le militant à sortir de son addiction aux canicules. Déjà les cartes de France Télévisions sont passées de rouge incandescent à rose foncé. Une amorce de désaccoutumance se profile. Seules, ici et là, quelques poches de résistance tentent de couper le cheveu en quatre. Un coiffeur propose « minivague ». Moins 15 % le mercredi.

Dernière minute : les adeptes du « pas de vague » dans l'Éducation nationale se joignent au mouvement. Contre vents et marées qui n'existent pas, ils diffuseront la bonne parole. Le « non » fatidique, le « non couperet » qu'ils manipuleront avec sang-froid. L'unique survivance d'une baisse de température.

Jany Leroy

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Insécurité dans les transports : les auteurs sont quasiment tous étrangers

13 Septembre 2024, 06:13am

Publié par Thomas Joly

« Le saviez-vous ? Dans les transports en commun, les étrangers représentent 91 % des mis en cause pour vols en Île-de-France, et 83 % sur la France entière », révèle Marc Vanguard, analyste de données, dont les études statistiques, qui portent sur la démographie, l’immigration et l’insécurité – sujets des plus clivants -, sont de plus en plus plébiscitées par les citoyens, journalistes, parlementaires et hommes politiques français. Des données dénuées de tout soupçon, puisque les chiffres proviennent d’une étude menée par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SMSI), directement rattaché au ministère de l’Intérieur. Une radioscopie officielle, publiée par communiqué de presse ce mercredi 11 septembre.

« Un phénomène particulièrement francilien »

L'étude ministérielle révèle ainsi que « les services de police et de gendarmerie ont enregistré (en 2023) près de 118.440 victimes de vols et de violences dans les transports en commun ». Ce sont les vols sans violence, qui « constituent l’atteinte la plus caractéristique de la délinquance enregistrée dans les transports en commun », révèle le rapport. Des chiffres cependant bien en deçà de la réalité, puisque seulement 31 % des victimes de vols dans les transports en commun déposent plainte.

Parmi les régions les plus touchées par l’insécurité dans les transports en commun, l’Île-de-France, figure en haut du panier, avec 72.318 victimes enregistrées (Interstats Info Rapide n° 42, septembre 2024 p.6). La Métropole du Grand Paris (10 % de la population nationale) « enregistre plus de la moitié » des victimes de vols et de violences dans les transports en commun (64.958 victimes enregistrées). Mais le phénomène touche aussi plus largement « les 22 métropoles (29 % de la population nationale), [qui] enregistrent à elles seules 80 % des victimes ».

Une surreprésentation bien particulière

Le profil des agresseurs, pour sa part, est essentiellement masculin : « 87 % des mis en cause sont des hommes, soit presque autant que dans les autres lieux [hors transports en commun] pour les mêmes atteintes (85 %) » (ibid, p. 2). Concernant les violences sexuelles, 99 % des agressions sont le fait d’hommes quand 91 % des victimes sont des femmes ; 86 % d'auteurs mâles s’agissant des vols avec ou sans violence et 85 % pour les agressions.

Parmi les auteurs, souligne l’étude, « 24 % sont identifiés comme mineurs et plus de la moitié sont enregistrés comme étrangers (52 %), deux caractéristiques spécifiques aux transports en commun ». L'un des facteurs explicatifs ? L’existence de filières de criminalité organisée, qui exploitent notamment les mineurs isolés de manière assidue. Ainsi, en Île-de-France, les étrangers représentent une part considérable des mis en cause pour vols et violences dans les transports : « vol : 91 % ; violences sexuelles : 60 % ; agressions : 45 % ». Parmi les nationalités étrangères recensées, Marc Vanguard constate une spécificité propre à chacune. « Concernant les vols, on observe une surreprésentation complètement hors normes des étrangers maghrébins […] Alors qu’ils ne représentent que 2 % de la population nationale, ils représentent 51 % des mis en cause pour vols dans les transports en commun en France » (contre 10 % s’agissant des ressortissant de l’Union européenne).

« Pour les agressions, la surreprésentation des Maghrébins (13 %) est aussi très marquée, mais elle est égalée par celle des étrangers subsahariens (11 %) » . Dans les violences sexuelles, ce sont les auteurs d’origine africaine (16 % de Maghrébins, 12 % d’Africains hors Maghreb) et asiatique (9 %) qui sont surreprésentés. Alors que les vols et violences dans les transports ont diminué de 11 % par rapport à 2002, le nombre de violences sexuelles déclarées dans les transports en commun français, elle, explose. Depuis 2016, le nombre de plaintes déposées a augmenté de 75 %.

Un phénomène plus largement européen 

Une « spécificité des délits et des crimes selon les nationalités » qui n’est pas exclusivement française : le même phénomène prévaut également en Allemagne ainsi qu’en Italie. « Que ce soit en France, en Allemagne ou en Italie, le constat est le même », avance l’analyste des donnés : « étrangers maghrébins très surreprésentés dans les vols ; étrangers afghans/pakistanais très surreprésentés dans les violences sexuelles ».

Cependant, un déséquilibre - sensible - entre nationalités des auteurs et des victimes apparaît. Notamment concernant les violences sexuelles dans les transports en Île-de-France : 60 % des mis en cause sont étrangers, contre 84 % des victimes qui, elles, sont françaises.

Pour Marc Vanguard, ces chiffres, alarmants, interrogent « sur les critères de sélection de nos flux migratoires ». L'ancien commissaire européen et nouveau Premier ministre français, Michel Barnier, qui proposait un moratoire sur l'immigration pourrait sans doute charger le ministre de l'Intérieur de durcir le ton. Si tant est que les actes suivent les paroles et que les instances européennes plient face à la volonté française de reprendre le contrôle de sa politique migratoire...

Anna Morel

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Un sous-Nutella algérien : les médias en transe

12 Septembre 2024, 06:23am

Publié par Thomas Joly

Les Français en raffolent. Ou, du moins, certains d’entre eux. Depuis l’été dernier, la pâte à tartiner algérienne El Mordjene fait fureur dans les quartiers à forte population d’origine immigrée. Il a suffi que quelques créateurs de contenus sur TikTok postent des vidéos de dégustation pour faire décoller les ventes. La précieuse denrée est désormais en rupture de stock un peu partout dans le pays, victime de son succès.

Un vif intérêt journalistique

Le produit est cher (8,50 euros le pot de 700 g), sa composition comparable à d'autres pâtes à tartiner (plus de 50 % de sucre, présence élevée d'acides gras saturés), son goût tout sauf original (très inspiré du Kinder Bueno™), mais la demande est là. Tout comme l’intérêt des médias. Impossible d’être passé à côté de la fameuse pâte à tartiner maghrébine. Elle est sur toutes les antennes, ou presque. Afin de mieux comprendre le phénomène, Le Parisien s’est rendu dans un magasin du Val-de-Marne où les gourmands affluent, prêts à parcourir de longs kilomètres afin de s’approvisionner. « Depuis juin, le téléphone sonne tous les jours. 99 % des appels, c’est pour ça », explique un employé du magasin. Les clients confirment au micro du journaliste : « J’ai fini le travail et j’ai parti direct pour prendre deux pots pour mes enfants », déclare Samir.

La mixture, élue produit de l’année par les consommateurs algériens en 2022, 2023 et 2024, a également été mise à l’honneur sur RMC et BFM TV. « Hmmm c’est super bon ! », pouvait-on entendre à l’antenne de la chaîne info, mardi matin. La publicité pour la malbouffe est-elle désormais autorisée sous prétexte qu’elle vient de l’étranger ?

L’habituelle promotion des cultures étrangères

Les Algériens eux-mêmes n’en croient pas leurs yeux. Certains évoquent, sur les réseaux sociaux, cette folle promotion et s’en félicitent. « Je sais pas si vous vous rendez compte du soft power qu’on est en train de faire, en ce moment ? Une marque algérienne avec le logo d’une femme en tenue traditionnelle algérienne en pleine matinale de la chaîne de news #1 en France… »

La symbolique est forte, en effet. Sur l’emballage du produit figure une femme portant « el haik », un vêtement « qui était très important pendant la guerre de libération de l’Algérie », nous dit-on. Nos médias feraient donc indirectement la promotion d’un mouvement « de libération » qui a causé la mort d’innombrables Français ? Et pourquoi pas envoyer un de nos ministres fleurir la tombe des soldats du FLN, tant qu’on y est ? Ah non… ça, c’est déjà fait.

Cet épisode n’a hélas rien de nouveau. Il s’inscrit dans un grand mouvement de mise en avant des mœurs et coutumes des populations immigrées. Plutôt que de faciliter leur intégration, on les enferme dans leurs cultures d’origine, on célèbre leurs spécificités et on invite la population générale à s’y assimiler. Il y avait le rap, le « street wear », le « street art », le voile, le halal, la langue arabe, le français « affriqué »… il y a désormais, aussi, la pâte à tartiner.

Jean Kast

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

La version officielle du 11 Septembre expliquée en 5 minutes

11 Septembre 2024, 06:21am

Publié par Thomas Joly

Voir les commentaires

Trafics de drogue et fusillades : le paradis genoblois d'Éric Piolle

11 Septembre 2024, 06:17am

Publié par Thomas Joly

Grenoble, le Chicago français ? 2018, les attaques au couteau et les règlements de comptes par arme à feu se multiplient, au cœur de la métropole iséroise. Excédé par cette insécurité grandissante, le syndicat Alliance Police nationale n’hésite alors plus à comparer la ville tenue par les écologistes à un « Chicago français ». Six ans plus tard, malgré les nombreuses alertes, la situation ne s’est pas améliorée (loin de là) et inquiète les autorités judiciaires. Le meurtre de Lilian Dejean, agent municipal abattu à bout portant alors qu’il s’interposait dans un accident de la circulation, vient alourdir le bilan sécuritaire d’Éric Piolle (EELV), à la tête de la ville depuis 2014, déjà marqué par de nombreux drames.

« Des fusillades tous les deux ou trois jours »

Sept fusillades en un mois. L’été 2024 a été particulièrement sanglant, à Grenoble, où sévit une intense guerre des gangs sur fond de trafics de drogue. « Quatre hommes blessés par balle près d’un point de deal », « des tirs dans un quartier d’Échirolles », « un mort au début du mois d’août », « un homme armé d’un couteau »… Les faits divers dramatiques s’enchaînent, au sein de l’agglomération, et les riverains vivent dans la peur d’une « balle perdue ». « Je n’avais pas vu une telle guerre des gangs depuis mon arrivée », s’alarme Éric Vaillant, procureur de Grenoble, auprès de nos confrères du Parisien. « Des fusillades tous les deux ou trois jours pendant presque un mois. C’est une guerre des gangs intense. Depuis le début de l’année, il y a eu une bonne quinzaine de fusillades avec autant de blessés et un mort, mais la particularité de ces dernières semaines, c’est la densité », ajoute le magistrat. Un constat partagé par son prédécesseur Jean-Yves Coquillat qui, déjà en 2017, déclarait : « Je n'ai jamais vu une ville de cette taille aussi pourrie et gangrenée par le trafic de drogue. » À croire que rien n'est fait pour que la situation s'améliore...

Face à la multiplication de ces règlements de comptes, parfois meurtriers, Gérald Darmanin a annoncé l’envoi d’une unité de CRS-8, spécialisée dans les violences urbaines, pour sécuriser la ville et tenter d’endiguer cette ultra-violence.

Refus d'armer la police municipale

La mort de Lilian Dejean, si elle n’est certes pas directement liée au trafic de drogue, relance tout de même le débat sur les méthodes employées par Éric Piolle pour lutter contre cette insécurité grandissante qui fait désormais de Grenoble l’une des villes les moins sures de l’Hexagone. Rapidement après l’annonce du décès de l’agent municipal, de nombreuses voix se sont ainsi élevées pour dénoncer le « laxisme sécuritaire » de l’édile écologiste. Pour Brice Hortefeux, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, la police sécuritaire du maire de Grenoble est empêchée par « un aveuglement idéologique ». Karl Olive, député Ensemble, ajoute : « Chacun doit prendre ses responsabilités. […] En matière de sécurité, Éric Piolle n’a rien fait. » Hanane Mansouri, nouvelle députée de l'Isère Union des droites pour la République (UDR), contactée par BV, abonde : « La liste des victimes de meurtres et d’agressions gratuites à Grenoble s’est considérablement allongée depuis 2014. Le sentiment d’insécurité y est omniprésent, non seulement dans les banlieues mais désormais jusqu’en dans l’épicentre. Le dramatique assassinat de Lilian Dejean a eu lieu face à l’hôtel de ville ! » Interrogé sur ces critiques, le maire de Grenoble n'a pas encore pu répondre à nos sollicitations.

La faute, selon la députée, au « refus d’Éric Piolle d’armer la police municipale, là où la racaille est dotée d’une artillerie lourde ». Ce 10 septembre, encore, au micro d’Apolline de Malherbe, l’édile a réitéré sa position à ce sujet : « Je considère qu’armer les policiers municipaux, c’est les exposer à des missions qui ne sont pas les leurs et à des risques que je ne suis pas prêt à prendre pour eux. » L’opposition regrette même que les brigades de nuit, non armées donc, évitent certains quartiers par sécurité, une affirmation que réfute cependant la municipalité.

Même constat sur la vidéosurveillance. Dès 2014, le maire ironisait sur son envie de se défaire du système vieillissant de caméras qui sécurisent la ville. S’il a, finalement, conservé ce dispositif, il ne l’a ni entretenu ni développé. À cela s’ajoutent près de 25 % des postes de police municipale qui restent non pourvus… Autant d’éléments qui laissent les dealers développer leurs trafics au grand jour, et les habitants démunis. Hanane Mansouri conclut : « Pour reprendre une campagne d’affichage menée par l’UNI Grenoble, "le laxisme tue", et les mandats d’Éric Piolle en sont de parfait exemples. »

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Algérie : réélection contestée d’un président anti-France

10 Septembre 2024, 06:18am

Publié par Thomas Joly

Abdelmadjid Tebboune a été réélu président de l’Algérie, remportant, ce samedi 7 septembre, les élections avec un score léonin de 94,65 % des voix, selon les chiffres avancés par l’Autorité nationale indépendante électorale (ANIE). Face à lui, Abdelaali Hassini Chérif, le candidat islamiste (Mouvement de la société pour la paix, MSP), recueille 3,17 % des vois, et Youcef Aouchiche, le candidat de l’opposition laïque (Front des forces socialistes, FFS), 2,16 %.

Un scrutin contesté par l’opposition algérienne

Une victoire écrasante, mais qui pâtit d'une légitimité et d'un taux de participation contestés : 48,03 %, selon l’estimation officielle de l'ANIE. Mais au sein de l’opposition algérienne, les doutes fusent. On s’étonne que la participation soit passé de 26 % (à 17 heures) à 48 % (à 20 heures). Pour Atmane Mazouz, président du parti d’opposition laïque (Rassemblement pour la culture et la démocratie, RCD) ayant choisi de boycotter l’élection, « la désertion des urnes [était] telle que les centres urbains donnaient l’impression de villes mortes ».

Abdelaali Hassani Cherif va même jusqu’à contester les résultats de l’élection : « Je ne reconnais pas ces résultats », déclare t-il, ce lundi 9 septembre, en conférence de presse. Une dénonciation partagée, puisque les trois candidats à la présidentielle publiaient, dans la foulée, un communiqué conjoint dans lequel ils tenaient à informer « l’opinion publique nationale des imprécisions, des contradictions, des ambiguïtés et des incohérences qui ont été relevées dans les chiffres lors de l’annonce des résultats provisoires par le président de l’ANIE » Mohamed Charfi.

Mais pour Abdelmadjid Tebboune, la campagne fut « propre ». Le quotidien étatique El Moudjadid reprend ainsi le discours présidentiel, qualifiant, pour sa part, l’élection de « démonstration citoyenne ».

Emmanuel Macron - protocole diplomatique oblige - a tendu la main à son homologue algérien, tentant de renouer le dialogue avec Alger, après la reconnaissance houleuse, en juillet dernier, de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Depuis le palais de l’Élysée, le Président français adresse au président Tebboune « ses plus vives félicitations » et ses « meilleurs vœux de succès ». Il salue également « la relation exceptionnelle qui la lie à l’Algérie, dans tous les domaines ».

Mais alors que la France s’attèle à renouveler les « liens d’amitié qui unissent la France et l’Algérie », la presse algérienne s'empresse d’entretenir l’hostilité avec Paris, perpétuant inlassablement les dividendes de la rancœur mémorielle. C’est, du moins, ainsi qu’a réagi la chaîne d’État algérienne TV2, ex-Canal Algérie, qui n'a pas manqué l’occasion d’insulter la France, une énième fois, alors que le pays signataire des accords d'Évian « vit l’une des pages les plus noires de la Ve République ». Une riposte, alors que de l’autre côté de la rive méditerranéenne, les médias français, eux, s’interrogent sur les conditions de la réélection du président algérien.

Riposte algérienne véhémente à l'égard de la France

Sur le plateau, la journaliste se défend contre les critiques de la presse française, assénant des propos véhéments à l'encontre de la France : « L’Algérie est un grand pays de libertés, stable et prospère […], très loin de la colonie de misère dont vous [les Français] avez été chassés […] » Et de poursuivre, avec des mots teintés de ressentiments : « L’Algérie est beaucoup mieux lotie que la France […] L’Algérie des années 2020 est un pays dotée d’institutions légitimes et stables au moment où la France est devenue un pays ingouvernable. » La journaliste adresse également une pique virulente, s’agissant de l’état préoccupant de l’endettement public français : « L’Algérie est un pays qui n’a pas un centime de dette, au même moment où la France, avec plus de 3.000 milliards de dette, figure dans le top 5 des pays les plus endettés en Europe ». Pour TV2, « la France est devenue la risée du monde. ». « La risée du monde... » De quoi approfondir les liens bilatéraux franco-algériens de manière constructive… Nourrissant, une fois de plus, la rhétorique victimaire algérienne, elle avance, sur un ton présomptueux : « L’Algérie n’est pas un protectorat et elle ne le sera jamais. C’est le serment fait aux martyrs de la guerre de libération nationale. »

À quand, la fin du privilège algérien ?

Des propos qui, pour Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis et en Israël, attestent de la voie, sans issue, où mènent les efforts de réconciliation, réitérés depuis tant d'années, mais sans résultat positif, de la diplomatie française à l’égard d’Alger. « L’Histoire nous apprend qu’il est vain pour la France de vouloir améliorer ses relations avec l’Algérie. Le régime algérien a besoin d’alimenter régulièrement des controverses contre notre pays pour refonder sa légitimité et faire oublier son autoritarisme et son inefficacité », conclut-il.

Cette impasse algérienne et ce refus de coopérer, Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger sous les présidences Sarkozy et Macron, les dénonçait sans langue de bois, auprès de BV. La solution, pour l'ancien ambassadeur ? Que la France rétablisse le rapport de force, en posant notamment la question de la pertinence de l'accord de 1968.

Anna Morel

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)

9 Septembre 2024, 06:07am

Publié par Thomas Joly

La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)
La Fête du cochon du PdF Bretagne en photos (08/09/24)

Voir les commentaires

Rediffusion du Forum du Parti de la France du 05/09/24

7 Septembre 2024, 10:23am

Publié par Thomas Joly

Voir les commentaires

Ouverture à Londres d’une ligne de bus réservée aux Juifs

6 Septembre 2024, 06:10am

Publié par Thomas Joly

310, c’est le numéro du bus londonien mis en circulation, le 1er septembre dernier, entre Golders Green et Stamford Hill Broadway. Il est rouge, comme les autres bus de la capitale anglaise, et fonctionne tous les jours de 7 heures à 19 heures avec une fréquence de passage de 20 minutes. Rien d’original, si ce n’est la raison de cette création de ligne.

Son ouverture n’a pas pour but de désengorger les lignes 210 et 273 qui font le même trajet mais répond à une demande de la communauté juive, comme l’a indiqué Sadiq Khan, le maire de Londres, à la BBC : « Depuis 16 ans, les communautés juives de Stamford Hill et de Golders Green font pression pour un lien direct entre ces deux communautés. » Une requête qui a pris plus de poids, ces derniers mois, « en raison de la montée massive de l’antisémitisme depuis le 7 octobre de l’année dernière ».

Des Juifs menacés

Après avoir recueilli de nombreux témoignages de familles « effrayées par les abus qu'elles avaient subis » dans les transports en commun de sa ville, le maire avait promis, en cas de réélection, de lancer cette expérimentation d’une année devant permettre aux Juifs londoniens de se sentir « en sécurité lorsqu'ils voyagent ». C’est chose faite, pour un coût de 3.160.000 livres sterling (3.747.586 euros).

Une initiative saluée par les représentants du London Jewish Forum et du Board of Deputies of British Jews et qui semble faire consensus. Pourtant, aussi louable soit-elle, la démarche devrait faire réagir. Ce n’est pas le cas. En 2024, les êtres humains peuvent être séparés en fonction de leur appartenance à un groupe ethnique ou religieux sans que cela ne fasse scandale.

Où sont passés les humanistes, d’habitude si prompts à réagir lorsqu’il s’agit de ségrégation ? Que sont devenus les bien-pensants qui, en 2013, avaient crié au racisme lorsque le ministre des Transports israélien avait créé des lignes de bus séparées pour les Israéliens et les Palestiniens ? Trouvent-ils normal que, faute de pouvoir protéger une frange de la population en éradiquant la menace qui pèse sur elle, le maire d’une capitale européenne officialise sa mise au ban de la société ?

Des Juifs retranchés

Cette mesure est une preuve de plus que l’antisémitisme gagne du terrain (+278,9 % de crimes haineux antisémites enregistrés en un an à Londres) mais, également, qu’il est accepté, que le monde apprend à vivre avec plutôt que de le combattre. Ce, en Angleterre comme en France et plus généralement en Europe. Menacés, les Juifs n’ont d’autre choix que de se replier sur eux-mêmes, de vivre reclus. D’une certaine manière, ils sont ostracisés.

En Angleterre, pays non laïque, multiculturel par excellence et ayant longtemps pratiqué la discrimination positive, le vivre ensemble a aussi du plomb dans l’aile. Comme quoi le problème ne vient peut-être pas que du modèle d’intégration.

Sarah-Louise Guille

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires