Eddy Bellegueule : homosexuel frustré et mythomane
C’est le chouchou des médias : les chroniqueurs littéraires ne trouvent plus de superlatifs pour célébrer la sortie du livre de d’Eddy Bellegueule. « Événement inattendu de cette rentrée littéraire, le livre coup de poing d’un surdoué » clame Marianne de Jean-François Kahn, tout heureux de pouvoir vomir sa haine de la France et des Français ; « l’écriture d’Édouard Louis est spasmodique, implacable » précise une obscure journaliste de Slate se croyant sans doute très brillante. « Courageux [sic], intelligent et beau » dit Le Point, une « comète de Halley, hors du commun » s’emporte Madame Figaro. « Rien n’est inventé » assène même L’Express : le racisme, la bassesse, les agressions “homophobes”, les pouilleux, le racisme des Français alcooliques qui rejettent les bienfaits du multiculturalisme, les viols,…
Las… C’est l’inverse qui est vrai : tout a été inventé. Seul un journaliste du Courrier Picard a eu l’honnêteté d’aller rencontrer la famille de « l’écrivain ». Surprise : la famille n’a « pas grand-chose à voir avec celle à la Germinal, misérable, inculte et vulgaire, décrite dans le roman ». Le livre « suscite un réel malaise dans sa famille et chez ceux qui l’ont côtoyé ». Un ami conclu : « Ce genre de discours, c’est pour faire peur aux bourgeois de Paris… et pour vendre. »
À défaut d’être juif et d’avoir survécu avec les loups, être un homosexuel ayant survécu au milieu des racistes, c’est un bon début pour attirer l’attention des médias.