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Le blog politique de Thomas JOLY

Le Chili, prochaine cible des lobbies pro-avortement (par Philippe Rodier)

1 Juin 2015, 06:05am

Publié par Thomas Joly

Le Chili est un pays où l’avortement est encore illégal. N’ayant pas encore succombé complètement aux diktats de la pensée unique, et loin de la soumission aux principes fondamentaux des juges et autres commissaires européens, ce pays résiste à l’instauration de l’avortement qui est, selon Mère Teresa, le « principal danger menaçant la paix mondiale ». Sans compter qu’il menace aussi, en toute femme, la paix du cœur et de la conscience. Et qu’il nie, dans l’immense majorité des cas, la responsabilité des pères.

Face à cette situation, et pour appuyer un projet de loi autorisant l’IVG qui doit être discuté cette année, une ONG a mis en ligne trois petits films dans lesquels de belles jeunes femmes expliquent et montrent comment avorter en se jetant dans un escalier, sur une borne incendie ou sous les roues d’une voiture. Ces films se terminent en précisant que le projet de loi soutenu limiterait l’avortement aux seuls cas de viol, de danger pour la mère ou de fœtus non viable. Il faut bien rester dans la moralité ! Après tout, l’avortement n’est pas un acte anodin et ne peut être un moyen de finaliser une démarche contraceptive… Au moins pour commencer. Car on commence toujours comme cela pour faire évoluer la loi. On joue sur la corde sensible et on fait de quelques cas d’exception une généralité. C’est vrai pour l’IVG comme pour l’euthanasie.

Regardons nos exemples en Europe : au commencement, les conditions d’avortement impliquent toujours une détresse de la femme. Petit à petit, sous l’effet des propagandes successives des lobbys pro-IVG, on amène à considérer comme acquis ce que la loi reconnaît comme une exception. On assouplit les conditions, on supprime les obstacles, on interdit de tenir un autre discours aux femmes… et on termine par aboutir à un droit à l’avortement qui en fait un acte contraceptif de confort. Nul doute qu’il en sera ainsi au Chili dans 10 ou 20 ans si un tel projet est adopté cette année.

Passons sur l’irresponsabilité de ces jeunes filles dont l’une se jette sur une voiture au mépris du conducteur, du traumatisme psychologique et du sentiment de culpabilité que cela peut lui causer. Se sont-elles interrogées au moins une fois sur le sens et le mystère de la vie que porte une femme enceinte, véritable « sentinelle de l’invisible », selon Jean-Paul II ? Ont-elles seulement conscience qu’à huit semaines un fœtus – simple amas de cellules à leurs yeux – a un cœur qui bat et commence à sucer son pouce ? Leur a-t-on parlé au moins une fois du syndrome post-abortif qui touche beaucoup de femmes, parfois très longtemps après l’acte fatal ? Probablement que non car le discours dominant martèle qu’il s’agit de « liberté » et de « droit » des femmes. Mais derrière ces grands mots, que de souffrances niées, d’injustices faites à celles à qui n’est proposé aucun chemin d’amour et de maternité. Et n’oublions pas les pères qui, sous couvert du discours égoïste de « mon corps m’appartient », sont les grands oubliés et absents de l’avortement alors qu’ils devraient être autant concernés que les femmes.

À travers ces trois films, c’est la culture de mort qui se répand sous l’action concertée de puissants lobbies qui prend le Chili comme prochaine cible. Nulle question à soulever, nulle éducation à l’amour et au respect de la vie. Seul le culte de l’égoïsme doit triompher (mon choix, mon corps, ma vie, mes décision, mon plaisir) pour mieux transformer les êtres en consommateurs.

Si ce projet de loi est adopté, il restera au gouvernement chilien à déterminer arbitrairement à partir de quand un bébé en gestation est un être humain digne de vivre. Les bébés chiliens seront-ils plus arriérés encore que les anglais, qui ne deviennent des êtres humains qu’à 18 semaines, ou plus développés que les bébés français, qui le deviennent à 12 semaines ?

Source : http://www.bvoltaire.fr

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Invasion : 4 200 étrangers ont attaqué l’Europe vendredi dernier

1 Juin 2015, 06:00am

Publié par Thomas Joly

Parmi les vagues d’attaques subies par l’Europe, celles venues de Méditerranée sont les plus spectaculaires. Elles ne doivent cependant pas faire oublier les innombrables autres vannes de l’invasion : regroupement familial, visas touristiques, accueil d’étudiants, attaques par la Bulgarie, par les îles françaises de l’océan Indien, la Guyane, par les territoires espagnols en Afrique du Nord, etc.

Ce vendredi, ce sont 4.200 nouveaux étrangers qui ont violé les frontières de l’Europe, avec la complicité active des gouvernements d’occupation. Les colonisateurs ont notamment été aidés par les gardes-côtes italiens ainsi que des navires militaires irlandais et allemands.

Il s’agit du nombre le plus important jamais constaté en une seule journée, signe de l’aggravation du problème malgré toutes les inutiles et coûteuses réunions gouvernementales, onusiennes, européistes, etc.

En deux jours, jeudi et vendredi, ce sont environ 5.000 étrangers qui ont attaqué l’Europe, pour plus de 40.000 pour la seule Italie et encore 37.000 en Grèce.

Source : https://sitejeunenation.wordpress.com/

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Bureau Politique du Parti de la France en présence de France 2

30 Mai 2015, 23:01pm

Publié par Thomas Joly

Une fois n'est pas coutume, un média national était présent lors des travaux du Bureau Politique du Parti de la France qui s'est déroulé samedi 30 mai à Paris. Sachant que le PdF est boycotté par l'ensemble des médias nationaux depuis sa création en 2009, cet intérêt soudain pour la seule formation politique de droite nationale dans le paysage politique français est pour le moins intéressant.

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Boris Le Lay condamné à 6 mois de prison ferme pour avoir dit qu'il n'existait pas de « celtes noirs »

30 Mai 2015, 09:45am

Publié par Thomas Joly

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Juppé le dhimmi : « Il faut arrêter de dire que porter un foulard sur la tête est un scandale »

30 Mai 2015, 09:24am

Publié par Thomas Joly

Le repris de justice Alain Juppé, candidat à la primaire UMP pour 2017, demande qu’on arrête de « se focaliser sur le foulard » islamique, dans une interview au Figaro, publié vendredi sur le site du journal et samedi dans sa version papier.

« Le foulard est-il vraiment un signe d’inégalité ? », se demande l’ancien Premier ministre. « J’étais pleinement d’accord pour interdire les signes religieux ostentatoires à l’école. Mais au-delà ? Il y a des traditions. »

« L’idée d’assimiler les gens, d’effacer les différences, n’a pas de sens. Ni sur le plan moral, ni sur le plan du réalisme. Je préfère parler d’intégration. Dans le même temps, ces différences ne peuvent s’exprimer que si nous partageons un bien commun. C’est l’union dans la diversité, pour reprendre la devise européenne », affirme-t-il.

« Arrêtons de nous focaliser sur le foulard ! En revanche, le voile intégral, la burqa ne sont nulle part acceptables, sont contraires à la loi et stigmatisent à l’évidence la femme« , ajoute-t-il.

Défendant de nouveau son « objectif » d’« identité heureuse », M. Juppé affirme que « nous sommes divers, il faut respecter nos différences, personne ne privera personne de ses racines« . [...]

L’identité heureuse dissuadera-t-elle des jeunes filles de porter le voile à l’université ou des jupes religieuses à l’école ? « Oui, à condition qu’on ne les provoque pas », répond M. Juppé.

« Il faut arrêter de dire que porter un foulard sur la tête est un scandale. Le respect de la laïcité est une des missions régaliennes de l’État, nous devons être implacables: les lois religieuses n’ont pas à s’imposer dans la sphère publique et les signes religieux n’ont pas leur place à l’école », ajoute-t-il.

« Mais de là à considérer qu’un enfant qui ne veut pas manger de porc doit être exclu de l’école publique ou qu’une adulte qui porte un foulard n’a pas sa place à l’université… Il faut garder son sang-froid ! Ne tombons pas dans l’extrémisme et dans la stigmatisation systématique. Il existe des accommodements raisonnables« , affirme-t-il.

Source : http://www.fdesouche.com

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Maryvonne a gagné ? Pas si vite… (par Richard Hanlet)

30 Mai 2015, 09:18am

Publié par Thomas Joly

Les médias du Système nous ont annoncé à grands sons de trompe que la brave Maryvonne de Rennes allait pouvoir retrouver son logement, actuellement squatté par une bande d’énergumènes. La justice ayant tranché en sa faveur, tout serait donc résolu : circulez, braves gens, il n’y a plus rien à voir.

En fait, c’est seulement la première haie d’une longue course qui vient d’être franchie, et c’est maintenant que la vieille dame va s’attaquer aux vrais problèmes. Elle découvrira au bas de son jugement une formule rituelle priant les autorités de lui prêter assistance pour l’exécution de ce jugement. En pratique, Maryvonne va devoir se tourner vers un huissier.

Celui-ci, conscient que ses commandements ont peu de chances d’impressionner les punks à chien, va requérir l’aide de la force publique en la personne du commissaire de police. Ce dernier, peu pressé de se retrouver à la tête de ses hommes devant les caméras de Canal+ (avec John-Paul Lepers au micro), va se couvrir en demandant l’autorisation du préfet.

Le représentant du gouvernement se déclarera tout prêt à accorder l’assistance de la force publique, mais seulement quand conformément à la loi « on aura trouvé une solution de relogement pour les squatters ». Comme on sera déjà fin juin, le service préfectoral chargé de cette mission quasi impossible tournera à effectif réduit. Donc, dans le meilleur des cas, le dossier sera rouvert dans la première décade de septembre.

Là, grâce à l’aide des avocats d’associations financées par vous et moi, il s’agira pour les squatters de faire durer le jeu jusqu’au 1er novembre, date d’interdiction des expulsions jusqu’au 31 mars.

Il leur suffira d’héberger un enfant ou une grand-mère cardiaque et ce sera le jackpot, puisqu’il serait impensable pour le préfet de traumatiser une mamy en verre filé, ou un enfant tout juste scolarisé par un changement d’école… Au pire, ils peuvent faire camper devant chez eux quelques potes zadistes de Sivens ou Notre-Dame-des-Landes, et ce sera reparti pour des semaines !

Alors courage, Maryvonne, et n’oublie pas de payer tes impôts : tu te rends compte du nombre de fonctionnaires qui s’occupent de ton cas ?

Source : http://www.bvoltaire.fr

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Christiane Taubira nomme Emmanuelle Perreux à l’ENM (par Caroline Artus)

30 Mai 2015, 09:13am

Publié par Thomas Joly

Christiane Taubira ose tout. Elle s’apprête à nommer Emmanuelle Perreux, l’ex-présidente du Syndicat de la magistrature – actuellement vice-présidente du tribunal de grand instance de Bordeaux – au poste de directrice adjointe de l’École nationale de la magistrature (ENM) chargée du recrutement et de la formation des magistrats.

Quiconque est doté d’un tant soit peu d’humanité n’oubliera jamais le Mur des cons, découvert en 2013 au sein des locaux du SM, alors présidé par Françoise Martres. Le garde des Sceaux avait estimé les poursuites « impossibles ».

Un mur qui existait depuis des années, confiait le secrétaire du SM, Éric Bocciarelli, au Parisien, à cette époque. Peut-être bien, déjà, sous la présidence d’Emmanuelle Perreux.

Il est vrai qu’Emmanuelle Perreux a le profil idéal pour le poste. En 2009, la présidente du SM prenait la défense du juge Burgaud aux méthodes très controversées dans l’affaire d’Outreau, arguant de « la faillite d’un système qui n’accordait pas assez de garanties à la défense » et faisait un « recours excessif à la détention provisoire »

La même année, elle voyait dans les réformes engagées sous la présidence de Nicolas Sarkozy l’expression d’un « populisme pénal » débouchant sur la scission de la société en deux catégories, « les victimes d’un côté, les méchants de l’autre ». Selon elle, la loi sur la récidive de 2010 reflétait « le virage démocratique sur les questions de sécurité ». Autrement dit, protéger les citoyens contre les délinquants et criminels récidivistes, c’est antidémocratique !

Avec Emmanuelle Perreux à la tête de l’ENM, les futurs magistrats seront ainsi confortés dans l’idée que la prison ne doit être « qu’un passage en dernier recours » et que les mauvais chiffres de la délinquance « prouvent l’échec de la politique sécuritaire ». Ils assoiront aussi l’idée que les juges sont « les seuls gardiens de la liberté individuelle » et « globalement répressifs ». Exceptionnel, en effet, les voyous arrêtés « bien connus des services de police »

Bref, la nomination d’Emmanuelle Perreux par Christiane Taubira ? Un rouage idéologique de plus inséré dans un système judiciaire déjà largement inféodé à la conception gauchisante de la justice. Avec cette impression que plus aucun interstice dans la société ne doit échapper à la pensée dominante. Qu’un piège se referme sur les citoyens dissidents. 

Christiane Taubira ose tout, donc. Cette nomination tombe au moment même où sort une version augmentée de son véritable brûlot anti-France L’Esclavage raconté à ma fille, un ramassis de contre-vérités historiques et de caviardage de l’Histoire enrobés d’un obscène parti pris. Exactement ce que reprochait Emmanuelle Perreux aux réformes sarkozystes, mais en version socialiste : d’un côté les gentils Noirs, de l’autre les méchants Blancs. Sa fille y exprime, d’ailleurs, sa vision du destin de l’Algérie : « Les Français sont arrivés, ils ont tout brûlé, torturé les hommes, commis mille exactions. » La messe est dite.

La nomination de la socialiste Mme Perreux à l’ENM ? Cohérente, nécessaire, méthodique.

Source : http://www.bvoltaire.fr

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Conférence de Johan Livernette à Paris samedi 6 juin

29 Mai 2015, 06:15am

Publié par Thomas Joly

Johan Livernette sera à Paris le samedi 6 juin (20h30) pour donner une conférence sur la révolution & la contre-révolution. Son intervention sera suivie d’une séances de signatures de son dernier livre Le complot contre Dieu.
Réservations sur : franceactionjeunesse@hotmail.fr

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Folie antiraciste aux USA : chasse industrielle aux micro-agressions (par Béatrice Ladeville)

29 Mai 2015, 06:07am

Publié par Thomas Joly

Il semble que la folie antiraciste américaine, maladie hautement contagieuse, soit passée récemment du stade de folie douce à celui de décompensation furieuse. Pour lutter contre le racisme, les Américains se sont mis à chasser les « micro-agressions », notion qui recouvre toutes les petites vexations, désagréments et frustrations qu’un individu appartenant à une minorité peut ressentir par l’action d’un individu du groupe dit « dominant » et ce, quelles que soient les intentions, éventuellement bienveillantes, de ce dernier.

Cette notion de « micro-agression » permet ainsi de se plaindre de racisme non seulement si un raciste vous nuit, mais également si une personne non raciste dit ou fait quelque chose qui pourrait vous faire penser qu’il n’est pas tout à fait aussi antiraciste qu’il le croit lui-même.

Pour illustrer ceci, on pourra se référer à un « guide pratique » édité par l’université du Wisconsin dans lequel sont classées les « micro-agressions » en question (liste non exhaustive, évidemment, puisqu’on pourrait la décliner à peu près à l’infini). Voici quelques exemples qui feraient sourire s’ils n’étaient authentiques :

– Si vous êtes Afro-Américain ou Latino et que l’on vous demande d’où vous êtes originaire… On pense que vous êtes peut-être étranger. Ce qui est une pensée raciste.

– Si quelqu’un dit « La société américaine permet la réussite de chacun »… il sous-entend que les gens de couleur ne sont pas courageux.

– Si vous êtes de couleur et que l’on vous confond avec un employé de magasin… C’est que l’on considère que les Noirs doivent servir les Blancs.

– Enfin, aussi incroyable que cela puisse paraître : si vous êtes une personne de couleur et que quelqu’un vous dit : « Quand je te vois je ne vois pas de couleur » ou « L’Amérique est un melting-pot »… c’est qu’il nie votre statut de minorité opprimée… ce qui est raciste !

Cette notion de « micro-agression » a prospéré, mais pas encore assez pour certains : sans doute déçus par le manque de témoignages spontanés, des universitaires ont diligenté une enquête dans l’Illinois à la recherche de victimes potentielles de micro-racisme. Le résultat vient d’être publié.

En cherchant bien, les étudiants des minorités ont fini par trouver quelques raisons d’être mécontents, comme cet Afro-Américain qui parfois n’est pas interrogé lorsqu’il lève la main ou cette jeune étudiante « Latino » qui nous explique : « Les gens ne me disent pas que je ne suis pas à ma place, mais quand je suis dans une classe de Blancs, j’ai l’impression que je ne suis pas à ma place. »

Bref, est ainsi victime de racisme tout individu non blanc qui s’en sent victime. Et donc, par définition, est coupable de racisme tout Blanc quoi qu’il dise ou fasse, pour peu qu’un individu non blanc se sente victime de racisme…

Avec une telle définition du racisme, on voit mal comment on pourra en venir à bout… sauf peut-être s’il n’y a plus de Blancs (pardon, je voulais dire de racistes).

Source : http://www.bvoltaire.fr

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Carl Lang : « Marine Le Pen a commis une infâmie »

28 Mai 2015, 06:42am

Publié par Thomas Joly

Ancien membre historique du Front national (1978-2008) et aujourd’hui président du Parti de la France, Carl Lang analyse la situation de son ex-formation politique, secouée par les tensions entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine. Et l’ancien secrétaire général du FN n’est pas particulièrement tendre avec sa présidente…

La Gazette : Aviez-vous vu venir le clash entre Marine Le Pen et son père, Jean-Marie Le Pen, après les dernières déclarations de celui-ci dans le journal Rivarol, à propos notamment de Pétain ?

Carl Lang : Le climat était déjà un peu agité. Ce qui s’est produit ne m’étonne donc pas vraiment. D’abord, une partie de l’entourage de Marine Le Pen est composée d’anciens membres du Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret, tels Nicolas Bay ou Steeve Briois. Lesquels voulaient depuis un certain temps déjà se débarrasser de Jean-Marie Le Pen. Je rappelle que Bruno Mégret avait entraîné des cadres du Front national dans l’épisode de dissidence de 1998.

Dans cette garde rapprochée figure aussi Florian Philippot…

J’allais y venir. M. Philippot vient de la gauche souverainiste. Quand il parle, j’ai l’impression d’entendre Jean-Pierre Chevènement. Comme Nicolas Bay, Steeve Briois et quelques autres, il ne souhaitait rien d’autre que de se débarrasser de Jean-Marie Le Pen. Et c’est l’autre aspect qui me fait dire que cet affrontement entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine ne me surprend guère depuis que cette dernière mène un processus de normalisation. Elle veut être accueillie par les médias parisiens, et elle n’a qu’une obsession, faire du chiffre.

A-t-elle tué le père ?

Elle a su saisir l’occasion d’euthanasier électoralement et politiquement son père. Et cela me choque beaucoup. Car elle lui doit tout. C’est non seulement sa fille, mais si elle est présidente du Front national, elle le doit à son père. On ne se comporte pas comme cela avec son père. Jean-Marie Le Pen a imposé sa fille dans un parti où tout le monde ne voulait pas forcément d’elle. Il l’a protégée, n’hésitant pas à se séparer de cadres du Front national comme Marie-France Stirbois, Jean-Claude Martinez, Jacques Bompard ou moi-même. Et lors de l’élection à la présidence du FN en 2011, il a soutenu sa fille face à son vieux camarade de route, Bruno Gollnisch. L’acte de Marine Le Pen vis-à-vis de son père, je le considère comme une infamie.

Existe-t-il une réelle divergence idéologique entre Jean-Marie Le Pen et sa fille ?

Il y a une vraie différence entre eux : Marine Le Pen ne s’intéresse pas beaucoup aux idées politiques. Elle s’est inscrite dans une démarche purement électoraliste et populiste. Je le répète, mais son seul objectif est de faire du chiffre. Elle se contente de surfer sur les mécontentements. Alors que Jean-Marie Le Pen est un homme de droite nationale. Il a de profondes convictions, même si provocations médiatiques régulières ont certainement gâché ses chances d’accéder au pouvoir.

Car il le souhaitait vraiment ?

L’idée selon laquelle Jean-Marie Le Pen ne voulait pas du pouvoir et se complaisait dans un rôle d’opposant et d’agitateur est à mon avis fausse. Dans les années 80 et 90, je peux vous assurer que nous étions dans une logique de conquête du pouvoir. Jean-Marie Le Pen espérait vraiment parvenir au sommet de l’État. Puis, après la scission de 1998 avec Bruno Mégret, et plus encore après le second tour de l’élection présidentielle de 2002, il a compris qu’il n’était plus en situation d’y parvenir. Il en a donc pris acte. Ensuite, il a tout fait pour que sa fille dirige le Front national.

Revenons à Marine Le Pen. Vous estimez qu’elle n’a pas vraiment de ligne politique…

Son slogan, c’est « ni droite, ni gauche ». Cela fait longtemps que je suis convaincu qu’elle n’a pas de conscience politique. Et que si elle n’avait pas été la fille de Jean-Marie Le Pen, elle n’aurait jamais fait de politique. Elle se contente d’enfourcher les causes qui lui permettent de se faire voir et de se faire entendre.

Un rapprochement entre le père et la fille vous semble-t-il envisageable ? Jean-Marie Le Pen souhaite avoir une discussion avec sa fille…

Tout est possible. Il y a actuellement un front familial au sein du Front national. Mais je crois savoir qu’il y est très isolé. Ceux qui étaient des soutiens plus ou moins affichés de Jean-Marie Le Pen ont préféré se ranger derrière Marine. Parce que c’est elle qui a la main sur le parti, et chacun a très bien compris que c’est elle qui donne les investitures pour les élections. Chacun pense d’abord à son propre intérêt. Le discours de Jean-Marie Le Pen n’est quasiment plus défendu au sein du FN. Et cela est vraiment dommage. Car ses idées vont dans le sens de l’intérêt de la France.

Jean-Marie Le Pen a-t-il encore du pouvoir au sein du sein du Front national ?

Non, il n’a quasiment plus de pouvoir. Pour les raisons que je viens de vous expliquer.

Avez-vous des contacts avec lui ?

Non, pas depuis 2009. La rupture personnelle est consommée. Politiquement, c’est autre chose. Il reste député européen pour les quatre prochaines années. Je ne pense pas qu’il va créer un nouveau parti politique. Mais plutôt une sorte d’association des amis de Jean-Marie Le Pen, où il serait par exemple possible d’organiser les conditions d’une reconquête de la droite nationale. J’ai créé le Parti de la France à cet effet. Pourquoi ne pas imaginer de travailler sur ce thème de la droite nationale en se concertant ? J’estime que le Front national d’aujourd’hui n’incarne plus les valeurs de la droite nationale. Et que l’association entre Marine Le Pen et Florian Philippot est une vraie imposture politique. Le FN est juste devenu un simple parti électoraliste, qui est rentré dans le système traditionnel. Il forme la bande des trois avec le Parti socialiste et l’UMP…

Source : http://www.gazette-cotedor.fr/2015/05/27/marine-le-pen-commis-une-infamie/

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Quand le Courrier International calomnie le Parti de la France

28 Mai 2015, 06:25am

Publié par Thomas Joly

Dans un article consacré aux clandestins installés à Pouilly-en-Auxois (21), le Courrier International tente de salir le Parti de la France et ses militants : "Le 12 avril dernier, venus de Chalon, des militants du Parti de la France, présidé par Carl Lang, un transfuge du FN, distribuent des tracts xénophobes dans le village et organisent un apéritif saucisson devant l’ancienne gendarmerie. Les travailleurs sociaux du centre d’accueil découvrent leurs pneus crevés."

Voici le démenti de Benjamin Lematte qui a participé à cette action de résistance à la colonisation migratoire : « Il n'y avait que trois militants PdF de Chalon, les autres étaient de Côte d'Or. Les tracts sont clairs et précis, réclamant l'application de la loi française en expulsant les clandestins afin de favoriser les familles françaises qui elles n'ont pas la chance d’être logées gratuitement et d'avoir presque 12 €/jour (offert par l'État) pour vivre. Le seul apéro qu'il y a eu a été organisé dans un bar du centre-ville qui arborait un joli drapeau bourguignon sur sa terrasse. Et bien évidemment, les militants PdF ne sont pas des racailles, donc tout ce qui est lié à des dégradations (ou pneus crevés) ne sont pas leur œuvre ! Nous retournerons très prochainement à Pouilly, afin de faire entendre la voix des Français qui refusent l'invasion ! »
 

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Intercités : un service public qui déraille (par Aristide Leucate)

28 Mai 2015, 06:04am

Publié par Thomas Joly

Économiquement peu rentables, déficitaires, des lignes de moins en moins fréquentées, un matériel et des infrastructures vieillissants, nécessité impérieuse d’ouvrir à la concurrence… Tels sont, égrenées sur le long chapelet d’une France en lambeaux qui n’en finit pas de se défaire, les lourds griefs peccamineux d’un réseau ferroviaire Intercités qui, bien que ne concernant « que » 100.000 voyageurs par jour, permet à la France des invisibles de partir travailler dès potron-minet. Un rapport pondu par un obscur député socialiste à la demande d’un non moins obscur ministre préconise donc de sabrer des tronçons considérés comme « surdimensionnés et peu fréquentés ».

Qu’en cette épaisse langue euphémistique et jargonnante ces choses-là sont malhonnêtement dites. Une fois de plus, il ne s’agit rien moins que de réduire comme peau de chagrin un service public ferroviaire qui faisait naguère la fierté de notre pays (les trains, alors, partaient et arrivaient à l’heure), à l’instar de sa Poste (ex-PTT) et de son université. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. C’est une implacable réalité. Les trains accusent systématiquement du retard, soit pour fait de travaux, de grèves, de caténaires endommagées, de suicides ou tout autre motif dont seule la SNCF et ses initiés détiennent l’ésotérique secret.

Quel usager peut affirmer sans rougir qu’il n’a pas été subitement submergé par une irrépressible envie de meurtre lorsqu’il fut contraint d’écouter, impuissant, la voix omniprésente d’un chef de bord qui, n’osant plus se montrer de peur d’être lynché par des voyageurs en colère, récitait en boucle d’une même voix assurée l’exaspérante antienne de justifications aussi faussement commerciales que peu sincères.

Car, oui, le réseau Intercités, nonobstant son indéniable utilité – ses trains ont pour vocation de relier des villes, petites ou moyennes, entre elles – est non seulement devenu le mammouth impotent du transport ferroviaire français, mais encore coûte de plus en plus cher tant à la collectivité (l’État verse, chaque année, environ 330 millions d’euros pour renouveler son matériel roulant et combler un déficit d’exploitation estimé entre… 300 et 400 millions d’euros) qu’aux usagers confrontés à une baisse significative de la qualité du service proportionnelle à l’augmentation constante du prix du billet.

Actionnaire majoritaire de la compagnie publique, dès sa création en 1937, l’État a pu, jusqu’à son démembrement, pour cause de mise en conformité avec le droit européen de Bruxelles (qui imposait, notamment, la séparation de la gestion de l’infrastructure de celle de l’exploitation commerciale) en 1995 et 1996, valablement peser sur ce levier stratégique de la politique publique des transports. Bien qu’ayant recouvré, au 1er janvier 2015, sa structure unitaire initiale, la SNCF agonise lentement, percluse de dettes (45 milliards d’euros) et désorientée par vingt ans de choix entrepreneuriaux hasardeux et dispersés.

In fine, le démantèlement d’Intercités creuse encore à grandes pelletées l’irréductible fossé entre la France périphérique (Christophe Guilluy) et les métropoles mondialisées. Les lignes suggérées à l’enterrement gouvernemental de seconde classe sont celles qui relient les villes moyennes aux grandes métropoles « archipels » (Pierre Veltz) comme Paris, Bordeaux ou Marseille. CQFD.

Source : http://www.bvoltaire.fr

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La télé-réalité : toujours plus loin, toujours plus crade, toujours plus bête ! (par Marie Delarue)

28 Mai 2015, 06:01am

Publié par Thomas Joly

La téléréalité se veut aujourd’hui didactique. Elle pense – ou du moins fait-elle comme si – avoir une mission éducative envers les populations, et je ne parle pas là des pratiques du coït primal chez les Kevin et les Cindy face caméra. Non, la télé-réalité prétend enseigner aux populations les grands faits historiques « par imprégnation ». Un peu comme la prof de philo baba cool qui nous emmenait passer le cours au bistrot en face du lycée et écrivait dans le cahier de classe « Étude de milieu » (elle était prof principale).

On a ainsi appris hier qu’une chaîne de télévision belge venait de racheter les droits d’un « concept de télé-réalité australienne plaçant les candidats dans une position de réfugiés migrants ». L’émission porte un joli nom : « Go back to where you came from », c’est-à-dire « Retourne d’où tu viens », lancée au pays des kangourous en 2012. Un truc sympa où six candidats, migrant d’Australie vers le Kenya, la Somalie, l’Irak ou encore l’Afghanistan et peut-être la Libye, vivent « les mêmes déboires que les vrais réfugiés : traversée à bord de frêles embarcations, arrivée dans des camps de réfugiés sans argent, sans papiers ni téléphone. Les candidats vont à la rencontre des vrais réfugiés, partagent leur quotidien et affrontent les préjugés. L’exposition à des défis physiques et émotionnels semble être au cœur du concept. » Ah ben oui ! Avec 15 caméras pour les suivre, un staff médical et sans doute quelques agents des compagnies d’assurance auprès desquelles on n’aura pas manqué de les inscrire avant d’entreprendre cette grande aventure.

Aujourd’hui, on découvre que la chaîne publique TC, de la télévision tchèque, a lancé depuis samedi « Dovolená v Protektorátu » (« Vacances dans le protectorat »). Le concept : réunir trois générations d’une même famille, les engueniller comme à l’époque et leur faire revivre le délicieux temps de l’occupation nazie, en 1939. « La production a engagé des acteurs qui incarnent des soldats allemands ou des agents de la Gestapo chargés d’espionner et d’intimider sept candidats », nous explique-t-on. C’est vrai que revivre la persécution des Juifs et des Tziganes, c’est drôlement fun !

La productrice de l’émission, Zora Cejnkova, se défend toutefois de tout mauvais goût. Elle explique : « Nous sommes conscients qu’évoquer cette période de troubles est sujet à controverse. Mais nous pensons qu’il n’y a rien de mal à faire cette émission, sachant que nous faisons très attention à ce que certaines règles éthiques et la réalité historique soient respectées. » Comment dire, chère Madame, voyez-vous, cela n’est pas de nature à nous rassurer. En effet, si vous tenez à respecter la réalité historique à la lettre, il va aussi vous falloir rouvrir les camps et entraîner quelques comédiens zélés à pratiquer la torture !

La connerie et son corollaire l’appât du gain étant sans doute aussi vastes que l’insondable univers, l’actuelle télé-réalité est en voie de dépasser ce qu’on imaginait de pire dans les fictions d’hier. Demain, c’est sûr, on aura un concours de bourreaux, peut-être l’élection de Miss Gégène. Et le plus grave, c’est qu’il y aura toujours du monde pour regarder !

Source : http://www.bvoltaire.fr

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