Berlin veut créer une cour de justice spéciale contre les opposants à l’immigration
Face au torrent migratoire, le gouvernement allemand radicalise ses positions. De plus en plus isolée sur la scène européenne de par sa politique d’immigration maximale, Angela Merkel connait parallèlement une crise de crédibilité en Allemagne où elle ne récolte plus que 37% d’opinions favorables, au plus bas depuis 4 ans. Berlin a annoncé vouloir créer une cour de justice spéciale afin de réprimer les opposants à l’immigration musulmane.
Politique immigrationniste autoritaire de Berlin
L’affaire des viols de masse à Cologne, encore aggravée par les tentatives de censure du gouvernement allemand, est en train d’avoir raison des derniers tenants de la doctrine immigrationniste.
Corollaire de ce retour progressif à la froide réalité, un nombre croissant de pays européens recourt au rétablissement de leurs frontières nationales afin de contrer une invasion afro-musulmane. Une invasion largement encouragée par les positions extrémistes de la chancelière allemande.
Face à cet effondrement de l’architecture de l’Union Européenne sur fond de profondes divergences sur la question migratoire, Berlin semble de plus en plus tentée d’user de la coercition, tant au plan extérieur qu’intérieur.
Ainsi, en forme de ballon d’essai, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a t-il demandé la création d’une “taxe européenne sur le fuel” pour financer l’accueil des migrants (source).
Le gouvernement allemand tente ainsi de réagir à l’implosion progressive d’un des piliers de l’UE qu’est l’espace Schengen en usant de la crise migratoire pour renforcer sa capacité à “tenir” les autres États de l’Union. Et peu importe que la chancelière allemande soit la principale responsable de l’effondrement général de l’UE.
Une attitude qui ne suscite en retour que ressentiment et opposition, comme récemment entre Berlin et Varsovie après que la droite nationale polonaise ait largement gagné les élections sur fond de refus totale de l’immigration islamique. Une campagne de diffamation sur une supposée “tentative de subordination des médiats d’État” au profit du gouvernement polonais ayant été lancée par Berlin en guise de représailles (lire ici).
Le gouvernement allemand veut une justice d’exception
Mais ce sont les dernières déclarations du ministre de la Justice allemand, Heiko Maas (socialiste), qui font le plus froid dans le dos.
Le ministre a ainsi annoncé dans le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (source) la tenue le 10 mars prochain d’un “sommet de la justice”, à Berlin, afin de “discuter des mesures les plus efficaces pour lutter contre la violence xénophobe”.
Loin de remettre en question la politique délirante de la chancelière qui a mené à l’arrivée de 1 million de musulmans en Allemagne en un an, le ministre renverse les responsabilités et entend réprimer toute opposition politique. Et ce au nom de “l’antiracisme”.
Proposant des mesures très précises, le ministre veut que la magistrature allemande nomme des procureurs spécialement chargés de réprimer les opposants politiques refusant l’immigration de peuplement. Et notamment ceux qui “s’expriment sur les réseaux sociaux”.
Cette justice d’exception devrait réprimer ce qui est décrit par le gouvernement berlinois comme “l’extrême-droite”.
Source : http://breizatao.com