Sujets abordés : la disparition de Gorbatchev, la diabolisation actuelle de la Russie, vers la disparition de l'homme blanc, les « valeurs de la République » et « l'État de droit », l'expulsion ratée et la fuite de l'imam Iquioussen, la crise énergétique, le Congrès du RN.
Cette retraitée devrait être une égérie féministe : dimanche soir à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), une femme de 79 ans a poignardé - avec un petit couteau de poche pliable qui était accroché à son porte-clés - un voleur qui s'en prenait à son mari âgé de 84 ans.
L’individu, qui avait tenté de dérober ses clés à l’octogénaire - avant, face à sa résistance, de le projeter à terre et de le rouer de coups de pied avec deux complices - est bien connu, selon l’expression consacrée, des services de police. Il s’agit d’un Algérien de 29 ans, arrivé clandestinement en France en 2009 et visé par deux obligations de quitter le territoire français (OQTF) suite à diverses affaires de vols et violences. Cette fois, tout ne s‘est pas passé comme prévu : la compagne de sa victime lui a assené un coup de couteau dans le flanc. Après un court séjour à l’hôpital, il a été mis en garde à vue et est passé en comparution immédiate mercredi 31 août. Les deux époux agressés ont également fait un court séjour à l’hôpital. L’un avait été blessé au niveau du cuir chevelu et aux genoux, et l’autre au bras et au poignet.
Quelle inversion magistrale des clichés sexistes ! Quel pied de nez au machisme, mes chéries !
Une septuagénaire défend son mari, mettant hors d’état de nuire un jeune-homme dans la force de l’âge. Une héroïne pour le futur best-seller de Marlène Schiappa ? Une figure « inspirante » pour la prochaine journée de la femme ? Alors qu’un des grands combats féministes est censé être la lutte contre l’invisibilisation des femmes de plus de 50 ans, celle-ci, qui en a 29 de plus, mériterait un trophée, n’est-ce pas ?
Penses-tu. Pas une Clémentine, une Caroline, ni une Sandrine pour lui rendre hommage. L’insécurité est tout à la fois l’angle mort, le tabou, l’impensé du combat féministe. On veut bien dénoncer les violences "conjugales" (sic) - expression consacrée que l’on dégaine à tout va, même lorsque le couple s’est formé la semaine d'avant, parce que dans cet adjectif désuet, il y a tout l’imaginaire patriarcal des années 50, un peu comme si Louis de Funès en bonnet de nuit frappait Claude Gensac -, ou bien encore les agressions sexuelles en col blanc avec le hashtag #MeToo. Mais la délinquance du Jeunistan, qu’elle soit vol ou viol, n’intéresse pas ces dames. Et pourtant, la biologie étant têtue et réactionnaire, l’épisode de dimanche reste hélas une exception : si individuellement, une femme peut prendre le dessus sur un homme, collectivement les femmes restent globalement défavorisées par la nature, et la seule façon de concevoir l’égalité de circulation des personnes, quel que soit leur sexe, dans l’espace public est de pacifier celui-ci, c’est à dire de faire reculer l’ensauvagement, autrement appelé loi du plus fort.
Le week-end dernier, lors de l’université d’été d’EELV à Grenoble, quand Sandrine Rousseau est partie en croisade contre le virilisme du barbecue, elle ne pouvait pas savoir, bien sûr, que dans le même temps, à Choisy-le-Roi, une courageuse septuagénaire défendait son mari. Ni, autre fait divers sordide, que toujours dans le Val-de-Marne, à Maisons-Alfort cette fois, une jeune fille de 19 ans venait d'être violée dans son lit par un cambrioleur. Une agression barbare que l’on aurait du mal, même avec beaucoup de mauvaise foi, à qualifier de « conjugale ».
Mais le parti pris de rester invariablement mutique sur cette délinquance gravissime pour les femmes quand elles saturent le débat public par des controverses dérisoires est de la responsabilité de Sandrine Rousseau et de ses comparses.
Il y a bien un point sur lequel le gouvernement ne ment pas, c’est sur ce qui nous attend cet hiver. Les Français vont manger froid, très froid même. Tout le reste relève de la communication.
Notre bon Président tire avec le plus d’habileté possible un épais rideau de mots entre nous, simples citoyens, et ses responsabilités écrasantes dans cette crise. Mais les coutures craquent et le déguisement confectionné à la hâte ne masque plus la réalité nue : dans cette crise de l’énergie, Emmanuel Macron a godillé comme un politicard irresponsable. Il a fait l’erreur majeure, lourde, destructrice, d’écouter l'Europe, d'écouter les écologistes, d'écouter les irresponsables, des autorités que les Français n'ont pas élues, qui se fichent de la nation comme d'une guigne ou espèrent sa disparition. Lors de son premier mandat, Macron et Philippe s’étaient laissés convaincre par les mêmes lobbies qu’il fallait réduire la vitesse sur les routes de France, pour la sécurité bien sûr, mais surtout pour faire des économies de carburant, argument hissé haut par les écolos. Idem pour les radars. Résultat : une jacquerie qui a fait trembler le pouvoir sur ses bases. Les bêtises accumulées par Macron et ses gouvernements sur l’énergie sont encore plus volumineuses, encore plus flagrantes. Là encore, il fallait plaire aux écologistes. Alors, on a saccagé l’outil nucléaire français. Et on s’en est vanté !
Il y a 2 ans, Elisabeth Borne annonçait la fermeture de Fessenheim, nous conduisant à la catastrophe électrique cet hiver.
Bravo la Macronie ! pic.twitter.com/Gbw5RNsKNg
Même irresponsabilité crasse dans la guerre en Ukraine. Ah, il allait souffrir des restrictions, l’impudent président Poutine, on allait lui faire voir de quel bois on se chauffe en France ! Bruno Le Maire lui tirait les oreilles jusqu’au claquage, au président Poutine. On a vu. Qui prend l’initiative de couper définitivement le robinet, aujourd’hui ? Un certain Vladimir Poutine. Qui vend son gaz hors de prix dans le monde entier, collectant des milliards inespérés ? Poutine. Et qui aura froid, cet hiver, tout en payant son gaz et son essence à des prix jamais atteints en France ? Le peuple français. Qu’on ne nous parle pas de fatalité, qu’on ne nous dise pas que toute l’Europe est à la même enseigne. Après une analyse un peu plus réaliste des rapports de force, la Hongrie a obtenu de la Russie des approvisionnements en gaz à des prix qui glaceront les Français dans quelques semaines.
Macron et son gouvernement ont, encore une fois, sacrifié leur peuple sur l’autel du mondialisme. Sur celui d’une Europe ivre d’une puissance qu’elle n’a plus, une Europe belliqueuse et envahie de migrants, orgueilleuse et dépendante du pétrole, du gaz et des États-Unis, une Europe imprévoyante et provocatrice, va-t-en-guerre et percluse de dettes, ignorante comme un enfant des rapports de force et du tragique de l’Histoire. Macron, le Président recordman de l'immigration en France qui s'agite aujourd'hui autour d'un imam, n’est que le jouet de ce système mortifère. Von der Leyen et le Président français s’entraînent par le fond, comme deux noyés. Il y avait pourtant des alternatives. La France pouvait garder ses centrales nucléaires. Elle pouvait balayer d’un revers de main les moulins à vent des éoliennes. Elle pouvait s’y prendre différemment avec Poutine.
Les erreurs manifestes, volontaires, étudiées, défendues, renouvelées de ce Président et de ses gouvernements ont quelque chose de diabolique car elles ont un sens. Elles pourraient apparaître comme le résultat d’une politique de gribouille ; elles sont tout, sauf cela. Est-ce leur but ? C’est en tout cas leur conséquence : toutes affaiblissent la nation, seule protection du peuple français, des plus pauvres et de ceux qui pleureront à la pompe et grelotteront de froid cet hiver. Cette nation, le macronisme la détruit à force de mauvaises décisions prises sous influence et de bonnes décisions repoussées comme la peste. Comme si nos gouvernants n’avaient, au fond, pour les Français qu’un sentiment : le mépris, peut-être même la haine.
Tout était pourtant prévu au millimètre. Le Conseil d'État venait de valider l'expulsion de l'imam Iquioussen, prédicateur fiché S, proche des Frères musulmans, qui a, nous apprendLe Figaro, fait revenir vers l'islam une génération de musulmans français. Après un rejet de l'expulsion par le tribunal administratif, cette fois, ça y était. Gérald Darmanin, version 2.0 de son ancien mentor Nicolas Sarkozy, s'était félicité d'une « grande victoire pour la république ». Tu m'étonnes !
De fait, quand la république a envoyé ses forces de l'ordre, ce 31 août au matin, pour procéder à l'expulsion dudit imam, elle n'a rien trouvé. Le « prêcheur de haine », père de cinq enfants français, grand-père de quinze petits-enfants français, avait pris la poudre d'escampette. Selon la formule toute faite, la police est désormais sur les dents. On cherche un Marocain de taille moyenne, habillé à l'orientale et porteur d'une barbe. Autant dire que ce ne sera pas de la tarte.
On nous dit qu'il aurait fui en Belgique, où ce genre de description n'aidera pas davantage la police. Pour peu qu'il ait trouvé refuge à Molenbeek, il sera aussi tranquille qu'un Yvan Colonna dans le maquis corse, avec le même genre de complicités locales, d'omerta, de connaissance du terrain. Bon courage à nos policiers. Hassan Iquioussen est, désormais, inscrit sur le fichier des personnes recherchées. Avec le fichier des OQTF et des personnes pouvant porter atteinte à la sûreté de l'État (ça fait trois), on n'est pas loin du Grand Chelem et ça ne fera pas beaucoup avancer le schmilblick.
Un complotiste vous affirmerait sans doute que cette disparition arrange bien les affaires du ministère de l'Intérieur. Darmanin a fait sa part, il s'est rendu sur place et a témoigné de son total soutien, il a utilisé les mots classiques (« lutte contre la haine », « nos valeurs », « la république ») en se tenant soigneusement à l'écart des mots interdits (« islam », « immigration », « laxisme judiciaire », « justice de gauche »). C'est un sans-faute. Est-ce qu'il y peut quelque chose, lui, si l'imam est parti nuitamment avec son baluchon pour des contrées plus accueillantes ? Il y a, dans l'islam, une tradition de hijra qui remonte à leur prophète : quand on est persécuté, dans l'islam, on s'enfuit et on ne revient qu'en vainqueur. D'un autre côté, si Darmanin a fait son travail, il est opportun pour le pouvoir et la paix civile que l'imam Iquioussen n'ait pas été arrêté puis expulsé vers le Maroc. Ca ne crée pas de jurisprudence sur l'application effective des OQTF ni sur l'expulsion des fichés S étrangers. Ça empêche la presse de photographier le prédicateur à l'aéroport. C'est tout bénef.
Le Conseil d’Etat valide l’expulsion de M. Iquioussen qui tient et propage notamment des propos antisémites et contraires à l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est une grande victoire pour la République. Il sera expulsé du territoire national.
Comme on dit dans le jargon, « qu'Allah lui facilite le départ ». Une nouvelle fois, la puissance publique passe pour un tigre de papier, tout juste bon à s'indigner en vociférant « la république ! » Combien reste-t-il de fichés S expulsables ou de délinquants sous OQTF ? Bien trop. C'est là, le vrai problème. Le reste sera oublié dès demain, vous verrez.
« Après une année de maternelle en milieu ordinaire, Zélie était très angoissée et l'école ne voulait procéder à aucune adaptation. Nous l'avons donc inscrite dans une école hors contrat où elle est très bien accueillie. Zélie est inscrite depuis 5 ans dans un SESSAD (service d’éducation spéciale et soins à domicile) sans avoir de place... » À l’instar des parents de Zélie qui témoignent auprès de l’UNAPEI, association engagée dans la défense des personnes handicapées, de nombreuses familles d’enfants handicapés dénoncent le manque d’inclusion du système éducatif français.
Une école peu adaptée aux enfants en situation de handicap
« Trop d’enfants [porteurs de handicap] ne bénéficient pas d’un parcours scolaire adapté […] et ne voient pas leurs besoins pris en compte du fait de l’impréparation du système éducatif », souligne un rapport de Claire Hédon, la « Défenseure des droits », publié le 25 août.
Une conclusion qui n’a pas manqué de faire réagir Éric Zemmour sur son compte Twitter : « Vous souvenez-vous de l’hystérie des journalistes et des politiciens quand j’ai dit cela ? Qui d’autre a osé dire la vérité ? »
Vous souvenez-vous de l’hystérie des journalistes et des politiciens quand j’ai dit cela ? Qui d’autre a osé dire la vérité sur ce sujet comme sur d’autres ? pic.twitter.com/q70mSVUurb
Rappel. En janvier dernier, le candidat malheureux de Reconquête déclenchait la polémique après des propos prétendumment maladroits sur la scolarisation des enfants handicapés. « Je ne veux pas que l’obsession de l’inclusion nous conduise à négliger la nécessité des établissements spécialisés », expliquait-il, en marge d’un déplacement. Face au tollé suscité par ses propos que certains qualifiaient de discriminatoires, il expliquait : « Si les enfants handicapés sont aussi mal traités, c’est en grande partie à cause de l’idéologie égalitariste. » Et d’ajouter : « Chaque enfant est unique et il faut lui apporter une solution qui lui correspond. »
Ce rapport, produit par une instance a priori neutre, poussera-t-il les pouvoirs publics à adapter l’école aux enfants en situation de handicap ? Beaucoup de parents l’espèrent…
Certes, l’Éducation nationale peut se targuer d’accueillir un nombre toujours plus important d’enfants handicapés (+19 % en cinq ans). Mais à y regarder de plus près, la réalité est bien moins idyllique. Comme l’indique Claire Hédon, nombreux sont ceux qui « se voient refuser par l’établissement une scolarisation complète, voire toute scolarisation, au motif de l’impossibilité des équipes éducatives à accueillir l’enfant en l’absence de son AESH [accompagnant enfant en situation de handicap, NDLR]. » Une enquête de l’UNAPEI abonde dans le même sens. À peine un tiers des enfants handicapés bénéficient de 12 heures ou plus de scolarisation. La très grande majorité d’entre eux doivent souvent se contenter de quelques heures par semaine, voire, dans certains cas (pour 18 % d'entre eux)... d’aucune heure.
En cause tout d'abord, une pénurie d’AESH. Pour la Défenseure des droits, ces « difficultés de recrutement » sont liées au « statut peu attractif » du métier. À raison d’une vingtaine d’heures par semaine, ces accompagnants, peu reconnus par la communauté éducative, ne perçoivent souvent pas plus de 800 euros par mois. De quoi décourager de nombreux candidats au poste. À cela s’ajoute le manque de formation des enseignants sur la question du handicap. À la veille de la rentrée scolaire, de nombreux enfants, dépourvus d’AESH, ne pourront donc pas être scolarisés en école ordinaire. Si certaines familles font alors le choix de l’école à la maison ou du hors-contrat, d’autres espèrent obtenir une place pour leur enfant en institut spécialisé.
Mais là encore, les difficultés persistent. Le média Faire Face, spécialisé dans les questions de handicap, expliquait déjà, en 2018, qu'« il faudrait créer entre 30.000 et 47.000 places, sur tout le territoire, pour répondre aux besoins des enfants handicapés n’ayant pas de solution adaptée à leurs besoins ». Claire Hédon « encourage ainsi l’État à poursuivre les profonds changements engagés pour l’accès des enfants en situation de handicap à une scolarisation adaptée ». Et de conclure : « C’est à l’école de s’adapter… et ce que l’on voit, c’est qu’on demande à l’enfant de s’adapter à l’école. »
Suite au décès de Mikhaïl Gorbatchev, la presse et la bien-pensance occidentales se répandent en louanges à propos de celui qui ne fut que le liquidateur d'un régime totalitaire pourri jusqu'à l'os. Qualifié de réformateur, Gorbatchev s'était surtout aperçu de la faillite de l'URSS et voulait avant tout sauver le communisme qui avait fait tant de mal aux Russes et aux peuples du Bloc de l'Est. Il était d'ailleurs très peu apprécié dans son propre pays.
Le Forum du PdF fait sa rentrée ce jeudi 1er septembre ! Alexandre Hinger reçoit Thomas Joly (Président du Parti de la France) et Jérôme Bourbon (Directeur de Rivarol).
L'émission sera consacrée à la persécution de la presse nationale mais aussi à l'actualité politique.
Jean-Marie Le Pen répond à son ex-gendre « intellectuellement limité », le médiocre et ingrat Louis Aliot (qui a déclaré « Ça fait des années qu’il nous met des bâtons dans les roues ») : « J'entends dire que depuis des années, je mettrais des bâtons dans les roues du FN devenu RN. A supposer qu'il y ait des roues, qui les a forgées ? »
La pasionaria de l’écoféminisme en est certaine et le proclame haut et fort : la fin des temps est proche. « Anéantissement biologique », « hécatombe du vivant », « extinction de masse » : le monde s’apprête à disparaître dans l’indifférence des puissants. « Ces mots terribles n’ont aucun effet sur nos politiques », écrit Sandrine Rousseau dans un essai au titre ésotérique, Par-delà l’Androcène, qui suggère néanmoins la possibilité d’un dépassement et donc d’un salut.
Il est vrai que les « révélations » contenues dans les récits apocalyptiques ont avant tout pour but de donner des raisons d’espérer à des communautés dans l’épreuve. Or, Sandrine Rousseau souffre. À Libération, le 24 août dernier, elle expliquait n’avoir jamais été autant « éco-anxieuse » que depuis qu’elle était à l’Assemblée nationale. Ses visions lui permettent néanmoins de dévoiler à ses contemporains le sens caché de l’Histoire et de leur révéler les origines du mal pour mieux le combattre.
L’Androcène fait référence à l’« anthropocène », concept utilisé pour désigner une nouvelle époque géologique qui aurait débuté avec la révolution industrielle et à partir de laquelle l’humanité aurait commencé à exercer une influence sur la géologie et les écosystèmes.
Pour Sandrine Rousseau et ses deux coauteurs, il faut cesser d’imputer de façon indifférenciée ce processus destructeur à l’humanité tout entière. Parler d’« androcène », c’est reconnaître que la faute originelle a été commise par des hommes qui « ont exploité et ont asservi une multitude d’individus pour leurs propres intérêts et ont décidé de cette société patriarcale et capitaliste ». Des mâles qui valorisaient « la guerre » et « la puissance » et qui ont imposé au monde leurs structures de domination. À Libération, elle explique qu’Elon Musk est « une figure de l’androcène ». Il correspond à cet « archétype d’homme, entrepreneur et conquérant » qui fascine « alors qu’il faudrait le considérer parmi les plus grands écocidaires de tous les temps ».
Car ce sont ces hommes qui ont corrompu le monde : dérèglement climatique, déforestation, colonialisme, esclavage, racisme, soumission des femmes, injustices sociales - tout est lié.
L’Androcène s’est manifesté dans la séparation entre la nature et la culture. À la nature considérée comme inférieure et soumise ont été assimilés « les animaux comme les femmes », « les Noirs » et les colonisés. Il faut donc désigner les coupables et déconstruire leur « système de valeur ». Se libérer « d’une vision viriliste et androcentrée du monde, où la nature vivante, sacrée, soignante, est devenue profit, ressources, revenu ». Alors, après les épreuves qui ne manqueront pas, le Bien finira par triompher, les écoféministes seront sauvés et leurs persécuteurs anéantis pour toujours.
Sandrine Rousseau a vu la terre nouvelle promise aux élus, car « déconstruire libère nos manières de penser le monde et nos imaginaires, et nous permet d’envisager une autre société : égalitaire et juste, sobre et solidaire ». Les tonalités apocalyptiques des déclarations de Sandrine Rousseau, sa tentative d’élaborer un récit des origines et son évocation d’une nature « sacrée » illustrent la dimension mythologique de l’idéologie écoféministe qui croit pouvoir offrir une explication et une solution temporelles au problème du mal.
Comme nous l’avions évoqué à propos de l’hypothèse Gaïa, cette mythologie n’a rien de nouveau et se situe dans le prolongement de courants issus de la contre-culture des années 60 marqués par un rejet de la figure du père et un appel au retour d’un divin maternel et fusionnel, immanent au monde, porteur d’un système de valeurs féministes et écologistes.
Dans les années 1970, l’archéologue Marija Gimbutas proposait un récit des origines dans lequel une civilisation pré-indo-européenne, pacifique et vivant en osmose avec la nature, dénommée « culture préhistorique de la déesse », avait été détruite par des tribus indo-européennes de type patriarcal animées par une psyché guerrière et dominatrice.
Derrière le côté fantaisiste ou folklorique de ces théories se dessine une réécriture manichéenne de l’Histoire de l’Occident dans laquelle l’homme blanc hétérosexuel est appelé à résipiscence. Car Sandrine Rousseau en est convaincue : les temps sont proches. Si les hommes, « par-delà l’Androcène », veulent accéder au monde nouveau qu’elle annonce, il leur faudra alors prendre au sérieux l’appel des Walkyries écoféministes : « Machos de tous les pays, déconstruisez-vous ! »
Ils parlent de plus en plus de « dérèglement climatique » là il il n'y a pas si longtemps ils ne parlaient que de « réchauffement climatique ».
La raison est simple : on ne peut propagander sur le réchauffement qu'en été, lorsqu'il fait chaud et que cette chaleur rend les gens plus attentifs à cette thématique de réchauffement. En hiver, lorsqu'ils ont froid, c'est difficile de leur bourrer le crâne avec des histoires de fortes chaleurs.
En glissant tranquillement vers le « dérèglement climatique », ils élargissent le champ d'expression de la propagande. Ils peuvent maintenant se plaindre du climat y compris en hiver puisque le problème du climat n'est plus qu'il se réchauffe mais qu'il se dérègle, or il peut très bien se dérégler aussi en hiver.
Dès qu'il fera un degré de trop en hiver, ou un degré de moins d'ailleurs, ils pourront continuer de nous bassiner avec leurs histoires. « Oh ! On enregistre tant de millimètres de pluie sur le mois de novembre cette année, alors qu'habituellement c'est 2 millimètres de moins, preuve que le climat se dérègle complètement ! »
Et n'importe quelle petite variation, n'importe quelle petite singularité deviendra une occasion supplémentaire de maintenir la pression mentale sur le climat.
Le glissement progressif du « réchauffement » vers le « dérèglement » nous indique qu'ils ont sans doute l'occasion de nous saouler à l'année maintenant, et plus seulement en été.
Je ne pense pas qu'il y aura des coupures de gaz ou d'électricité cet hiver pour les particuliers, le gouvernement cherche à paniquer la populace pour au final avoir le beau rôle. En revanche, l'explosion du coût de l'énergie va obliger les Français à s'appliquer eux-mêmes des restrictions drastiques.
Et ce seront toujours les mêmes qui morfleront. Car je doute qu'EDF et Gaz de France aillent réclamer les factures impayées dans les enclaves afro-musulmanes comme en Seine-Saint-Denis. Tout comme je n'imagine pas qu'un Ministre ou un député macroniste grelottera de froid chez lui cet hiver...
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Le ministre de l’Intérieur aurait-il fait des compromissions avec l’islam radical ? Il semblerait que oui, si l’on en croit les révélations faites par le site d’investigation Mediapart. Gérald Darmanin connaissait depuis de nombreuses années le prêcheur Hassan Iquioussen, actuellement menacé d’expulsion, affirme le site. Il fut une époque où le ministre, alors député UMP, « cherchait à s’attirer les voix des musulmans » pour conquérir la mairie de Tourcoing.
Un dîner en échange du vote musulman
La rencontre entre l'imam proche des Frères musulmans et Gérald Darmanin s’est produite quelque temps avant les élections municipales de 2014. Durant ce dîner, ils ont « échangé politesses et conseils, en marge des élections municipales de 2014 », révèle Mediapart. « Le but : ravir les voix des musulmans de Tourcoing et les ramener dans l’escarcelle de Gérald Darmanin en misant, notamment sur l’influence du prédicateur. » Hassan Iquioussen se souvient de cette soirée et raconte au journaliste : « On a passé une très belle soirée. C’était très positif, on s’est mis d’accord sur 99,9 % des sujets de conversation. » Un autre invité présent ce soir-là abonde dans ce sens. « L’ambiance était cordiale. Il n’y avait ni échanges musclés ni même de débats contradictoires. C’était constructif. »
Tout est bon pour remporter la victoire
Ce dîner n’est pas venu à l’esprit de Gérald Darmanin par hasard. La rencontre est le fruit d’une réflexion sur l’importance du vote communautaire musulman dans les élections françaises. Pour le député UMP, l’échec de Nicolas Sarkozy à se faire réélire en 2012 est tout simplement dû au report de voix de la communauté musulmane vers François Hollande. Une fois ce constat en tête, Gérald Darmanin va tenter de séduire les musulmans par tous les moyens possibles. « Ils ont un discours volontiers "réactionnaire" en fait (rire), bien plus en tout cas que les catholiques », a confié Gérald Darmanin à Gilles Kepel pour son livre Passion française. Le candidat à la mairie de Tourcoing promet alors de ne pas célébrer les mariages entre personnes de même sexe s’il est élu. Lors du fameux dîner, Gérald Darmanin « mettait un point d’honneur à rappeler qu’il portait comme deuxième prénom Moussa, que ça venait de son grand-père », se remémore un convive. « Il disait : "Nous partageons certaines opinions. Vous, les musulmans, vous n’approuvez pas le mariage homosexuel. Nous avons cette même ligne." »
#mariage homosexuel et #adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que "la société évolue" ?
Le pire, dans cette histoire, comme nous l’apprend Mediapart, c'est que l’actuel locataire de l’hôtel de Beauvau était déjà au courant, en 2014, des propos très sulfureux de Hassan Iquioussen. Ce qui ne l’a pas empêché de jouer l’indignation à l’Assemblée nationale, il y a quelques semaines.
J’ai signé un arrêté d’expulsion contre l’imam Iquioussen. Ce prédicateur, dont les propos sur les juifs, les femmes ou encore les attentats, sont ouvertement contraires aux valeurs de notre République, n’a rien à faire sur notre sol. Il est recherché et sera expulsé. pic.twitter.com/pO0lRr4qBw
Coïncidence ou pas, le nom Darmanin semble être lié de longue date à l'imam Iquioussen. Selon Le Parisien, ce jeudi 25 août, l’imam a acheté, il y a une vingtaine d’années, une maison dans le nord de la France à un oncle du ministre de l’Intérieur. La propriété, quand elle appartenait à la famille Darmanin, « hébergeait au début des années 2000 les activités de transport du parent du ministre, Claude Darmanin », nous informe le journal. Le bâtiment a tapé dans l'œil de l'imam et la transaction entre les deux familles n'a pas tardé. « C’est aussi à partir de cette base que la famille [de l’imam], extrêmement soudée, a bâti un sacré patrimoine immobilier, acquérant de nombreux biens aux alentours », relève le quotidien. Un enrichissement par la pierre dont se targue l’un des fils de l'imam fiché S. « On peut dire que les Darmanin ont contribué à l’enrichissement de la famille Iquioussen ! » écrit Soufiane aux journalistes.
Avec toutes ces révélations, la campagne de Gérald Darmanin contre l'imam et sa sincérité dans la lutte contre l’islamisation ont du plomb dans l'aile aux yeux de l’opinion publique.