On dirait qu'il a fallu que le conflit israélo-palestinien s'embrase de nouveau pour que l'oligarchie en place s'aperçoive que la France et toute l'Europe occidentale étaient colonisées par des millions d'afro-musulmans souvent haineux, conquérants et - cerise sur le gâteau - antisémites.
Quand ces mêmes occupants massacrent des Français de souche, ça ne perturbe pas plus que ça nos élites qui d'ailleurs prennent bien soin de sanctionner pénalement toute réaction identitaire et de nous infliger, jusqu'à la nausée, le laïus républicain du « Padamalgam ».
Or aujourd'hui, parce que c'est Israël qui est la cible de l'Oumma, on assiste à une surenchère de constats, de diagnostics et de condamnations de la politique migratoire irresponsable mise en place par les gouvernement successifs depuis des décennies ; et ce par les mêmes personnes qui ont justement fait la promotion de cette invasion.
Ce bal des hypocrites est insupportable. Le Parti de la France est bien sûr toujours aussi déterminé à organiser la remigration massive des populations extra-européennes mais cela ne se fera jamais sans avoir écarté du pouvoir les ordures cosmopolites qui nous ont menés là où nous en sommes.
Un temps, les émeutes consécutives à la mort de Nahel auront ému l’opinion publique et la classe politique. Soutien aux victimes, discours fermes de la part du Président.. La communication sur le sujet est allée bon train, mais le bilan est là, catastrophique. Toujours plus astronomiques, les sommes estimées des dégâts n'ont cessé de monter, durant l'été, allant jusqu'aux 730 millions d'euros annoncés début septembre par Florence Lustman, présidente de la Fédération des assureurs. La question est sur toutes les lèvres : qui payera la facture ?
Pour l'État, la réponse coule de source : dès le 1er juillet, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire fit ce qu'il sait faire le mieux : demander. Il demanda ainsi aux assurances de se montrer souples et généreuses. « Nous avons demandé aux assureurs de faire preuve de la plus grande simplicité dans le traitement des procédures [...] et de réduire au maximum les franchises. La Fédération des assureurs a pris des engagements formels d'étudier la possibilité de réduire les franchises. » Et d'ajouter que « les indemnisations doivent arriver le plus vite possible », « dans des délais qui doivent se chiffrer en jours et pas en semaines ». Après tout, c'est leur travail, aux assureurs, non ? Pas question, en tout cas, pour l'État, de mettre la main au portefeuille.
Malheureusement, les assurances providence ne sont qu'un vœu pieu de la part du ministre de l'Économie, qui semble avoir du mal à réaliser la dépense colossale que ces indemnisations représenteraient pour les assurances. Ces dernières, qui avaient simplifié les procédures et réduit les franchises selon les injonctions gouvernementales, ont fini par craquer. Plusieurs maires de communes d'Île-de-France ont ainsi reçu, ces dernières semaines, des courriers de leur assureur. Les édiles ont vu leurs contrats modifiés, voire résiliés, et craignent notamment une flambée des cotisations pour les années à venir. Le maire EELV d'Arcueil, Christian Métairie, témoigne ainsi auprès du Parisien avoir reçu un courrier de la SMACL, l’assurance de la collectivité depuis le 1er janvier, lui imposant un avenant. « Face au risque de répétition de tels événements », l'assurance explique ainsi ne pas avoir d'autre choix que de procéder à « un durcissement des conditions contractuelles » pour lui « permettre de faire face à un événement de cette nature ». Arcueil est loin d'être la seule ville dans ce cas. 150 communes sont ainsi concernées, sur toute la France, pour le seul assureur SMACL.
Prises à la gorge au niveau financier, lâchées par leurs assureurs, ces communes sinistrées ne savent plus à quel saint se vouer. Certaines ont subi des dégradations hors normes, comme la destruction de ces cinq écoles, citées par le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, qui n'ont pas pu rouvrir leurs portes en septembre 2023 en raison de dégâts trop importants.
Face à cette inextricable situation, l'exaspération est totale. Si les édiles en veulent aux assureurs, la profession, elle, est priée d'endosser une responsabilité qui n'est pourtant pas la sienne. On peut toujours chercher des coupables, mais rien n'enlèvera aux pouvoirs publics la responsabilité ultime : celle de ne pas savoir maintenir l'ordre. C'est cette politique, et elle seule, qui est à l'origine de tous les maux subis par nos communes. Et c'est sans doute au contribuable qu'à la fin reviendra la charge de payer, encore et toujours, cette politique désastreuse.
Où est donc Charlie ? C’est un jeu pour les petits, permettant de repérer un homme, lunettes rondes et tee-shirt rayé, dans la foule. Pour les grands, une autre question se pose : où est Macron ? La question mérite d’être posée, tant le silence élyséen demeure sur la question de ce énième conflit israélo-palestinien.
Certes, le service minimum macronien a été assuré. Coup de téléphone à Benyamin Netanyahou, sans oublier d’autres communications avec les principaux chefs d’État de la région. Mais rien de tangible ni de fracassant, si ce n’est cet appel, lancé hier, lors d’un séminaire franco-allemand tenu à Hambourg, avec son homologue le chancelier Olaf Scholz, visant à « ce qu'aucun autre acteur hostile à Israël ne cherche à tirer avantage de ces attaques ». L’Iran en ligne de mire, donc. C’est tout. C’est peu. On ne voit pas, on n'entend pas Macron.
L’Allemagne commence à en rabattre
Comme si la montée électorale de l’AfD, en passe de devenir la deuxième force politique d'Allemagne, ou du RN changeait la donne. Cité par Le Figaro du 9 octobre, Jacob Ross, chercheur à la Société allemande de politique étrangère (DGAP), estime que « l’époque où Berlin pouvait se permettre de manifester une certaine condescendance à l’égard du voisin français où le Rassemblement national a su s’imposer est terminée. Les deux pays sont aujourd’hui dans le même bateau. » Jacob Ross voit là un « moyen de ressouder l’unité franco-allemande autour de l’adversaire commun d’extrême droite, en vue des élections européennes ». Bref, pour l'Élysée, la percée électorale du populisme semble plus alarmante que celle, militaire, du Hamas palestinien.
Pourtant Macron, élu par les Français, semble de plus en plus occupé par... l'Europe. Le samedi 7 octobre, alors que les terroristes de Gaza frappaient Israël au cœur, Ursula von der Leyen était l’invitée d'honneur du campus de Renaissance, le parti présidentiel. Une invitation décalée, au moment justement où von der Leyen montre son impuissance dans le drame d'Israël. Et alors que les Français se détournent de l'institution européenne.
Où est la voix de la France ?
Mais Macron, c'est l'Europe, et l'Europe, c'est Macron. Ce que résume la députée RN Edwige Diaz : « En invitant la présidente de la Commission européenne au campus du parti Renaissance à Bordeaux, Emmanuel Macron fait un aveu : le bilan d’Ursula von der Leyen, c’est le sien ! »
Peut-être ce double bilan d'Emmanuel Macron est-il trop lourd à porter ? Peut-être son impuissance lui pèse-t-elle ? Marine Le Pen, invitée de Sonia Mabrouk sur Europe 1, ce mardi, a beau jeu d’affirmer, à propos de cet hypothétique « rôle » diplomatique de la France et de l’Europe : « La France n’est plus audible. Elle n’a plus d’aura, elle n’a plus de diplomatie. Elle s’est soumise à la diplomatie de l’Union européenne, qui est un canard sans tête ; voire même toxique sur un certain nombre de sujets. » Et de poursuivre : « Il faut que la France retrouve une voix particulière qui permette de rapprocher les points de vue les plus éloignés. »
L'hystérisation de la classe politique française - et hélas aussi du camp national - dans ses réactions à la sanglante reprise de l'inextricable conflit israélo-palestinien est sidérante.
Elle prouve au moins deux choses : l'importance disproportionnée d'un lobby communautaire dans notre société et au sein même de nos institutions ; le poids démographique et politique de la population afro-musulmane installée sur notre territoire.
Le Parti de la France estime que la droite nationale n'a pas à s'aligner derrière un camp ou un autre dans cette guerre complexe et lointaine qui ne concerne en rien notre pays.
Raisonnons en tant que Français libres et souverains, uniquement en fonction de nos intérêts nationaux, pas en larbins serviles d'une faction ou d'une autre !
Le Bureau politique du Parti de la France s’est réuni ce samedi 7 octobre 2023 à Paris. L’actualité chargée (reprise du conflit israélo-palestinien, dissolutions des organisations nationalistes, élections européennes, nouveau matériel militant, campagne de dons) a été passée en revue et le Parti de la France a pris les décisions suivantes :
- Neutralité en ce qui concerne l’éternel conflit israélo-arabe sur ce qui est historiquement la terre sainte chrétienne.
- Soutien d'une candidature aux prochaines élections européennes qui sera annoncé dans quelques jours.
Le Président du Parti de la France a également décerné une toute nouvelle distinction, l’Hexagone de Fer, à Alexandre Hinger, Délégué national à la communication du PdF. Cette décoration sera remise aux militants les plus méritants.
Enfin, le Parti de la France a pris acte de la sévérité radicale de Gérald Darmanin envers les organisations politiques de la droite nationale, et continuera son travail sérieux et responsable d’information, de réinformation et de réveil du peuple français quelles que soient les obsessions de l’occupant de la place Beauveau.
Ce mercredi 4 octobre, le mouvement catholique Civitas a été dissous solennellement en Conseil des ministres. Annoncée le 7 août dernier par Gérald Darmanin, à la suite des propos tenus par l'essayiste Pierre Hillard sur les Juifs, lors de l'université d'été de ce mouvement en juillet - propos qualifiés d'« ignominieux » -, la procédure de dissolution n'aura pas traîné. Moins d'un mois plus tard, le mouvement n'a plus droit de cité. Une telle célérité pour un ministre qui peine tant à accomplir ses autres engagements force l'étonnement, à défaut de l'admiration, tant les mouvements catholiques sont des cibles faciles.
L’association « Civitas » a été dissoute ce matin en conseil des ministres, conformément aux instructions du Président de la République. Incitation à la haine, antisémitisme, homophobie…Les valeurs portées par ce mouvement n’ont pas leur place dans notre République.
Le décret… pic.twitter.com/1MaHnoMa75
Victorieusement, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a annoncé les raisons de cette dissolution. « Civitas considère les droits de l'homme comme des outils de destruction de la civilisation chrétienne, Civitas a organisé des rassemblements en hommage à des personnalités emblématiques de la collaboration, Civitas assure la promotion d'une hiérarchie entre les citoyens français avec des thèses clairement antisémites et islamophobes », a énuméré le ministre, accusant également le mouvement d'appeler à « entrer en guerre contre la République », y compris en recourant « à la force ». Soit. De tels propos tenus, s'ils sont avérés, sont, bien sûr, condamnables. Mais on ne peut s'empêcher d'être interpellé par la capacité du gouvernement à définir certains groupuscules, plus que d'autres, comme de graves dangers pour l'ordre public.
Prenons, par exemple, Les Soulèvements de la Terre. En mars dernier, le mouvement faisait, une énième fois, parler de lui, à Sainte-Soline. Dans le cadre de manifestations contre le projet de méga-bassines, Les Soulèvements de la Terre avaient provoqué des affrontements d'une violence inouïe à l'encontre des forces de l'ordre. 47 militaires de la gendarmerie avaient été blessés. Le mouvement, de son côté, prônait sans vergogne le recours à toutes sortes de moyens, si violents soient-ils : « Seul un basculement radical - un soulèvement - pourrait permettre d'enrayer le réchauffement climatique et la sixième extinction massive des espèces déjà en cours. Au fond, nous le savons, il ne nous reste aujourd'hui plus d'autre voie que de mettre toutes nos forces dans la bataille pour enrayer le désastre en cours et abattre le système économique dévorant qui l'engendre. » Entre l'« entrée en guerre » imputée à Civitas et « toutes [les] forces dans la bataille » mises par Les Soulèvements de la Terre, la frontière est mince. À ceci près que le premier ne représente qu'une menace, quand le second a déjà fait ses preuves : Civitas est poursuivi pour des « propos », Les Soulèvements de la Terre le sont pour des faits.
Une procédure qui n'en finit pas
Le gouvernement n'a pas fait mine d'ignorer ce qui s'était passé à Sainte-Soline. Mais l'affaire traîne. La dissolution du mouvement avait été annoncée le 21 juin dernier, il y a près de quatre mois. Le 11 août dernier, le Conseil d'État suspendait, en référé, la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre, expliquant que« saisis par ce collectif et par plusieurs associations, partis politiques et particuliers, les juges des référés estiment qu’il existe un doute sérieux quant à la qualification de provocation à des agissements violents à l’encontre des personnes et des biens retenue par le décret de dissolution ».
Et depuis ? Depuis, la commission d'enquête sur les « groupuscules auteurs de violences » lors des manifestations de Sainte-Soline, censée auditionner Les Soulèvements de la Terre, ne semble pas bien pressée de recevoir les principaux fauteurs de troubles. Auditions annulées, reportées... La lenteur du processus n'a pas manqué de faire réagir les députés Rassemblement national de la commission d'enquête qui ont dénoncé, dans un communiqué publié ce 4 octobre, le peu d'entrain des enquêteurs à auditionner Les Soulèvements de la Terre. Invoquant la loi, les députés rappellent ainsi que « toute personne qui ne comparaît pas ou refuse de déposer ou de prêter serment devant une commission d'enquête est passible de deux ans d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende ».
Gageons que ces préconisations seront entendues par les membres de la commission d'enquête et que, outre les mouvements radicaux de droite, les dangereux groupuscules qui s'attaquent impunément à nos forces de l'ordre et prônent la révolution n'attendront plus bien longtemps avant d'être éradiqués.
L’acteur Gérard Depardieu, mis en examen depuis décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles sur une comédienne, se défend bec et ongles dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. Il n’est ni violeur, ni prédateur. Pour preuve, sa parole… tout comme son accusatrice n’a d’ailleurs d’autre preuve des agressions dont elle l’accuse que… sa propre affirmation !
Un coup partout, balle au centre… enfin, si on ose dire et sans sous-entendu graveleux, comme il semble désormais indispensable de le préciser en notre si douce époque où la délation est devenue vertu cardinale et toute accusation vaut condamnation.
Mais condamnation médiatique seulement ; judiciairement, il en va bien souvent tout autrement, les accusatrices/teurs étant purement et simplement déboutés comme dans nombre d’affaires ayant récemment défrayé la chronique : on lira à ce propos avec intérêt le livre de Patrick Gofman au titre certes quelque peu provocateur Bats ta femme tous les jours(1) qui rappelle que « Solveig Halloin, hurlante actrice manquée a été condamnée le 17 septembre 2021 pour diffamation à 3.000 euros de dommages et intérêts plus frais de justice. L’ex-Femen accusait de viol le comédien âgé Philippe Caubère, au terme d’une liaison qui ne lui aurait rien rapporté » ou s’agissant de « l’étoile hollywoodienne » Amber Heard, mariée à l’acteur américain Johnny Depp, condamné à la suite d’un procès hypermédiatisé s’il en est, à lui verser un million de dollars de dommages et intérêts pour ses accusations de violences conjugales dont elle ne parvint pas à convaincre le jury.
Quant à l’acteur américain Kevin Spacey, accusé d’agressions sexuelles par quatre hommes entre 2001 et 2013, il a été reconnu non coupable en juillet dernier par un tribunal de Londres… tout comme il avait déjà été reconnu non coupable d’attouchements sexuels en octobre 2022 par un tribunal civil de New York…
La justice n’est certes pas infaillible, mais la rumeur populaire ou les mouvements #MeToo et autres #BalanceTonPorc le seraient-ils forcément, eux ?
S’il est interdit en France de contester une décision de justice, il n’en va pas de même, bien au contraire, d’une condamnation médiatique : gageons que Kevin Spacey n’est pas près de retrouver les spotlights des plateaux de tournage et Gérard Depardieu vient de disparaître du casting du prochain film de Michel Hazanavicius.
Ce qui rappelle la période noire de l’épuration de 1944-1945 et le sinistre Comité national des écrivains, créé par le Parti communiste – « ces haineux », comme les appellera l’écrivain Albert Paraz – qui établira la « liste noire » des intellectuels indésirables « à excommunier »… ou encore la « Hollywood blacklist », ces femmes et hommes, acteurs, scénaristes, réalisateurs, soupçonnés de sympathie avec le Parti communiste que les Studios d’outre-atlantique refusaient d’engager.
Quoi qu’il en soit, cette volonté d’interdiction professionnelle de fait – alors que tout accusé est, par la loi française, « présumé innocent » – n’a souvent été qu’une simple et bien nauséabonde façon pour certains comédiens en mal de contrats ou de célébrité, d’écarter plus talentueux qu’eux des plateaux de tournage.
Une manière détournée d’adapter l’expression populaire « ôtez-le-moi d’là que je m’y mette. »
Note :(1) Étonnant « best-seller », préfacé par Serge de Beketch et postfacé par Anne Brassié : édité par trois éditeurs successifs, tous les tirages ayant été épuisés, il est à nouveau disponible en version augmentée et réactualisée aux Éditions Dualpha cliquez ici.
Certains enseignants hésitent, désormais, à « aborder en classe les questions de migrations, de minorités, de genre ou de sexualité ». Est-ce à dire que nos enfants ne seront plus soumis aux fantasmes de l'Éducation nationale leur demandant, par exemple, d'exposer sur une affiche« les facteurs rentrant en compte dans la formation de l'identité sexuelle et de l'orientation sexuelle » ? Dans le chapitre intitulé « Cerveau, plaisir et sexualité », l'élève ne subirait plus ce discours militant « L'orientation sexuelle d'un individu dépend du sexe par lequel il est attiré. Ainsi, indépendamment de son identité sexuelle » ? La peur changerait-elle de camp ?
Autocensure des professeurs
C’est, en tout cas, ce que laisserait entrevoir une enquête de France Info qui n’hésite pas à faire passer l’association Parents vigilants, lancée par Éric Zemmour, pour des tyrans qui mettraient « sous pression » les professeurs obligés de « s’autocensurer ». Sans aucun parti pris, cela va sans dire, la radio subventionnée décrit donc les « intimidations, campagnes de harcèlement numérique, courriers anonymes » de « groupes de parents militants qu'ils classent à l’extrême droite » et évoque « ces mises en cause parfois violentes de leur liberté d’enseigner ».
Campagne de presse contre notre réseau « Parents Vigilants » : leur fureur prouve notre utilité.
Un article aussitôt repris par Sud-Ouest et France Bleu, entre autres, faisant réagir Éric Zemmour dans un communiqué : « Certains professeurs se plaignent de ne plus se sentir libres d’enseigner depuis que ce réseau existe. » Et le président de Reconquête de s’enthousiasmer : « Quelle bonne nouvelle ! Justement, l’école n’est pas faite pour cela. » Et de fait, rappelez-vous cette histoire d’élèves de neuf ans sortis traumatisés d’un cours leur expliquant que « pour le plaisir, une fille suce le pénis du garçon, le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose ». Que les professeurs choisissent d’aborder d’autres matières et se concentrent plutôt sur les fondamentaux apparaît donc effectivement comme une « bonne nouvelle ».
Aveuglement du service public
Néanmoins, faire porter la question de l’autocensure des professeurs uniquement sur l’association de Parents vigilants ne relèverait-il pas de l’aveuglement idéologique ? France Info aurait-elle oublié qu’il y a un avant et un après Samuel Paty ? L’assassinat du professeur est dans tous les esprits et la menace « je vais te faire une Samuel Paty » a été proférée depuis, à plusieurs reprises, par d’autres élèves. Ne serait-ce pas plutôt les nombreuses offensives islamistes qui effraient davantage les professeurs que des pétitions de Parents vigilants ?
Par ailleurs, cette enquête de France Info dénonce le rôle de l'association d’Éric Zemmour sans jamais s'offusquer, à l'inverse, de l’intervention des autres lobbys pourtant très influents en classe. Pire, France Info n’oubliera pas de rappeler que selon « SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial », il n’y « avait pas assez de cours d’éducation à la sexualité »…
En somme, comme d’habitude, force est de constater que le camp du bien s'est encore exprimé. Il y a les bonnes et les mauvaises associations, celles qui ont le droit de cité et les autres qui, légitimement, rappellent simplement que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants et s’interrogent sur le contenu wokiste de certains cours. Ces dernières sont invitées à se taire quand elles ne subissent pas cette habituelle reductio ad hitlerum… Si l'autocensure de certains professeurs sur les chapitres contestables est à saluer, ne boudons pas notre plaisir, pour autant, le combat culturel est encore loin d'être gagné.
Il était devenu emblématique d’un certain journalisme politique. Connu de tous les Français, Jean-Pierre Elkabbach est mort ce 3 octobre, à 86 ans, après une carrière marquée par une fascination obsessionnelle du pouvoir.
Suractif, toujours en mouvement, toujours en recherche des bonnes relations, des bons invités et des mots qui feront mouche sans abîmer son image auprès des puissants, Elkabbach avait cette fièvre de l’information quasi pathologique, à l’image d’un Étienne Mougeotte, figure d’Europe 1 lui aussi, de TF1 puis du Figaro. Drogué au travail jour et nuit, fiévreux, tranchant, coupant, mettant toute son énergie à séduire les puissants – politiques et patrons -, Elkabbach s’impose au quotidien une discipline de fer qui inclut une séance de sport quotidienne et un régime alimentaire strict jusqu’à un âge avancé.
Mauvais cheval
Une carrière lancée tambour battant à Oran, en Algérie. En quelques années, le jeune pied-noir hostile à l’Algérie française devient, à 33 ans, présentateur télévisé de la première chaîne. Il ne quittera plus le paysage des médias français. Parvenu à des postes de responsabilité à France Inter et Antenne 2, ce grand lecteur, passionné de politique, mise sa carrière sur la réélection de Giscard. Quitte à faire le ménage. En octobre 1979, Claude Sérillon parle, dans sa revue de presse, de l’affaire des diamants de Bokassa : Elkabbach l’écarte sans ménagement. Son visage décomposé lors de l’élection de Mitterrand en 1981 fera couler beaucoup d’encre. Elkabbach a misé sur le mauvais cheval : dans la foulée, Antenne 2, toujours indépendante du pouvoir évidemment, se sépare de ce journaliste devenu encombrant. La chute est brutale.« C’était une période où même ceux que j’avais aidés ou promus changeaient de trottoir quand ils me voyaient. J’étais atteint de mort sociale, je n’existais plus. J’ai connu l’ANPE [le chômage, NDLR] », racontait-il en 2015.
Le journaliste ne mettra pas longtemps à revenir en grâce : Mitterrand accepte de réaliser un documentaire avec lui, François Mitterrand : Conversations avec un Président. Il sera diffusé en cinq volets après la mort du président de la République.
Scandales
Le présentateur viré par la gauche trouve refuge à Europe 1, où il gravit tous les échelons jusqu’à prendre la direction de la station. En 1993, Europe 1 ne lui suffit plus, retour au service public : il est élu président de France 2 et France 3. Pressé de doper l’audience de ses chaînes, il fait des ponts d’or sur le dos du contribuable à Delarue, Nagui ou Arthur. Et se retrouve sous les feux croisés de l’affaire des animateurs producteurs : elle lui coûtera son poste après seulement trois ans de présidence.
En 1997, Elkabbach a atteint l’âge de la retraite : 60 ans. Un mot vide de sens pour cet hyperactif toujours avide de relations haut placées et de lumière. Il reprend l’interview du matin sur Europe 1, devenant aussitôt le proche conseiller d’Arnaud Lagardère et l’administrateur de son groupe média. En 2006, scandale : Elkabbach a demandé conseil à Nicolas Sarkozy, pas encore président de la République (il sera élu en 2007), avant de choisir un journaliste politique pour Europe 1. La proximité maladive du journaliste avec le pouvoir lui joue un nouveau tour.
En 2008, nouveau scandale : Elkabbach exige qu’Europe 1 annonce très vite la mort de l’animateur Pascal Sevran. Trop vite… Sevran n’était pas mort. Elkabbach parlera d’une « erreur collective », provoquant une levée de boucliers des journalistes d'Europe 1, avant de reconnaître, sous la pression, une erreur individuelle : la sienne. Éjecté d’Europe 1 dans la foulée, il rebondit, à 62 ans, en 1999, à la présidence de la chaîne Public Sénat. L’homme n’hésite pas à donner des gages au pouvoir. En 2015, Elkabbach s’en prend à Marine Le Pen dans son interview du matin sur Europe 1 en lui lançant d’emblée : « Vous n’avez pas honte ? » L’interviewée se défendra assez facilement de son absence à la manifestation post-Charlie Hebdo, mais Elkabbach s’est dressé à peu de frais une stature de journaliste opposé au mal.
Valse de la connivence et de l'entre-soi
En 2017, à 79 ans, il perd son interview politique sur Europe 1. Fin d’une carrière ? Pas du tout ! Il rebondit aussitôt auprès de Vincent Bolloré, passe à l’antenne de Cnews et devient conseiller média de l’homme d’affaires qui achète là un précieux carnet d’adresses. En 2022, l’homme du « Vous n’avez pas honte ? » défendra, sur France Inter, la chaîne qui l’emploie, CNews, et le recrutement de Zemmour.
Riche, admiré, célébré, Elkabbach aura incarné le journalisme de pouvoir, aussi loin que possible d’un journalisme de convictions, celui d’un Éric Zemmour, justement. Quels étaient ses combats ? Quelle place la France a-t-elle occupée dans cette vie sous la lumière ? Elkabbach incarne ces décennies durant lesquelles journalisme et pouvoir ont dansé la valse confortable de la connivence et de l'entre-soi. Un talent qui aurait pu être mieux employé.
Par la voix de l'infâme Olivier Véran, le gouvernement a annoncé ce matin avoir acté la dissolution de Civitas.
Le Parti de la France réaffirme sa solidarité avec Alain Escada et les membres de son mouvement face à l'oligarchie cosmopolite anti-catholique donc anti-française.
Sur le terrain, l’offensive ukrainienne, continue depuis juin 2023, n’a emporté que des succès très limités, voire insignifiants, la prise confirmée à la mi-septembre de trois villages, évidemment rasés au sol par des combats intenses. Il s’agit de Robotyne, dans la région de Zaporojie, qui forme un petit saillant dans la première ligne russe, et deux dans la périphérie méridionale de Bakhmout. Cette offensive ne cesse pas. On n’en tirera pas précocement de bilan définitif. Mais en- fin, pour l’instant, après bientôt quatre mois d’assauts continus, il faut bien constater l’échec cinglant par rapport aux ambitions affichées au printemps, celles maximalistes de couper complètement en deux les territoires annexés par la Russie en septembre 2022 en atteignant la Mer d’Azov, et en re- prenant Bakhmout sur le flanc oriental, ou celles plus prudentes et réalistes prononcées au même moment mezzo voce par des analystes plus sérieux de l’OTAN, annonçant la prise de Tokmak, petite ville de Zaporojie fortifiée par l’armée russe, comme un critère objectif de succès. Les pertes humaines ont été lourdes des deux côtés, et restent des secrets militaires ; les évaluations, y com- pris les plus sérieuses, varient facilement du simple au quadruple. Il y a assurément au moins des dizaines de milliers de morts supplémentaires, tant russes qu’ukrainiens, avec cette offensive.
Il n’y a certes qu’une petite trentaine de kilomètres à vol d’oiseau de Robotyne à Tokmak, mais au rythme de progression ukrainien actuel, dans un secteur fortifié russe densément occupé, avec artillerie, drones et blindés, la ville a toutes les chances de ne pas être directement attaquée, ou a fortiori prise, avant l’hiver. L’offensive ukrainienne devrait bientôt cesser, au plus tard en novembre, par épuisement des hommes et des matériels, et surtout à cause de l’arrivée de la saison des boues d’automnes, qui paralysent véritablement les mouvements des véhicules lourds. Chaque camp a annoncé déjà de grandes offensives d’hiver à venir, à partir de janvier 2024.
L’Ukraine comme la Russie ne cessent de communiquer sur leur plus grande confiance en l’avenir, et annoncent de grandes offensives victorieuses et décisives pour 2024 ou 2025. La guerre sera décidément longue. La Russie se déclare à peu près prête à accepter, à défaut de paix définitive, un cessez-le-feu sur les lignes existantes, proposition raison- nable. Tel est le discours officiel du président Poutine, celui qui compte. Pendant ce temps certes, Medvedev, président de Russie Unie, le parti présidentiel, continue à jouer son rôle d’histrion, très médiatisé, en exigeant la “dénazification” de l’Ukraine et la “libération” de Kiev, mais il n’est décidément plus à prendre au sérieux, après un très long catalogue d’extravagances depuis février 2022 — dont l’annonce d’un coup d’Etat néonazi pour l’automne 2022 en Allemagne par exemple —. Le gouvernement ukrainien, tout comme le parlement et la classe poli- tique, du moins celle autorisée, exigent toujours l’évacuation intégrale des territoires ukrainiens occupés, et annexés — ce qui ren- drait leur rétrocession éventuelle beaucoup plus compliquée —, et ce jusqu’à la Crimée incluse, avec le versement de dommages de guerre très élevés. Tout cela est parfaitement inacceptable pour tout gouvernement russe, surtout si le front continue à tenir. La paix, ou même un cessez-le-feu, ne semble hélas toujours pas être pour demain.
Scipion de Salm - Membre du Bureau politique du Parti de la France