A noter que la plupart des pages Facebook censurées étaient hostiles au gouvernement et plus ou moins proches de la mouvance nationale. Bienvenue au pays des droits de l'homme et de la liberté d'expression.
La chambre des mises en accusations de Mons a décidé de maintenir en détention cette semaine le délégué syndical de l’aéroport de Charleroi qui avait proféré des menaces d’attentat contre la police.
Son audition révèle qu’il avait déjà menacé des forces de l’ordre dans le passé.
Le document judiciaire contient les messages précis envoyé sur les réseaux sociaux par Mustapha A., le délégué de l’aéroport de Gosselies interpellé par les autorités.
Nous les retranscrivons avec l’orthographe d’origine : « En faite, qu’est ce qu’il faudrait pour tous ces fdp de flic de m… de raciste c’est qu’on devienne sniper et on les douillent ces chiens mais devant leur famille et enfant et lance roquettes contre les commissariats comme au Mexique. Meritent que ca ces chiens inchalallah. »
Devant mon écran, samedi, j’étais heureux de voir cette immense foule chanter du Johnny à gorge déployée et se presser autour de cette magnifique église de la Madeleine pour rendre un dernier hommage et un ultime adieu à une idole qui s’était toujours affirmée, contre vents et marées, malgré une vie souvent dévoyée, comme catholique.
Certes, mon enthousiasme s’est un peu refroidi lorsque le président de la République s’est avancé au devant de la famille, au pied de l’église, pour nous offrir ce que sa communication a de plus détestable. Une gestuelle d’affection débordante de comédie. Serrant dans les bras chacun des membres de la famille devant des millions de téléspectateurs. Puis il a pris la parole pendant de trop longues minutes pour énoncer quelques banalités. Un discours qu’il conclut en demandant à la foule d’applaudir « monsieur Johnny Hallyday ». Et là, c’est vrai, il a remonté de quelques degrés dans mon estime, car de voir cette immense foule applaudissant dans un mouvement de vagues profondes était effectivement très émouvant.
Mais j’ai été ému aussi de voir la famille et les proches amis de l’artiste verser, essuyer discrètement une larme et plus tard écouter avec ferveur l’émouvante homélie de Mgr Benoist de Sinety, vicaire général de l’archidiocèse de Paris, qui allait rappeler à quel niveau se situait la foi du chanteur dont il a cité cette phrase : « On peut me faire ce qu’on voudra, je resterai chrétien. Je suis sûr que Jésus, lui, ne m’en veut pas. »
Et puis, clou du spectacle, auraient dit les mauvais esprits, lorsque le prêtre pria Emmanuel Macron de venir bénir le cercueil, un mouvement de stupéfaction électrisa la prise de vue : après s’être saisi du goupillon avec lequel il était invité à bénir le corps de Johnny Hallyday, il le reposa aussitôt se contentant de poser ses deux mains sur le cercueil. Une séquence de quelques secondes pendant laquelle le Président se rappela soudainement qu’il était garant de la laïcité de la République ! Sa femme, heureusement, rattrapa l’erreur de son auguste mari en bénissant le cercueil comme il se devait. Car refuser ce dernier hommage à celui qu’il considère comme un héros national, c’était aussi admettre que sa foi n’avait aucune importance.
Édouard Philippe, Gérard Larcher et François Hollande allaient faire de même, de peur, sans doute, de se faire taper sur les doigts par le long cortège des fidèles d’une laïcité de stricte observance, loges en tête de la procession… Quant à Mélenchon, plus tocard que jamais, son coup de goupillon a été sordide : « Le président de la République, chanoine de Latran, participe à une messe dans l’église de la Madeleine, monument religieux contre-républicain, où la prostituée de l’évangile implore le pardon du Christ. » Et puis, on aimerait savoir qui a interdit la présence d’un Le Pen à cette cérémonie. Mais ceci est un autre débat.
En tout cas, voilà où nous mène une laïcité républicaine mal comprise. Mais alors pourquoi, dans une cérémonie religieuse israélite, ces gens-là portent-ils la kippa, ou se déchaussent-ils dans une mosquée ? Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing n’ont jamais refusé de faire le signe de croix, signe de leur foi, lorsqu’ils occupaient la plus haute charge de l’État. Voyez les images d’archives lorsque de Gaulle, président de la République française, le 27 juin 1959, arborant le collier de l’ordre du Christ, s’agenouilla devant le pape Jean XXIII et n’hésita pas à former des « vœux les plus ardents… pour la prospérité et la gloire de notre Église catholique ».
Décidément, ceux qui nous gouvernent aujourd’hui pratiquent une laïcité au petit pied. Pire : une laïcité boiteuse, pour ne pas dire d’unijambiste…
Des affiches indiquant le slogan d’extrême droite « It’s okay to be white » (ce n’est pas grave d’être blanc), élaboré sur le forum de discussion 4chan, pullulent dans les universités américaines.
Le phénomène est tel qu’il inquiète la presse américaine. Des affiches proclamant « it’s okay to be white » se sont répandues sur les campus américains cette semaine, note par exemple le Washington Post. Ce slogan est apparu en premier sur un message posté sur le forum de discussion 4chan, forum américain anonyme connu du grand public pour avoir vu naître le mouvement du groupe de hacker Anonymous. Selon le journal américain, l’utilisateur encourageait à répandre le message, suggérant qu’il alimenterait l’agitation sociale et pousserait les Américains blancs à se rapprocher de la mouvance patriote et nationaliste.
Partagés par les partisans de « l’alt-right », frange de l’extrême droite américaine, les blancs américains semblent prendre conscience qu'ils sont persécutés et victimes de racisme. Depuis mardi, les affiches ont été repérées à Rocky River, Ohio, au Concordia College de Moorhead, Minnesota, à l’Université de Tulane à la Nouvelle-Orléans, à l’école secondaire Montgomery Blair à Silver Spring, autour du campus universitaire de Cambridge, Masssaschussets et à l’Université de l’Alberta au Canada, énumère le grand quotidien américain.
Dans la plupart des cas, les écoles et les villes ont retiré les affiches, mais le message a continué à se répandre en images et en hashtags sur le réseau social Twitter et sur d’autres plateformes de médias sociaux. Le but des partisans de cette campagne de propagande était que des médias ou universitaires accusent ces affiches d’être racistes, ce qui est arrivé à plusieurs reprises, note le site Slate.fr.
Marine Le Pen n’a pas eu l’autorisation d’assister aux obsèques de l’icône du rock and roll. Surprenant ! Elle y avait toute sa place. Et son père sans aucun doute plus encore.
Formidable ! Inoubliable ! Exceptionnel ! Historique ! Une journée à la démesure du chanteur. Du jamais vu que l’on ne reverra jamais. Il y a eu Victor Hugo. Il y aura désormais Johnny Hallyday. Les médias ont rivalisé en superlatifs pour rendre compte de la mobilisation populaire lors des obsèques de l’idole des jeunes. Un million de personnes. Des Champs-Élysées à la rue Royale. Les caméras filment. Les images défilent. Et le constat s’impose. Brutal. Incroyable. Invraisemblable. Effrayant. La France de Johnny, celle qui suscite soudainement l’admiration des journalistes et de la classe politique, est celle qu’ils abhorrent habituellement. Ce 9 décembre 2017, Paris a rendez-vous avec la France des années 1960 et 1970. La France d’avant. La France moisie. La France du passé. La France repliée sur elle-même. Frileuse. Égoïste. La France des beaufs et des Dupont Lajoie. Celle de la Renault 12 et de la R 8 Gordini. Celle du paquet de Gauloises bleu et du vin qui rend heureux. La France qui s’est figée. La France qui doit disparaître. Le spectacle est saisissant. Pas de voiles. Pas de racailles. Pas de diversité. Pas de bandes qui cassent et qui pillent.
Il n’y a que la France de l’entre-soi. Celle du vivre ensemble est restée à la porte. Quoi, ma gueule, qu’est-ce qu’elle a, ma gueule ? Les micros se tendent. Et les témoignages se succèdent. René. Marc. Laurence. Jean-Paul. Lucienne. Éric. Chacun raconte son anecdote. Souvent tendre. Parfois naïve. Toujours rafraîchissante. Mais le constat reste le même. Aux abonnés absents les prénoms venus d’ailleurs… La richesse du 9-3 n’est pas là. La jeunesse issue des quartiers, qui doit revivifier un pays à bout de souffle, ne vibre pas aux charmes de « Gabrielle ». Renaud Camus et son Grand Remplacement ont l’air malins. Rien n’est peut-être perdu.
La France d’en haut, rassemblée à l’église de la Madeleine, va probablement rattraper cette erreur de l’Histoire qui avance et de la roue qui tourne. Eh bien, non ! C’est la même France. Toujours aussi homogène. Acteurs. Chanteurs. Amis. Hommes politiques. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. On se croirait à une émission de Maritie et Gilbert Carpentier. Comme si quarante années d’immigration n’avaient servi à rien. On comprend pourquoi Marine Le Pen a été déclarée persona non grata par la famille du défunt. Debout parmi les Français massés sur les trottoirs ou assise dans l’église au milieu des stars, elle aurait suscité une impression étrange. Et même franchement désagréable. Celle qu’un Le Pen avait été élu. Et que le grand ménage avait été réalisé.
Malgré la fameuse « dédiabolisation », Marine Le Pen, grande amatrice de karaoké, a été priée par la famille de Johnny Hallyday de ne pas pointer son museau aux obsèques du chanteur.
Pendant ce temps, son ex-lieutenant, Florian Philippot, se recueillait sur la tombe de François Mitterrand et s'en vantait sur Twitter.
Décidément, ces individus pathétiques ne sont vraiment que des imposteurs. L'avenir de la droite nationale passe plus que jamais par le Parti de la France et ses alliés.
L’église sainte Rita, à Paris XVe, a fait beaucoup parler d’elle ces dernières années.
L’association qui la louait à des gallicans l’avait mise en vente et obtenu le départ de la dynamique communauté de fidèles, en 2014. Le projet de démolition de l’église, cédée au groupe immobilier Lamotte (pour y construire un immeuble avec logements sociaux , parking, etc), a suscité une vague de protestation, incluant le maire du XVe, et l’église avait été « occupée » pendant des mois par des résistants, tandis que le culte catholique traditionnel y était célébré, avant que la police ne vienne brutalement expulser tout le monde et interdire l’entrée.
La situation s’était enlisée et était, depuis, au point mort. Le groupe Lamotte, soucieux de son image ternie par cette mauvaise publicité était embarrassé par cette encombrante affaire, et des problèmes d’amiante avaient ralenti le processus. Et voici que l’église sainte Rita vient d’être mise en vente sur le site d’annonce le Bon Coin, au prix coquet de 6,3 millions d’euros… D’après nos informations, le permis de construire (et de détruire) a expiré.
Le promoteur Lamotte ne perd pas le sens des affaires, puisqu’il a acheté le bâtiment il y a quelques années à peine pour… 3 millions d’euros. Il le vend donc deux fois plus cher, sans qu’aucuns travaux n’aient été faits.
Le gouvernement a fait condamner cinq militants identitaires français qui s’étaient opposés à la construction d’une gigantesque mosquée à Poitiers, lieu symbolique de la défaite de l’islam au 8e siècle.
Par leur caractère démesuré, les peines ont mis en relief l’aspect éminemment politique d’un verdict ne laissant aucun doute sur la nature pré-islamique des tribunaux hexagonaux.
Sur les 73 manifestants présents ce jour-là, 5 étaient appelés à comparaître (l’association était poursuivie comme personne morale) et seulement 2 prévenus s’étaient effectivement présentés devant la justice.
Des 5 hommes poursuivis, un seul n’a été considéré que complice. Les 4 autres ont été reconnus pleinement coupables de provocation à la discrimination nationale, raciale, religieuse par paroles, écrits, images ou moyens de communication au public par voie électronique et de dégradations de biens d’autrui, commises en réunion.
Les peines prononcées à l’égard de ces 4 prévenus sont identiques : – condamnation à un an d’emprisonnement délictuel, assorti du sursis total et d’une mise à l’épreuve pendant 2 ans – obligation de réparer les dommages causés – privation de tous les droits civiques, civils et de famille (article 131-26 code pénal) pour une durée de 5 ans, à titre de peine complémentaire. – confiscation des objets saisis
Le plus médiatique d’entre eux, connu sous le pseudonyme de Damien Rieu, fait déjà connaître son intention de faire appel, via son compte twitter.
Par ailleurs, l’association génération identitaire est tenue de verser 24.465 € 27 centimes en réparation du préjudice matériel à l’association Musulmans de France et 10.000 € d’amende.
Les 5 associations qui le souhaitaient ont vu leur statut de partie civile reconnu. Les 4 prévenus condamnés devront leur verser solidairement 1 € au titre du préjudice moral et 600 € pour les frais de justice. A une exception près : l’association Communauté musulmane de Poitiers touchera 3.000 € en réparation du préjudice moral.
Les militants identitaires n’avaient rien dégradé lorsqu’ils avaient pénétré dans ce qui n’était alors que le chantier de la mosquée. L’État français, résolument aligné sur le nouvel ordre islamique qui s’établit sur le territoire qu’il administre, est donc allé aux devants des attentes de ses nouveaux protégés.
Mattel ne sait plus quoi inventer. Au mois de novembre, le fabricant avait annoncé la commercialisation prochaine d’une barbie voilée… Un mois plus tard, il a eu une nouvelle idée originale : une barbie militante pour les droits LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, trans). Il est vrai que l’identité sexuelle et la lutte pour la reconnaissance des droits des “queer” (toutes les orientations sexuelles autres qu’hétérosexuelle) est une préoccupation majeure des fillettes qui jouent avec ces barbies. La poupée est habillée avec un tee-shirt “Love wins”, fruit de l’imagination de la blogueuse Aimee Song.
On le sait, il n’y a pas de demi-mesure sur les réseaux sociaux : ou l’on conspue, ou l’on encense. Depuis deux jours, on y manie en masse le goupillon d’eau bénite. Et c’est normal, puisque deux monuments « des arts » – pourrait-on dire pour réunir deux personnalités que tout semble opposer, culture, origine, etc., mais qui sont simplement les deux faces d’une certaine France mourant en même temps qu’eux – viennent de disparaître : il est bien légitime de s’incliner devant leur dépouille, et de rendre hommage à leur talent. Qu’ils reposent en paix.
Mais c’est compliqué de faire son Bossuet 2.0. On y ressemble à des invités qui doivent se plier à l’exercice pénible du livre d’or avant de quitter la maison amie qui les a reçus. En rang d’oignon, on attend son tour. Pas moyen d’y couper, il faut sacrifier au passage obligé. Les premiers à chanter les louanges n’ont pas trop de difficultés, les suivants, forcément, doivent faire preuve d’originalité. Il se grattent la tête, sucent un peu le stylo, lisent en cachette ce qu’ont écrit les autres pour voir si cela les inspire et n’ont pas d’autre choix, forcément, que de surenchérir.
C’est ainsi que, sur Twitter, Aurore Bergé n’y est pas allée avec le dos de la cuillère : « La France est en deuil. L’émotion qui traverse le pays suite au décès de Johnny Hallyday sera comparable à celle qui a suivi le décès de Victor Hugo. » Gageons que l’intéressé lui-même, qui était resté conscient de ce qu’il était en dépit du succès, et dont France Soir rappelle que « sur ses 1.000 chansons, il n’en a écrit aucune seul », aurait été éberlué, voire se serait vaguement méfié : l’enflure dans la flatterie finit par friser la moquerie. Revoir La Folie des grandeurs.
Hier, on s’est couché fin lettré, amateur de prose légèrement ampoulée ; ce matin, on se réveille rocker patenté. Et demain ?
Au saut du lit, devant son bol de chocolat, mon fils écoutait d’une oreille distraite la radio qui diffusait « Jésus est un hippie ». Tel un Plantu ébouriffé en pyjama, il imaginait, avec l’irrévérence des enfants, l’accueil là-haut : « Alors, comme ça, je suis quoi ? »
Sa réflexion m’a fait penser au rituel séculaire par lequel l’impératrice Zita a été inhumée dans sa dernière demeure – c’est seulement débarrassée de ses titres innombrables, excepté de celui de « pauvre pécheresse », qu’elle fut enfin admise à entrer -, et à cette phrase de François Mitterrand, en avril 1995, à Bernard Pivot qui lui demandait ce qu’il aimerait que Dieu lui dise, « s’il existait », lorsqu’il passerait ad patres : « Maintenant, tu sais », avait répondu, après un temps de réflexion, le ci-devant Président.
Maintenant, Jean et Johnny savent. Et là où ils sont, l’invraisemblable avalanche de cyber-éloges excentriques leur fait sûrement une belle jambe.
Le nombre de réfugiés admis aux Etats-Unis s’est effondré depuis que Donald Trump a levé leur interdiction d’entrée de 4 mois. Seuls 3.108 réfugiés sont entrés aux Etats-Unis en octobre et novembre. L’administration Obama en avait admis 18.300 pour la même période de l’année dernière. Les nouveaux chiffres représentent une chute de 83 %.
Trump a réactivé le programme d’admission de réfugiés en octobre. Un mois plus tôt, il avait abaissé leur seuil annuel d’admission de 110.000 à 45.000 (plus bas niveau historique). A ce rythme, il est pourtant peu probable que l’administration approche ce chiffre.
Cette limite s’ajoute au décret anti-immigration touchant 7 pays à majorité musulmane. Trump avait promis durant la campagne présidentielle de « stopper le flux massif de réfugiés » pour protéger le pays des terroristes.
« La stratégie du président sur les réfugiés est guidée, avant toute autre considération, par la sécurité du peuple américain », a déclaré Helen Aguirre Ferré, porte-parole de l’administration Trump, à Fox News. « Les Etats-Unis peuvent aussi aider un grand nombre de réfugiés en les réinstallant dans leur région d’origine et en leur permettant de retourner en toute sécurité chez eux ».
Moins de musulmans figurent parmi les nouveaux réfugiés, selon le rapport publié. Les musulmans représentaient environ 40 % des réfugiés admis aux Etats-Unis en novembre 2016. Mais depuis novembre dernier, ils ne sont plus que 10 %.
Dans le même temps, l’administration a déclaré s’être retirée du pacte mondial pour les réfugiés, un accord qui avait été conclu lors de l’assemblée générale de 2016 par Barack Obama et qui visait à organiser les mouvements migratoires dans le monde.
A la veille du voyage officiel d’Emmanuel Macron en Algérie, il est intéressant de se pencher sur ce pays guetté par l’effondrement économique et l’instabilité politique, avec le spectre d’un retour à la guerre civile.
Incapable de se réformer et ayant totalement dilapidé l’héritage de la colonisation légué en 1962, l’Algérie vit au ralenti, attendant que Bouteflika, malade et incapable d’assumer ses fonctions, passe le relais.
Dans tout le pays, c’est l’incertitude et la crainte du chaos politique.
Un scénario à la vénézuélienne n’est pas à exclure.
Sans énumérer l’immense travail accompli en 132 ans par la France et les pieds-noirs, qui ont sorti ce vaste pays du Moyen-Âge, rappelons néanmoins qu’à son indépendance, l’Algérie possédait les infrastructures les plus modernes du continent avec l’Afrique du Sud, sans parler de l’agriculture exportatrice et du pétrole.
Un pays riche et moderne en 1962, totalement ruiné en 2017 ! Bravo le FLN !
Et Bouteflika ose nous accuser de génocide culturel, alors que ce sont les Arabes qui ont imposé l’islam et l’arabe aux Berbères.
Les chiffres sont accablants et les discours destinés à faire porter le chapeau à l’ancien colonisateur ne trompent plus personne.
Surtout pas les jeunes qui voient qu’après 55 ans d’indépendance, ils n’ont aucun avenir, avec un chômage frôlant les 30 %.
Pays totalement corrompu, l’Algérie se classe au 108e rang mondial pour Transparency International.
La rente pétrolière s’est tarie avec un prix du baril divisé par deux. Les gisements s’épuisent.
Les recettes du pétrole et du gaz, qui représentent 98 % des exportations et pèsent 50 % du PIB, ont sombré de 73 milliards à 30 milliards.
La belle cagnotte pétrolière, qui permettait d’acheter la paix sociale depuis des lustres, est dorénavant à sec.
La planche à billets, pour ne pas être tributaire du FMI et des marchés extérieurs, tourne à plein et l’inflation s’emballe.
Le PIB par habitant est 10 fois inférieur à celui de la France. Toute la jeunesse ne rêve que d’expatriation.
Ali Bénouari, ancien ministre du Trésor algérien est des plus pessimistes.
“Le régime sait qu’il ne survivrait pas à une politique d’austérité sérieuse. Il ne dispose plus, par ailleurs, des cadres nécessaires pour moderniser l’administration et l’économie du pays. À l’exode des cerveaux qui ne cesse de saigner le pays, s’ajoutent les carences d’un système de formation sinistré”. C’est l’impasse.
Pour lui, l’Algérie reste une bombe à retardement.
Pour la France, ce sera une déflagration migratoire sans précédent.
”Si le chaos économique s’installe en Algérie, à l’instar de celui qui sévit au Venezuela, les forces centrifuges déjà à l’œuvre dans le pays se déchaîneront pour le faire éclater. J’ai dit aussi qu’il entraînera l’exode de millions d’Algériens en Europe, et singulièrement en France, où beaucoup d’Algériens ont un parent ou un ami”.
“Je me suis rendu à Washington fin 2013, où j’ai rencontré des Think tanks américains que j’ai mis en garde contre le risque d’effondrement de l’Algérie. J’ai rencontré aussi des responsables du Quai d’Orsay en France à la même période et ce, dans le même but. Il était important pour moi de sensibiliser un maximum de pays sur cette question. De par sa position, l’Algérie est en mesure de faire sauter toute la région sud et nord de la Méditerranée. Il n’est donc dans l’intérêt de personne de laisser ce navire aller à vau-l’eau, comme on le voit actuellement. Une Algérie stabilisée et prospère est dans l’intérêt de tout le monde.”
Tout cela n’augure rien de bon.
Et ce n’est pas en déclarant aux Algériens que la colonisation fut un crime contre l’humanité, en oubliant l’œuvre immense accomplie par la France et en distribuant toujours plus de visas, que Macron va nous éviter la catastrophe.
Après le chaos libyen, la désintégration de l’Algérie ? Un cauchemar.
Pour Noël, la municipalité de Saint-Etienne dirigée par Gaël Perdriau (LR) a largement communiqué sur les illuminations mises en place dans la ville (voir ici).
Si l’initiative est bienvenue pour célébrer une fête chrétienne particulièrement populaire, il semble que l’équipe municipale ait décidé de faire passer un message des plus inquiétant. Ainsi, dans l’enclave afro-musulmane du quartier de Beau Brun, des images du croissant islamique sont actuellement projetées sur l’église Saint-Ennemond.
La preuve en image :
La situation de l’église Saint-Ennemond en temps normal :
Difficile de faire plus clair en termes symboliques puisqu’il s’agit, en pleine fête de la Nativité du Christ, de suggérer la conversion d’un lieu de culte chrétien en un bâtiment islamique. Le choix du lieu ne semble pas davantage résulter du hasard puisque le quartier de Beau Brun est connu pour sa forte composante extra-européenne et islamique, en l’occurrence algérienne et marocaine (source).
Une façon, en somme, pour la municipalité d’aller aux devants des désirs du nouveau peuple stéphanois.
Cette symbolique est d’ailleurs si en vogue chez les djihadistes, que ces derniers appliquent à la lettre ce message en Orient où le génocide des Chrétiens s’est intensifié ces dernières années. La conversion des églises en mosquées ou leur destruction y est en effet la règle.
Une réalité qui semble ne pas déranger l’actuel majorité municipale dirigée par Gaël Perdriau.
Pour faire valoir votre opinion auprès de la municipalité :