Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog politique de Thomas JOLY

À neuf mois des européennes, vent de populisme en Slovaquie

3 Octobre 2023, 06:15am

Publié par Thomas Joly

Sans vouloir vexer nos amis et alliés slovaques, une question : qui, en France, sait placer sur la carte d’Europe la République slovaque, connaît le nom de sa capitale et le nombre de ses habitants ? Qui est capable de dire combien d’années dura l’union, avec la Tchéquie, de ce petit pays à peine plus grand que notre région Bourgogne-Franche-Comté et comptant moitié moins d’habitants (5,4 millions) que l’Île-de-France ? Vous me direz que ce pays est bien loin de chez nous ! Pourtant, il faut à peine six heures de route depuis Strasbourg pour rejoindre sa capitale Bratislava : autant que pour faire Paris-Avignon, quand tout va bien.

Mais ce dimanche 1er octobre, pour qui surfe sur Internet, ouvre sa télé ou sa radio en rentrant de week-end, impossible d'échapper à la Slovaquie. Car les Slovaques ont voté pour leurs élections législatives. On n’en aurait sans doute pas parlé s’ils n’avaient pas placé en tête de cette élection, avec 23,3 % des voix, un parti « populiste, opposé à l’aide à l’Ukraine ». Faites le test : tous les journaux, ou presque, titrent sans originalité sur ce populisme et l’opposition à l’aide à l’Ukraine. De quoi, d’emblée, marquer au fer rouge ce parti (le Smer-SD), classé à gauche mais réputé pour son flirt avec l’extrême droite et ses thèses. Son leader, Robert Fico, âgé de 59 ans, a tout de même été Premier ministre par deux fois, de 2006 à 2010 et de 2012 à 2018 - soit dix ans, ce qui n’est pas rien. Ironie du sort : ce juriste, aujourd’hui marqué du sceau de l’infamie populiste, a représenté son pays à la CEDH (Commission européenne des droits de l’homme).

Lors de la première crise des migrants en 2015, Fico avait immédiatement tracé la ligne rouge et s’était opposé frontalement à la volonté de la Commission européenne d’imposer des quotas de migrants aux États membres (la Slovaquie est membre de l’Union européenne depuis 2004) en déclarant que son pays n’avait pas à « se prosterner » devant l’Allemagne – des propos qui équivalent à un crime de lèse-majesté - ou devant la France – là, c’est moins grave ! – et qu’il s’autorisait à parler des « risques associés à la migration ». Autant dire que ses prises de position sont proches de celles de son voisin du sud, Viktor Orbán. Du reste, il a gagné le surnom d’« Orbán de gauche ». En effet, si l’on en croit Le Monde, durant cette campagne législatives, Fico s’en est pris à l’UE et à l’OTAN (la Slovaquie est membre de l’Alliance). L’OTAN comme l’UE sont, aujourd’hui, des vaches sacrées. La moindre critique, le moindre doute, le moindre raidissement de nuque vouent donc les récalcitrants aux gémonies.

Cela dit, qu’une grande partie des Slovaques veuillent remettre en cause démocratiquement leur aide à l’Ukraine, quoi de plus légitime, au fond ? Les États ne sont-ils pas souverains, en principe ? Du reste, en juillet dernier, Le Monde publiait un état de la participation des pays à l’aide à l’Ukraine, en valeur absolue et en pourcentage du PIB. Avec 690 millions d’euros, la Slovaquie arrivait 7e sur 35 pays (0,65 % du PIB), loin devant la France, donneuse de leçons universelle (800 millions d’euros, 0,06 % du PIB).

Si Fico réussit à constituer une coalition, comme va le lui demander la présidente de la République slovaque, il y aura probablement un alignement de ce petit pays, jusqu'alors tenu par une coalition libérale et très pro-UE, sur les positions de Budapest, tant sur la question migratoire que sur le soutien à apporter à l’Ukraine. Que Fico ne soit pas des plus sympathiques, qu’il soit plutôt vulgaire, provocateur, que son parti soit accusé d’avoir entretenu des liens avec la mafia calabraise (l’Europe, décidément, ignore les distances et les frontières), soit. Il n’empêche qu’il est arrivé en tête des élections, a priori de façon tout à fait démocratique. Pas très bon, en tout cas, pour les « européistes » et autres « progressistes », à quelques mois des élections européennes. Des fois que d'autres pays soient pris du même vent de folie...

Georges Michel

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Le Nobel de médecine attribué au duo Kariko/Weissman pour leur contribution au vaccin ARN messager

2 Octobre 2023, 14:54pm

Publié par Thomas Joly

Le Nobel de médecine attribué au duo Kariko/Weissman pour leur contribution au vaccin ARN messager

Alors que l'épisode du Covid-19 constitue une escroquerie sanitaire sans précédent dans l'Histoire, le Prix Nobel de médecine a été attribué à la Hongroise Katalin Kariko et à l'Américain Drew Weissman pour leurs travaux sur les vaccins à ARN messager.

Tant qu'on y est, pourquoi ne pas remettre le Prix Nobel de littérature à Bernard-Henri Lévy ou bien le Prix Nobel d'économie à Bruno Le Maire ?

Voir les commentaires

Les livres commandés plus chers pour faire plaisir aux sales libraires gauchistes !

2 Octobre 2023, 06:27am

Publié par Thomas Joly

Les livres commandés plus chers pour faire plaisir aux sales libraires gauchistes !

Merci aux sales libraires gauchistes et à l'État qui suit leurs revendications ! Vous allez payer plus cher les livres que vous commandez (chez Amazon ou ailleurs). Mesure stupide qui va nécessairement aboutir à une baisse des ventes de livres...

Voir les commentaires

Flambée de violence au Kosovo, disparition du Nagorny-Karabakh : les mauvaises fontières font les bonnes guerres

2 Octobre 2023, 06:25am

Publié par Thomas Joly

Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.

Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?

Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne  - ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres - ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10 ème du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou…

 La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » ! (On n’est pas sorti de l’auberge…)

« Diviser pour régner » !

En  1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de la nouvelle République bolchévique, appliquant au mieux la célèbre maxime «  diviser pour régner »,  avait érigé en Oblast autonome l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh au sein de la République  soviétique d’Azerbaïdjan, à la population majoritairement musulmane, alors que les Arméniens sont chrétiens depuis la nuit des temps. C’était introduire le ver dans le fruit ! Il savait ce qu’il faisait le Géorgien, qui allait s’emparer de tous les leviers de commandes de l’Empire communiste. Pendant toute la durée de vie de l’Union soviétique, les conflits ethniques, qui couvaient comme les braises sous la cendre, étaient contenus,  contrôlés dans cet univers carcéral par « Le petit père des peuples ». Il avait pourtant semé, ici ou là, des petites bombes à retardement, qui n’ont explosé que bien après sa mort,  intervenue en 1953. Les conflits, oui, ont explosé, comme en Moldavie, avec la sécession – réussie – de la Transnistrie et de la Gagaouzie - réglée, elle, pacifiquement - en Géorgie avec l’indépendance proclamée de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, l’Adjarie rentrant dans le rang avec un  statut d’autonomie. Il aura fallu deux guerres et d’énormes concessions faites par Poutine au satrape Kadyrov, pour que la Tchétchénie calme ses velléités séparatistes. Le Tatarstan s’est assagi, lui aussi – jusqu’à quand ? – tandis que le Daghestan est toujours la proie d’une agitation islamiste.

Les frontières ne sont pas « des vaches sacrées » !

En Yougoslavie - création artificielle au lendemain du conflit de 14/18 – si les armes se sont tues, le problème de fond des frontières n’est pas réglé pour autant. L’Albanie aspire à constituer, avec la province du Kosovo détachée de la Serbie érigée en « République indépendante », une « grande » nation albanaise. La Bosnie-Herzégovine est l’exemple type de ce qu’il ne faut pas faire pour solder un conflit ethnique. Les Européistes et autres utopistes onusiens, ont créé un « monstre bicéphale », avec deux entités : la République serbe (SRBSKA), et la Fédération croato-musulmane, autre petit monstre à deux têtes ! Expliquons-nous. Les Serbes de Bosnie n’aspirent qu’à une chose, l’indépendance dans un premier temps, et leur rattachement à la Serbie dans un second. Quant aux Croates et aux Bosniaques musulmans de la Fédération – un mariage contre nature, scellé uniquement par l’hostilité commune envers les Serbes - il serait tellement facile d’en détacher les cantons croates limitrophes de la Croatie, et de les agglomérer à cette dernière. Le solde territorial de cette Fédération serait érigé en République Bosniaque, ethniquement et religieusement homogène, autour de Sarajevo. Cette actuelle grande Bosnie est tellement artificielle, que c’est l’Union européenne qui a créé son drapeau, largement inspiré de la « chaussette » bleue aux étoiles dorées de l’Union bruxelloise !

Pourquoi ne pas appliquer aux Balkans ce qui a été reconnu judicieux, à terme, pour l’Afrique ? Le dogme de l’intangibilité des frontières a été bousculé sur le continent noir. Le Soudan ex-anglo/égyptien, a été découpé en deux Etats au terme d’une longue guerre civile, le Soudan proprement dit, capitale Khartoum – pays en proie à une autre guerre fratricide  - et le Sud-Soudan. L’Erythrée s’est séparée de l’Ethiopie – fait internationalement reconnu – ce qui n’a pas calmé pour autant l’irrédentisme tigréen, alors que le Somaliland, autoproclamé indépendant, fait toujours partie, pour la communauté internationale, de la Somalie, capitale Mogadiscio…C’est un malheur géopolitique que le Biafra, l’ex-province orientale du Nigéria, ait raté sa sécession en janvier 1970.Les Ibos chrétiens ou animistes, n’ont rien à voir avec les musulmans du nord de cette Fédération artificielle, en proie aux agressions de la secte islamiste Boko-Haram. D’ailleurs, c’est toute la carte du continent africain injustement divisé, écartelé, découpé entre les grandes puissances européennes  lors du Congrès de Berlin en 1885, qu’il aurait fallu redessiner lors des indépendances. Les Sud-africains avaient bien tenté de morceler leur territoire et celui de la Namibie en différents Etats ethniques, mais la chute du régime de l’Apartheid et l’hostilité des grandes puissances, a jeté aux oubliettes ce plan de partage. Même un ministre gaulliste comme Alain Peyrefitte, maire de Provins, avait écrit en 1961 un livre, « Faut-il partager l’Algérie ? » dont, malheureusement pour la France et, surtout, pour les Pieds Noirs et les Harkis,  le général De gaulle ne tira aucun profit. Albion ne céda pas en 1947 aux exigences et récriminations unitaires  du Mahatma Gandhi, et partagea son Empire des Indes en deux pays, réparties sur trois territoires : l’Inde proprement dite, le Pakistan occidental et le Pakistan oriental. (Ce  dernier devenant au 1971 le Bangladesh.) Il n’est pas jusqu’à l’archipel des Comores qui fut divisé en deux entités, la République fédérale islamique des Comores, et l’île française de Mayotte, dont on connait par ailleurs, les problèmes migratoires et hydrauliques. Même de vieilles nations comme le Royaume-Uni avec l’Ecosse, l’Espagne avec la Catalogne ou la France avec la Corse, sont parcourues par des courants séparatistes. Il s’en est fallu d’un cheveu que le Québec ne quitte le giron canadien lors de  deux référendums, perdus à cause de l’unité  électorale des adversaires à l’indépendance de « la  Belle province ». (Partie remise ?) Le Kurdistan est toujours écartelé entre quatre pays - comme la Pologne de jadis - et seule sa partie irakienne bénéficie d’une substantielle autonomie. En Europe, je ne vois qu’un divorce réussi sans confrontation, l’éclatement de l’artificielle Tchécoslovaquie, créée sur les ruines de l’Empire des Habsbourg au lendemain de la Première guerre mondiale. Deux Etats nouveaux sont nés, la Tchéquie à partir de la Bohême-Moravie, et la Slovaquie, ressuscitée.

Reculer pour mieux sauter ?

En ex-Yougoslavie, si les frontières de la  Macédoine, du Monténégro et de la Slovénie ne bougeront pas, rien ne semble définitif pour la Bosnie, la Croatie ou la Serbie, cette dernière ayant déjà en son sein une province autonome, la Voïvodine, avec une petite minorité hongroise. Une minorité magyare que Victor Orban, Premier ministre à Budapest, a doté de passeports hongrois pour ceux des membres de cette ethnie qui le veulent, comme en Transylvanie roumaine ou en Slovaquie. On peut penser que pour ces pays, à la fois membres de l’Union européenne et de l’OTAN, les frontières ne bougeront plus. Mais rien ne dit que la Moldavie, si elle échappe à l’emprise moscovite, ne voudra pas, à terme, se réunifier au sein d’une « Grande Roumanie » dont elle fut séparée par la guerre.

Un irrésistible appétit territorial azéri ?

Dans le Caucase, l’Azerbaïdjan vient de « récupérer », après trente ans d’attente, l’enclave du Nagorny-Karabakh. Sera-ce suffisant pour calmer l’appétit azéri ? Grande est la tentation de faire de la Turquie et de l’Azerbaïdjan, deux pays voisins, en effaçant la frontière arméno-iranienne, qui  les sépare. Ne serait-ce pas le vœu secret, non explicitement formulé d’Erdogan, la président turc, qui se prend de plus en plus  comme le néo-sultan de tous les peuples musulmans de l’Asie centrale, jusqu’au Sin-Kiang chinois, l’ex-Turkestan oriental ?  Très paradoxalement, un Iran chiite pourrait être le seul voisin compréhensif de l’Arménie. À moins que cette dernière, déçue par son protecteur russe, ne vise un nouveau suzerain, américain cette fois, ennemi de l’Iran, mais bien vu par la Géorgie, son autre voisine ? On le voit, les cartes peuvent être complètement redistribuées. Il peut y avoir une « tectonique des plaques » géopolitique, surtout si un conflit israélo-iranien  bousculait tout cet  échafaudage particulièrement instable.

La France et l’Europe aux abonnés absents ?

Alors que quotidiennement nos chaines de télévision nous abreuvent d’images en provenance d’Ukraine, particulièrement LCi - avec ses messages dithyrambiques à la gloire de Zelinsky ânonnés par ses propagandistes et ses « pétroleuses » appointés – la défense des intérêts arméniens se fait plus discrète. Dans l’affaire arménienne, l’Europe et la France, pour l’instant, brillent par leur absence, exception faite des interventions et démarches  courageuses de quelques personnalités publiques, ayant sûrement en tête les retombées électorales supposées favorables, auprès de la communauté arménienne …

Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France

Voir les commentaires

Immigration : ces milliards gagnés en France et renvoyés au pays d’origine

1 Octobre 2023, 11:26am

Publié par Thomas Joly

Pour Jean-Christophe Dumont, expert des migrations internationales à l’OCDE, « les immigrés contribuent à la richesse de la France ». Une antienne entendue et réentendue mille fois sur tous les tons et dans tous les médias, qu’il va falloir désormais peser au trébuchet des chiffres. La Banque mondiale vient de publier son rapport consacré aux transferts d’argent des migrants de tous les pays du monde vers leurs pays d’origine. Et ces migrants ne sont pas toujours sans le sou. Dans son récent rapport (page 7), l’organisme constate la hausse des montants gagnés (légalement ou pas) par les immigrés dans le monde. « En 2022, les envois de fonds vers les pays à revenu faible ou intermédiaire ont augmenté de 8 %, pour atteindre 647 milliards de dollars (613 milliards d'euros, NDLR), soit une croissance supérieure aux attentes il y a six mois. Cette augmentation est remarquable, car elle fait suite à une croissance de 10,6 % en 2021 dans un contexte économique qui semblait difficile en raison du ralentissement des économies mondiales. »

Un geste très généreux pour les familles, moins pour les pays d'accueil qui assistent à l'évaporation de la richesse produite.

12,8 milliards d'euros en 2022

Quelles sommes les migrants font-ils sortir des frontières françaises ? Pour répondre avec précision à la question, il faut se pencher sur un autre rapport, publié cet été : le rapport annuel 2022 sur la balance des paiements et la position extérieure de la France, publié par la Banque de France - pas vraiment une officine complotiste. Page 12, une simple ligne, parmi les « soldes des revenus secondaires », indique les « envois de fonds des travailleurs » : ces transferts atteignent 12,8 milliards d’euros en 2022 (près de trois fois le budget de nos prisons), contre 12,5 milliards en 2021 et 6,3 milliards en 2009. Conclusion de la fondation iFRAP, dans un article de juillet 2021 consacré au phénomène : « La politique migratoire et la mise en place de diasporas sur le sol national induisent donc des flux financiers privés spécifiques par envois des fonds aux familles et communautés "restées aux pays", comme par exemple aux Comores (où l’ensemble des fonds viennent de France). Il existe donc un effet "spécifique" de la politique migratoire sur la balance des paiements […] »

En 2021, BV s’était déjà penché sur le phénomène. Selon le rapport de la Banque de France, écrivions-nous, ces transferts financiers vont en priorité vers l’Afrique du Nord et subsaharienne. Cette perte sèche pour l’économie française s’ajoute, bien sûr, au coût direct de l’immigration en France. Certes, la France profite du travail de ses frontaliers en Suisse, par exemple, mais l’économie de la Suisse n’est pas celle de la France….

L'ONU encourage

Cette évaporation devrait être considérée comme un fléau par nos dirigeants élus, au moment où le pouvoir d’achat des Français s’atrophie comme peau de chagrin. Mais on n’entend pas Emanuel Macron ni l’impécunieux Bruno Le Maire se plaindre, et pour cause : le mondialiste est cohérent. L’ONU, qui a inventé un mot pour désigner ces prélèvements directs dans l’économie des pays dits riches et déversés par les migrants dans leurs pays d’origine - les « rémittances » -, encourage le phénomène de toute sa puissance de propagande. Jusqu’à inaugurer une Journée internationale des envois de fonds à la famille, le 16 juin.

« Cette journée reconnaît la contribution de plus de 200 millions de migrants à l'amélioration des conditions de vie des 800 millions de membres de leurs familles restés au pays et à la création d'un avenir porteur d'espoir pour leurs enfants », se réjouissent les Nations unies, qui précisent clairement : « Cette journée est désormais pleinement reconnue au niveau mondial, et incluse comme l'une des initiatives clés pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (objectif 20), appelant également à la réduction des coûts des envois de fonds et à une plus grande inclusion financière par le biais des envois de fonds. »

Donc, l’appauvrissement de l’Europe et de la France, pays et continents riches, c’est bien. Sacrifiés, piétinés par leurs propres élus, les millions de Français qui peinent à joindre les deux bouts apprécieront.

Marc Baudriller

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Pour des forces de l'ordre au service des Français

1 Octobre 2023, 11:17am

Publié par Thomas Joly

Pour des forces de l'ordre au service des Français
Pour des forces de l'ordre au service des Français
Pour des forces de l'ordre au service des Français
Pour des forces de l'ordre au service des Français
Pour des forces de l'ordre au service des Français
Pour des forces de l'ordre au service des Français
Pour des forces de l'ordre au service des Français

Le Parti de la France était présent à la manifestation organisée à Paris ce samedi 30 septembre, place de la République, pour réclamer des forces de l'ordre bienveillantes avec les Français et impitoyables avec la racaille allogène.

Voir les commentaires

Abrogeons la Licence IV !

30 Septembre 2023, 10:21am

Publié par Thomas Joly

Abrogeons la Licence IV !

Nous sommes à une heure où quantité de bistrots, troquets, estaminets et autres caboulots ferment les uns après les autres. On peut incriminer plusieurs causes à ce fléau économique : les factures d'énergie démesurées, la pression fiscale étouffante, la baisse de pouvoir d'achat générale chez les clients, la chasse aux automobilistes effectuée en lieu et place du maintien de l'ordre dans nos banlieues grand-remplacées où même les pompiers ne sont plus les bienvenus, sans oublier la chasse au tabac qui repousse les fumeurs dehors - même sous la pluie - tel un chien qu'on sort faire sa crotte.

Au delà de ces contingences économiques, il faut y voir aussi une volonté manifeste du pouvoir de réduire le nombre de bistrots où les français parlent tranquillement et sont rarement en adéquation avec la doxa médiatique ambiante.

Compte tenu de cette situation il convient de libéraliser un marché qui a été régulé sous le Maréchal (sans doute un des seuls griefs qu'on peut lui faire) avec l'instauration des licences et en particulier de la licence IV qui elle seule permet de vendre sur place des alcools forts au-delà des vins bières cidres et poirés autorisés ailleurs.

À une heure où beaucoup de petites communes naguère pourvues d'un troquet se retrouvent orphelines et où les Français deviennent champions en matière de consommation d'antidépresseurs, pris chez eux dans la solitude accompagnée de la symphonie des appareils électroménagers et d'un téléviseur qui ne débite plus que des inepties, cette libéralisation salutaire relève d'une politique de santé publique, n'en déplaise aux hygiénistes pudibonds qui tournent au jus détox mais qui sont généralement favorables à la vente libre du cannabis.

Combien de potentiels entrepreneurs ont été freinés dans leur projet d'investissement par le prix de la licence et par la frilosité des banques qui rechignent à prêter pour les débits de boisson ?

Le Parti de la France s'engage à abolir cette réglementation qui n'a plus de raison d'être.

Iannis Moriaud - Membre du Bureau politique du Parti de la France

Voir les commentaires

Les chiffres de l'insécurité explosent

29 Septembre 2023, 06:43am

Publié par Thomas Joly

Les chiffres de l'insécurité explosent

Le ministère de l’intérieur a timidement publié les nouveaux chiffres de l’insécurité en France pour 2022, faisant apparaitre une évidente augmentation des crimes et délits déclarés.

Nous apprenons que 1,7 femmes sur 100, âgées de 25 à 29 ans, ont été enregistrées par la police et la gendarmerie comme ayant été victimes de coups et blessures volontaires. Le nombre de victimes de violences sexuelles s’est élevé à 84.500, dont plus de 30 % par des étrangers. Les binationaux ou les Français de papier n’étant pas comptabilisés comme étrangers, ce que le Parti de la France regrette fortement, les chiffres sont en réalité beaucoup plus élevés concernant les allogènes.

Également, il s’agit là uniquement d'agressions déclarées par les victimes elles-mêmes. Or nous savons bien que la très grande majorité des victimes ne portent pas plainte (seulement 10 %), étant donné qu’elles reçoivent des menaces ou estiment, à raison, qu’aucune enquête sérieuse ne sera effectuée par manque de moyen et de volonté politique. La hiérarchie policière et nos gouvernants préférant notamment emmerder les automobilistes plutôt que d’attraper la racaille étrangère.

Nous pouvons donc aisément multiplier ces chiffres par 10 pour connaître l’ampleur réelle de l’ensauvagement de notre société.

Le Parti de la France propose de durcir les lois condamnant ces actes et d’obliger les magistrats et les juges rouges à réellement appliquer les peines prévues, pour en finir avec la barbarie sur notre sol. La remigration d’une très grande partie des extra-européens sera notre priorité et permettra rapidement d'améliorer la situation.

Jamais le Parti de la France ne se soumettra au politiquement correct contrairement aux autres partis dits « de droite » qui purgent constamment les militants les plus éclairés.

Maxime Leroy - Délégué général adjoint du Parti de la France

Voir les commentaires

Guillaume Fiquet reçoit Alban d'Arguin sur TV Libertés

29 Septembre 2023, 06:18am

Publié par Thomas Joly

Voir les commentaires

Le meilleur des mondes : et maintenant, un délit de climato-scepticisme !

28 Septembre 2023, 06:40am

Publié par Thomas Joly

La nouvelle aurait presque pu passer inaperçue si une poignée d'observateurs lucides et courageux n'avaient saisi au bond cette proposition de loi : une coalition transpartisane (enfin, sans le RN, bien sûr) a déposé une proposition de loi visant à bannir du champ de l'expression publique et médiatique toute remise en cause du réchauffement climatique, et de l'origine humaine de celui-ci. On n'aura plus le droit. C'est tout. Mathieu Bock-Côté, le plus Français des Canadiens, s'est saisi de l'affaire et en a été suffisamment choqué pour en parler deux fois : dans Le Figaro et chez Christine Kelly. Il faut un œil objectif, c'est-à-dire encore préservé de la propagande française, pour nous montrer, à notre grande honte, que nous, pays du débat et de l'esprit critique, sommes en train de voter des lois sur le délit d'opinion.

On entend depuis longtemps cette phrase tout sauf anodine : « Ceci ou cela n'est pas une opinion, c'est un délit » - montrant bien qu'il existe en France, depuis la loi Pleven et jusqu'à ce projet stupide, des délits d'opinion. Désormais, c'est le climat. Demain, ce sera probablement l'existence des sexes biologiques. On n'arrête pas le regrès. Il faudra penser à réformer l'orthographe pour se mettre à la portée des illettrés (comme en 1917, en Russie). Pour parachever le nouveau récit climatique, on n'aura plus, ensuite, qu'à faire disparaître les récits historiques non conformes, comme le petit âge glaciaire sous Louis XIV lorsque, sans la moindre usine, sans le moindre avion, le vin gelait dans les verres et que la Seine se traversait à pied. On fera exécuter par strangulation médiatique et judiciaire les historiens ou les physiciens qui oseront contredire le GIEC. Enfin, je présume qu'on purgera le GIEC lui-même. On connaît ça très bien.

Peut-être donnera-t-on, un jour, aux préfets des quotas de réfractaires à punir, comme au temps de Staline. Des objectifs chiffrés pour un gouvernement bureaucratique, dont le maquillage de « bienveillance » cachera son terrifiant profil nord-coréen. Voilà ce qu'il faudrait. Étonnamment, d'ailleurs, cette idée de répression idéologique ne concerne pas les vrais menteurs : ceux qui parlent des violences policières, du racisme systémique ou du privilège blanc.

L'écologie est une nouvelle religion et le réchauffement fait partie de ses dogmes. On a le droit de penser que la Terre est plate, que les chats ont un plan pour gouverner le monde, que le prince Charles est un reptilien ou qu'il y a, sous la patte droite du Sphinx, un grimoire pour réveiller les djinns, mais malheur à celui qui ose remettre en cause le saint dogme du réchauffement dû à l'homme. Il perdra tout - comme s'il avait dit que le Grand Remplacement était une réalité statistique, pour vous donner une idée.

Après les lois mémorielles, il y aura maintenant des lois d'opinion pour interdire de questionner le présent. Il manque un appareil législatif qui interdirait d'être pessimiste pour le futur. Une sorte de variante mentale de ce que serait un sourire taillé au rasoir sur le visage d'un dépressif. C'est la gueule atroce du monde qu'ils veulent.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Journée mondial du droit à l'avortement : la célébration d'un génocide !

28 Septembre 2023, 06:23am

Publié par Thomas Joly

Journée mondial du droit à l'avortement : la célébration d'un génocide !

En ce jeudi 28 septembre est célébrée la journée mondiale du droit à l'avortement. Comme si le génocide de millions d'enfants dans le ventre de leurs mères méritait des festivités...

En France, ce sont presque 240.000 enfants par an qui ne voient pas le jour grâce à une législation au service de la culture de mort. En parallèle, ce sont autant - voire plus - d'immigrés extra-européens qui viennent s'installer chez nous ou qui sont naturalisés en masse.

Le Parti de la France ne transigera jamais sur le respect de la vie, de la conception jusqu'à la mort naturelle. La vie des tout-petits est sacrée, les enfants sont innocents. Nous abrogerons les lois Veil, Roudy et Aubry sur l'avortement.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

Voir les commentaires

Affaire Avenel : Éducation nationale à responsabilité limitée

28 Septembre 2023, 06:07am

Publié par Thomas Joly

Les « excuses » tardives de la désormais ex-rectrice de l’académie de Versailles, Charline Avenel, à travers un entretien donné au Parisien le 23 septembre dernier, n’ont pas fini de faire couler de l’encre. On ne fera pas de procès d’intention à cette haute fonctionnaire, lorsqu’elle avoue avoir « été bouleversée en apprenant le décès de cet élève » et qu’elle a été « effondrée » lorsqu’elle a découvert, il y a une semaine, dans la presse, l’existence de ce courrier. En revanche, comment ne pas s’interroger sur sa tentative, plutôt maladroite d’ailleurs, pour se dédouaner et trouver des « excuses » afin que l’opinion comprenne que tout cela, au fond, n’est pas sa faute ?

« Je regrette de ne pas avoir eu connaissance de ces courriers et de ne pas avoir pu m’assurer qu’on tienne compte de la détresse des familles », a-t-elle déclaré, précisant qu’elle était en congés, ainsi que son adjoint, lorsque le rectorat a reçu la lettre des parents du jeune Nicolas. Certes, stricto sensu et au plan juridique, tout cela est sans doute bordé et doit permettre à l’ancienne rectrice de se mettre à l’abri d’éventuelles poursuites judiciaires. Mais ce genre d’excuses est-il au niveau d’un serviteur de l’État en charge de la plus importante académie du pays (100.000 agents, plus d’un million d’élèves dans les premier et second degrés) ? Au passage, on peut s’interroger sur le fait que le chef et l’adjoint soient en congés en même temps…

L'affaire du sang contaminé

Souvenons-nous de la triste affaire du sang contaminé, sous l’ère Mitterrand. En 1991, sur TF1, Georgina Dufoix, qui avait été ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale dans le gouvernement Fabius, au moment de l'affaire en 1985, avait déclaré : « Je me sens profondément responsable. Pour autant, je ne me sens pas coupable, parce que vraiment, à l’époque, on a pris des décisions dans un certain contexte, qui étaient pour nous des décisions qui nous paraissaient justes. » Cela lui avait été vivement reproché et elle avait dû porter cette déclaration comme une croix durant des années. La formule est restée : « Responsable, pas coupable. » Et pourtant, comment ne pas reconnaître le fait que cette femme, tout animée d’une rigueur et d’une foi huguenotes, assumait pleinement sa responsabilité. Peut-on en dire autant de Mme Avenel, sortie du même moule de l’ENA et la même année qu’Emmanuel Macron ? « J’étais en congés » : franchement...

Le drame de Carcassonne

Comment ne pas évoquer l’affaire de Carcassonne, en 2008 ? Autre institution, autres mœurs. Autre éthique ? Une institution, d'ailleurs, plutôt moins nombreuse que l'Éducation nationale... Lors des portes ouvertes du 3e RPIMa, une démonstration effectuée par des commandos parachutistes avait tourné au drame. Seize personnes du public, dont cinq enfants, avaient été blessées accidentellement par des balles réelles. L’affaire avait provoqué la colère de Nicolas Sarkozy, qui avait eu des paroles très dures, qualifiant les militaires d’« amateurs ». Le colonel commandant le régiment avait été lourdement sanctionné et y avait laissé sa carrière. Le général d'armée Bruno Cuche, chef d’état-major de l’armée de terre, avait démissionné. Pourtant, entre lui et le 3e RPIMa, il y avait quelques échelons, pour ne pas dire fusibles ! Gabriel Attal a eu, lui aussi, des mots très durs au sujet de la lettre aux parents de Nicolas, en parlant de « honte ». Charline Avenel, elle, n’aura pas à démissionner de ses fonctions de rectrice puisqu’elle les a quittées en juillet pour se mettre en disponibilité de la fonction publique afin de rejoindre le privé. Elle y aura sans doute moins de congés.

Ni responsable, ni coupable

Comment, enfin, plus largement, ne pas s’interroger sur la question fondamentale de la responsabilité ? Notamment sous l’ère macronienne. Vous l’aurez remarqué, Emmanuel Macron n’est jamais vraiment responsable des choses qui ne vont pas dans le pays. S’il concède, parfois, très rarement, à reconnaître ses erreurs, il s’empresse, dans la foulée, de préciser qu’ailleurs, en Europe, dans le monde, etc., on connaît aussi les mêmes problèmes ou que c’est la faute des autres. Un exemple tout frais : si la taxe foncière augmente, c’est de la faute des communes, pas du gouvernement. Gros, grossier, grotesque mensonge du gamin pris les doigts dans le pot de confiture. Au fond, l’ère macronienne, c’est celle du « ni responsable, ni coupable » !

Georges Michel

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

L'intervention de Bruno Gollnisch au cours de la Fête du cochon du PdF Bretagne

27 Septembre 2023, 17:58pm

Publié par Thomas Joly

Voir les commentaires