Patriote, il diffuse des images des exactions djihadistes pour dénoncer l’islam radical : 2 mois de prison
La censure et la répression gouvernementales n’ont de cesse de s’intensifier en France où il devient de plus en plus difficile d’exprimer ses opinions. Dernier épisode en date, le procès politique dont a été victime le secrétaire national du Parti de la France, Thomas Joly.
Le crime du cadre de ce parti patriotique ? Avoir publié sur son site internet une photographie des exactions commises par l’Etat Islamique afin d’avertir le public de la gravité de la menace représentée par l’islam radical. La diffusion d’images à caractère djihadiste est effectivement réprimée par la loi en vigueur, mais uniquement si elle vise à faire l’apologie de l’usage du terrorisme. Ce qui n’est naturellement pas le cas ici, tout au contraire puisqu’il s’agissait d’une dénonciation formelle de ce dernier.
Las, Thomas Joly et sa formation sont considérés comme des cibles politiques par le gouvernement français et c’est donc en évacuant le cadre de cette diffusion – la condamnation du djihadisme – que le procès s’est déroulé. Une situation ubuesque pleinement assumée par les magistrats qui se sont focalisés sur la diffusion de la photographie tout en écartant son contexte.
Après être revenu sur les débats surréalistes de son procès (lire ici), Thomas Joly a annoncé avoir été condamné à 2,000 euros d’amende et 2 mois de prison assorti de sursis (lire ici). Le secrétaire national du Parti de la France a annoncé faire appel de cette décision prise dans le cadre d’un véritable procès de Moscou.
Plus généralement, on voit que toutes les lois visant à censurer et réduire la liberté d’expression, y compris pour contenir la propagande djihadiste, sont systématiquement utilisées à des fins politiques, y compris en les détournant de leur objet premier.
Chacun comprendra qu’outre le caractère totalement arbitraire de la notion « d’apologie de terrorisme » – qui en décide, sur quelle base ? – la diffusion d’images fait partie intégrante de la liberté d’expression.
Si c’est le caractère « violent » d’une image ou la célébration de la violence à visée politique qui doivent être réprimées par le gouvernement, la diffusion des images du petit Aylan ou de la décapitation de Louis XVI pourraient tout aussi bien être considérées comme contraire à la loi.
Naturellement, aucun magistrat ne poursuivra ceux qui diffuseraient ces images en raison même du caractère subjectif de la loi qui permet au gouvernement de décider arbitrairement quel discours est légitime ou non.
Pour ces raisons, l’abolition de toutes les lois de censure est plus que jamais une nécessité.
Source : http://breizatao.com