Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, a réagi sur Twitter au nouvel attentat islamiste qui a eu lieu ce soir à Paris aux abords de l'Opéra Garnier où un islamiste a poignardé huit personnes, en tuant une, avant d'être abattu comme le chien galeux qu'il était.
Pendant que deux gauchistes pro-migrants chantaient les bienfaits de l'invasion à l'Eurovision, un envahisseur musulman poignardait 8 personnes à Paris
Nouvelle « polémique » (en réalité la polémique est systématiquement fabriquée par la presse subventionnée) en Alsace, après la mort d’une jeune femme suite à un manquement grave et manifeste de deux opérateurs du SAMU.
Une affaire dramatique, qui témoigne d’une tiers-mondisation du système de santé en France, et qui en serait restée au stade du domaine sanitaire si Naomi, la victime, avait été blanche.
Mais voilà, la victime était noire, et d’emblée, sur les réseaux sociaux notamment, des voix ont dénoncé un « racisme » supposé des opératrices du SAMU qui auraient « reconnu » sa voix d’africaine et se seraient moquées d’elle pour cette raison (tiens donc, les antiracistes reconnaissent donc des différences de voix entre blancs et noirs, on frise le racisme là aussi…).
Non seulement il s’agit d’une atteinte à la mémoire de la jeune femme, mais de surcroit, on marche sur la tête.
Tout est désormais prétexte pour des représentants autoproclamés de la communauté africaine, ou pour des groupes de petits blancs antifascistes, pour attaquer sur la question du racisme. Les pansements blancs ? Du racisme. Un accident médical ? Du racisme. Un emploi refusé ? Du racisme. Une interpellation pour trafic de drogue ? Du racisme. Un déblocage de faculté ? Du racisme.
Le racisme est tellement présent sur notre continent que chaque jour, des milliers d’individus venus d’Afrique arrivent sur le territoire et sont pris en charge par des associations, des autorités gouvernementales, avec notre argent. Tellement présent du côté de l’emploi en France qu’on finit par se demander pourquoi il n’y quasiment pas ou peu d’employés blancs dans les grandes gares parisiennes, dans certaines cuisines de restaurants…
Ce que ces individus qui hurlent au racisme à tout bout de champ ne comprennent pas, c’est qu’ils font passer leurs communautés respectives pour des communautés de victimes, pleurnichardes, incapables de raisonner autrement que par le prisme du racisme, exigeant des compensations, des larmes et du respect. Au final, que risqueront-ils de récolter sinon du rejet ?
Et pour ceux qui estiment vraiment que les blancs seraient des racistes par essence, il semblerait tout de même que l’Europe ne soit pas le seul continent sur terre …
A en croire l’établissement politico-médiatique, la croissance économique serait de retour par le triple effet conjugué de l’avènement d'Emmanuel Macron, des réformes engagées et du contexte international, dégageant ainsi un horizon radieux vers l'emploi et la prospérité des Français.
Hélas, ce tableau rêvé ne correspond que de très loin à la réalité comme en témoigne, outre l’écart avec l'Allemagne (prévision de croissance de 2,8% contre 1,7% pour la France), le recul important de notre progression économique au premier trimestre 2018. Recul qui rend d'ores et déjà caduques les prévisions optimistes de rentrées fiscales affichées par le gouvernement pour bâtir le budget en cours et plus encore, celui de l’année suivante.
Deux signaux inquiétants viennent assombrir encore un peu plus les prévisions :
La hausse qui se profile des taux d’intérêts. La France vit à crédit et bien au dessus de ses moyens. Rappelons que le dernier budget en équilibre fut celui de 1974 et que les déficits publics atteignent aujourd’hui la somme vertigineuse de 59,3 milliards d'euros (2,6% du PIB). Quant à l'endettement de la France, il dépasse désormais les 2200 milliards, soit 97% du PIB. Une dette qui ne peut qu’augmenter encore puisque la France aura besoin, cette année, de plus de 200 milliards pour boucler son budget sans parler des 50 milliards supplémentaires que nécessitera, le moment venu, la reprise par l’état de la dette de la SNCF. Or, lors du vote de la loi de finances 2018, le gouvernement avait établi ses prévisions en prenant en compte un taux à 1, 8%. Tout indique que celui-ci sera largement dépassé. Principal indicateur annonçant la remontée du coût de l'emprunt, le doublement en un an des taux d’État américains qui viennent de franchir la barre des 3%, tandis que monte la pression en Europe pour que la BCE suive l’exemple de la FED américaine concernant ses taux directeurs. Quand on sait que la hausse d'un point des taux d'intérêt entraînerait en France une augmentation de 5,4 milliards de la charge de la dette et engendrerait une baisse de 0,2% de la croissance, on comprend que le printemps économique promis par Emmanuel Macron risque bien de se transformer en un nouvel hiver de la stagnation.
Les blocages structurels de la France – poids du Public, bureaucratie, grèves et obstructions syndicales, socialisme rampant, archaïsmes des pratiques institutionnelles, retard dans la recherche et l'innovation, faiblesse de l’investissement – continuent de plomber finances publiques, compétitivité des entreprises, pouvoir d'achat des ménages et vitalité de la consommation qui, depuis le début de l'année, est en nette contraction.
Autant d'indicateurs qui annoncent que la France n'est hélas pas sortie du tunnel qu'une nouvelle crise mondiale peut, par ailleurs, venir à tout moment obscurcir encore.
Le Parti de la France considère que la France ne sera remise sur les rails économiques que le jour où le poids des charges et de la fiscalité qui étouffent foyers et entreprises sera allégé, où les tracasseries administratives et les verrous bureaucratiques qui brident l'initiative et obèrent la compétitivité seront supprimés, où la part du public dans le PIB sera abaissée, où les dépenses de l’État seront maîtrisées et diminuées en dehors de ses devoirs régaliens, et où la protection du marché européen dans une mondialisation débridée sera assurée sans que cela ne remettre en cause l'exercice de la libre concurrence.
La Cour d'Appel de Paris vient de confirmer, un an après, la décision de la 17e Chambre correctionnelle : elle a relaxé Pierre Cassen, estimant ne pas disposer de suffisamment de preuves pour établir qu'il demeurait le directeur de publication de Riposte Laïque, ce que voulaient démontrer le Parquet de Paris et les associations dites antiracistes.
C'est une victoire très importante pour Riposte Laïque et son fondateur, peut-être même capitale. Mais elle ne mettra pas fin au harcèlement judiciaire subi depuis plusieurs années par Pierre Cassen. En effet, ce dernier passera de nouveau devant les tribunaux, le 23 mai, le 13 juin et le 27 juin, ce qui confirme l'ampleur de l'offensive menée contre RL. Mais Pierre Cassen et son avocat, Maître Pichon, forts de cette relaxe, seront en bien meilleure position pour répondre aux accusations obsessionnelles des associations dites antiracistes et du Parquet.
Ce verdict, ainsi que les résultats des appels aux dons lancés par notre site, mettent Riposte Laïque dans une situation bien plus favorable pour continuer à lutter, quotidiennement, contre l'islamisation de notre pays, permise par l'invasion migratoire organisée par le pouvoir.
Cette victoire est celle de toute la réinfosphère, et des défenseurs de la liberté d'expression. Elle ne nous fait pas oublier que d'autres patriotes sont trop souvent lourdement condamnés, de manière inique, pour oser résister au discours dominant.
Malgré la volonté de ce régime de multiplier les lois liberticides contre la réinfosphère, dont Riposte Laïque, nos contributeurs, quotidiennement, continueront à dire aux Français une vérité que médias et politiciens font tout pour leur cacher.
Il est 11h ce vendredi 29 décembre 2017, quand Naomi Musenga, jeune femme de 22 ans, tente d'expliquer par téléphone ses fortes douleurs abdominales au Samu. L'opératrice lui conseille alors de joindre SOS médecins, qui fait ensuite appel... au Samu.
Lorsque les secouristes arrivent chez elle, la jeune femme de 22 ans est toujours consciente, mais son état se dégrade fortement et rapidement. Elle fait un arrêt cardiaque au Nouvel hôpital civil (NHC) de Strasbourg, avant d'être transférée au service de réanimation où elle décède à 17h30.
La vie de la victime aurait-elle pu être sauvée si le Samu avait immédiatement donné suite à l'appel de Naomi ? C'est la question que se pose la famille de la jeune femme qui a demandé l'enregistrement de l'appel d'urgence de Naomi. Un enregistrement dans lequel on entend que l'urgentiste ne prend malheureusement pas au sérieux Naomi.
L'autopsie de Naomi, réalisée cinq jours après son décès, révèle qu'elle est morte de défaillances multiviscérales, sans que l'on en connaisse l'origine. La direction des hôpitaux universitaires de Strasbourg a reçu la famille le 3 mai et a ouvert une enquête administrative qui doit être finalisée à la fin du mois. La famille a également écrit au procureur de la République de Strasbourg pour réclamer l'ouverture d'une enquête judiciaire.
Ce que ne diront pas les médias, en dépit du tollé suscité, c'est que le SAMU et les pompiers sont accablés - par certaines populations - d'appels pour des maux qui ne nécessitent nulle intervention urgente et sont parfois tout à fait anodins.
Les témoignages du personnel hospitalier en ce sens sont nombreux (la fatma qui dérange les pompiers à 3h du matin car elle a une diarrhée, etc).
En effet, pour des personnes éhontément culottées, sans aucun esprit de civisme et de décence, recourir à ces services permet de ne rien débourser et d'éviter l'attente aux urgences. Qu'au standard on devienne méfiant ou incrédule n'a donc rien d'étonnant.
Encore une fois la colonisation migratoire dégrade la qualité de vie des Français à tous points de vue.
Malgré sa face d’éternel réjoui, sa panse rebondie et ses fessiers qui tendent le veston, François Hollande est un petit bonhomme. Cet homme-là a pris bien des rondeurs, mais il est toujours incapable de prendre de la hauteur.
Mardi dernier, la France était à la fête. Doublement. Sous un soleil radieux, le chef de l’État rendait hommage à nos anciens combattants et fêtait, dans la plus pure tradition républicaine, la victoire du 8 Mai 1945. Le soir, finale de la Coupe de France de football qui offrait en apothéose le duel improbable des amateurs des Herbiers et des super pros du PSG. Victoire du dernier, comme on pouvait s’y attendre, mais moment de joie pour tous et fair-play absolu du capitaine Thiago Silva.
Fair-play. « Synonymes : beau joueur, loyal, régulier, franc jeu », dit le dictionnaire.
Autant de qualificatifs qui manquent à François Hollande, dont l’absence à ces deux cérémonies est un affront, non pas à son ennemi Emmanuel Macron, mais plus simplement aux Français dont il prétend pourtant être si proche et aux amateurs de foot dont il prétend partager la passion.
Cette absence-là est une goujaterie, une petitesse, une bassesse, le fait d’un bonhomme qui n’a toujours pas saisi le sens de son ex-fonction ! Pas saisi ce qui sépare la politique de l’Histoire, pas compris qu’il faut savoir s’extraire des querelles de personne pour « s’élever au-dessus des partis », selon l’expression consacrée.
Il paraît que la raison de son absence, a dit son entourage, était « une question d’agenda ». Ah, bon ! Et de quelle urgence s’agissait-il, au juste : une signature au Leclerc de Romorantin ou au Carrefour de Tulle, peut-être ? À moins que ce ne soit une conférence grassement rémunérée devant un parterre de jeunes enturbannés à l’autre bout de la planète ?
Cet homme n’a aucune classe, comme l’avait montré l’indigne répudiation par voie de presse de sa concubine élyséenne Valérie Trierweiler. Aussi insupportable que fût la dame – et peut-être l’était-elle -, il nous l’avait imposée avant de nous contraindre à subir le ridicule de ses amours ancillaires.
Mais assez parlé de lui.
Pour finir, je voudrais faire part à RTL de mon indignation. Ce 8 mai, aux alentours de 18 heures, un chroniqueur sans aucun doute inculte s’est permis, à propos des Herbiers, de parler en ricanant de « la montée des colonnes infernales » vers le Stade de France.
Je suppose – je l’espère ! – que cet abruti ignorait ce dont il parlait. À savoir de l’envoi, le 19 janvier 1794, par les députés de la Convention et le Comité de salut public, de vingt-quatre colonnes chargées d’exterminer ce qu’il restait des Vendéens. Détaillé, le plan du général Louis Marie Turreau n’avait pour but que de tout brûler et de tout massacrer. Ce que firent lesdites colonnes.
Le génocide vendéen a fait 100.000 morts. Hélas, ce sombre crétin qui cause dans le poste n’en sait sans doute rien.
Rappelons que les Kanaks – et cette graphie est nécessaire pour les dissocier des Canaques, très majoritairement loyalistes – ne représentent qu’eux-mêmes, c’est-à-dire pas grand monde. Les Européens et les Caldoches (les « pieds-noirs » de Nouvelle-Calédonie) sont aussi nombreux que les Canaques, et l’île compte des Mélanésiens, des Wallisiens, des Tahitiens, des Vietnamiens, des Indonésiens, des milliers de personnes originaires du Vanuatu, des Comores, des Antilles, de la Réunion, de Djibouti. Tous ceux-là, qu’on a vu manifester à Nouméa sous une forêt de drapeaux tricolores le 3 mai dernier, voteront bien sûr contre l’indépendance.
A l’occasion du déplacement présidentiel, on a entendu les habituels chiens couchés répéter que les « colons » avaient volé aux Canaques « les terres de leurs ancêtres ». Vide d’hommes (l’île de Shihoku, au Japon, compte près de 5 millions d’habitants pour une même superficie ; Chypre, deux fois plus petite, a quatre fois plus d’habitants), la Nouvelle-Calédonie pourrait, pour être réellement mise en valeur, accueillir sans problème cinq fois plus d’habitants.
Quant à une prétendue « nation canaque » (et a fortiori « kanak »), elle n’a jamais existé. C’est la France qui lui a donné un semblant de consistance en pacifiant une myriade de clans antagonistes et ennemis qui ne parlaient pas la même langue, s’étripaient allégrement et s’entre-dévoraient : il y avait des tribus dites « garde-manger » chez lesquelles les dominants allaient « faire leur marché », et le cannibalisme a été difficilement éradiqué.
L'islamo-gauchisme est une réalité. Est-ce que la droite catho-niaise qui approuvait la Jeanne d’Arc métisse aimerait une Jeanne d’Arc musulmane ou on attend quelques années de plus avant de céder comme de bons soumis au remplacement ?
A cinq mois des élections législatives, ce mardi 8 mai, la Suède a accordé à la mosquée de Växjö de diffuser son appel à la prière du vendredi (l’Adhan). Cette mesure prendra effet à partir de vendredi et durera un an. C’est la troisième mosquée du pays à pouvoir diffuser cet appel. Les autorités ont cependant indiqué que, conformément à la réglementation suédoise en vigueur, le volume des haut-parleurs ne devait pas dépasser 110 décibels en extérieur.
L'Adhan comparé au son des cloches des églises
Avdi Islami, porte-parole de la communauté musulmane de la ville, a estimé que la diffusion de l'Adhan était comparable à celle des cloches des églises. « Nous sommes une société dans laquelle nous sommes différents [...] mieux vaut penser que les différences nous rendent plus forts », a-t-il indiqué à l’agence de presse TT. Mais cette autorisation fait bondir certains politiques.
« L'appel à la prière ne renforcera pas l'intégration à Växjö, mais risque plutôt d'éloigner davantage la ville », a affirmé à TT Anna Tenje, conseillère municipale de la commune suédoise. De son côté, la cheffe de file des démocrates-chrétiens, Ebba Busch Thor, a déclaré que « les gens n'avaient pas à entendre chez eux » l'appel, tous les vendredis pendant trois minutes et 45 secondes. Selon un sondage réalisé par l'institut d'opinion Kantar Sifo, 60 % des Suédois veulent interdire l'Adhan en Suède. De son côté, le Premier ministre social-démocrate suédois Stefan Löfven a estimé que « la société suédoise toute entière est fondée sur différentes religions ».
Cinquante ans après le soulèvement de mai 1968 qui, s’il ne fut sur le moment, dans les faits et en apparence, qu'une révolution d’opérette, bloqua le pays pendant quatre semaines et engendra une déstabilisation globale, politique, économique, spirituelle, structurelle et morale dont la France continue de payer le prix fort, la gauche, l’extrême gauche et une partie des libéraux se retrouvent dans la célébration de ce qui fut pour eux un acte fondateur.
Nostalgie ? Pas seulement.
Les « débordements » du 1er mai témoignent de la vitalité, non seulement d'une idéologie, mais d'une pratique révolutionnaire à vocation internationaliste, dont l'objectif n'est pas de remettre en cause le Système ni même d'abattre le capitalisme, mais de détruire tous les fondements de notre civilisation et d'en anéantir les valeurs et les principes.
Personne ne doit s'y tromper et surtout pas les nationaux : il n'existe - il ne peut exister - aucune proximité entre eux et nous. Leur rébellion, leur « insoumission » ne sont pas les nôtres. Ceux qui veulent faire « la fête à Macron » n'entendent pas, en cas de succès, s’arrêter là. Leur but est l’anéantissement de l’occident helléno-chrétien, l’occident authentique, charnel, identitaire, ancré dans ses traditions, conscient de ses origines comme du sens de son existence forgée par l’histoire. L’occident véritable, pas le monde occidental mercantile qui lui sert de substitut et dont les milices gauchistes sont au final les valets armés.
Black blocs, No borders, antifas, zadistes, NPA, sont bien les fils de la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) d’hier, elle-même héritière des organisations marxistes internationales, avec les mêmes pratiques, les mêmes méthodes, la même violence et le même professionnalisme dans l'exercice de la guérilla urbaine- voire rurale comme on le voit à Notre Dame des Landes- pratiques et méthodes encore perfectionnées grâce au recours massif au réseaux sociaux.
Ceux là sont plus que nos adversaires. Ils sont nos ennemis.
Face à cette menace, le pouvoir joue les apprentis sorciers, en ne prenant pas la mesure de la situation créée par l'action permanente de ces groupes et en croyant pouvoir les utiliser pour servir ses intérêts.
Pour le Parti de la France, la menace communiste révolutionnaire demeure une réalité d'autant plus sérieuse que la jonction entre cette mouvance et celle des organisations islamiques est en passe de se réaliser à l’intérieur et par le biais de réseaux de soutien, et que le risque de dérive terroriste est probable.
Une réalité qu'un État national reconstruit devra prendre en compte pour la traiter, par un arsenal approprié de renseignement et de répression, policier et judiciaire, sans faille ni indulgence, et par une volonté politique qui devra s’exercer au moment des faits comme en amont de ceux-ci.
Ayant depuis des lustres remisé ma télévision, considérant qu’elle tenait plus d’une Pravda lacrymale que d’un canal objectif, il m’arrive de capter au débotté quelques perles via Internet. Ainsi, le magazine « Enquêtes exclusives », sur M6, diffusé le dimanche 6 mai, était consacré aux Black Blocs, ces sympathiques petits bourgeois déguisés en casseurs. Le présentateur de cette émission, le journaliste Bernard de La Villardière, est comme un bon vin – maturité aidant -, il s’est complexifié, délaissant les marronniers du type « été chaud à Saint-Tropez » ou « 24 heures avec la BAC dans les beaux quartiers » pour des sujets à haute intensité médiatique.
Au-delà des images saisissantes de guérilla urbaine où nos nihilistes à la petite semaine cassent tout sur leur passage, le reporter nous entraîne aux côtés du préfet de police de Paris, Michel Delpuech. Avec un physique débonnaire à la François Hollande, celui-ci détaille sa stratégie de maintien de l’ordre face à ces hystériques, qui consiste à tout simplement laisser faire. Point d’usage de Flash-Ball®, encore moins de contact direct pour ne pas envenimer les choses. Ce redoutable garant de l’ordre républicain n’a, heureusement, pas précisé si l’usage de bombes à eau et de langues de belle-mère était proscrit.
Devant cette pantalonnade, un photographe d’origine syrienne précise, au milieu des affrontements, que nos nervis d’extrême gauche ne risquent absolument rien en comparaison des manifestations d’opposants en Syrie, qui se traitent à balle réelle. Il y a peut-être un juste milieu, non ?
S’ensuit un détour par Hambourg, capitale des Black Blocs, où il avait été décidé par pur masochisme d’organiser un G20 en juillet 2017 pendant lequel des policiers allemands n’ont vraisemblablement pas reçu leurs ordres de la préfecture de police de Paris.
Enfin, l’emploi du temps ultra-flexible des Black Blocs (d’une certaine façon, une illustration de la flexibilité de l’emploi) leur permet de prêter main-forte aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes qui occupent illégalement des terrains en vue d’y créer un modèle alternatif. À ce titre, un jeune militant écologiste nous fait visiter sa ferme annexée, dite expérimentale, sorte de décharge où règne un véritable capharnaüm végétal. Celui-ci ne souhaite pas se voir appliquer les obligations imposées aux agriculteurs déclarés, sauf peut-être en ce qui concerne le virement de son RSA, payé par les agents du capital qu’il exècre. Le reportage ne nous le dit pas.
En conclusion, ce magazine met en exergue l’impéritie du pouvoir politique qui offre le rôle épouvantable de punching-ball aux forces de l’ordre, la crainte étant peut-être que nos nouveaux djihadistes soft se fassent une foulure, une égratignure ou, cas extrême, une luxation. Les juges ne s’y sont pas trompés en prononçant des peines de Bisounours à ceux dont le but est de tout casser sur leur passage : du flic – qualifié de « gang armé du grand capital » (sic) -, du mobilier urbain comme des commerces.
Le ministre de la Justice, Nicole Belloubet a assuré que le gouvernement français ferait tout pour sauver les djihadistes partis de France s’ils sont condamnés à mort dans un pays où ils ont commis des exactions.
La garde des Sceaux Nicole Belloubet confirme : la France interviendra pour sauver la vie de ses ressortissants partis faire le djihad qui pourraient être condamnés à mort à l'étranger. La carte d'identité française est une assurance vie pour djihadistes ! (#ONPC 05/05/2018) pic.twitter.com/XKvUyZ9r6t
Promesse de campagne du candidat Macron, l'instauration d'un service national obligatoire pour tous les jeunes, filles et garçons, d'une même tranche d'âge participe de ces engagements électoraux inconsidérés auxquels nous ont habitué les démagogues de droite comme de gauche.
Depuis sa suppression décidée en 1995 par Jacques Chirac, le service militaire hante les esprits de beaucoup de nos compatriotes nostalgiques de la conscription républicaine, de la Nation en arme et du service universel.
Universel d'apparence puisque, sans revenir aux « remplacements » des débuts de la troisième République, l'égalité devant la conscription, par le jeu de l'exemption, fut largement un mythe, particulièrement dans les vingt dernières années de l’existence du service militaire.
Le projet Macron – un mois de service dont la moitié en internat, initiation au secourisme et aux techniques de sécurisation informatique, éducation civique de base, le tout relevant de l'autorité militaire tout en restant dans le cadre civil – s'inscrit à tous égards dans un fourre-tout idéologique à destination incertaine.
Le Parti de la France, attaché à la grandeur de nos armées et à leur efficacité dans l'accomplissement des missions que la France leur ordonne, souligne trois raisons de s'opposer à ce projet.
Il n'est pas dans les missions de nos armées, de nos officiers et sous-officiers de servir d’encadrement pour les pouponnières « civiques » que le gouvernement veut instituer comme classes de rattrapage d'une intégration désormais impossible. Le fameux « brassage » qu’opérait autrefois le service militaire se faisait dans un cadre national homogène et structuré, et n’était pas un but en soi. Le but était de former ses soldats pour la défense de la Patrie. Dans ce projet, aucune formation militaire réelle. Quant au brassage, les choses étant ce qu'elles sont et la réalité « sociale » de notre pays ce qu'elle est on imagine ce qu'il en adviendra.
Le coût de la mise en œuvre d'un tel projet serait exorbitant. Soit il pèserait sur le budget des Armées dont on sait l'étroitesse (la France vient de reculer d’une place dans le classement des engagements financiers consacrés à leur défense par les nations développées, ou en voie de l'être, au regard de leur PIB, et se retrouve en sixième position derrière l'Inde avec, bien sur, un écart vertigineux par rapport aux États-Unis et à la Russie) ; soit il devrait être considéré en nouvelles dépenses, ce qui impliquerait inévitablement des charges supplémentaire pour les contribuables.
La technicité de l'armée moderne, la nécessité de combattants formés, spécialisés et aguerris rend impossible le retour du service militaire à l'ancienne. Dès les années 1960, les nationaux se prononçaient pour une armée de métier. Il est, en revanche, hautement souhaitable que soit organisée, dans le cadre d’un volontariat puissamment soutenu et objet d’une incitation forte de l’État, une force de réserve destinée aux missions autrefois attribuées à la Défense Opérationnelle du Territoire (DOT), qui pourrait se concrétiser par la création d'une vraie garde nationale souvent évoquée par les gouvernements successifs mais toujours restée à l’état de vœu pieux.