L’analyse d’images est un exercice périlleux. Le pseudo-historien Sylvain Boulouque, intervenant sur BFMTV, a été interrogé par la chaîne d’infos en continu sous l’angle « Casseurs : qui sont-ils ? » et tenté de décrypter une image de cortège. « On voit un drapeau avec des fleurs de lys, qui illustre la monarchie et la volonté d’un retour du roi », dit « l'expert ».
Une internaute, militante Debout la France, n’a pas manqué de relever cette séquence :
Grosse manipulation de @BFMTV avec son pseudo spécialiste #Sylvain Boulouque , communiste notoire qui nous explique que les manifestants sont d’extrême droite parce qu’ils ont un drapeau avec des fleurs de lys! Le drapeau présenté était celui de la #Picardie ! pic.twitter.com/OXlAgsFSjA
La lecture du faux historien mais vrai militant communiste est en effet plutôt surprenante, puisqu’il s’agit là du drapeau de la Picardie, dont la fleur de lys symbolise la proximité avec l’Île-de-France. De la même manière, « le lion renvoie à la proximité de la région avec les Flandres », explique Jacques Dulphy, auteur picardisant et passionné d’héraldique.
Un drapeau à la symbolique géographique plus que politique, donc.
L’être humain est ainsi fait qu’il est souvent la somme de ses propres contradictions ; ce qui, d’ailleurs, fait son charme. En revanche, il est des incohérences qui peuvent laisser perplexe. Ainsi, en 2018, une certaine France officielle a-t-elle fêté le cinquantenaire de 1968. Et c’est la même qui, condamnant les violences de ces derniers jours, a précisément célébré celles remontant à un demi-siècle. Là, déjà, il y avait des voitures brûlées, des barricades, des policiers molestés, des vitrines défoncées et des émeutiers exigeant tout et son contraire puisque, « réalistes », ils « demandaient l’impossible ».
Tout ce folklore est désormais muséifié. Les affiches issues des trublions ayant fait leurs études aux beaux-arts grâce à l’argent du contribuable s’arrachent à prix d’or dans les salles de vente les plus cossues de la capitale, avant d’orner les lofts bourgeois : délicieux frisson rétrospectif de la France d’en haut. Dany le rouge, devenu notable en vue, a même été l’un des premiers soutiens d’Emmanuel Macron. Faudra-t-il attendre cinquante autres années pour que les gilets jaunes soient exposés au Centre Beaubourg ?
Il est vrai que les soixante-huitards étaient tous plus ou moins enfants de privilégiés, à l’inverse des actuels révoltés. Pour remonter plus loin dans l’Histoire de France, on constatera encore que les « valeurs républicaines » dont on nous rebat constamment les oreilles reposent sur une autre émeute : celle de la prise de la Bastille, un certain 14 juillet 1789. Bilan des opérations ? Une centaine de manifestants tués et six gardiens de prison lynchés par une foule en furie, dont le gouverneur de Launay, auquel il avait pourtant été promis qu’il ne serait fait aucun mal à ses hommes, suisses et allemands pour la plupart ; à ne pas confondre avec les « Juifs allemands » du joli moi de mai.
On en conclura donc qu’il existe de « bonnes » et de « mauvaises » insurrections, des violences qui se justifient et d’autres non, celles de l’actuel tiers état étant à classer au rang des secondes. Dans Marianne, Caroline Fourest s’interroge : « Il n’existe plus rien entre l’État et l’individu, sauf le vide. Les corps intermédiaires ne sont plus. Les groupes Facebook et Cyril Hanouna ont remplacé les partis et les médiateurs. » Comme quoi l’esprit peut venir à tout un chacun.
Là, on remarquera encore que si la Révolution française avait aussi pour but de supprimer les corps intermédiaires – les corporations, ces syndicats de l’époque, au premier titre –, leurs successeurs de Mai 68 ne souhaitaient pas fondamentalement autre chose, ayant en ligne de mire d’autres institutions tout aussi intermédiaires telles que les notables ou les mandarins universitaires.
En ce sens, Emmanuel Macron n’est pas le mieux placé pour déplorer un vide qu’il a contribué à créer, un fossé entre gouvernants et gouvernés qu’il n’a pas été le dernier à agrandir. En Marche !, le mouvement qui l’a amené au pouvoir ? Un décalque du Désirs d’avenir de Ségolène Royal. Soit un parti qui en refuse la dénomination, plus horizontal que vertical, sans hiérarchie définie, fonctionnant sur le principe d’une démocratie participative dont les aspirations, venues de la base, aboutissent plus à un programme fourre-tout qu’à un véritable programme commun. Un peu comme celui des gilets jaunes, somme toute.
Quant aux partis politiques traditionnels, dont certains journalistes condamnent actuellement le silence, c’est encore et toujours Emmanuel Macron qui, l’année dernière, les a proprement dynamités durant sa campagne présidentielle. Républicains et socialistes sont aux abonnés absents et, même dans les Pages jaunes®, impossible de trouver un numéro de téléphone pour éventuellement les contacter. Idem pour des syndicats qu’il a contribué à abaisser, alors qu’ils n’étaient déjà guère vaillants.
Bref, Emmanuel Macron est, aujourd’hui, d’autant plus seul qu’il a soigneusement organisé sa propre solitude. Dans un palais élyséen en forme de Bastille ?
Je ne suis pas ingénieur en la matière, ce qui ne m’empêche pas de me tenir le raisonnement suivant :
– Les voitures diesel rejettent moins de CO2 (gaz carbonique) que les voitures essence.
– Les nouvelles voitures diesel qui sortent toutes, maintenant, des chaînes de production équipées de filtres à particules ne rejettent plus, à 99 %, ces fameuses particules fines tant redoutées. Que par suite à cet égard, ces voitures diesel récentes sont devenues moins polluantes que les voitures essence.
– Les voitures diesel consomment moins de carburant que les voitures essence, et font donc moins de rejets.
Ces constats étant faits, on doit reconnaître que le gouvernement se dit prêt à donner une aide de 4.000 euros aux propriétaires de vieilles voitures diesel, non équipées de ce salutaire filtre à particules, pour leur permettre d’acheter une voiture moins polluante. À cela, ces personnes répondent qu’aujourd’hui, elles sont déjà souvent à découvert en fin de mois et qu’avec ou sans aide, il leur est absolument impossible de faire cette acquisition d’une nouvelle voiture.
Serait-on dans l’impasse ?
Peut-être que non, car je pose la question : puisque les constructeurs savent équiper de filtres à particules les voitures diesel neuves qu’ils produisent actuellement sur leurs chaînes, ne sauraient-ils pas équiper de ces filtres les vieilles voitures diesel qui n’en ont pas ? Si, techniquement, ils étaient capables de le faire, cette aide que le gouvernement propose ne pourrait-elle pas servir, justement, à payer intégralement le coût de cet équipement sur toutes les voitures diesel anciennes, ce qui les rendrait moins polluantes que les voitures essence sans que leurs propriétaires aient eu à débourser un seul centime.
En outre, on redonnerait à ces voitures diesel anciennes une certaine valeur marchande qu’elles n’ont plus du tout actuellement, ce qui aiderait d’autant leurs propriétaires à en changer le jour où ils voudraient le faire.
Et, enfin, l’État n’aurait plus aucune justification pour maintenir un prix élevé au gazole et, bien au contraire, devrait le diminuer au niveau qu’il était autrefois, c’est-à-dire à un niveau inférieur à celui de l’essence, puisqu’il serait le carburant des voitures devenues les moins polluantes du parc automobile.
Il me semble que tout le monde y trouverait ainsi son compte.
Paris à feu et à sang ; des milliers de casseurs, d’activistes anarchistes et révolutionnaires armés de boules de pétanque, de cocktails molotov, de bouteilles d'acide et de barres de fer ; des racailles et des pilleurs équipés de battes de baseball, de haches, de marteaux et de pieds de biche ; des forces de l'ordre débordées et au bord de la rupture en moyens, en effectifs et en ressources physiques attendant vainement des ordres fermes d'un ministre de l’Intérieur incapable, incompétent et irresponsable.
Cela s’appelle une insurrection.
Dès les premières heures de la matinée, même si l'on ne peut exclure la participation aux affrontements de quelques crétins pathologiques ou d'éléments manipulés, il était clair que les groupes organisés qui ont semé toute la journée la désolation en ravageant la ville, harcelant les forces de l'ordre, incendiant plusieurs voitures de police et volant les armes qui s'y trouvaient, cassant à coups de masses le matériel urbain ou les vitrines de banques dont de nombreuses agences ont été saccagées (cibles habituelles de l'ultra gauche), incendiant les boutiques, vandalisant et pillant, brûlant les voitures autour de la Place de l’Étoile, dans les avenues et rues adjacentes aux Champs Élysées, à la Madeleine, au Trocadéro, gare Saint Lazare, mettant le feu aux Tuileries, profanant l’arc de triomphe venaient d’une extrême gauche rompue aux méthodes de la guérilla urbaine.
Profitant du caractère spontané, inencadré et protéiforme des Gilets jaunes, soufflant sur les braises et attisant les feux, la peste gauchiste a mis en œuvre son savoir-faire… Et son savoir détruire…
Revendications exponentielles, surenchère socialisante, slogans politiquement connotés (« Faisons payer les riches », « Pas de Noël pour les bourgeois », « Police partout, justice nulle part »), sémantique anarcho-syndicale et dialectique néo-marxiste, tout indique, en fait, que le mouvement des Gilets jaunes fait, depuis une dizaine de jours, l'objet d'une tentative de récupération par l’extrême gauche et d'une manœuvre de noyautage trotskiste, véritable OPA gauchiste sur la colère populaire.
Même si la France profonde reste insensible à ces infiltrations, les termes de Convergences des luttes, d’assemblée citoyennes, ou d'objectifs communs des mobilisations, de plus en plus souvent utilisés, la participation des étudiants de l’UNEF en pleine dérive gaucho-communautariste tout comme l'appel à manifester et bloquer les établissements de l’Union Nationale Lycéenne proche de la gauche radicale qui fut en pointe dans les grèves et manifestations contre la Loi Travail, ou encore le tract de la CGT appelant à l'unité entre Gilets jaunes et Gilets rouges, sont des éléments particulièrement inquiétants qui témoignent d'un glissement progressif vers « autre chose ».
La présence massive ce samedi à Paris des black blocs et antifas casqués et masqués comme à leur habitude, ainsi que de bandes de racailles venues des cités, joyeux de « casser du flic », de détruire les « beaux quartiers » et par l'aubaine d'un butin alléchées, ainsi que celle de plus en plus marquée de « Gilets jaunes issus de la diversité », phénomène nouveau, montrent que le mouvement est en train de changer de nature.
Les casseurs manipulés de Paris, pas seulement autour des Champs et dans les 8e et 16e arrondissements mais aussi près des Grands magasins et sur les Boulevards n’étaient pas seuls à la manœuvre. La fébrile agitation sur les points de blocage de la Somme de François Rufin député de la France insoumise mais surtout initiateur et principal animateur, il y a deux ans, des très anarchistes Nuits debout place de la République à Paris, tout comme celle de Mélenchon à Marseille et de ses acolytes un peu partout, ou le soutien clair et net au mouvement, après l'avoir sévèrement condamné du Parti communiste en la personne de son nouveau et virulent Secrétaire national Fabien Roussel ou Yan Brossard, sa tête de liste aux Européennes, l’émeute de samedi elle-même, ne sont que la partie visible de l'iceberg rouge qui s’avance.
Les militants du NPA de Krivine, Besancenot et Poutou ou de Lutte Ouvrière ont, quant à eux, reçu leurs instructions : infiltrer là où ils le peuvent les regroupements sur les ronds points pour orienter le mouvement et, comme le déclarait Besancenot sur France 2, « bloquer les institutions et l’économie » avant de lancer la grève générale.
Autre élément allant dans le sens de la réalité de cette sinistrisation, la mise à l’écart la semaine dernière de plusieurs porte-parole de réputation droitiste comme Benjamin Cauchy, leader des Gilets jaunes de Haute Garonne très médiatisé dans les premiers jours de la mobilisation puis rejeté car ancien de L’UNI et proche de la droite. Bonne nouvelle pourtant : une réaction à ces dérives est en voie : plusieurs délégations de Gilets jaunes « libres » qui furent à l'origine de la mobilisation (dont Cauchy, Cédric Guédémy, sympathisant de Debout la France, et Jacqueline Mouraud) se sont formées et regroupés dans un collectif qui pourrait être l'amorce d'une organisation nationale du Mouvement.
La partie n’est donc pas jouée. Le juste combat des Français continue.
Le Parti de la France soutien la juste colère des Français telle qu'elle s'exprime dans le mouvement des Gilets Jaunes qu'il ne confond pas avec les émeutiers gauchistes.
Il condamne l'enfermement du pouvoir et son refus d'entendre le cri de révolte du peuple.
Il dénonce les mensonges et l'incurie du ministre de l’intérieur qui s'est révélé incapable de maintenir l'ordre face aux professionnels de la casse et aux pilleurs, non seulement à Paris mais aussi à Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Le Puy en Velay, Tours, Toulouse… Avec Carl Lang, le PdF demande la démission immédiate de Christophe Castaner.
Il appelle le gouvernement à la responsabilité pour que soient annulées les hausses de taxes sur le carburant, que soient prises les mesures nécessaires à la relance du pouvoir d'achat des Français et qu’enfin, au-delà des effets d'annonce et des réunions dilatoires à Matignon, le pouvoir daigne entendre et prendre en considération ce peuple dont il a oublié qu'il était le vrai souverain en l’entendait et en lui rendant la parole.
Mais il met également en garde contre l'action d'une extrême gauche révolutionnaire qui croit voir dans le mouvement des Gilets jaunes un terrain favorable au développement de ses menées pro-insurrectionnelles qui, un jour ou l'autre, peuvent créer une situation révolutionnaire avérée.
Ce jour-là, s'il doit venir c’est-à-dire si rien ne change dans l’organisation et dans les orientations des pouvoirs publics de notre pays, les Français comprendront que ce qu’ils ont vu tout ce samedi sur les chaînes info n’était qu'une répétition générale.
Mais pour l'heure, et quel que soit l'avenir du mouvement des Gilets jaunes, constatons que la France profonde a bougé et que tout n'est donc pas perdu.
Aux nationaux d’être au rendez-vous. Politique d’abord !
Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et argumentaire
Le secrétaire du syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière, Yves Lefebvre, a affirmé que les CRS pourraient abattre des manifestants samedi prochain à Paris si la situation devient incontrôlable.
Gilets Jaunes: le secrétaire général de l'unité SGP Police FO craint "des morts samedi prochain" pic.twitter.com/U44iYV75Fj
Voilà jusqu'où semble vouloir aller le gouvernement. A noter que lors des différentes émeutes ethniques ces dernières années, jamais cette menace n'a été brandie...
Marie-Jeanne Vincent, Déléguée du Parti de la France pour le Calaisis, était candidate pour l'Union des Patriotes sous l'étiquette Civitas aux élections législatives en juin 2017. Jusqu'au scrutin, pendant 13 jours, le torchon d'extrême-gauche Nord Littoral a publié quotidiennement un nouvel article diffamatoire, calomnieux et insultant pour la candidate. 13 articles haineux, s'attaquant même à son intégrité professionnelle de professeur.
Relayant ces articles sur son compte Facebook, Nord Littoral a laissé libre cours à un déversement de haine sur sa page, alors même que le moindre commentaire un tant soit peu patriote est immédiatement censuré.
Cette campagne de diffamation a abouti à la dégradation de son véhicule de Marie-Jeanne Vincent, à du vandalisme sur la façade de sa maison et même à des agressions physiques lors de collages d'affiches.
Marie-Jeanne Vincent poursuit le directeur de publication de Nord Littoral pour diffamation et injure publique et l'audience se déroulera mardi 4 décembre à 8h30 au Tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer.
Le Parti de la France invite ses militants, adhérents et sympathisants à venir soutenir Marie-Jeanne Vincent au tribunal.
Depuis samedi soir circulent, sur Internet, des vidéos inimaginables, montrant s’il le fallait . Pendant que notre Président parle écologie et fin du monde avec ses pairs à l’autre bout du monde, Paris était en état d’émeute.
L’une d’elles, choquante, bouleversante même, mise en ligne par un certain Rick Al, montre de faux gilets jaunes, jeunes, de moins de 30 ans, saccageant l’intérieur de l’Arc de Triomphe. Pillant, cassant à coups de marteau une statue, une reproduction du monument, détruisant le maximum de meubles, statues, vidant les tiroirs. Une bonne trentaine d’individus, le visage dissimulé, à part l’un d’entre eux que la police aura facilement identifié – espérons-le – et qui n’aura pas entendu l’accent marqué du caméraman criant « Hé, les gars, je filme, cachez vos visages ! » suivi d’un « On va faire sauter Macron ».
Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment a-t-on laissé les choses en arriver là ? Le vandalisme des casseurs à l’assaut de notre symbole à tous : l’Arc et la tombe du Soldat inconnu autour duquel, trois semaines auparavant, 72 chefs d’État s’étaient rassemblés pour rendre un honneur planétaire aux combattants de la Première Guerre mondiale. Trois semaines plus tard, le monde entier a assisté à la prise de l’Arc de Triomphe, d’abord par de vrais gilets jaunes, puis par des individus dont l’uniforme black est caché par un gilet réfléchissant, mais ressemblant plus à des antifas professionnels qu’à des manifestants « amateurs ». D’autres gilets jaunes, d’ailleurs, se sont agenouillés autour du tombeau, priant et chantant « La Marseillaise » comme s’ils voulaient protéger la flamme perpétuelle d’un mauvais vent. Les individus en noir, eux, se sont mis allègrement à taguer, à souiller les piliers de slogans « Les gilets jaunes triompheront », « Macron démission » « Augmente le RSA ».
La prise de l’Arc de Triomphe n’avait pas été prévue par notre gouvernement ! Bien au contraire ! J’accuse Castaner d’avoir laissé délibérément ces vrais ou faux gilets jaunes envahir le terre-plein central de l’Étoile alors qu’en face, barrant l’avenue des Champs-Élysées, il avait fait placer des centaines de CRS, gardes mobiles et autres force de l’ordre, et mis en place un barrage de véhicules impossible à franchir.
Pourquoi ne pas avoir entouré l’Arc de Triomphe, protégé ainsi notre symbole national et évité la profanation du tombeau du Soldat inconnu, par des barrières de véhicules et des policiers ? Pourquoi, n’ayant pas voulu protéger l’Arc de Triomphe, n’a-t-il pas ordonné aux forces de police de lancer une vraie charge contre ceux qui occupaient le terre-plein. En quelques minutes, les manifestants (vrais ou faux) en auraient été délogés.
Que conclure, sinon écrire ce que tout le monde pense tout bas : que tout a été fait, à Paris, pour décrédibiliser le mouvement populaire des gilets jaunes, les vrais, ceux qui souffrent, et que ce cinéma présidentiel et gouvernemental devient de plus en plus insupportable. Le 1er décembre restera dans nos mémoires comme un affront fait à la nation par ce gouvernement et ce Président qui ne méritent que notre mépris. Et les voir, le lendemain, s’apitoyer devant ce monument souillé me glace.
Le jeune et sémillant député LREM de la 4e circonscription de l'Ain, Stéphane Trompille, s'est illustré vendredi 30 novembre, en agressant, canette de bière à la main, des gilets jaunes, au niveau du péage d'Attignat. Sa langue pâteuse et sa pitoyable attitude de petit bourgeois qui veut se la jouer « racaille » ne laisse guère de doute sur son ivresse au moment des faits...
Le Président de la République a osé se montrer dans les rues de Paris au lendemain des scènes de guérilla urbaine d'hier. Malgré un important dispositif policier, il n'a pas fallu bien longtemps pour que des « gilets jaunes » déterminés se rapprochent de lui et le conspuent, lui faisant bien comprendre le rejet qu'il inspire au peuple français, scandant « Macron démission ! »
On notera les commentaires hallucinants du journaliste de la télévision d'État BFMTV qui invente des « vivas » et des « applaudissements » que lui seul entend.
Tout d'abord, je n'ai pu, pour ma part, accéder aux Champs Élysées, restant bloqué avec plusieurs centaines de gilets jaunes aux abords de l'avenue par les sbires ultra-agressifs d'Emmanuel Macron qui, pour beaucoup d'entre eux, se sont comportés comme des voyous au service du pouvoir en place.
Selon les témoignages de militants qui étaient au cœur des événements place de l'Étoile, la journée s'est déroulée comme suit :
Peu après 8h, alors que les « gilets jaunes », constitués de Gaulois en colère et de patriotes, souhaitaient accéder aux Champs Élysées, la police de Monsieur Castaner a immédiatement lancé les hostilités avec un zèle et une volonté de faire immédiatement dégénérer la manifestation ; ce qui ne laisse aucun doute sur les consignes qui avaient été données. Repoussés place de l'Étoile, les « gilets jaunes » ont été gazés et chargés tout au long de la journée par des forces de police qui recherchaient l'affrontement de manière flagrante.
Dès le début de l'après-midi, des groupes d'extrême-gauche sont arrivés en masse pour en découdre avec la police et se livrer à de la casse, mais aussi pour agresser en surnombre et armés tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à un nationaliste.
Les extrémistes de gauche étaient rejoints en fin d'après-midi par des bandes d'allogènes, le chaos était total (voitures incendiées, pillages de commerces,... ), et la chasse aux Blancs était ouverte.
Cette situation insurrectionnelle est directement imputable à Monsieur Macron et à son gouvernement qui se retranchent dans le mépris des Français qui n'en peuvent plus. Nos gouvernants jouent la carte extrêmement dangereuse du pourrissement de la situation, attisant volontairement les tensions dans toute la France, espérant ainsi rendre la mobilisation impopulaire. Ces gens sont des irresponsables et par leur manière d'agir, démontrent leur haine viscérale du peuple français.
Thomas Joly - Secrétaire général du Parti de la France
La section locale du Parti de la France a été contactée par des riverains excédés : « Les dégradations, les vols, les atteintes aux biens se multiplient. C'est reparti comme au temps de la jungle. On ne se sent plus en sécurité. »
En effet, chemin du Pont Trouille, juste avant le Fort Vert, un camp clandestin de plusieurs dizaines de tentes a vu le jour, au su et au vu des autorités et le nombre de clandestins y est de plus en plus important.
Le Parti de la France attend de la municipalité qu'elle réagisse contre ce nouveau campement illégal afin que les riverains retrouvent la tranquillité dans leur quartier.
L’Assemblée nationale a adopté une extension de la prise en charge des frais de santé des immigrés maghrébins ayant travaillé en France avant de rentrer dans leur pays d’origine, rapporte le quotidien Le Monde.
Cet amendement gouvernemental qui s’inscrit dans le cadre du projet de budget de la Sécurité sociale vise à « étendre la prise en charge des frais de santé des pensionnés résidant à l’étranger et ayant travaillé plus de quinze ans en France lorsqu’ils sont soignés lors de leur séjour temporaire en France ». « Dans ce cas, la France prendra en charge unilatéralement les soins de ces personnes », a expliqué la Secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé, Christelle Dubos citée par Le Monde, précisant que « Cet amendement permet également de rétablir la prise en charge des enfants mineurs de ces pensionnés ».
Ils sont environ 750.000 personnes titulaires d’une pension vieillesse française et pouvant justifier de quinze ans de cotisations qui résident aujourd’hui en dehors de la France. Parmi eux, 420.000, installés dans l’Union européenne, sont déjà couverts. La mesure votée concerne les 330.000 pensionnés restants, dont 240.000 résident au Maghreb, principalement en Algérie, au Maroc et en Tunisie.
Les « gilets jaunes » qui expriment leur colère dans la rue depuis plusieurs semaines parce qu'ils n'en peuvent plus d'être écrasés de taxes apprécieront...
Le nombre de décès directement liés aux particules fines est difficile à déterminer. Le gouvernement en fait pourtant un argument de sa politique.
Le Président de la République prend la parole pour justifier sa politique confiscatoire. Mais il la justifie sur une base de chiffres erronés.
Cette déclaration, publiée sur Twitter, est incorrecte. La « pollution » ne tue pas 48.000 Français par an. Aucune étude, en tout cas, n’en apporte la preuve. La réalité semble même être complètement différente.
En 2011, une enquête auprès de 9 villes de France (sur un total de 25 villes européennes) s’est penchée sur les effets de la pollution atmosphérique urbaine. Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse (soit 12 millions d’habitants) ont contribué à ce projet baptisé Aphekom. Les résultats ont été publiés en 2012. Extrait : « L’espérance de vie à 30 ans pourrait augmenter de 3,6 à 7,5 mois selon la ville, ce qui équivaut à différer près de 3 000 décès par an, si les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 respectaient la valeur guide de l’OMS (10 µg/m3). Le bénéfice économique associé est estimé à près de 5 milliards € par an . »
La science conclut que les particules fines sont nocives et potentiellement mortelles. Mais aucune étude nationale n’apporte la confirmation de ce chiffre, élevé, de 48.000 décès annuels.
Où se trouve la vérité ?
D’où sort ce chiffre de 48.000 morts, ressassé par le monde politique ? Il est tiré d’un rapport de l’agence Santé publique France, sur « L’État de santé de la Population en France ». Un concept vaste, qui tient aussi bien compte des maladies cardio-vasculaires, du diabète, du mode de vie, que de l’inhalation de gaz toxiques.
La synthèse de cette étude nous apprend que les cancers (27,6 %) et les maladies cardio-vasculaires (25,1 %) constituent les deux premières causes de décès en France. Le tabac et l’alcool restent, de loin, les principaux vecteurs de mortalité.
Page 22, on peut lire : « En particulier, la pollution par les particules fines PM2.5 émises par les activités humaines est à l’origine chaque année, en France continentale, d’au moins 48.000 décès prématurés (soit 9 % de la mortalité en France). »
La source de ce chiffre ? Un rapport commandité par la Commission européenne dans le cadre de la CAFE (Clean Air for Europe), qui fait état de 48.000 morts… prématurées. Ce qui est plus qu’une nuance.
Même le journal Le Monde, en 2013, avait dénoncé l’usage abusif de ce bilan, martelé sur les ondes par les écologistes Jean-Vincent Placé, Delphine Batho et Cécile Duflot. Entre les deux études, la méthodologie diffère. Et il n’est pas possible d’extrapoler à l’ensemble de la France une étude se limitant à 9 villes, ni même de quantifier la part précise de diesel qui est à l’origine des décès. Quand bien même : près de 3.000 morts mentionnés dans une seule étude visant 12 millions de Français, cela donne à la louche quelque 16.000 morts annuels.
Les faux morts au service de la politique
Les experts se gardent bien d’émettre, à ce stade, la moindre conclusion sur le nombre de Français décédés suite à l’inhalation de particules fines. Un pas que le Président de la République a franchi, lui, pour justifier l’action de son gouvernement. Le tweet d’Emmanuel Macron repose sur des calculs biaisés. Les récents chiffres montrent que les accidents de la route ont fait 3.684 morts l’an passé en France ; que quelque 8.000 à 10.000 cas de suicide y sont comptabilisés ; que 825 homicides ont été commis ; puis, surtout qu’environ 20.000 Français décèdent annuellement suite à un accident domestique.
Ce Président de la République approuve et justifie une législation liberticide sur les Fake News qui seraient répercutées par certains médias durant la campagne électorale. Au point d’en faire un combat personnel.
Benjamin Constant a écrit : « Là où il n’y a pas de droits, il n’y a pas de devoirs. Dire la vérité n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit à la vérité. Or, nul homme n’a droit à la vérité qui nuit à autrui. »
Lorsque le « droit de mentir » s’oppose aux libertés, il offense l’humanité.
Emmanuel Macron est humain. Il a le droit de se tromper. Il a même le droit de propager des informations basées sur des inexactitudes factuelles. Le problème, c’est qu’en tant qu’élu, il s’autorise à diriger des vies sur la base de contre-vérités. Ce qui est proprement inacceptable.