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Le blog politique de Thomas JOLY

Hommage à Roger Holeindre, samedi 3 février

8 Janvier 2024, 20:24pm

Publié par Thomas Joly

Hommage à Roger Holeindre, samedi 3 février

Samedi 3 février à 16h30, le Parti de la France organise son traditionnel hommage à Roger Holeindre au cimetière de Vaucresson (10 rue de Cazes).

La commémoration sera suivie, à partir de 19h30, d'un repas au restaurant (45 € par personne tout compris) où diverses personnalités de la droite nationale évoqueront, comme chaque année, le souvenir de Roger Holeindre.

Ne tardez pas à réserver pour le dîner, les places sont limitées : 07.66.51.27.24 ou partidelafrancesomme@gmail.com

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Sondage : l’inculture crasse des 16-24 ans

8 Janvier 2024, 07:24am

Publié par Thomas Joly

Une étude OpinionWay, réalisée pendant la quinzaine de Noël (les « fêtes de fin d’année », les désormais traditionnelles FFA) pour La Tribune, livre des conclusions plus alarmantes que jamais sur le niveau d’inculture de la jeunesse française. Un échantillon représentatif a été interrogé sur un certain nombre de dates très classiques de l’Histoire de France. On ne parle pas de celles du roman national, hein, attention : pas de Bouvines, pas d’Azincourt, pas de baptême de Clovis, pas de mort de Louis XIV ou de traité de Verdun. Pas même d’Austerlitz ou des Trois Glorieuses. On se doute que ce serait beaucoup trop demander. Non, non, là, les questions concernaient l’Histoire comme on l’apprend depuis quelques décennies : avec une France qui commence par la République, des événements « incontournables » comme l’abolition de la peine de mort, la chute du mur de Berlin ou le droit de vote des femmes. Eh bien, même dans cette Histoire rabougrie et politisée, la jeunesse est nulle.

Commençons par les chiffres les plus affligeants. 46 % des sondés ignorent en quelle année a eu lieu la Révolution française. 60 % ne savent pas quand le mur de Berlin est tombé. 77 % sont incapables de donner la date de l’abolition de la peine de mort et 69 % échouent à situer la date à laquelle les femmes ont obtenu le droit de vote. Voilà. Tout simplement. Cette génération née entre 1999 et 2008, à peu près, ne sait rien. On pourrait même dire que plus les dates demandées sont récentes, moins ils en savent. « Ils sont fiers d’être cons », disait Desproges de la jeunesse de son temps, lors de son mémorable réquisitoire contre Cohn-Bendit sur France Inter. On pourrait ajouter que, non seulement ils en sont fiers, mais il n’y a aucune raison pour que cela change. 45 % de cette riante jeunesse, qui est notre relève, s’informe grâce aux réseaux sociaux.

On pourrait modérer un peu cette consternation en constatant deux choses. D’abord, la prédominance des réseaux sociaux ne va pas tarder à sonner le glas de la presse gauchiste subventionnée, du service public de propagande et de toute la cohorte qui va avec : amuseurs stipendiés, commissaires politiques déguisés en fact-checkers, séries qui représentent « la France telle qu’on voudrait qu’elle soit », comme disait Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, lors d’une audition parlementaire… Ensuite, c’est également la fin des totems de l’Éducation nationale à la papa, ce que montre bien le choix des « grandes dates » de ce sondage.

Voilà donc la jeunesse qui vient : une génération inculte et indifférente, disponible pour toutes sortes de bourrages de crâne, qui pense d’ailleurs symboliquement, à 41 %, que le but de la loi de 1905 est de « discriminer les musulmans ». Les francs-maçons de la IIIe République, qui ont voté cette loi par haine de la religion catholique, doivent faire des triples saltos dans leur tombe. Ces gens vont prendre le pouvoir quand nous vieillirons, puis quand nous mourrons. Et la plupart d’entre eux votent déjà, persuadés, pour citer à nouveau Desproges, que « Marceau, Berthier et Périphérique étaient des maréchaux d’Empire ». Il va falloir nous débrouiller avec ce constat. Et encore faut-il s’estimer heureux : on ne leur a pas demandé si la Terre était plate.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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OQTF : une question de volonté politique

4 Janvier 2024, 17:09pm

Publié par Thomas Joly

OQTF : une question de volonté politique

Selon un rapport de la cour des comptes, entre 2019 et 2022, plus de 445.000 OQTF ont été prononcées mais seulement 10 % ont été effectivement réalisées.

Les causes : une procédure administrative pleine de brèches dans lesquelles s’engouffrent des avocats xénophiles pour freiner ces expulsions, le refus de certains pilotes de ligne de prendre ces indésirables à bord de peur de troubles pour les autres passagers, une Union Européenne complice des envahisseurs, etc.

Pourtant les solutions existent, encore faut-il s’en donner les moyens. Quand un État souverain prend une décision, personne ne peut aller à l’encontre.

Expulser collectivement l'ensemble des clandestins en réquisitionnant des avions civils et militaires, tout en rétablissant des contrôles à nos frontières, c'est juste une question de volonté politique.

Au Parti de la France, tous les étrangers sous le coup d'une OQTF seront renvoyés d'où ils viennent.

Laurent Spagnol - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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Viols, crimes, agressions : des « festivités dans le calme », selon Darmanin

4 Janvier 2024, 11:00am

Publié par Thomas Joly

Le 1er janvier, Gérald Darmanin se félicitait, sur X, de ces « grandes festivités [qui] se sont déroulées dans le calme, notamment à Paris, où plus d’un million de personnes étaient rassemblées ». « Dans le calme » ? En réalité, les « fêtes de fin d’année » ne ralentissent pas le rythme des agressions sexuelles et autres coups de couteau de la France ensauvagée. Revue de détail de ce calme, celui des hôpitaux et des cimetières.

Un Afghan agresse une fillette

Dans la nuit du 30 au 31 décembre, à Paris, dans les jardins du Trocadéro, vers une heure du matin, une fillette a été agressée sexuellement par Babhtyar, un Afghan de 25 ans, qui l’a embrassée - sous la contrainte, faut-il le préciser. Le père de la fillette, Mohammed, a maîtrisé le satyre et se réjouit que Babhtyar ait été condamné à 18 mois de prison ferme, ce mercredi 3 janvier. Mais il ne cache qu’il aimerait que « ces gens-là soient dégagés du territoire ».

Sur le campus de Besançon, vers 3 heures du matin, deux femmes ont été rouées de coups de poing et de pied par quatre hommes, l’une particulièrement violemment, au sol. Filmée par un étudiant qui a aussi appelé la police, l’agression est devenue virale sur les réseaux sociaux… relayée « notamment par des comptes proches de l'extrême droite […] avec des propos xénophobes et racistes », rapporte France Bleu, qui se choque plus des réactions que de l’agression elle-même.

« Allahu akbar ! »

Dans la matinée du 31 décembre, toujours à Paris, Mohamad, Algérien de 23 ans en situation irrégulière, a été arrêté à la station Châtelet. Dans le métro, il avait fait subir des attouchements à une jeune femme qu’accompagnait une amie et les avait menacées avec une arme blanche, puis avait tenté de poignarder une personne qui tentait de s’interposer. En garde à vue, il a agressé une policière.

Au même moment, à Gennevilliers, un homme agressait trois femmes à coups de bâton, l’une dans le hall d’un hôtel, les autres dans la rue. Quand les policiers sont intervenus, il a foncé sur eux en criant « Allahu akbar ». Maîtrisé par un tir de taser, il a été placé en hospitalisation d’office : encore un déséquilibré...

L’après-midi, dans le IVe arrondissement de Marseille, un homme d’une quarantaine d’années a été roué de coups par « plusieurs individus » sur le parking d’un Intermarché. L’homme est décédé à son arrivée à l’hôpital.

Un mort à Saint-Just-en-Chaussée (Oise)

La nuit de la Saint-Sylvestre, à Granvillars (Territoire de Belfort), un habitant de 26 ans rentrant de soirée avec sa copine a rencontré « un groupe d’individus » qui faisaient exploser pétards et feux d’artifice près de chez lui vers 4h30 du matin. Il leur a demandé de s’arrêter. Il a été poignardé au foie et à l’estomac et son état est préoccupant. Six jeunes, dont des mineurs, ont été interpellés puis relâchés ; une autre personne a été mise en garde en vue ce mercredi, suspectée d’être l’auteur du coup de couteau.

À Châlons-en-Champagne (Marne), une rencontre entre deux bandes près d’un point de deal a tourné à la bagarre générale. Les battes de baseball étaient de sortie, mais aussi un marteau : un jeune a pris plusieurs coups. Son pronostic vital était toujours engagé, mardi soir.

À Grenoble, un jeune homme de 21 ans a échappé de peu à la mort après avoir pris « un coup de couteau à la gorge » (comme disent les médias pour ne pas utiliser le mot « égorger »), dans le tramway. Une rivalité amoureuse serait la cause de cette tentative de meurtre.

À Saint-Just-en-Chaussée (Oise), un jeune homme n’a pas eu autant de chance. Vers 5 heures du matin, les pompiers ont trouvé son corps sans vie dans un abri du quai de la gare, poignardé. Trois personnes ont été placées en garde à vue, l’un des suspects reconnaît avoir porté des coups de couteau ; il s’agirait d’une dispute entre personnes se connaissant.

À Paris, vers 6 heures du matin, pont Bir-Hakeim, un homme a été grièvement blessé, poignardé au thorax, aux jambes, à l’abdomen, par deux hommes. Son pronostic vital est engagé. Une altercation dans le métro serait la cause de l’agression.

Violée à 75 ans

Le 1er janvier au matin, à Nice, une Suissesse qui promenait son chien a été agressée sexuellement dans la rue par un Tunisien en situation irrégulière. Elle s’est défendue en le mordant à la main. Deux policiers ont été légèrement blessés en arrêtant l’agresseur, qui portait un couteau sur lui. Il est déféré en comparution immédiate aujourd’hui.

À Veyrins-Thuellin (Isère), deux femmes ont été poignardées dans la rue du village vers 8 heures du matin, non loin d’une fête privée mais sans lien avec elle, semble-t-il. L’une d’elle a eu vingt point de suture. Un homme de 30 ans a été arrêté, alcoolisé et drogué au moment des faits.

À Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), un homme « de type africain » a profité d’une fenêtre entrouverte pour pénétrer chez des gens. Le mari, lourdement handicapé, n’a pu intervenir pour empêcher le viol de sa femme, 75 ans - un viol de femme âgée qui s’ajoute à une liste qui devient longue, semaine après semaine. Un individu a été placé en garde à vue. « Il réside dans un squat à proximité du pavillon du couple », précise Europe 1. La victime, choquée, a été hospitalisée.

Viols, meurtres à mains nues et au couteau, sans parler des voitures brûlées et des dégâts matériels… Voilà donc sous quels auspices commence l’année 2024. De façon non exhaustive, bien sûr, car comme le fait remarquer Pierre Sautarel, sur X : « C'est un truc de fou. Les infos révélant les faits les plus graves commis durant le réveillon sortent toutes avec 48 heures de retard. » Remercions encore le créateur et l’animateur de FdeSouche du travail de remontée de l’information qu’il effectue sans désemparer. Et souhaitons aux Français un autre « calme » que celui de Darmanin.

Samuel Martin

Source : http://bvoltaire.fr

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Réveillon de la Saint-Sylvestre : comment éviter tous les sujets qui fâchent…

31 Décembre 2023, 15:17pm

Publié par Thomas Joly

L’actualité est si brûlante qu’il peut arriver que ça chauffe au réveillon, malgré la magie de Noël qui opère au-delà du 25 décembre. D’où ce viatique censé éviter à nos lecteurs, leurs familles et leurs amis de clore la soirée en se tapant dessus à grands coups de dinde et que la soirée ne dégénère en concours de marrons.

L’actualité étrangère, tout d’abord. L’Ukraine et la Russie ? Il y a des pour et des contre. Et pour tout arranger, les positions transcendent les courants politiques. Au sein de la mouvance droitière, par exemple : chez les amis de Bernard Antony et de son mouvement Chrétienté-Solidarité, on est plus ukrainien que le président Volodymyr Zelensky lui-même. Mais chez leurs possibles convives d’un soir, ceux du GRECE, l’école de pensée d’Alain de Benoist, la lecture est inverse : le salut viendra de l’Est et des démocratie populistes et illibérales. Et si on parlait plutôt des oreillons de Jordan, le petit dernier ?

En cas de ton qui monte, en même temps que le taux de vodka dans le sang, il n’est pas forcément approprié de tenter de faire dériver le débat sur le Proche-Orient. Là aussi, la « grande famille nationale » affiche autant de divisions. Israël a ses sectateurs ; mais les Palestiniens aussi, même ceux du Hamas. Comme Félicie, aurait ajouté le regretté Fernandel. Pas la peine, non plus, de faire le malin en déclarant que les défenseurs des Ukrainiens et des Israéliens ne font que manger dans la main des Américains, ça pourrait dégénérer. Surtout quand la partie ici incriminée rétorquera que c’est toujours mieux que de faire de même dans celle des Russes. Dans la foulée, les uns se feront défenseurs de l’Occident et les autres de l’Europe. Et là, la maîtresse de maison n’aura plus qu’aller se suicider en cuisine en avalant des torchons.

Le sujet Zemmour est aussi à éviter, l’homme ayant encore ses adeptes. Marine Le Pen aussi, mais elle a les députés en plus. Un terrain qui est donc à la fois éminemment glissant et hautement inflammable. À moins d’avoir parié que les invités ne finissent par improviser un concours de frisbee avec leurs assiettes.

Après, si toutefois vous avez choisi une soirée à thèmes, genre kamikaze, par exemple, il est toujours possible de se rabattre sur ces vieux classiques que sont la peine de mort, l’avortement, la corrida et la cause animalière. Mais, en la circonstance, le doigté s’impose et tout dépend des options philosophiques et politiques de vos convives. À gauche, on est généralement contre la peine de mort et pour l’avortement. À droite, ce serait plutôt le contraire. Attention, donc, à ne pas vous mélanger les pinceaux.

Dans le même registre, on évitera aussi d’autres polémiques tout aussi explosives : OM contre PSG, Beatles contre Rolling Stones, fromage ou dessert, Delon ou Belmondo, slip ou caleçon. Certains petits futés croiront aussi bien faire en proposant un toast à la santé de Gérard Depardieu, histoire de réconcilier tout le monde. Très mauvais choix, car notre Gégé national, c’est à la fois l’ami de Vladimir Poutine mais encore celui du défunt Fidel Castro. Pis : c’est aussi l’homme de Sous le soleil de Satan (1987), film de Maurice Pialat, inspiré du roman de Georges Bernanos ; mais ce sont aussi Les Valseuses (1974), de Bertrand Blier. Ces deux films ont tous deux leurs fans ; seulement voilà, ce ne sont pas forcément les mêmes. ¡Caramba! encore raté !

Bon, le plus simple consiste encore à réveillonner avec madame (ou monsieur) en jouant au Scrabble™. Mais en évitant les mots qui fâchent, toutefois. Et en laissant les enfants à l’écart des discussions des grands, même si ,chez eux, les sujets de discorde sont au moins aussi nombreux : Playstation ou Nintendo ? Allez, tout le monde au lit ! car « demain est un autre jour », comme on dit dans Autant en emporte le vent (1939), de Victor Fleming. Mais là aussi, attention, dans cette ode cinématographique au vieux Sud esclavagiste, il y a du pour et du contre. On n’en sort pas.

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.fr

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Pour le 31 décembre, appel à la convergence des luttes sur les Champs-Élysées !

30 Décembre 2023, 15:28pm

Publié par Thomas Joly

On sait que les festivités du Nouvel An sont souvent, en France, un prétexte au déchaînement de vandalisme. Chaque année, des centaines de voitures sont incendiées par des « jeunes » issus des « quartiers populaires ». C’est devenu une sorte de tradition, au point que les autorités, qui portent si mal leur nom, ne publient plus les chiffres des dégradations, de peur d’alimenter un éventuel (et stupide) concours entre les cités perdues de la République. Sur les Champs-Élysées, c’est un avant-goût de l’Apocalypse. Près de la tour Eiffel, réfugiés dans leur dérisoire cabine sous les pieds du monstre de fer, les flics attendent que ça se passe. Paris est livré aux hordes. Et ça fait des années que ça dure. Seuls les touristes semblent s'en offusquer encore.

La question palestinienne s'invite... et s'impose

Cette année - conflit israélo-palestinien oblige -, il pourrait bien y avoir une « convergence des luttes » islamo-gauchiste, sous la bannière du Hamas. C’est en tout cas ce qu’espère l’association Urgence Palestine, qui appelle « toutes et tous » à se réunir sur les Champs à 23h59, le 31 décembre. « Venez avec vos drapeaux palestiniens », est-il précisé sur l’affiche, que relaient d’ailleurs un certain nombre de comptes X. Les revendications sont désormais bien connues : « Cessez-le feu et levée du blocus immédiats/Stop au génocide/Free Palestine/Soutien à la résistance ». On peut, bien sûr, s’arrêter sur certaines d’entre elles. Par exemple l’expression « Soutien à la résistance » fait implicitement référence au discours qui assimile le Hamas à une organisation de résistance politique - qui, incidemment, posséderait une « branche armée » responsable des événements que l'on sait du 7 octobre. Un parti d'autant plus intenable que les exactions ont été patiemment documentées.

La sécession est déjà là

On ignore pour l’instant dans quelle mesure ce tract va être suivi d’effet et s'il sera suivi d'un déferlement sur la feue « plus belle avenue du monde ». Mais cet appel à tous « quartiers de France, depuis le Val-Fourré... », comme on l'entend dans une vidéo, à venir manifester pour la Palestine sur les Champs-Élysées le 31 décembre n'est-il pas une preuve que la sécession est déjà là ? Voilà donc à quoi ressemble la France que nos dirigeants ont voulue : une France qui, depuis des décennies, a renoncé à l'assimilation. Et aujourd'hui, dans ces « quartiers », on s'assimile à la Palestine. Quel échec ! Pendant ce temps, dans nos logements aveugles, nous festoierons comme avant, en montant la musique pour ne pas entendre les youyous et les mortiers d’artifice. Oui, la sécession est déjà là.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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Trump, personnalité politique de l’année ?

29 Décembre 2023, 11:50am

Publié par Thomas Joly

En cette période de Noël, s’il fallait choisir un récit biblique pour illustrer le chemin parcouru en un an par Donald Trump, l’épisode de la traversée de la mer Rouge semblerait des plus appropriés. Début 2023, la plupart des commentateurs politiques avaient, en effet, arrêté leur verdict : à la tête de ses fidèles, poursuivi par des adversaires déterminés à sa perte, l’ancien président allait se heurter aux flots de procédures déversés contre lui et s’y noyer définitivement. Une parenthèse sinistre de la vie politique américaine se refermerait alors et le pays retrouverait son unité et sa sérénité.

Une incroyable résilience

Douze mois plus tard, force est de constater que tout le contraire s’est produit. À l’image du prophète et guide du peuple hébreu, Trump a vu s’écarter la mer menaçante à sa droite et à sa gauche, et c’est à pied sec qu’il s’avance désormais vers le bureau ovale de la Maison-Blanche, sa terre promise. Quant à ses poursuivants, il se pourrait bien que les flots impétueux finissent par se refermer sur eux et leurs espoirs de victoire.

Non seulement Donald Trump est aujourd’hui en tête de la primaire républicaine, surpassant de près de 40 points ses deux principaux concurrents, mais, surtout, le voilà donné gagnant face à un Joe Biden démonétisé. L’octogénaire démocrate, avec ses chutes à répétition et ses allocutions cafouilleuses, inquiète jusque dans son propre camp où de plus en plus de voix réclament sa mise à la retraite.

Qui aurait pu imaginer un tel scénario, il y a un an ? Bien entendu, pour ceux qui ne veulent pas voir ce qu’ils voient, l’incroyable résilience de Trump ne peut résulter que de sa démagogie outrancière, voire d’une influence maléfique. En octobre dernier, Hillary Clinton n’expliquait-elle pas son succès par sa capacité à manipuler les médias et un ascendant sur ses partisans digne d’une « secte » ?

Le « panier des déplorables »

Lors de la campagne présidentielle de 2016, elle avait eu des propos encore plus durs à l’égard de l’électorat de son adversaire : « Pour généraliser, en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j'appelle le panier des déplorables », avait-elle lancé.

Un premier panier composé de « racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes » auquel il fallait ajouter un autre panier « rempli de personnes qui ont l'impression que le gouvernement les a laissées tomber, que l'économie les a laissées tomber, que personne ne s'intéresse à eux », déclarait-elle.

Les considérations pleines de mépris d’Hillary Clinton sur l’électorat populaire de Trump en disaient, en réalité, bien plus sur l’évolution du Parti démocrate que sur le Parti républicain. Et sans doute faut-il repartir de là pour comprendre la situation actuelle. À l’époque, les stratèges démocrates s’étaient persuadés que la victoire leur tendait les bras car une nouvelle Amérique avait accouché d’une nouvelle majorité composée de minorités de moins en moins minoritaires, des jeunes, des femmes et des électeurs blancs progressistes.

La démographie étant le destin, on pouvait abandonner le « panier des déplorables », l’Amérique populaire blanche condamnée à disparaître, et miser sur les forces émergentes qui allaient la supplanter. La victoire de Donald Trump en 2016 a déjoué ces pronostics.

Une nouvelle majorité populiste ?

Au début des années 2000, deux analystes politiques, John Judis et Ruy Teixeira, dans leur ouvrage The Emerging Democratic Majority, avaient annoncé l’avènement d’un nouveau bloc d’électeurs en faveur du Parti démocrate mais, pour que cette nouvelle majorité accède au pouvoir, il fallait, selon eux, conserver une part significative des classes populaires blanches.

Or, à ce moment-là, sur les décombres de la mondialisation heureuse, s’accéléraient des transferts d’électorats entre les deux partis qui allaient aboutir, en 2016, à la victoire de Trump. L’histoire de ces dernières décennies est, en effet, celle d’un passage progressif de l’Amérique périphérique des déclassés dans le camp républicain et, en sens inverse, du passage des élites blanches, urbaines et diplômées, du côté démocrate.

C’est le premier réalignement dont Trump s’est fait le catalyseur en imposant au Parti républicain son populisme qui à la fois défend le retour de l’emploi aux États-Unis, lutte contre une immigration incontrôlée et soutient, en politique étrangère, une approche « America First » non idéologique et transactionnelle.

Mais c’est aussi la conséquence d’une radicalisation du Parti démocrate qui fait fuir les cols bleus. À mesure qu’a décliné en son sein le mouvement ouvrier, le parti est en effet passé sous la coupe de ce que Judis et Teixeira ont appelé dans un nouveau livre (Where Have All the Democrats Gone?) le « parti de l’ombre », constitué notamment de riches donateurs de la Silicon Valley, de think tanks progressistes, de fondations comme l’Open Society de Soros, de groupes militants comme Black Lives Matter, de médias ou encore des blogueurs influents sur les réseaux sociaux.

L’avant-garde des élites éveillées qui, sur la race, le genre, la criminalité ou l’immigration, défend les positions les plus radicales. Or, après avoir fait fuir la classe ouvrière blanche, cette gauche dogmatique, à l’inverse de ce qu’elle imaginait, a provoqué le départ d’électeurs de couleur souvent bien plus modérés (voire conservateurs dans certains domaines) que les Blancs diplômés du Parti démocrate. Les préoccupations économiques associées aux inquiétudes liées à l’immigration, à la criminalité ainsi qu’au radicalisme woke, semblent ainsi devenir le cocktail perdant des démocrates.

C’est le deuxième réalignement, amorcé en 2020, qui, contre toute attente, révèle aujourd’hui l’émergence d’une majorité populiste conservatrice multiraciale qui fait paniquer les progressistes. Bien entendu, ce n’est pas ce dont nous entendrons parler dans les mois à venir. Il sera surtout question des procès de Trump et de l’apocalypse que provoquerait sa réélection. Les électeurs américains seront-ils dupes ? Pas sûr. En 2024, Trump pourrait être alors, une nouvelle fois, la surprise politique de l’année.

Frédéric Martin-Lassez

Source : http://bvoltaire.fr

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Buvez du vin !

24 Décembre 2023, 18:28pm

Publié par Thomas Joly

Buvez du vin !

La baisse notable de consommation de vin des Français dans un pays renommé pour sa culture viticole ancestrale soulève des interrogations sur les causes profondes qui ont contribué à cette transformation.

Depuis sa création en 1991, la honteuse loi Évin a été instaurée dans le but de réduire l'alcoolisme en limitant la promotion des boissons alcoolisées telles que le vin. Tournant majeur pour nos vignerons, puisque la consommation des Français a drastiquement baissé passant de 130 litres par personne en 1960 à 40 litres depuis ces trois dernières années.

La soi-disant excuse de lutter contre l’alcoolisme en appliquant une telle répression sur la filière viticole n’en n’est rien, puisque les propriétés du vin sur la santé ont été démontrées depuis la découverte de sa fermentation par Louis Pasteur, qui disait déjà à son époque que le vin était « la plus saine et la plus hygiénique des boissons ». Certains composés du vin, en particulier le Resvératrol, connu pour ses propriétés antioxydantes, ont des effets bénéfiques démontrés sur la santé. L'industrie cosmétique a d'ailleurs bien compris cela en utilisant le moût de raisin dans la fabrication de ses produits.

Le cas du « French Paradox » (controversé par certains détracteurs) illustre cette réalité, il se réfère à l'apparente incohérence entre la consommation élevée de matières grasses et de vin rouge dans la cuisine Française, ainsi qu’à la bonne santé cardiovasculaire des Français.

Autrefois encensé et aujourd’hui soumis à la critique, le vin fait partie de la liste des produits et joyaux de la France à supprimer. La consommation d’un verre de vin par jour permet de lutter contre cette répression tout en prenant soin de soi, alors santé !

Tanguy Vuarnet - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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Rediffusion du Forum du Parti de la France du 21/12/23

23 Décembre 2023, 16:45pm

Publié par Thomas Joly

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La « Loi immigration » examinée par un Conseil constitutionnel composé d'immigrationistes convaincus

23 Décembre 2023, 13:46pm

Publié par Thomas Joly

Pressé par le calendrier et soucieux de voir son texte adopté avant les vacances de Noël, Emmanuel Macron n’a pas hésité à pousser sa majorité parlementaire à adopter la loi Immigration, malgré les concessions faites à la droite. Quotas pluriannuels, rétablissement du délit de séjour irrégulier, resserrement du regroupement familial... autant de mesures, insérées dans le projet de loi, qui ne semblent pas du goût de tous les macronistes. Mais voilà, loin d’être partisan d’un durcissement de la politique migratoire, l’exécutif mise en réalité sur le Conseil constitutionnel pour retoquer ces dispositions, qu’il a pourtant fait adopter. Gérald Darmanin n’a pas attendu longtemps après l’adoption du texte pour admettre que « des mesures sont manifestement et clairement contraires à la Constitution ». Le gouvernement compte donc sur les sages de la rue de Montpensier pour aller dans son sens.

Fabius et le principe de fraternité

Formé de neuf membres, nommés de façon égalitaire par le président de la République, le président du Sénat et le président de l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel s’est récemment illustré par ses positions en faveur d’un certain laxisme - ou du moins d'un assouplissement - sur la question migratoire. À sa tête depuis 2016, Laurent Fabius, ancien Premier ministre de Mitterrand et ancien ministre de François Hollande, illustre parfaitement cette position. Si, au début de sa longue carrière politique, l’ancien ministre des Affaires étrangères appelait à être « beaucoup plus sévère » vis-à-vis de l’immigration clandestine et réclamait de la « fermeté » avec « les migrants qui ne peuvent bénéficier du droit d’asile », aujourd’hui, il semble avoir troqué ses anciennes convictions contre un credo plus laxiste. Ainsi, en 2018, le Conseil constitutionnel qu’il présidait depuis deux ans déjà entérinait le principe de fraternité considérant que l’aide désintéressée au séjour irrégulier n’était plus passible de poursuites. Autrement dit, le militant Cédric Herrou peut désormais continuer à aider des clandestins à traverser la frontière franco-italienne sans être inquiété.

Abrogation du délit de séjour irrégulier

À ses côtés, Jacques Mézard, fidèle d’Emmanuel Macron, nommé par celui-ci rue de Montpensier en 2019, partage cette même vision de l’immigration. En décembre 2012, alors sénateur du Cantal, il votait en faveur de l’abrogation du délit de séjour irrégulier. Délit que la droite souhaite aujourd’hui rétablir avec la loi Immigration… À l’époque, Jacques Mézard admettait que « la lutte contre l’immigration clandestine est légitime » mais considérait que « la tradition humaniste de notre République » devait l’emporter. Alain Juppé, Jacqueline Gourault, ancien ministre d’Emmanuel Macron, et Véronique Malbec, magistrate auparavant membre du cabinet d’Éric Dupond-Moretti, qui siègent également au Conseil constitutionnel, par fidélité à l’exécutif, pourraient eux aussi s’aligner sur la ligne du gouvernement.

Enfin, François Pillet, avocat de formation proche des Républicains, nommé par Gérard Larcher au Conseil constitutionnel en 2019, s’est illustré un an plus tôt, lors de l’affaire de l'Aquarius, un bateau affrété par SOS Méditerranée pour acheminer 630 migrants sur les côtes européennes. Après un refus de l’Italie et de Malte d’accueillir ce navire, l’Espagne l'a finalement autorisé à accoster dans l’un de ses ports. Interrogé à ce sujet, François Pillet semblait alors « regretter que la France n’ait pas été un modèle (et qu'elle n'ait pas) pris d’initiative humaniste » pour accueillir le bateau de SOS Méditerranée.

Ces différents profils et leurs prises de position passées sur la question migratoire ne laissent que peu de doutes sur les conclusions que le Conseil constitutionnel, temple du progressisme, rendra début janvier sur la loi Immigration.

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

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« 70-80 % de musulmans » en prison, selon le recteur de la Grande Mosquée de Paris !

22 Décembre 2023, 21:10pm

Publié par Thomas Joly

C’est une petite phrase qu’aucun média n’a relevée mais qui vaut son pesant d’or. On la doit, contre toute attente, au recteur de la grande mosquée de Paris (GMP), Chems-Eddine Hafiz. L’homme répondait, il y a quelques jours, aux questions du média communautaire Mizane TV et s’exprimait sur le besoin d’aumôniers dans certains lieux, comme les hôpitaux et les prisons. « On sait très bien aujourd'hui que dans les prisons, on dit, il y a 70-80 % de musulmans », déclara-t-il sur un ton badin, sans se rendre compte de la bombe qu’il venait de lâcher.

Une surreprésentation connue mais taboue

La « stigmatisation » des musulmans vient du grand recteur himself. Bonne chance aux dénégateurs habituels pour l'accuser d’islamophobie.

Il faut dire, cependant, que la surreprésentation des musulmans en milieu carcéral n’est pas un scoop. En 2016, l’administration pénitentiaire avait ainsi indiqué que 18.630 détenus, « soit 27,5 % de la population carcérale », avaient sollicité le plateau-repas spécial ramadan. Plusieurs organisations de presse américaines comme le Pulitzer Center et le Washington Post étaient ensuite allées plus loin et avaient estimé entre 60 et 70 % la part des musulmans dans la population carcérale en France. Cette proportion – également avancée dans un rapport parlementaire de 2014 - est d’autant plus saisissante que, selon le très sérieux Pew Research Center, la communauté islamique compte pour moins de 9 % de la population totale française…

Le lien insécable entre immigration et délinquance

À l’heure où certaines évidences continuent d’être niées effrontément, Chems-Eddine Hafiz a plié le match avec sa proportion de « 70-80 % » de musulmans dans les prisons. Mais des critères autres que la religion permettent d’attester du lien insécable entre immigration et délinquance. À commencer par la nationalité. Dans de très nombreuses catégories de crimes et de délits, les étrangers sont surreprésentés. Ils comptent ainsi pour 39 % des délinquants interpellés à Lyon et 55 % à Marseille. Le phénomène est plus marqué encore en Île-de-France, où 63 % des agressions sexuelles et 93 % des vols commis dans les transports en commun sont le fait d’étrangers. La surreprésentation des étrangers parmi les condamnés se retrouve aussi chez les délinquants mineurs, largement composés de « mineurs non accompagnés » (MNA). Ces derniers peuvent constituer parfois plus de 50 % des établissements pénitentiaires ou des maisons d’arrêt, selon un rapport sénatorial déposé en septembre 2018.

Outre la religion et la nationalité, l’origine ethnique est le troisième outil à notre disposition. Certains chercheurs sont parvenus à contourner l’interdiction statistique et ont obtenu des résultats parlants. Dès l’an 2000, une enquête menée par le sociologue Sébastian Roché, professeur à l’IEP de Grenoble, et reprise dans un rapport du Sénat, attestait de la nette surdélinquance des jeunes d'origine étrangère et surtout maghrébine par rapport à ceux d'origine française. Directeur de recherche au CNRS, Hugues Lagrange affirmait même que « les adolescents éduqués dans des familles du Sahel sont 3 à 4 fois plus souvent impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones ; et ceux qui sont éduqués dans des familles maghrébines, deux fois plus ». L’anthropologue Didier Fassin avançait lui que « 77 % des personnes détenues appartiennent à des minorités ethniques ». Pile-poil l’ordre de grandeur donné par le recteur, cette semaine.

Jean Kast

Source : http://bvoltaire.fr

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Soutien à Thaïs d'Escufon poursuivie par la DILCRAH

22 Décembre 2023, 07:37am

Publié par Thomas Joly

Soutien à Thaïs d'Escufon poursuivie par la DILCRAH

Le Parti de la France apporte son soutien à Thaïs d'Escufon, poursuivie par la DILCRAH, officine anti-française, pour avoir déclaré le 18 décembre dernier, sur le plateau de la chaîne gouvernementale BFMTV, cette évidence : « Le principal danger pour les femmes, ce sont les hommes immigrés, africains, noirs et arabes ! »

Alors qu'elle devrait être massivement soutenue par l'ensemble de celles qui se disent féministes, celles-ci sont évidemment muettes et même furieuses qu'une femme ait osé dire publiquement que les prédateurs extra-européens étaient le plus grand fléau pour les femmes dans notre pays.

Le Parti de la France est favorable au rétablissement de la liberté d'expression, dans tous les domaines, n'en déplaise aux censeurs politiques.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Mutuelles : ces (gros) intérêts financiers qui se cachent derrière l’euthanasie

21 Décembre 2023, 07:23am

Publié par Thomas Joly

C'est une publicité pour la MGEN (Mutuelle générale de l'Éducation nationale) qui circule sur les réseaux sociaux dans laquelle Aurélie, 44 ans, atteinte depuis des années d'un cancer incurable, et accessoirement adhérente à la MGEN, « revendique le droit d'avoir le choix de dire non aux traitements, qu'ils soient curatifs ou palliatifs [...] c'est au patient de décider comment il veut mourir ».

Aurélie a toute notre compassion, c'est une évidence qui ne nous interdit pas de chercher à savoir qui est derrière la vidéo d'Aurélie et pourquoi. Les organismes de complémentaire santé ont envahi la vie des Français à mesure que l'État décidait de dérembourser certains médicaments et autres frais de santé, et particulièrement depuis une loi de 2016 obligeant l'employeur à proposer une mutuelle à ses salariés. Le  groupe MGEN, « deuxième complémentaire santé préférée des Français », « première mutuelle des agents du service public », forte de ses 10.000 collaborateurs, de ses 3.500 militants (sic) et de ses 4,2 millions d'adhérents, est bien plus qu'une mutuelle. C'est aussi un organisme militant particulièrement en pointe dans le combat euthanasique qui entretient des rapports étroits avec l'ADMD (Association pour le droit à mourir pour la dignité).

Des copinages entre mutuelles et associations militantes qui interrogent

Ainsi, en septembre 2022, la MGEN, qui participait au 43e congrès de la Mutualité française à Marseille, exhibait une enquête IFOP - commandée par elle-même - intitulée « Regards sur la fin de vie en France », se félicitant publiquement des résultats (« 92 % des sondés favorables à l'aide active à mourir »), preuve de cette « envie des Français à faire évoluer les causes sociétales. Malgré les signes de montée des intégrismes, venus des mouvements religieux hostiles à la modernisation culturelle (sic) puisqu'une majorité de français sont favorables à l'aide active à mourir. »

Lors de cette grande réunion à Marseille, et conjointement avec  la Mutualité française, dont l'ancien patron, Thierry Beaudet (aujourd'hui membre du CESE), a, en 2020, flirté avec le conflit d'intérêts en signant une tribune dans le JDD pour le « droit à mourir », la MGEN participait à une conférence réunissant des militants pro-euthanasie dont François Damas, membre de la commission euthanasie en Belgique, et un certain Jean-Luc Romero, président d'honneur de l'ADMD. Et c'est très régulièrement que l'association est ainsi invitée à exposer ses projets  « fin de vie » lors de rencontres avec le public organisées par ces mutuelles.

Un engagement de longue durée : « Depuis deux ans, la MGEN a engagé une réflexion collective auprès de son tissu militant, de son tissu salarié et de ses adhérents », précisait Matthias Savignac, président du groupe MGEN au micro de France Info, au mois d'octobre. L'occasion, pour lui, d'annoncer la signature par la MGEN, conjointement avec l'ADMD et 16 autres organisations de la société civile (dont la Ligue des droits de l'homme, UNSA-Éducation, la Fédération des mutuelles de France et la Fédération des crématistes de France), d'un pacte progressiste pour « parler d’une même voix pour être plus forts, mieux entendus et mieux compris ».

Sous un discours humaniste, des économies substantielles ?

Comment expliquer cet acharnement ? « Par l'argument le plus glauque », selon l'expression du philosophe militant André Comte-Sponville rapportée par Tugdual Derville, porte-parole d'Alliance VITA : le motif économique. Que l'ADMD dévoile sans complexe dans les colonnes du magazine Pleine Vie destiné à un public senior (ça ne s'invente pas), histoire que ces chiffres ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd : « Le coût d’une mort assistée est évalué entre 7.000 et 11.000 € hors transport. »

Mais selon l'ADMD, cet argument financier relève d'un « faux problème », puisque « le maintien d'une personne en vie dans un état végétatif est, lui, estimé en moyenne à 595 € par jour [financés par] la Sécurité sociale, une dépense qui peut durer plusieurs mois ». Et qu'« à titre d’exemple », les soins prodigués à Vincent Lambert ont eu « un coût de 2 millions d’euros pour la Sécurité sociale ».

Une petite ritournelle qui peu à peu imprègne les mentalités : « Dans les six derniers mois de notre vie », nous coûtons autant à la Sécurité sociale que pendant tout le reste de notre existence, précise Comte-Sponville. Voilà qui fera l'affaire des mutuelles, intéressées sûrement par la disparition de ses cotisants en cette période délicate où ils coûtent plus qu'ils ne rapportent. Une aubaine pour le Canada qui a bien assimilé la leçon : 149 millions de dollars ont ainsi été économisés sur les frais de santé depuis la légalisation du suicide assisté.

Pour la France, Jonathan Denis, président de l'ADMD, a beau protester, « cette loi sur la fin de vie n’imposera rien à personne », y a pas à dire, l'étau se resserre, et peut-être pas comme on l'avait imaginé.

Sabine de Villeroché

Source : http://bvoltaire.fr

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