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Le blog politique de Thomas JOLY

115 milliards d'économie à faire grâce au RAP !

17 Janvier 2019, 19:09pm

Publié par Thomas Joly

Si le Pacte mondial sur les migrations de Marrakech s’invite régulièrement sur les banderoles des Gilets Jaunes, c’est bien parce que la France des oubliés, la France rurale, la Franche de souche, la seule victime du mondialisme heureux que l’on veut nous imposer, commencent à percevoir le coût de l’immigration.

Coût identitaire, coût sécuritaire, et bien sûr coût financier. Gérard Pince, docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement a publié en 2013, un livre sobrement intitulé : Les Français ruinés par l’immigration. Il avançait le chiffre de 115 milliards par an. Des chiffres jamais contestés par l’administration ou les chiens de garde de l’antiracisme judiciaire.

115 milliards en 2012. Or, par exemple, pour la simple AME, l’aide médicale d’état gratuite pour tout étranger, en situation régulière ou non, quelle que soit la pathologie, cette aide a augmenté de 38 % entre 2012 et 2018, le nombre de bénéficiaires progressant lui de 47 % ! 300 000 personnes qui n’ont jamais rien donné à la France, pas un centime, pas une goutte de sang, pas une seconde de leur temps coûtent à notre collectivité plus d’un milliard d’euros en 2018.

Nous avons, ici même, maintes fois dénoncé le coût exorbitant de l’immigration, légale ou illégale, pour notre communauté. La faillite des départements par exemple, avec le poids des Mineurs Non Accompagnés, les MNA, dont le nombre explose d’année en année. Aujourd’hui, 40 000 d’entre eux seraient pris en charge par les collectivités locales au titre de l’Aide sociale à l’enfance contre 25 000 en 2017 et 13 000 en 2016. Sachant que le coût annuel d’une prise en charge, prévue dans le cadre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), atteindrait 50 000 euros par an, la facture devrait frôler les 2 milliards d’euros à la fin de l’année. Et lorsque les mineurs atteignent la majorité, les départements sont parfois conduits à poursuivre leur accompagnement via des « contrats jeunes majeurs », comme les 5 000 signés en 2017, au coût unitaire d’environ 30 000 euros par an… La préférence étrangère à l’embauche…

Dans un tract disponible auprès de vos fédérations ou du secrétariat général, le Parti de la France rappelle que s’il vous manque 50 euros pour finir votre mois, chaque demandeur d’asile reçoit lui, 343,50 euros par mois, hors logement, soins et aides locales !

Le précédent Gouvernement Valls avait dû créditer une rallonge de 617 millions d’euros supplémentaires pour 2017 afin de faire face à l’afflux des nouveaux bénéficiaires !

De même, s’il vous manque 50 euros pour vous loger, sachez que, chaque soir, 35 000 immigrés sont logés à l’hôtel par les pouvoirs publics. Mais 1,7 million de Français attendent un logement social et 150 000 SDF sont abandonnés à la rue.

Imaginez alors, ce qui nous attend avec le Pacte de Marrakech et les engagements qui y sont liés…
 
À titre d’exemple, prenons l’hypothèse basse de 200 000 étrangers supplémentaires par an, ce qui, notez-le bien, est inférieure à la réalité, puisqu’en 2016, selon le tout dernier rapport de l’INSEE publié le 12 décembre 2018, le chiffre réel est de 259 826 nouveaux arrivants.

Mais partons sur 200 000 étrangers supplémentaires s’installant chaque année en France, c’est 0,3 % de la population, 0,4 % de la population scolaire et 3,2 % de la population étrangère déjà présente en France. Cela génère 3 milliards en dépenses de fonctionnement des services publics et en redistribution sociale (soit 0,3 % de 1 000 milliards).

Cela génère aussi et surtout 15 milliards de dépenses d’infrastructures. Comme l’avait souligné le prix Nobel Maurice Allais, l’arrivée d’une population nouvelle suppose de puiser dans l’épargne (ou de creuser le déficit) pour réaliser les équipements nécessaires à leur accueil.

Ces dépenses se décomposent ainsi :

  • Établissements scolaires : 1 milliard ;
  • Logements : 7 milliards ;
  • Transports urbains régionaux : 4 milliards ;
  • Prisons : 100 millions ;
  • Universités : 400 millions ;
  • Hôpitaux : 700 millions ;
  • Autres réseaux nationaux et locaux : 2 milliards.

Cela génère aussi des dépenses d’assurance chômage : dans un pays qui a 15 % de chômeurs, un étranger de plus ce n’est pas un emploi de plus c’est un chômeur de plus (français ou étranger, d’ailleurs, puisque le taux de chômage des étrangers et des enfants d’immigrés est, selon les statistiques officielles, deux à trois fois plus fort que le taux de chômage moyen). Le coût de l’indemnisation de ce surchômage c’est 500 millions.

Au total plus de 18 milliards d’euros : près du quart du déficit budgétaire, chaque année, pour l’hypothèse basse de 200 000 nouvelles entrées.

Si l’on doit prendre aussi le coût sécuritaire de l’immigration illégale qui accompagne cette immigration légale, vous pouvez rajouter 1,20 milliard supplémentaire, à répartir entre les structures de lutte contre l’immigration irrégulière (85 millions), le coût des reconduites (674 millions), les centres de rétention (79 millions) et le coût de la délinquance de l’immigration irrégulière (367 millions d’euros), selon l’expert financier André Posokhow.

À l’occasion du énième attentat perpétré au nom de l’islam, il y a quelques semaines à Strasbourg, rappelons que le même André Posokhow a estimé que le seul coût sécuritaire de l’immigration s’élèverait à 13,67 milliards d’euros…
 
115 milliards en 2012. Certainement 130, 140 en 2018. Oui, les Français sont ruinés par l’immigration. En période de crise, il est clair que la France n’a plus les moyens de poursuivre sa politique d’immigration ou que, si elle la poursuit, cela ne peut se faire qu’au détriment des services rendus à la population, de son niveau de vie et de sa qualité de vie.

Pour le Parti de la France, il est urgent de rendre aux Français le produit de leur travail et de leur épargne, tout en permettant aux entreprises de conforter leur compétitivité. Cela passe par un allègement réel de la pression fiscale qui étouffe les familles et étrangle les entrepreneurs. Avec pour condition sine qua non la réduction drastique du train de vie de l'État et des collectivités locales, la fin de la gabegie, la chasse aux fraudes et au gaspillage, la suppression des organismes inutiles et d’au moins un des échelons administratifs de la Nation, sans même compter sur les économies réalisées par une politique cohérente et réaliste d'immigration zéro.

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Le Parti de la France à la Marche pour la Vie dimanche 20 janvier !

17 Janvier 2019, 07:44am

Publié par Thomas Joly

Comme chaque année, le Parti de la France appelle ses militants et sympathisants à participer à la grande Marche pour la Vie qui se déroulera dimanche 20 janvier à Paris (13h30 - porte Dauphine).

Face aux tenants de la Culture de mort qui veulent tout à la fois banaliser l'interruption volontaire de grossesse et légaliser l'euthanasie, le Parti de la France et Carl Lang proposent l'inscription dans la Constitution du principe du respect de la Vie, de la conception jusqu'à la mort naturelle, ainsi que le remplacement des lois Veil, Roudy et Aubry par une grande politique familiale favorisant l'accueil de la Vie.

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La députée LREM Anne-Christine Lang utilisait l’argent de l’assemblée pour payer ses vacances et remplir son frigo

17 Janvier 2019, 07:32am

Publié par Thomas Joly

Nouveau symbole de la corruption qui règne dans la classe politique hexagonale, la députée LREM Anne-Christine Lang va devoir rembourser l’argent que lui versait l’Assemblée. Motif : elle s’en servait pour se soigner, remplir son frigo, aller en vacances ou encore payer des verres à l’étranger.

Le Point (source) :

Le président de l’Assemblée nationale a tranché. Mardi 15 janvier, Richard Ferrand a annoncé que la députée Anne-Christine Lang allait devoir « rembourser ce qui, selon elle, a fait l’objet de négligence ». Selon Radio France, la députée a utilisé son enveloppe parlementaire de frais de mandat pour des dépenses personnelles. Citant des relevés de compte de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) d’Anne-Christine Lang pour la période de février à septembre 2016, Radio France a rapporté vendredi que la députée, aujourd’hui LREM et socialiste à l’époque des faits, aurait utilisé une partie de cette enveloppe pour des dépenses à caractère personnel. Elle a plaidé la « négligence » auprès de Radio France.

La députée LREM Anne-Christine Lang utilisait notamment l’argent prévu pour ses activités parlementaires pour aller en vacances, faire des cadeaux ou remplir son frigo.

France Info (source) :

Nous nous sommes procuré les relevés de compte d’IRFM d’Anne-Christine Lang sur l’année 2016. Elle était à l’époque membre du groupe socialiste. Cette députée de Paris siège toujours à l’Assemblée, mais sous l’étiquette LREM.

Les relevés que nous avons pu examiner couvrent une période qui va de février à septembre 2016. On y trouve notamment des frais médicaux : cinq paiements à des médecins (dont 1 000 euros payés en carte bleue à un stomatologue et 680 euros payés à un autre spécialiste) et 11 règlements dans des pharmacies pour 360 euros au total. Des paiements d’autant plus problématiques qu’ils étaient par ailleurs remboursés – au moins partiellement – à la députée sur son compte personnel. « Je pensais de bonne foi que l’assemblée nationale remboursait ces frais sur mon compte IRFM, nous a expliqué Anne-Christine Lang au téléphone, puis dans un mail. Il s’agit d’une négligence de ma part » ajoute-t-elle.

En six mois, elle a également utilisé 22 fois sa carte bleue de députée dans des supermarchés, dont 15 dans celui qui se trouve juste à côté de son domicile, pour un total de 1 539 euros. Il s’agissait, selon elle, d’achats de vêtements (qui sont autorisés) ou « de petits achats pour des réunions ou plus rarement de grosses courses pour l’organisation d’une soirée militante », explique-t-elle. Mais lorsqu’on lui fait remarquer un paiement de 111 euros chez Leclerc, dans une station balnéaire où elle partait en vacances, Anne-Christine Lang évoque à nouveau « une négligence ».

Les relevés font également apparaître sept paiements dans des magasins de jouets ou de puériculture, pour un total de près de 600 euros. « Ce sont probablement des cadeaux pour des naissances ou mariage » nous a expliqué la députée sans pouvoir nous dire précisément lesquels, et sans exclure encore de possibles « négligences ». Elle explique de la même façon le fait qu’elle ait pu payer, à quelques reprises, des péages d’autoroute sur la route des vacances depuis son compte dédié à l’IRFM.

Autre constat : la députée retirait tous les mois en moyenne 1 500 euros d’argent liquide et jusqu’à 2 070 euros pour la période du 11 juin au 13 juillet 2016. Au téléphone, Anne-Christine Lang nous a expliqué qu’elle préférait « régler en liquide pour des raisons de confidentialité. Je n’avais pas envie qu’on sache où je mangeais, avec qui, etc. » Selon elle, ces sommes servaient bien à payer des dépenses professionnelles. Néanmoins, ses relevés font apparaître un retrait de 250 livres sterling, en août 2016, en Angleterre, alors qu’elle y passait des vacances, selon nos informations, ce qu’elle nous a confirmé. « J’ai organisé deux dîners » nous a-t-elle affirmé dans un premier temps au téléphone, sans vouloir nous dire avec qui, avant de nous donner une autre explication par mail : « J’ai réglé un ‘pot’ avec des élues féministes anglaises et une veste à Canterbury » écrit-elle, sans nous préciser l’identité des élues.

Enfin, un dernier point a attiré notre attention, cette fois-ci sur les relevés de gestion de son IRFM que lui envoyait tous les mois l’Assemblée nationale et que nous avons également obtenus. Sur six mois, tous portent la mention « Remboursement prêt d’honneur » pour 978 euros. Anne-Christine Lang nous a effectivement confirmé qu’elle a bénéficié d’un prêt à usage personnel (voir plus haut) de l’Assemblée pour un montant de 18 000 euros fin 2014. Ce prêt était donc remboursé par prélèvement sur son indemnité de frais de mandat, comme en attestent les relevés de gestion. Cette situation semble problématique, Anne-Christine Lang ayant signé en 2016 une déclaration sur l’honneur attestant qu’elle avait bien utilisé l’IRFM aux fins définies dans le règlement de l’Assemblée. Or ce type de prêt à usage personnel n’en faisait pas partie. La députée, elle, affirme qu’elle s’est conformée aux règles fixées par l’Assemblée. 

Source : http://breizatao.com

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Et pendant ce temps, l’ennemi avance ses pions

17 Janvier 2019, 07:05am

Publié par Thomas Joly

J’ignore si l’ordre du jour du futur grand débat national permettra de trouver l’armure idéale pour protéger les CRS des poings nus de certains manifestants, mais il y a d’autres symptômes de guerre civile qui passent malheureusement inaperçus à cause des tollés médiatiques et émois républicains du moment.

Pour la première fois en Europe, force est de constater l’existence d’un État officiellement et totalement narcotrafiquant. Et c’est la France qui l’abrite dans une enclave qui ne tardera pas à réclamer son émancipation. La chaîne de télévision parlementaire a récemment diffusé une émission intitulée « Droit de suite » qui traitait du trafic de drogue dans notre pays et des complicités politiques locales qui lui permettait de prospérer. A cette occasion, les journalistes Frédéric Ploquin et Jean-Pierre Gratien ont annoncé et confirmé que le département « français » de Seine St Denis était devenu le premier état narcotrafiquant de l’UE et la réalité des faits suffit à dissiper les doutes. Ce triste constat s’appuie d’abord sur une très discrète progression des métastases durant ces quatre dernières décennies dans toutes les villes du département avec comme citadelles les cités les plus importantes des grandes villes. Aujourd’hui, une mue décisive du monstre a été actée : le trafic des drogues dans le 9-3 constitue un budget annuel de plus de 3 milliards d’euros. Alors que le budget du Conseil départemental, l’assemblée chargée de gérer ce territoire provisoire de la République, ne dispose que de 2 milliards de budget. Le trafic des drogues est donc devenu le « premier employeur » du département, sa première « richesse », l’économie souterraine et parallèle la mieux organisée pendant que l’État et ses élus sont incapables depuis 40 ans à endiguer le phénomène. Pire nous dit-on, certains élus l’accompagnent en le cautionnant, en le soutenant tels des affidés de la mafia, puisque des facilités sont octroyées pour sanctuariser les lieux de vente et des locaux municipaux sont même parfois mobilisés pour accueillir des nouveaux stocks du poison. Non, vous ne rêvez pas. Cet état de fait ne nous étonne absolument pas. J’ai moi-même vécu plus de 20 ans en Seine Saint-Denis. Nous connaissions le processus qui gangrenait nos villes et l’omerta y régnait déjà car les trafiquants savaient parfaitement arroser les interlocuteurs qui leur étaient indispensables. Ce que l’émission de la chaîne parlementaire ne dit pas est encore plus grave car, au-delà des complicités actives ou passives, il y a une réalité qui conditionne la suite des évènements à venir. Ce trafic, de dimension colossale et para-institutionnelle, est indissociable des phénomènes migratoires puisque leurs concentrations massives et immaitrisables dans nos banlieues ont justement généré cette forme d’économie.

Ce n’est pas la pauvreté qui a conduit des populations « exploitées » à ces expédients, comme se plaît à l’ânonner la Gauche parmi toutes les foutaises qu’elle utilise pour mieux se dédouaner de sa coupable permissivité habituelle, non ! Ce n’est pas non plus le « manque de moyens pour l’intégration » car ils ont été considérables, honteux même au vu des résultats, et quand on sait que ce département a fourni à l’Exécutif un Ministre de l’Intérieur (Pandraud), un Ministre de l’Intégration (Raoult), tous deux RPR ce qui est une circonstance aggravante mais nous n’oublierons pas non plus les ministres de gauche, postes tous confondus en rapport avec l’immigration, le social et le logement, qui leur ont permis de faire preuve eux aussi d’incompétence gravissime : Bruno Leroux, Marcel Debarge, Claude Bartolone, Jack Ralite etc. sans oublier Tapie qui, à l’appel du Maire de Montfermeil dans les années 80, avait promis d’utiliser la tour mise à sa disposition pour mettre le pied à l’étrier aux jeunes de banlieue abandonnés par l’État. Foutaises, sornettes et mensonges éhontés. De tout ce fatras de promesses non tenues une seule l’a été : l’exorbitance des montants alloués justement à l’immigration et à l’intégration, autant de milliards de francs et d’euros enfournées pendant quarante ans dans le tonneau des Danaïdes en pure perte au vu du bilan catastrophique. Un échec cuisant aussi pour la République, toujours bouffie de ses ambitions arrogantes, de ses leçons dispensées par un corps préfectoral qui n’a jamais rien eu à envier au corps politicien.

Car la République en question n’est plus qu’un paravent. Les forces de l’ordre ne se déplacent plus dans les zones de non-droit pour faire appliquer la Loi et précisément le Droit ; trop dangereux, les zones sont gardées, les cités réputées imprenables, les kalachnikovs chargées, les nombreux choufs bien payés et aux aguets. Les élus honnêtes n’ont plus droit de cité dans leurs quartiers et négocient avec des interlocuteurs divers pour négocier ici un retour au calme, là le passage d’un bus ou encore la bonne tenue d’un bureau de vote. On s’adresse alors à un supposé doyen d’âge, ou à un chef de clan autoproclamé tandis que les vrais responsables restent à couvert car les aînés n’ont plus le droit comme jadis au respect.

La seconde réalité c’est que le trafic de drogue est indissociable de l’Islam radical. Partout où celui-ci se répand, il a besoin d’argent et utilise les trafics de toutes sortes pour se doter des moyens nécessaires à sa prolifération : véhicules, armes, stockages, salaires des complices, pots-de-vin, propagande, mosquées ; c’est ainsi. On l’a vu surtout en Afghanistan où les forces américaines ont été si pitoyablement incapables d’endiguer le trafic qu’on se demande, au vu de l’effarante explosion de sa prospérité, si ce n’était pas voulu ?

Mêmes principes avec Daesh qui a utilisé tous les trafics pour se financer. On ne peut donc que s’alarmer des chiffres budgétaires en Seine St Denis car ils peuvent légitimement être interprétés comme un baromètre florissant de l’Islamisme le plus radical. On reconnaît d’ailleurs sa patte dans l’organisation feutrée de ses réseaux et dans l’efficacité du maintien de l’ordre quand des échauffourées extérieures viennent gêner le commerce en question. Le cannabis venant en tête du hit-parade des ventes, on ne peut qu’être atterré devant l’insistance de prétendus spécialistes ou sociologues à réclamer sa dépénalisation au motif que la lutte contre la drogue est en échec. Si c’est bien le cas c’est à cause d’une inertie politique générale et ce n’est pas en légalisant le cannabis que le fléau sera jugulé, au contraire. À force de retirer à l’échelle des peines tous ses échelons il n’y aura plus d’échelle du tout car l’échec des Pouvoirs publics face à la délinquance devrait aussi logiquement nous interpeller au point d’envisager la dépénalisation de tous les délits dits mineurs !!! On nage dans l’absurde criminel ! Plus grave, demain ce sont les Imams radicaux qui proposeront de suppléer la police française par leurs milices dans les quartiers de banlieue et, malgré l’entorse évidente faite à la laïcité, le Pouvoir n’aura pas le choix et ce sera le début de la fameuse partition que Hollande (et Collomb) prophétisait, comme tout bon pyromane sait le faire.

Ce sera un pas décisif dans l’implantation de l’Islam radical en Europe, avec des centaines d’enclaves qui prétendront aux mêmes droits avant de déclencher plus tard la conquête sainte.

Ils ont tout observé, nos forces armées, notre décadence, l’insuffisance de nos moyens policiers, la cupidité de certains élus, la démographie du déclin, la repentance. Le fruit devient mûr et ils n’ont même plus besoin d’un droit de vote… La main qui sauvera notre Pays ne devra pas trembler, la politique qui sera la seule ne devra pas mollir. Tout le reste n’est que divisions dérisoires, complicités aveugles ou criminelles, et il faudra garder cela en mémoire.

Frank Timmermans - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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Fiorina L. : « Je me sens encore plus gilet jaune ! Je ne peux pas imaginer que toutes ces personnes soient blessées pour rien… »

17 Janvier 2019, 07:01am

Publié par Thomas Joly

Fiorina L., 20 ans, a perdu un œil dans une manifestation des gilets jaunes, le 8 décembre dernier, après avoir reçu une grenade lacrymogène lancée par un policier. Elle raconte et analyse les faits au micro de Boulevard Voltaire.

Comment allez-vous aujourd’hui ?

Ça va de mieux en mieux. La fatigue est encore là, mais je me remets tout doucement.

Pouvez-vous rappeler au lecteur de Boulevard Voltaire, les circonstances de votre blessure ?

Nous étions en haut des Champs-Élysées aux alentours de 14h. C’était assez calme jusqu’au moment où les casseurs ont commencé à vandaliser une boutique de l’autre côté de l’avenue. Les policiers ont alors commencé à charger afin de laisser passer les pompiers pour éteindre le feu qui avait été déclenché par les casseurs.

Nous étions une centaine de gilets jaunes à la gauche des policiers. C’était très calme de notre côté. Ils ont commencé à lancer des gaz lacrymogènes. Je n’ai plus trop de souvenirs, mais je me suis pris un tir tendu de grenade lacrymogène dans l’oeil gauche. À ce moment-là, je me suis complètement écroulée.

Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?

Je ne suis pas en colère contre les policiers, mais un peu contre le policier qui a tiré volontairement. Ils se sont préparés pendant 5 min avant de charger. Ce n’était donc pas un tir décidé au dernier moment, dans l’urgence. J’estime que c’était volontaire et réfléchi.

En revanche, contre la police en général, je ne suis pas en colère. Certes, un policier a peut-être mal fait son travail, mais son geste ne représente pas toute la police.

Une cagnotte a été ouverte en ligne pour couvrir vos soins et vous permettre de continuer votre vie. Comment avez-vous accueilli cette initiative ?

Au début, je n’ai pas trop réalisé. Cette initiative m’a surprise sur le moment. Je remercie vraiment tous les participants. Cela me touche profondément.

Cette cagnotte m’a pour l’instant servi à régler les frais engendrés pour me rendre à l’hôpital en taxi et en ambulance. Les frais doivent être avancés avant d’être remboursés. Je suis vraiment très touchée par ces dons. Je pense faire un don grâce à cette cagnotte pour la recherche médicale.

Après ce que vous avez vécu, vous sentez-vous encore gilet jaune ? Le combat continue-t-il encore ?

Je me sens davantage gilet jaune qu’avant. Je suis aujourd’hui réellement concernée et indignée de voir tous ces blessés. Il faut continuer la lutte pacifiquement et ne pas baisser les bras. Je ne peux pas imaginer que toutes ces personnes soient blessées pour rien. Il faut vraiment continuer le combat tous ensemble.

Vous avez malheureusement perdu un œil suite à ce tir de grenade lacrymogène. Aviez-vous conscience, en vous rendant à cette manifestation, que de telles violences pouvaient vous arriver ?

C’était ma toute première manifestation. J’y avais pensé, mais pas à ce point-là. J’ai été étonnée. Je savais que lors des manifestations, il y avait toujours des dangers, mais je ne pensais pas à ce point là. Je ne m’attendais pas à perdre un œil, surtout venant de la police. Je partais quand même avec l’idée qu’il pouvait y avoir de la bagarre. J’ai été très surprise par la violence.

Source : http://bvoltaire.fr

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Gilets jaunes : le silence assourdissant du monde de la culture

16 Janvier 2019, 15:49pm

Publié par Thomas Joly

« Que sont tous ces gens de la culture devenus,
Qui signaient pétitions et appels convenus ? »

(d’après Rutebeuf)

Que sont ces artistes devenus, qui lançaient une pétition contre les violences policières, suite à l’empalement de Théo ? Une main arrachée, un œil crevé, des visages défigurés devraient pourtant susciter chez eux la même indignation.

Que sont ces anciens révolutionnaires médiatiques, cinéastes de Mai 68 devenus, qui criaient « CRS SS », aujourd’hui prêts à enfiler le casque et la matraque ?

Que sont toutes ces âmes si belles à la télévision devenues, tous ces metteurs en scène, acteurs ou réalisateurs à l’engagement bien-pensant, tous ces multimillionnaires qui vont sur les écrans demander à ceux qui sont à peine moins pauvres de vider leurs poches pour les plus démunis ?

On n’en a pas vu un seul, sur les ronds-points, venu soutenir le peuple des pauvres gens. Même le directeur du théâtre du Rond-Point, pourtant à quelques mètres des Champs-Élysées, inventeur des soirées contre la haine et du rire de résistance subventionné, n’est pas venu. Mais lui, au moins, a une excuse, il est sur un Rond-Point toute l’année : celui de la gauche mondaine.

Pas un mot pour les gilets jaunes, le silence… Allez savoir pourquoi !

Voilà que la réponse éclate, claire et nette, dans la bouche de l’inénarrable directeur du Festival d’Avignon, Olivier Py, ce grand démocrate qui voulait le déplacer si les électeurs envoyaient le FN à la mairie, et que Le Monde est allé questionner : « Le lien à l’extrême droite m’empêche d’être solidaire des gilets jaunes. »

Mais oui… mais c’est… bien sûr ! Il y a le peuple démocrate, celui qui va voter tous les cinq ans pour ces gouvernements identiques dont il est le propagandiste, et le peuple populiste, celui qui s’insurge et qui vote Marine Le Pen. Ce peuple en sécession, exclu des scènes officielles, devenu un fantasme. Et l’artiste confortable de déplorer la réalité qui l’éclabousse : « Le Front national est très présent dans les cortèges de gilets jaunes, cela fait quelque chose de très complexe et de très inconfortable pour l’homme engagé que je suis. »

Engagé dans quoi, chochotte ? Dans le conformisme ministériel ? Dans la servitude ? Un peu inquiet, quand même, il veut se rassurer : « Mais pourquoi s’en prendraient-ils au monde de la culture ? » C’est vrai, ils ont tellement d’autres choses à penser, par exemple à leurs fins de mois qu’ils n’arrivent plus à boucler, ces fachos. Eh oui, le ministère ne leur paie pas leurs frais de déplacement, les nuits dans les quatre étoiles ou le taxi, à eux ! Et puis, Olivier, si tu savais où ils se la mettent, ta culture, comme on dit dans les manifs… Mais il ajoute, cynique, ou inconscient : « Le théâtre public en France est extrêmement soucieux de la diversité sociale de son public » et s’il n’est pas question de culture, dans les revendications des gilets jaunes, c’est que « depuis plusieurs décennies déjà, un vrai travail de démocratisation de la culture a été mis en place ».

Alors là, on rigole ! Mais, Olivier, le public populaire, celui des gilets jaunes, il n’y va jamais, dans tes théâtres publics ! Ton festival de l’entre-soi cultureux, tes spectacles inaccessibles au commun des mortels, il ne sait même pas que ça existe. Et s’il le sait, et qu’il y est allé une fois, il s’est demandé ce qu’il regardait, et il n’y est plus revenu…

Cruel échec sur lequel tu devrais t’interroger ! Mais, gauchitude oblige, il réfute l’idée « d’un domaine coupé des classes populaires ».

Pour le vérifier, qu’il invite donc une centaine de gilets jaunes à ses spectacles sur la montée du populisme, le transgenre ou le rejet de l’autre, cela l’éclairera ! À supposer qu’ils viennent…

« On a foiré la démocratisation de la culture », disait Jean Rochefort, plus lucide que lui. C’est pourtant l’évidence, Olivier !

Les masques tombent, ceux de la comédie et de la tragédie : faut-il rire ou pleurer ? Ces masques des acteurs grecs – et le nom de masque a donné le mot hypocrite (hupokritês : celui qui est sous le masque) -, ils tombent et nous montrent ce qu’est ce monde, opportuniste, profiteur et superficiel, d’une culture d’hypocrites, non plus au sens ancien, mais bien au sens moderne du terme…

Rideau !

Jean-Pierre Pélaez

Source : http://bvoltaire.fr

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Un syndicat policier dénonce les ordres de répression et le comptage « officiel » des Gilets jaunes

16 Janvier 2019, 13:48pm

Publié par Thomas Joly

Dans deux publications distinctes, le syndicat France Police, Policiers en Colère a fait parler de lui. Son secrétaire national a d’abord affirmé, en interview, que s’il y avait des tirs tendus de LBD dans la police, les ordres venaient de plus haut. Ensuite, le syndicat a aussi accusé le ministère de l’Intérieur de minorer les chiffres de la mobilisation.

La charge est plutôt inattendue puisqu’elle vient directement du syndicat de police « France Police, policiers en colère ». Dans plusieurs publications, celui qui se classe comme étant le cinquième syndicat de policiers en France, d’après les toutes récentes élections professionnelles, n’a pas hésité à remettre en cause les ordres reçus par les forces de l’ordre durant les manifestations. Les comptages ont aussi été remis en cause.

« Les tirs tendus de LBD sont ordonnés par l’autorité hiérarchique »

Invité par la chaîne RT France, Eric Roman, secrétaire national du syndicat France Police, Policiers en colère, débattait avec un Gilet Jaune sur la violence qui entoure les manifestations.

Interrogé sur les moyens dont dispose les forces de l’ordre et sur leur usage de la force, le secrétaire national du syndicat confesse que « tout ce qui est tirs tendus (à hauteur de visage par des LBD, accusés d’éborgner les manifestants) est ordonné par les autorité hiérarchiques, par les commissaires et ça remonte jusqu’aux préfets. »

"Mais nous obéissons aux ordres derrière."

Eric Roman, secrétaire national du syndicat France Police, Policiers en colère

Lorsqu’on lui fait remarquer que les tirs tendus sont interdits, Eric Roman explique lorsqu’un policier est bousculé au moment de son tir, « la cartouche ailleurs, et là, effectivement, il y a des blessés, ce que nous déplorons énormément. » Avant de rajouter que jamais les « policiers ne blessent volontairement » ceux qui manifestent.

Le comptage gouvernemental largement remis en cause

Dans une publication datée du 12 janvier, le syndicat France Police – Policiers en colère est aussi revenu sur les chiffres de la mobilisation avancés par le ministère de l’Intérieur. Chiffres qui sont régulièrement remis en question par les Gilets Jaunes.

Ainsi, pour l’acte 9, le gouvernement constatait une mobilisation qui repartait à la hausse avec près de 80 000 personnes mobilisées. De leur côté, les Gilets Jaunes affirmaient que ces chiffres étaient largement biaisés et qu’il fallait dénombrer plus du double de manifestants.

Quant au cinquième syndicat de policiers en France, les chiffres tournaient plutôt autour de 360 000 manifestants sur toute la France, soit trois fois plus que ce qui était annoncé par le cabinet de Christophe Castaner. 

Comment expliquer une telle défiance de la part de ce syndicat de policier ? Pour ce dernier, il s’agit simplement du bon sens aux vues des images de la manifestation. « Le ministère de l’Intérieur annonçait 32.000 manifestants à 14h. Avec 80.000 forces de l’ordre mobilisées, il y aurait donc 3 policiers pour 1 manifestant aujourd’hui dans les rues » explique le communiqué.

"Même dans les pires dictatures de la planète, aucun gouvernement ne met 1 manifestant face à 3 policiers... A quand le même zèle sécuritaire face aux narcotrafiquants et aux djihadistes ?"

Communiqué de presse du syndicat France Police, Policiers en Colère

Après la grogne des agents suite aux frugaux repas distribués dans leurs rangs, un sentiment plus général de colère pourrait se développer dans les rangs des forces de l’ordre.

En 2016 déjà, Jean-Paul Delage, du syndicat Alliance, dénonçait les ordres reçus par les forces de l’ordre lors de manifestations où des casseurs étaient présents en train de dégrader du mobilier urbains et des vitrines de magasins. Les agents avaient ordre d’attendre une heure avant d’agir.

Source : http://atlantico.fr

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Immigration : la Finlande secouée par des viols sur mineures

15 Janvier 2019, 07:43am

Publié par Thomas Joly

En matière d'immigration, les Finlandais aussi haussent le ton. Comme le rapporte Le Monde, le pays est actuellement en proie à plusieurs affaires d'agressions sexuelles et viols sur mineures commis par des demandeurs d'asile et réfugiés. À tel point que lundi 14 janvier au soir, l'initiative populaire lancée début décembre pour demander la révocation du permis de séjour des réfugiés condamnés pour crimes sexuels avait recueilli 90.000 signatures, quand 50.000 sont nécessaires pour déclencher un débat au Parlement.

Le quotidien précise que trois jours plus tôt, seules 13.000 personnes soutenaient l'initiative populaire. Néanmoins, une affaire semble avoir alerté une partie de l'opinion publique finlandaise : l'interpellation de trois hommes d'origine étrangère, et l'identification d'un quatrième suspect, dans une affaire de viols et d’agressions sexuelles contre des mineures de moins de 15 ans, dans la ville d’Oulu, à l'ouest du pays.

Début décembre, déjà, neuf hommes d'origine étrangère avaient été arrêtés dans le pays, soupçonnés des mêmes faits contre trois mineures. Le Monde détaille le même mode opératoire adopté par les suspects : ils auraient contacté leurs victimes sur les réseaux sociaux, puis les auraient rencontrées et agressées.

Dimanche 13 janvier au soir, nouvelle affaire similaire. Les forces de l'ordre d'Helsinki ont annoncé avoir interpellé trois hommes. Si deux d'entre eux ont été remis en liberté depuis, le troisième, d'origine étrangère, est soupçonné de viols et d’agressions sexuelles sur une mineure.

« Il est inacceptable que certains demandeurs d’asile et réfugiés aient introduit le mal et amené avec eux l’insécurité », a estimé le président finlandais, Sauli Niinistö dans un communiqué, samedi. Et d'ajouter que  « chaque individu prêt à s’adapter à la vie dans notre société le mérite ».

Source : http://valeursactuelles.com

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Éliminatoire de l’Eurovision : le chanteur prévisible et la bonne surprise

15 Janvier 2019, 07:27am

Publié par Thomas Joly

Dans le cadre du défilé de personnes improbables du concours de l’Eurovision, la France semble tenir son champion. Lors de la présélection diffusée sur France 2, sur neuf postulants, Bilal Hassani, chanteur au genre indéterminé, est arrivé en tête. Après la femme à barbe et l’hystérique obèse israélienne de l’année passée dont la chanson s’est avérée être largement inspirée de White Stripes « Seven nation army » (plagiat qui se régla à l’amiable entre les intéressés), le candidat français ferait bien belle figure sur l’estrade de cette fête à Neuneu de la musique de variétés.

Avant que les loups hurlent à l’homophobie, il faut tout de suite prévenir que le problème de ce choix n’est pas le look de l’artiste, mais le manque total d’intérêt du titre interprété. David Bowie qui jouait sur une certaine ambigüité sexuelle s’est imposé d’abord par la qualité de sa musique. Or, force est de constater que la chanson du Bilal Hassani est insipide à souhait. Mais qu’à cela ne tienne. Avec un candidat issu à la fois de la diversité et de la mouvance LGBT, la France ne pouvait rêver adéquation plus complète avec l’idéologie à faire passer de gré ou de force. « Nous afons les moyens de fou faire aimer das mondializme ! »

A moins d’un concurrent Suédois transsexuel unijambiste d’origine sénégalaise, les chances françaises de remporter enfin le concours ne sont pas négligeables. Pourvu que le personnage présente tous les critères requis, à la rigueur, un mime eût fait l’affaire. Un barbu en robe à fleurs qui exprime sa souffrance par gestes, aurait emporté l’adhésion du jury.

Parmi les quatre sélectionnés, derrière le chanteur au look de coiffeuse pour dames, deux chansons impeccables. Chimène Badi avec « Là-haut ». Très bonne mélodie. Chanteuse conforme aux vœux de diversité mais bêtement hétéro. Manque de barbe, manque de poils sur les jambes… Seulement deuxième des présélectionnés. Et en troisième position, l’OVNI de ce concours, la chanson extra et inattendue dans cet océan de conformisme : Sylvàn Areg « Le petit Nicolas ». Dans un style un peu vieille école et sur un rythme entraînant à la « Brassens », la mélodie et le texte décoiffent le brushing de la coiffeuse.

Si celui-là est sélectionné pour représenter la France, Emmanuel Macron démissionne. A moins que d’ici le prochain éliminatoire, le chanteur ne soit incarcéré pour excès de franchouillardise, tous les gilets jaunes se doivent de plébisciter ce candidat qui verrait le président quitter le pouvoir, honteux d’avoir été représenté par un tel ramassis de bonne humeur et de fraîcheur. Tous nos espoirs sont désormais tournés vers Sylvàn Areg. Le grain de sable de la mécanique Eurovision… Dans sa tenue gilet-sans-manche-cravate, il chante : «Allez viens avec moi on tente le coup, on a rien à perdre, on est jeunes et fous »… Est-il possible de coller davantage à l’actualité ?

Jany Leroy

Source : http://bvoltaire.fr

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Le Parti de la France : le recours

15 Janvier 2019, 07:04am

Publié par Thomas Joly

Dans un entretien publié par l'hebdomadaire Valeurs Actuelles paru jeudi dernier, Marine Le Pen faisait le constat de l'existence de convergences initiées à la faveur du mouvement des Gilets jaunes entre le Rassemblement national et la France Insoumise, convergences dont elle se félicitait tout en regrettant que Jean-Luc Mélenchon ne s’engage pas encore sur la voie du refus de l'immigration incontrôlée.

Il faut voir dans ces propos, quoique très mollement atténués le lendemain soir au JT de France2, le reflet d'une inclination personnelle ancienne, profonde et constante qui fait de Marine Le Pen une femme de gauche aux aspirations socialoïdes fortement ancrées.

Si l'on en croit les dictionnaires de référence, une convergence est le fait de permettre de se diriger vers un même but.

Le but de La Présidente du RN serait donc toujours, malgré le départ de Philippot et comme elle-même l'a toujours appelé de ses vœux, un dépassement des clivages dans un regroupement national-bolivariste avec les Chavez français de LFI qui, au demeurant, n'en veulent évidemment pas. Une cohérence qui a poussé vendredi Mélenchon à mettre les points sur les i en dressant la liste de tout ce qui le sépare de Marine Le Pen.

Il n'en reste pas moins que la dérive de cette dernière continue donc et ceux qui pensaient pouvoir discerner depuis quelques mois une redroitisation de l'ex Front National et un retour aux fondamentaux en seront pour leurs frais non compensés par le ralliement opportuniste de deux LR battus aux dernières élections législatives en quête d'un mandat européen.

La droite… Arlésienne de la vie politique française que seul Jean-Marie Le Pen avait su faire resurgir des abîmes où l'avaient perdue ses fossoyeurs régimistes, en portant haut les valeurs de civilisation et de libertés sur lesquelles s'est fondée notre existence nationale, en menant une lutte acharnée contre le communisme et ses épigones, en refusant toute forme de socialisation de notre société et en donnant le tocsin devant la menace migratoire.

Dans Droite nationale, il y a Nation. Mais il y a aussi Droite, paradigme essentiel qui conduit un mode de pensée, et d'agir.

C'est en abandonnant les principes de la droite que la mouvance libéralo-républicaine s'est égarée à jamais. C'est en y renonçant que le Rassemblement national de Marine Le Pen risque de s'engager dans des alliances contre nature et des aventures qui ne mèneraient qu'au chaos.

Dans les temps difficiles que nous traversons, il est nécessaire de bannir les idées fausses et de sortir de la confusion.

La Droite française et surtout la Droite nationale française à une histoire, des traditions, une vision constante. Elle est le mouvement de l’autorité de l'État, de la sécurité, du lien Armée/Nation, de la cohésion nationale, de l'équité sociale, du travail, de l’initiative et de l’énergie entrepreneuriale, des équilibres territoriaux, du respect des coutumes et des usages, des spécificités provinciales dans le maintien de l'unité de la Nation, des valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, de l'innovation et de la recherche scientifiques, de l'amitié européenne et de la grandeur française. Elle est aussi le parti des libertés en même temps que celui de l'ordre et de la contre-révolution bonaldienne.

Autant de principes qui ne peuvent s'accorder à la recherche de convergences avec la gauche de la gauche, héritière des sans-culottes et nostalgique des massacres de septembre.

Au moment où le Pays est une nouvelle fois traversé par l'esprit de guerre civile accentué par les provocations du pouvoir et attisé par les menées de l’extrême gauche, le tout sous le regard menaçant de l'Étranger qu'il soit de l'extérieur ou de l'intérieur, la droite de résistance et de combat politique doit prendre ses responsabilités.

Tandis qu'un gouvernement de hasard, incapable de répondre aux justes revendications sociales et au désarroi civique, s’avère tout autant inapte à l'exercice du pouvoir régalien de maintien de l'ordre, la droite française doit se faire entendre et répondre aux nécessités du moment.

Un retour aux urnes – et pas pour on ne sait quel référendum/récupération – est probable à plus ou moins brève échéance après dissolution de l'Assemblée nationale, voire démission de Macron.

Dans le désert politique de notre camp, le Parti de la France doit être en mesure de relever le défi de la reconstruction d'une droite nationale forte comme le fit Jean-Marie Le Pen au début des années 1980.

Cela nécessite l'engagement de tous dans la discipline ; le refus de toute tentation groupusculaire activiste, la méfiance à l’égard de tout comportement marginal et le rejet de tout ce qui serait susceptible de nous couper du monde tel qu'il est. Nous ne sommes pas une amicale de nostalgiques. Nous sommes un parti politique responsable, déterminé et ambitieux pour la France.

Cela implique aussi un développement des aides financières consenties.

Cela implique bien sur une intensification du recrutement.

Cela implique enfin que nous sachions briser le mur du silence médiatique atour de Carl Lang.

Devenons ce que nous sommes : un recours.

Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire

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« Lettre aux Français » d’Emmanuel Macron : postures et impostures d’un illusionniste

15 Janvier 2019, 07:00am

Publié par Thomas Joly

Emmanuel Macron a lancé, ce lundi, le grand débat national en publiant sa Lettre aux Français. Très rapidement, l’opposition a réagi, dénonçant les faux-semblants et la duplicité de ce prétendu « débat » : choix des thèmes par ceux-là mêmes dont la politique est contestée, questions fermées ou orientées, fidélité aux grandes orientations sur lesquelles le Président a été élu, ce qui restreint beaucoup le champ de la réflexion.

Laurent Wauquiez s’est distingué en publiant sur Facebook, quelques heures avant, une Lettre à mes compatriotes pour retrouver le calme. La lettre de Macron – comme les réactions de ses opposants – confirme, s’il en était besoin, que la bataille est d’abord politique.

Pour le pouvoir d’abord, qui essaie de se sortir, sans trop de casse, de la crise révélée par les gilets jaunes : une crise du régime, du mode de gouvernement, des orientations politiques. On ne voit pas comment Macron et ses proches pourraient prendre en compte les aspirations des Français, puisqu’ils répètent continuellement qu’ils ne changeront pas de cap. Au mieux céderont-ils sur quelques points accessoires pour poursuivre leur politique économique et européenne, voire de rares points de convergence pour accélérer leurs réformes. Bref, ils opèrent une diversion, en espérant rehausser leur légitimité bien entamée.

Notre Président abuse de la rhétorique, tente de reprendre la main, ouvre des portes qui conduisent à ses objectifs, en referme d’autres, notamment en matière fiscale. Quand il écrit que « la société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort et de travail », il n’exprime que la voix du bon sens, mais c’est tout le contraire de la politique qu’il a menée jusqu’à présent, en faveur des plus fortunés et ne condamnant le copinage que lorsqu’il est pris en flagrant délit. Quand on apprend que deux ministres vont remplacer Chantal Jouanno pour animer le grand débat, on peut se demander quel caractère démocratique peut avoir une consultation où l’on est à la fois juge et partie.

L’opposition est dans son rôle quand elle dénonce les conditions de ce « débat », qui s’apparente au spectacle d’un illusionniste avec ses trucages. Quant à Laurent Wauquiez, il cherche à faire entendre une voix restée longtemps inaudible, empêtrée dans les divers courants de son parti, tantôt favorable à la spontanéité des gilets jaunes, tantôt aspiré par la tentation de l’ordre, incarnée, en l’occurrence, par Emmanuel Macron…

Il a raison d’affirmer que « la première responsabilité est celle d’Emmanuel Macron », qu’il faut « lutter contre le gaspillage de l’argent public pour baisser les impôts », que la République doit veiller « sur tous les territoires, la ruralité, nos villes moyennes », ou qu’« il faut revaloriser le travail ». Il est un peu démagogique quand il déclare que le gouvernement doit revenir sur la mesure des 80 km/h, car ce n’est pas l’essentiel. Mais, dans son parti, qui n’est pas encore remis de son échec à l’élection présidentielle, tous ne sont pas d’accord sur les solutions.

Ce spectacle, quelle que soit la promotion qu’en fera le gouvernement, ne résoudra pas la crise d’un pouvoir qui n’est pas prêt à changer en profondeur sa politique ni sa manière de la conduire. Emmanuel Macron ne pourrait s’en tirer honorablement qu’en acceptant de remettre en jeu sa légitimité par une dissolution de l’Assemblée nationale, voire une démission suivie d’une nouvelle élection présidentielle où il serait candidat. On peut douter qu’il en ait le courage et l’humilité.

Philippe Kerlouan

Source : http://bvoltaire.fr

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ISF : un impôt stupide, idéologique et contre productif

14 Janvier 2019, 07:39am

Publié par Thomas Joly

Selon un sondage réalisé par l'IFOP pour Le Journal du dimanche, plus des deux tiers des personnes interrogées (77 %), et 61 % des partisans de La République en marche approuveraient le rétablissement de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF).

Une preuve de plus de la nocivité du référendum d'initiative citoyenne s'il devait être ouvert a tous les sujets, à toutes les pressions des lobbies et à tous les vents de la démagogie, plutôt que réservé, comme le propose le Parti de la France depuis dix ans, aux grandes questions intéressant l’organisation des pouvoirs publics, les traités internationaux ou les sujets de société engageant notre existence nationale ou notre éthique civilisationnelle.

Car, n'en déplaise à la CGT et aux organisations marxistes qui ont délibérément introduit cette revendication dans le débat, s'il est vrai que la suppression de l'ISF décidée par Macron dès les premiers jours de son mandat induit un manque à gagner brut immédiat pour l'État (environ 3,2 milliards après soustraction du coût de sa collecte), il n'en reste pas moins un impôt stupide, idéologique, archaïque et contre productif.

  • Stupide par sa faible contribution aux recettes de l'État : 4,5 milliards engrangés (1,4 % des recettes fiscales) lors de sa dernière année d'exercice, au prix d'une inquisition fiscale et administrative torquemadesque.
  • Idéologique puisque voulu contre toute rentabilité fiscale et tout bon sens idéologique par la gauche et les organisations communistes qui ne cessèrent – et continuent, on le voit aujourd’hui - de se livrer à la désinformation de l’opinion publique et à un chantage politique permanent sur les gouvernements successifs.
  • Archaïque dans sa spécificité socialiste française puisque notre pays était, au sein de l’Union européenne, le seul, avec l'Espagne, à en conserver le triste privilège, ce qui ne pouvait profiter qu’aux économies de nos partenaires.
  • Contre-productif dans ses effets, entraînant une fuite des capitaux massive, une perte en investissement, un recul de l'emploi et, au final, une perte pour la richesse nationale que l’Institut Montaigne chiffrait en 2017 à plusieurs dizaines de milliards d'euros.

Afin de compenser le manque à gagner fiscal et dans le but revendiqué de dissuader les détenteurs de capitaux d'investir dans la pierre et tenter de les réorienter vers l'investissement supposé productif, Macron a mis en place en 2018 un autre impôt, Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), tout aussi idiot, tout aussi peu fructueux (entre 1,2 milliard et 1,5 milliard espérés par Bercy), mais beaucoup plus injuste puisqu'en frappant toute détention de maison ou d'appartement dépassant globalement un plafond de 1,3 million, il constitue une attaque délibérée contre le patrimoine des Français, contre les familles et contre le principe pour nous sacré de transmission.

Le Parti de la France, contrairement à Marine Le Pen qui avait fait du maintien de l'ISF un point de base de son programme fiscal en 2017 alors que les députés FN, en 1986, avaient voté sa première suppression (avant rétablissement par Mitterrand dès sa réélection deux ans après), est totalement hostile au retour de cet impôt, comme il se prononce pour la disparition de l'IFI et pour un allègement des droits de succession, à un moment où certains, au contraire, proposent d'en renforcer encore la taxation (voire le rapport du très socialo-macronien think tank Terra Nova qui recommande de les augmenter de 25 %...).

Rien de bon pour le peuple français ne sortira du fiscalisme et de l'hyper taxation. Rien de bon ne sortira d'une nouvelle forme de lutte des classes où seraient opposés classes moyennes et supposés riches selon la doxa néo marxiste. S'il est nécessaire de défendre les plus pauvres et les plus exposés de nos compatriotes, il est mensonger et destructeur de faire souffler comme le font syndicats et extrême gauche, le vent de la haine sociale. La France est une et, si la spéculation et la financiarisation de l’économie doivent être mises au pas, elle a besoin de tous les siens dans la fraternité nationale et le souci de la Patrie qui interdit que l'on dresse ses fils les uns contre les autres.

L'argent existe. Il suffit de le retrouver et de le libérer en baissant drastiquement les dépenses de l’État hors domaine régalien et de santé publique ; de réduire les échelons administratifs et politiques (suppression des conseils départementaux = 10 milliards d’économie annuels) ; de traquer les fraudeurs fiscaux et sociaux (fraude fiscale : 20 milliards par an, fraude sociale : 1 milliard selon un rapport parlementaire de 2014) ; de supprimer les sinécures publiques comme le Conseil économique social et environnemental et les dizaines de comités Théodule inutiles et coûteux (plus de 1 milliard économisé). Et surtout d'en finir avec l'immigration qui ruine économiquement la France autant qu'elle la détruit dans son identité et sa sécurité.

Au total c'est quarante à cinquante milliards que pourraient ainsi dégager les pouvoirs publics. Quarante à cinquante milliards qui, dans un État national serviraient à la reconstruction d’une France forte et puissante, à la sécurité des personnes et des biens, au redéploiement économique, à la relance de l’emploi, à la santé publique, à la défense de nos retraites et au relèvement du pouvoir d'achat de chaque Français.

Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et argumentaire

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Starbucks embauche 2 500 migrants clandestins dans ses cafés en France et en Europe

14 Janvier 2019, 07:35am

Publié par Thomas Joly

Starbucks a annoncé ce mardi qu’elle allait embaucher 2.500 pseudo-réfugiés dans ses cafés en Europe. Cette mesure s’inscrit dans un large plan de recrutement sur cinq ans, prévoyant l’embauche de 10.000 migrants dans 75 pays différents.

La chaîne de cafés américaine a débuté sa phase de recrutement dans huit pays européens : l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Portugal et la Suisse, rapporte Le Figaro.

Ces nouveaux employés réfugiés représenteront 8 % des effectifs de Starbucks en Europe, 30.000 personnes actuellement.

La décision de Starbucks d’engager des réfugiés était une réponse au décret de Donald Trump, interdisant l’entrée sur le sol des États-Unis de sept pays majoritairement musulmans, rappelle Le Figaro. Uber et d’autres grandes entreprises américaines avaient également pris position à l’époque.

Tout comme l’initiative du président américain, le plan de recrutement de Starbucks avait été mal accepté par certains citoyens américains. En Europe, les critiques sont moins vives même si certains expriment leur désapprobation sur Twitter, note le quotidien.

Mais en dépit de la polémique, Starbucks, qui cherche à développer son image éthique, ne reculera pas. Ce plan montre que les grandes entreprises « peuvent utiliser leur taille pour avoir un impact positif sur la vie des gens », a déclaré Martin Brok, président de Starbucks Europe, Afrique et Moyen-Orient.

Source : http://20minutes.fr

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Gilets jaunes : la Justice est là pour rendre la Justice. Pas pour rétablir l’ordre

14 Janvier 2019, 07:33am

Publié par Thomas Joly

Dans le silence obstiné des organisations syndicales, un pouvoir aux abois a instrumentalisé une répression judiciaire sans précédent pour tenter de mater un mouvement social. Il y a bien évidemment la stratégie du ministère de l’intérieur qui pousse à la violence pour tenter de disqualifier le mouvement. Mais malheureusement la magistrature accepte ces dérives et joue sa partition dans ce qui désormais s’apparente à une répression de masse qui entretient des rapports très lointains avec l’État de droit dont on nous rebat pourtant les oreilles. Cravachés par Nicole Belloubet en personne (!) se déplaçant au tribunal de Paris un dimanche, et par les interventions permanentes de la place Vendôme voire de Matignon y compris des instructions individuelles pourtant interdites par la loi, les parquets déchaînés basculent avec zèle dans la répression de masse, font procéder à des arrestations souvent préventives, par milliers, défèrent également par milliers des gens devant les tribunaux, à l’aide de procédures d’urgence dans lesquelles par des réquisitoires violents, il demande des peines folles. Et de façon stupéfiante la magistrature du siège a accepté de rentrer dans cette logique et distribue en cadence des peines ahurissantes. Depuis le début du mouvement, plus de 5000 arrestations, 1000 condamnations, 350 personnes incarcérées sur la base d’incriminations parfois farfelues. Et avec des interprétations de la loi répressive souvent audacieuses pour ne pas dire plus. Désolé, mais ceci n’est pas de la justice, c’est de l’abattage.

Et manifestement c’est loin d’être fini. Des anecdotes effarantes remontent de toute la France sur ce qui est en train de se passer. Tel sera condamné à six mois de prison ferme pour avoir partagé un statut sur Facebook, tel autre à 28 mois tout aussi fermes, sans avoir été défendu par un avocat, au prétexte selon la présidente du tribunal « que cela n’aurait rien changé ». Il y a des dizaines et des dizaines d’autres histoires qui font froid dans le dos. La France prend un drôle de chemin.  Dans tel département, le procureur et le préfet font conférence de presse commune pour menacer : « la justice sera impitoyable ! » Depuis quand sont-ce les procureurs et les préfets qui jugent ? Jusqu’à nouvel ordre, dans une démocratie, ils sont responsables du maintien de l’ordre, pas de rendre la justice. Dans tel autre, il semblerait bien que le procureur ait organisé une forme de « comité de salut public » chargé de fournir les charrettes, et on dit que les juges du siège qui vont juger le font sur la base du volontariat ! Naturellement les pressions se font nombreuses contre les avocats qui s’élèvent contre ces dérives et font leur devoir. Gare à la fermeté, l’exigence ou la passion, les plaintes du parquet contre les défenseurs dégringolent immédiatement. Et naturellement il y a le refus obstiné de se pencher sur la multiplication des violences policières, sur l’usage incroyablement excessif de la force. Notamment avec les flashs ball et les grenades de désencerclement utilisés en violation de règles pourtant claires. Et puis il y a bien sûr la violence directe, arbitraire dont de multiples vidéos donnent de tristes exemples. Cette impunité, ne peut qu’être un choix délibéré, et provoque fatalement l’émotion et la rage. Le procureur de Toulon ayant sous les yeux les vidéos du commandant Didier Andrieux permettant de voir parfaitement à qui on avait affaire a trouvé le moyen de se déshonorer en refusant immédiatement toute enquête au motif que le comportement du commandant frappeur aurait été « proportionné ». On rappellera que dans le passé ce n’était pas l’avis de ses subordonnés, et que le préfet plus malin et devant l’évidence a demandé une enquête de l’IGPN.

Dans cette ambiance, et comme les tribunaux les suivent, comment s’étonner que les ministres les plus déplorables se permettent de proférer des menaces comme le font tous les jours Christophe Castaner, Benjamin Grivreaux ou Marlène Schiappa qui viennent d’inventer une nouvelle définition de la complicité, et exigent des arrestations préventives (!). Comment s’étonner qu’un premier ministre dont on attendait peut-être un peu plus de tenue annonce des mesures législatives liberticides qui vont finir par faire envie à Erdogan ?

Préférer l’ordre à la justice ?

Alors vient à l’esprit la question : comment le corps de la magistrature dont les organisations syndicales aujourd’hui muettes, nous rebattent les oreilles avec son indépendance et son impartialité depuis 30 ans accepte-t-il de devenir ainsi l’instrument de la violence d’un parti de l’ordre à ce point déchaîné ? Comment oublie-t-on ainsi que la justice se rend au nom du peuple français ? Personne pour sauver l’honneur ? Aucun procureur dont la parole est libre à l’audience pour refuser les ordres de Belloubet ? Aucune juridiction pour se rappeler que sa mission n’est pas de rétablir l’ordre mais de rendre la justice. Dans le respect de la loi, quoi qu’il arrive. Ce n’est pas semble-t-il le choix qui a été fait, et pour illustrer l’ampleur du mal on citera Madame Noëlle Lenoir, ancienne ministre et ancien membre du conseil d’État et du conseil constitutionnel, donc juriste affirmée qui nous dit dans un tweet : « que la justice doit être réellement faite par les tribunaux dont la responsabilité est immense pour restaurer l’ordre ». Quelqu’un pour rappeler à cette aimable versaillaise (dans le sens que la Commune lui a donné) manifestement en panique, que la mission de restauration de l’ordre est celle de l’exécutif, pour les tribunaux c’est celle de la Justice ? Dans le respect de la loi et des procédures.

Alors il est vrai, que depuis une trentaine d’années, on pouvait espérer que la justice française et le corps des magistrats qui la rend s’étaient enfin émancipés de leur soumission au pouvoir mais avaient aussi abandonné sa vieille culture qui lui avait toujours fait préférer l’ordre la justice. Depuis 1940 un certain nombre d’épisodes douloureux l’avait marquée et généré une véritable volonté d’émancipation. Malheureusement depuis quelques années grâce une forme d’alliance avec les médias, magistrats se sont pensés débarrassés de la tutelle de l’État. Sans mesurer que celui-ci, lui imposant un invraisemblable déficit de moyens continuait à la tenir en laisse. Depuis quelques années on a ainsi assisté à toute une série de dérives orchestrées en général par les institutions d’exception que sont le Parquet National Financier, et le Pôle d’instruction financier, systématiquement couvertes par les juridictions supérieures. D’abord la chasse au Sarkozy sous Hollande, ensuite la volontaire destruction judiciaire de la candidature présidentielle de François Fillon applaudie à tout rompre par les syndicats et la hiérarchie judiciaire. Il faut cesser de finasser, le contester relève aujourd’hui simplement du grotesque. De ce point de vue la sincérité du scrutin de la présidentielle a été faussée. Comme elle l’a été par les moyens financiers et médiatiques massifs pour la plupart illégaux qui ont été utilisés à l’appui de la candidature Macron et qui n’ont pas arraché une plainte aux organes de contrôle et à la justice. C’est d’ailleurs cette illégitimité initiale qui explose la figure de celui qui en avait été le bénéficiaire. Par la suite, une fois le jeune roi au pouvoir, il y a eu la protection judiciaire dont a bénéficié son entourage et sa cour. C’est Richard Ferrand, Muriel Pénicaud, Collomb, Ismaël Emelien, et quelques autres avec à leur tête la star de la complaisance judiciaire Alexandre Benalla, l’homme qui embarque et planque son coffre-fort sous le nez de la police sans que cela arrache un froncement de sourcils au procureur, qui prétend grossièrement contre l’évidence n’avoir été en possession que d’un pistolet à eau que l’on maintient sous le statut de témoin assisté, et qui semble depuis son départ de l’Élysée multiplier les infractions sans que là aussi il ne se passe grand-chose. Jusqu’à cet article récemment paru dans le Canard enchaîné où l’on apprend que pour François Bayrou qui connaît les mêmes soucis d’assistants parlementaires au Parlement européen que le Rassemblement National et La France insoumise, il a été demandé au parquet de n’effectuer absolument aucune investigation susceptible de chagriner le maire de Pau. Parquet qui s’est paraît-il exécuté aimablement.

La contrepartie de cette incroyable mansuétude, c’est la multiplication des avanies judiciaires contre le Rassemblement National, et contre Jean-Luc Mélenchon et son parti. N’en jetez plus! Dernière petite cerise sur le gâteau de ces dérives, la publication ces jours-ci par la presse du réquisitoire du PNF demandant le renvoi de François Fillon devant le tribunal correctionnel, parfait hasard du calendrier bien sûr.

On pouvait penser que cette connivence de la haute fonction publique judiciaire avec le plus haut niveau du pouvoir d’État reposait sur des affinités sociologiques, idéologiques, voire politiques et ne concernait que cette couche.

Malheureusement ce qui vient de se produire, cette façon dont l’appareil judiciaire, n’hésitant pas devant des illégalités parfois flagrantes, s’est mis avec zèle au service d’une répression de masse contre le mouvement des gilets jaunes, et avec une violence sans précédent depuis la fin de la guerre d’Algérie, démontre que le mal est beaucoup plus profond. La justice française se vit toujours comme  un outil de maintien de l’ordre au service du pouvoir en place. J’avais écrit il y a une quinzaine d’années à propos de l’affaire d’Outreau que les magistrats gardaient une culture qui leur fait préférer l’ordre à la justice.

C’est toujours le cas aujourd’hui, et la démonstration que l’on vient de nous faire est une véritable catastrophe institutionnelle. La défiance envers l’institution judiciaire va redevenir massive et pour très longtemps.

Ce n’est pas une bonne nouvelle.

Régis de Castelnau

Source : http://vududroit.com

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Rappel : déjeuner-débat avec Carl Lang à Castres (81) samedi 19 janvier

14 Janvier 2019, 07:14am

Publié par Thomas Joly

 

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