Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog politique de Thomas JOLY

Macron contraint d’annuler son « Grand débat » au Salon mais il a remis le feu à la grange !

25 Février 2024, 12:12pm

Publié par Thomas Joly

« Grand dégât », « Fiasco » : la presse rivalise de termes flatteurs pour décrire l'hallucinante initiative d'Emmanuel Macron d'organiser au Salon de l'agriculture un nouveau « Grand débat » avec, parmi les invités, les ...Soulèvements de la Terre. Vous savez, cette organisation d'extrémistes écolos qui dévastent les champs et les installations agricoles, comme à Sainte-Soline, l'an dernier. Une organisation que Gérald Darmanin disait vouloir dissoudre.

Emmanuel Macron n'a peur de rien, pourvu que triomphe la magie de son « en même temps » auquel il semble encore croire, de plus en plus seul visiblement. Les Soulèvements de la Terre : un jour parias, un jour invités sur tapis rouge. Comme pour l'affaire de l'arc républicain. Souplesse, contradictions, improbable synthèse hegelienne entre terroristes écolos et agriculteurs dont l'incarnation se serait nommée Emmanuel Macron. Le grossier meccano élyséen a explosé. Et les refus se sont multipliés.

Michel-Édouard Leclerc, lui aussi invité en tant que représentant de la grande distribution, a eu des mots très durs, sur X : « Je n’ai pas attendu l’annonce foireuse d’un "grand débat" pour échanger avec des agriculteurs de nos régions. Je ne participerai pas à ce que j’estime être une grossière manipulation », ajoutant qu'il n'avait pas « vocation ni à jouer l’idiot utile d’une opération de diversion, ni à être l’otage de stratégies politiciennes liées aux prochaines élections européennes ».

Mais ce sont évidemment les représentants des agriculteurs qui ont décliné cette invitation offensante avec colère, même après l'exclusion des Soulèvements de la Terre. Sur le réseau X, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a fulminé : « Les conditions d’un dialogue plus apaisé ne sont pas réunies et la dignité des agriculteurs est bafouée par cette démarche qui porte le sceau de la provocation. Dans ce climat d’exaspération, et face aux risques de débordement, nous demandons à ne pas tenir ce débat. » Même fin de non-recevoir chez le président des Jeunes Agriculteurs, Arnaud Gaillot, qui a affirmé, sur RTL : « Je serai au Salon, mais pas au débat. » Pour lui, « une ligne rouge a été franchie ». Auprès de l’AFP, la Coordination rurale (deuxième syndicat représentatif de la profession) a affirmé qu’elle n’enverrait pas non plus de représentant national.

Un Arnaud Rousseau qui renchérissait sur BFM TV : « La politique, c’est autre chose que de la com' ou du show. Et dans le moment où l’on est, [cette invitation] renvoie l’image aux agriculteurs que finalement rien n’a été compris de leurs problématiques. »

Il y a à peine dix jours, lors de la sortie de crise, j'avais été surpris par la déclaration de cette même Coordination rurale au sortir de son entrevue avec Emmanuel Macron par la voix de Serge Bousquet-Cassagne : le chef de l'État avait « pris la mesure de la situation ». La formule était étonnante : sept ans à l'Élysée, sept ans d'affaissements réguliers de la situation de nos agriculteurs, et le président de la République découvrait la situation alarmante des agriculteurs ? Il y avait certainement beaucoup de com' derrière tous ces mots de sortie de crise et d'apaisement.

Et Emmanuel Macron, comme à chaque fois, a pensé pouvoir surfer sur cette vague de com'. Botte de paille, cul des vaches, discours, éléments de langage. Tout à son ivresse (et à ses arrière-pensées politiciennes), il a pensé pouvoir pousser davantage ses pions : un grand débat, vite ! Et avec Les Soulèvements, s'il vous plaît ! Quelle déconnection ! Quel mépris des agriculteurs ! Et du réel. Dans la journée de vendredi, l'Élysée a justifié ce rétropédalage par une erreur de communication. Et dans la soirée, le débat a été annulé. Venue à la rencontre des agriculteurs aux Invalides, Marion Maréchal a dénoncé « un bras d'honneur fait aux agriculteurs, mais aussi aux gendarmes ».

Ce que révèle ce fiasco du grand débat, c'est que non, Emmanuel n'a rien compris, rien appris de ces sept semaines de révolte ni de ces sept années à l'Élysée. Rien compris de la crise existentielle que vivent les agriculteurs, rien compris de leur colère, alors que tous les observateurs (services de renseignement, agriculteurs eux-mêmes) indiquaient bien que le feu n'était pas éteint. Vendredi soir, plusieurs actions des agriculteurs étaient organisées dans la capitale. Et samedi matin, c'était quasiment l'émeute à l'intérieur du Salon, avec des échauffourées entre CRS et agriculteurs.

Au Salon, Emmanuel Macron est seul, seul avec sa « grossière manipulation ». C'est bien à une fin de règne que nous assistons.

Frédéric Sirgant

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Décès du père de la petite Lola atrocement assassinée en 2022

24 Février 2024, 20:56pm

Publié par Thomas Joly

Décès du père de la petite Lola atrocement assassinée en 2022

Le père de la petite Lola, sauvagement assassinée en 2022 par une musulmane sous le coup d’une OQTF, est décédé hier à l’âge de 49 ans.

Après ce drame atroce, Johan Daviet, le père endeuillé, a tout perdu, comme des milliers de Français livrés chaque jour par l’Etat à l’ultra violence de délinquants et d’OQTF hors de contrôle.

Cette situation est intolérable. Non seulement les pouvoirs publics laissent l’immigration sauvage transformer la France en coupe-gorge géant, mais ils ont également le culot de reprocher aux Français endeuillés et légitimement révoltés de faire de la « récupération » s’ils refusent de se laisser massacrer en silence.

Après ce genre de tragédie, une politique de sécurisation de l’espace public et de nettoyage des zones criminogènes – déjà connues des forces de l’ordre – devrait être immédiatement menée sur l’ensemble du territoire. Et qu’on ne nous dise pas que c’est irréalisable faute de moyens, car il y a toujours des milliards disponibles pour aider des populations qui se fichent de nous, voire qui nous détestent. L’argent des Français doit revenir aux Français. Les nôtres avant les autres.

Laurent Spagnol – Membre du Bureau politique du Parti de la France

Voir les commentaires

Anne Coffinier invitée de « Faire École »

24 Février 2024, 18:48pm

Publié par Thomas Joly

Entretien avec Anne Coffinier, énarque, ancienne diplomate, fondatrice de l’association Créer son école.

Depuis plus de 20 ans, elle défend la liberté scolaire et accompagne les créateurs d’écoles indépendantes en France, ainsi que les parents qui pratiquent l’instruction en famille (IEF).

Voir les commentaires

La mairie de Paris veut se refaire une santé financière sur le dos de la tour Eiffel

23 Février 2024, 07:05am

Publié par Thomas Joly

Avec 7 millions de visiteurs annuels, dont 75 % d’étrangers, notre tour Eiffel est le monument payant le plus visité au monde. Mais voilà, alors que débutent les vacances scolaires, il n’est pas visitable : le personnel est en grève depuis le 19 février. Et contrairement à l’accoutumée, ce n’est pas pour des questions salariales mais bien pour la survie du monument !

La tour rouille, c’est la dure loi du fer. Il faut l’entretenir et l’« on ne saurait trop se pénétrer du principe que la peinture est l’élément essentiel de la conservation d’un ouvrage métallique et que les soins qui y sont apportés sont la seule garantie de sa durée », alertait son constructeur.

Depuis son érection en 1889, la tour Eiffel aura ainsi connu sept teintes différentes, du rouge minium au jaune brun en passant par soixante ans de gris beige. À l’occasion des Jeux olympiques et du centenaire de la mort de son constructeur, elle doit retourner en cette année 2024 à la couleur favorite du cher Gustave, le jaune brun, plus proche de la pierre calcaire des édifices parisiens. Et c’est là où ça coince : le ripolinage prévu par la mairie de Paris pour en mettre plein la vue aux touristes olympiques est bien loin de répondre aux nécessités d’entretien de l’édifice.

Comme l’écrit Baptiste Gianeselli, sur X, « pour la campagne de rénovation en cours, le décapage (qui permet d'éviter la corrosion) ne concerne que 5 % de la surface totale. Or, d’après les experts, c’est L’ENSEMBLE de la surface de la tour qui nécessite d’être décapé et repeint. Ce ne sera pas fait pendant cette campagne dont le budget (déjà exceptionnel au départ) a littéralement explosé. La tour Eiffel ne va pas s’effondrer, mais on ne peut pas dire que tout va bien pour elle… »

Les yeux fixés sur son village olympico-Potemkine, la mairie de Paris n’entend rien à cela. Rien, non plus, au discours des employés grévistes qui pointent la gestion désastreuse de la SETE, la Société d'exploitation de la tour Eiffel, dont ils dénoncent les dysfonctionnements depuis plusieurs mois.

Fin décembre, déjà, ils accusaient un modèle économique « trop ambitieux et intenable » en raison d'une « sous-évaluation des budgets travaux » du monument, mais également d'une « surévaluation des recettes basées sur des objectifs de fréquentation annuelle de 7,4 millions de visiteurs », soit « des niveaux de fréquentation jamais atteints ».

Mais voilà, la SETE, c’est la mairie de Paris, propriétaire et actionnaire, à 99 %, du site. Une mairie de Paris qui a sombré depuis longtemps dans un gouffre financier sans fond et qui vient d’annoncer qu’elle augmentait de 16 à 50 millions d'euros le montant de la redevance prélevée sur le site. Autrement dit, elle cherche à se refaire une santé sur le dos de la tour Eiffel.

Aujourd’hui, les 360 employés de la tour demandent à la ville d'être « raisonnable au niveau de ses exigences financières afin d'assurer la pérennité du monument et de l'entreprise qui le gère ». Concrètement, le coût des travaux a explosé « de plus de 120 millions d'euros, notamment à cause du plomb », révèle Le Point, alors que « seulement 3 % de la structure de la tour ont été repeints, contre les 15 % préconisés par différentes études ».

Du côté de la mairie de Paris, on refuse toute discussion. Qu’importe la pérennité de l’édifice, le seul objectif, c’est le panorama pour les caméras des Jeux olympiques, les chromos façon Amélie Poulain avec « le folklore » des vendeurs à la sauvette et des détrousseurs-violeurs du Champ-de-Mars.

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Disparition de Patrice Dalrue

22 Février 2024, 07:06am

Publié par Thomas Joly

Disparition de Patrice Dalrue

Je viens d'apprendre la disparition, à l'âge de 58 ans, samedi 17 février, de Patrice Dalrue, vieux camarade de combat avec qui j'ai fait mes premières armes au Front National.

Ancien agriculteur, ancien Maire de Quiry-le-Sec dans la Somme, il avait tout plaqué pour s'installer en Belgique afin de se consacrer à sa passion : l'Histoire.

En 2018, il crée le Manhay History Museum 44, un musée garni de collections et de décors rappelant les combats qui ont eu lieu sur le front nord de l'offensive von Rundstedt lors de la 2nde Guerre mondiale.

Que cet ami du Parti de la France repose en paix.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

Voir les commentaires

Meeting de Marion Maréchal à Paris le 10 mars !

21 Février 2024, 21:06pm

Publié par Thomas Joly

Meeting de Marion Maréchal à Paris le 10 mars !

Le Parti de la France invite ses militants, adhérents et sympathisants à assister au premier meeting de campagne de Marion Maréchal pour les élections européennes du 9 juin prochain.

Pour s'inscrire, c'est ici : https://my.weezevent.com/meeting-lancement-campagne-europeennes-paris-palais-des-sports

Voir les commentaires

Manouchian au Panthéon : une nouvelle humiliation publique pour la France et pour son Histoire

21 Février 2024, 07:09am

Publié par Thomas Joly

Manouchian au Panthéon : une nouvelle humiliation publique pour la France et pour son Histoire

L’entrée au Panthéon des époux Manouchian est une nouvelle humiliation publique pour la France et pour son Histoire.

La panthéonisation officielle du « groupe Manouchian », une bande de terroristes et d'assassins communistes violant toutes les lois de la guerre et de l’honneur, est un nouveau crachat sur l’idée-même du rôle du Panthéon et sur la mémoire et l’identité nationales.

Le gouvernement et les descendants des membres du « groupe Manouchian » sont d’ailleurs fidèles à cette ligne antinationale lorsqu’ils dénoncent la présence des pourtant très tièdes Jordan Bardella et Marine Le Pen à cette cérémonie.

Le Parti de la France ne participera pas à l’hommage rendu à une bande de terroristes et d’assassins communistes et appelle de ses vœux la valorisation de véritables héros français.

Bruno Hirout - Secrétaire général du Parti de la France

Voir les commentaires

Macron, le culot : fustiger l’extrême droite depuis le média du parti aux millions de morts

20 Février 2024, 07:07am

Publié par Thomas Joly

Dans un entretien accordé à L’Humanité, c’est-à-dire, pour le dire autrement, dans le bulletin de liaison historique du parti aux centaines de millions de morts, Emmanuel Macron a affirmé que Reconquête et le RN ne faisaient pas partie « de l’arc républicain ». Bientôt, dans la gazette de la libre-pensée, le président de la République accusera sans doute Marine Le Pen et Éric Zemmour de manquer de charité chrétienne ?

Sur la forme, c’est évidemment un immense cadeau que le Président fait à ce journal moribond, en soins palliatifs depuis des années, sous perfusion perpétuelle, dernier dinosaure de la presse d’avant-guerre française au service des idéologies mortifères du XXe siècle dont la survie devrait, dans un pays normal, sembler aussi peu indispensable que celle de Je suis partout.

La rédaction en question n’en revient pas elle-même : « C’est une première qui n’allait pas de soi. En cent vingt ans d’Histoire, L’Humanité n’avait jamais réalisé d’entretien avec un président de la République en exercice. » C’est à retenir ! Ce que Mitterrand et Hollande n’avaient pas osé, Emmanuel Macron l’a fait. Il est temps que cesse la mythologie d’un Président « en même temps » à droite et à gauche, séduisant les mamies bigoudis et papis ramollis craignant pour leur portefeuille : c’est bien la voix du Parti communiste - je répète, du Parti communiste ! - qu’il a fait rentrer sous les ors de l’Élysée, comme le montre la photo en haut de l'entretien, quand il avait fallu des mois de négociations laborieuses au journaliste Louis de Raguenel, alors à Valeurs actuelles, pour décrocher un entretien entre deux avions à Mayotte. Entretien qui avait bien failli, in extremis, capoter en raison de la farouche opposition des proches d’Emmanuel Macron.

Dans la même logique, le site écolo d’extrême gauche Reporterre a pu poser une question à la dernière conférence de presse à l’Élysée. BV, lui, n’a pas seulement eu le droit d’y entrer. Quant au média spécialisé dans le contenu vidéo Brut, lui aussi d’extrême gauche, il a eu par deux fois les honneurs d’un entretien avec le Président.

Sur le fond, on retrouve Emmanuel Macaméléon. Il n’aime rien tant que mettre la panoplie adaptée à chaque circonstance : en treillis pour visiter les militaires, en combinaison de vol pour les pilotes, en antifa chez Brut - où il parle de « violences policières » - et en bourgeois réac à Valeurs actuelles, où il promet 100 % d’exécutions d’OQTF. À L’Humanité, sa cible est donc l’extrême droite. L’arc républicain, que nul ne sait définir, a pour seule fonction de tirer ses flèches sur l’extrême droite. Et tant pis si, il y a à peine quelques jours, le 9 février dernier, il estimait « tout à fait normal » de discuter avec le RN à l’Assemblée nationale, attendu qu’« on ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance ».

Le Président estime que le Rassemblement national « serait inspiré » de ne pas assister, mercredi, à la cérémonielle panthéonisation du résistant communiste étranger Missak Manouchian.

Ce qui ne manque pas de sel… et de paradoxe : le reproche incessant fait par le gouvernement au RN porte sur une supposée proximité avec la Russie de Vladimir Poutine. Or, Missak Manouchian, à l’instar de L’Humanité, était évidemment infiniment plus proche de cette URSS célébrée par Poutine - qui multiplie les statues de Staline - et dont le maître du Kremlin est, en ancien du KGB, un pur produit, que Marine Le Pen, ataviquement pourfendeuse depuis l'enfance du communisme.

Emmanuel Macron accordera-t-il aussi, à l’autre bout du spectre, au journal de L'Action française, un entretien lors de l'entrée au Panthéon du résistant catholique et royaliste Honoré d’Estienne d’Orves ? Non, bien sûr. Déjà parce que cette panthéonisation est de la pure science-fiction. Si, dans la Résistance, il y avait, selon la formule d’Aragon, la rose et le réséda, seul le réséda a le droit d’entrer dans le saint des saints laïc.

Gabrielle Cluzel

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Rediffusion du Forum du Parti de la France du 16/02/24

19 Février 2024, 07:28am

Publié par Thomas Joly

Voir les commentaires

Pénurie de médecins français et financement du communisme cubain

19 Février 2024, 07:23am

Publié par Thomas Joly

Pénurie de médecins français et financement du communisme cubain

A l’initiative de l'agglomération de Guingamp-Paimpol, où la maternité est menacée de fermeture faute de personnels soignants, l’ambassadeur de Cuba Otto Vaillant est venu à Guingamp pour échanger sur la « faisabilité du déploiement de médecins cubains en France », afin de compenser les effets négatifs d’un numerus clausus trop faible pendant de nombreuses décennies.

« L'internationalisme médical cubain » pesait 11 milliards de dollars en moyenne, entre 2011 et 2015 ce qui représente la première source de devises (devant le tourisme) de toute l’île de Cuba ! Le gouvernement cubain (qui rappelons-le est aux mains du Parti Communiste) reçoit directement les salaires des personnels envoyés à l’étranger. Il prélève alors entre 75 et 89 % du montant du salaire. Selon l'ONU, « les conditions de travail décrites pourraient être vues comme du travail forcé », quand Trump et Bolsonaro notamment, qualifient carrément cette pratique d'esclavagisme moderne de la part du régime communiste cubain.

Au Parti de la France, nous déplorons depuis plus d’une décennie que les bureaucrates français préfèrent faire appel à du personnel soignant étranger, au lieu d’augmenter fortement le numerus clausus (soi-disant aboli) selon les besoins du pays. Nous condamnons donc ce projet qui sera également un moyen de financer le communisme à Cuba.

Maxime Leroy - Délégué général adjoint du Parti de la France

Voir les commentaires

1.300 euros la nuit d’hôtel : la vie de palace de Delphine Ernotte

15 Février 2024, 07:23am

Publié par Thomas Joly

Rien n’est trop beau pour Delphine Ernotte. Ni trop luxueux. Quand elle est en déplacement professionnel, la patronne de France Télévisions ne transige pas avec le confort. Des couverts en argent et des draps de soie, cela va de soi. Du cinq étoiles, c’est un minimum. Madame veut du palace et pas du Novotel ou de l’hôtel Ibis. Ah non, sûrement pas ! Ça, c’est bon pour les sans-dents.

Au mois de mai dernier, par exemple, la baronne du petit écran est allée passer une dizaine de jours à Cannes en compagnie de trois collaborateurs. Le petit groupe a posé ses valises griffées au Majestic, luxueux établissement de la Croisette. Montant : 112.123 euros. Une bagatelle pour des personnalités de ce standing, mais une petite fortune pour le commun des mortels. Avec des tarifs à plus de 1.300 euros la nuit, on est loin en effet de ce que s’offre d’ordinaire le service public. Selon nos confrères de Marianne, le forfait alloué aux salariés « normaux » ne dépasse pas… 74 euros.

Un goût du luxe qui passe mal

Évidemment, cette différence de traitement ne pouvait pas laisser les syndicats indifférents. Une plainte pour « détournement de fonds » et « abus de confiance » a ainsi été déposée, le 12 février dernier, contre Delphine Ernotte. Le syndicat CFE-CGC souligne des faits qui « soulèvent des préoccupations quant à la gestion financière de France Télévisions et à la légitimité des dépenses ».

Dans sa plainte, consultée par le quotidien La Lettre, l'avocat du syndicat évoque notamment deux suites, la « Prestige Mer » et la « Deluxe Ville », respectivement à 1.759 et 1.319 euros la nuit. Le petit déjeuner et le mini-bar étaient-ils compris dans le forfait ? L’histoire ne le dit pas…

Petit arrangement entre amis

Mais pour la direction de France Télévisions, tout ceci n’est que polémique stérile. Circulez, y a rien à voir. Tout a été fait dans les règles de l’art. « Pas un euro d'argent public n'a été utilisé pour ces frais », jure-t-on dans l’entourage de dame Ernotte. Et pour cause : c’est une société privée dénommée TEC qui a réglé la note. Pour arriver à ses fins, France Télévisions a eu recours à l’ingénieux système de « barter », permettant au groupe d'échanger un espace publicitaire invendu contre des services. En clair, le principe est le suivant : je te file un espace publicitaire et tu me paies mes nuits d’hôtel. Rien d’illégal à ce troc, certes, mais rien de très moral non plus. N’aurait il pas été possible de faire en sorte que ce « service » à 100.000 euros profite à l’ensemble du groupe - voire aux usagers - du service public, plutôt qu’il serve à financer le train de vie dispendieux de sa patronne ? L’idée n’a manifestement pas traversé l’esprit de Delphine Ernotte. Qu’elle ne saisisse pas, en plus, en quoi ce petit arrangement financier peut choquer en dit long sur la déconnexion et le sentiment de toute-puissance de la petite élite dont elle fait partie.

Jean Kast

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen crevait l’écran à L’Heure de vérité…

14 Février 2024, 19:52pm

Publié par Thomas Joly

C’était il y a quarante ans, le 13 février 1984, sur Antenne 2, qui ne s’appelait pas encore France 2. Les moins jeunes de nos lecteurs doivent encore s’en souvenir. Ce soir-là, un certain Jean-Marie Le Pen avait, pour la première fois de sa carrière, les honneurs de L’Heure de vérité, l’émission politique la plus prestigieuse de l’époque.

Et ce qui aurait pu n’être qu’un moment télévisuel anodin devient un coup de tonnerre médiatique. À l’époque, tout l’état-major du Front national tient dans un trois-pièces du 11, rue Bernoulli, dans le huitième arrondissement parisien. Dès le lendemain, ses deux malheureuses lignes téléphoniques sont au bord de l’implosion. On fait la queue pour adhérer. La province n’est pas en reste, malgré une implantation des plus modestes. Bref, une étoile est née.

Certes, le FN avait déjà commencé un début de percée électorale, à Aulnay-sous-Bois (93) ou Dreux (28). Pour les rares clampins qui connaissent le nom de Le Pen, son image renvoie à celle du reître avec bandeau sur l’œil, à l’élection présidentielle de 1974. Mais cette émission change définitivement la donne. Son public d’avant ? Celui de meetings aux rangs clairsemés, ne rassemblant que sympathisants radicaux de longue date acquis à sa cause. Mais là, c’est pour la première fois au grand public qu’il s’adresse.

Et puis, il y a les élections européennes…

La preuve : quatre mois plus tard, le Front national recueille 10,95 % des voix aux élections européennes, talonnant ainsi le PCF (11,20 %). Bref, la vie politique ne sera plus jamais comme avant, le FN, avant de devenir RN, commençant à passer de jeune pousse à valeur sûre, d’opposition symbolique à force de gouvernement. Pour ce faire, il aura fallu quarante ans, mais tout aura symboliquement démarré ce jour-là.

Paradoxalement, et à revoir ce moment mythique, on constate, en revanche, qu’autre chose n’a pas changé depuis : l’obsession de ces journalistes à toujours vouloir tout ramener aux questions du racisme et de l’antisémitisme. Lors de cette Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen doit donc rappeler que son nom était inscrit sur les monuments aux morts, alors que celui d’un Georges Marchais ne l’est que sur les fiches de paye des usines Messerschmitt, en Allemagne. Un demi-siècle plus tard, sa fille est encore tenue de se justifier de ces mêmes procès en sorcellerie.

Quant au mépris de classe, il est déjà là, lui aussi. Il suffit de voir le masque, à la fois mondain et suffisant, d’un Jean-Louis Servan-Schreiber, en costume sur mesure, tenter d’en tailler un à Jean-Marie Le Pen, dont le tailleur, lui, est manifestement un brin moins riche. D’où le renvoi du gandin dans ses cordes par le Menhir lui accordant que pour « élégant et feutré », son « inquisition politique » n’en est pas moins réelle.

Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la clémence du microcosme politico-médiatique quant aux morts du communisme. La preuve par cette minute de silence improvisée, histoire de célébrer les victimes du goulag. Là, tout le monde est pris de court sur le plateau, comme elle le serait encore aujourd’hui ; et la séquence devient illico mythique.

Un visionnaire en matière d’immigration

Ce qui n’a pas davantage changé, c’est la clairvoyance de l’invité ; en matière migratoire, surtout. Jean-Marie Le Pen dénonce, avec quelques décennies d’avance, cette politique visant à importer de malheureux immigrés, histoire de tirer à la baisse le salaire des travailleurs français. Reconnaissons qu’en leur temps, Jean Jaurès et la CGT ne disaient pas autre chose. Mais le « petit plus » lepéniste consiste à évoquer l’explosion démographique du sud de l’Europe ; sujet désormais central du débat public.

Bref, ces propos tenus il y a quarante ans n’ont jamais été autant d’actualité. Et dans le registre de la clairvoyance, on peut encore se rapporter à ce débat plus récent l’ayant opposé, le 15 mars 2018, à Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics.

Là encore, un Jean-Marie Le Pen visionnaire à propos de l’explosion migratoire à Mayotte, pour laquelle il entend déjà remettre en cause le droit du sol. Ce qui révulse, à l’époque, le jeune clone de Nicolas Sarkozy, alors que le même se targue maintenant de mettre en place semblable mesure dans cette île ultramarine.

À l’heure où ces lignes sont écrites, on peut mesurer le chemin parcouru en termes de lepénisation des esprits. Certes, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt. Mais à force d’insister, on finit toujours par avoir raison, tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Un jour viendra peut-être où les Français se rendront compte de tout ce qu’ils doivent, à leur corps défendant ou non, qu'ils l'aiment ou le détestent, à Jean-Marie Le Pen. Voilà qui ne serait que justice.

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Dans la série « Qui veut la peau de CNews », voici… le Conseil d’État !

14 Février 2024, 07:23am

Publié par Thomas Joly

Alors que CNews poursuit sa montée en puissance et fait vaciller BFM TV, l’étau se resserre. Le Conseil d’État, saisi par Reporters sans frontières, vient de sommer l’Arcom de veiller « à la diversité des courants de pensée représentés » sur CNews en « [prenant] en compte », non plus seulement « le temps d’intervention des invités politiques » mais « l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités ».

Une sommation qui laisse pantois

« Qui jugera de l’appartenance de tel chroniqueur ou de tel animateur à tel courant de pensée ? Et sur quels critères ? », s’interroge Bruno Retailleau.  De fait, de quelle façon va s'opérer ce fichage ? Chaque invité ou journaliste devra-t-il produire son bulletin de vote avant de rentrer ? Si ledit invité avance, dans la même phrase, qu’Emmanuel Macron n’a pas complètement tort mais que Marine Le Pen a néanmoins un peu raison, dans quelle petite case va-t-on le classer ? Et qui va décider de la couleur, éminemment subjective, de l’étiquette ? Où le curseur du point O de la neutralité va-t-il être posé sur l’axe des convictions politiques ?

Au vu de cette jurisprudence, le même traitement sera-t-il réservé à BFM TV et, surtout, aux médias publics qui eux, au premier chef, sont payés par nos impôts pour faire montre, dans l’information, d’une stricte neutralité ?

« Application mutatis mutandis de la jurisprudence CNews du Conseil d’État à France Inter, France Télévisions, etc. Que les citoyens saisissent dès aujourd’hui l’Arcom pour exiger le respect du pluralisme politique chez les chroniqueurs et invités. On va bien rigoler ! », s’écrie le magistrat Charles Prats, sur X. Peu ou prou même son de cloches du coté de l’avocat Gilles-William  Goldnadel, qui annonce, lui aussi sur X, que Avocats sans frontières va donc demander à l’Arcom que soient comptabilisés les temps de parole sur le service public : « J’entrevois un effet comique », rajoute-t-il, finement.

Et comment les mêmes qui refusent de venir ou de répondre à CNews, comme Sophie Binet de la CGT, peuvent-ils déplorer un manque de pluralité qu’ils contribuent eux-mêmes à créer ? On n'a jamais vu d'intervenants de droite refuser d’aller à France Inter. S'ils n'y sont pas, c'est parce qu’ils n'y sont pas invités. La nuance est de taille.

Et puisqu’on parle de diversité, qui va en insuffler au Conseil d’État ? Celui-ci, dont les membres sont nommés par décret en Conseil des ministres, devrait commencer à balayer devant sa porte. Rappelons, pour ne citer que deux membres, mais de poids, que celui qui le dirige depuis le 5 janvier 2022, Didier-Roland Tabuteau, fut un proche de Bernard Kouchner, Claude Évin et Martine Aubry. Et le dernier arrivé (3 mars 2023) à la tête de la très stratégique section « Intérieur » est le grand immigrationniste Thierry Tuot. Uniformément de gauche. On cherche vainement la pluralité qu'ils réclament à CNews.

Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire - celui-là même qui a été choisi par Emmanuel Macron pour piloter les États généraux de l'information -, exulte. « UNE GRANDE VICTOIRE POUR RSF MAIS SURTOUT UNE DÉCISION HISTORIQUE POUR LA DÉMOCRATIE ET LE JOURNALISME », écrit-il sur X en lettres majuscules, comme les trolls qui veulent crier sur X.

Robert Ménard, interrogé par Laurence Ferrari sur CNews, ne décolère pas. Il ne reconnaît plus Reporters sans frontières, qu’il a fondé. Il est vrai qu’il est assez cocasse de lire, en guise d’objet, sur leur site : « RSF assure la promotion et la liberté d’informer et d’être informé partout dans le monde. » Mais pas en France, apparemment : réclamer en France la censure que l'on prétend dénoncer dans le reste du monde.

Cette annonce a été publiée par le Conseil d’État le jour du 50e anniversaire de l’expulsion de Soljenitsyne d’URSS : 13 février 1974. Chacun y verra le symbole qu’il voudra. Un demi-siècle plus tard, c’est à l’expulsion de ce qu’il reste, ici, d’URSS qu’il faudrait enfin songer.

Gabrielle Cluzel

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Salon Parapsy : le succès du charlatanisme sur les ruines de la foi ?

13 Février 2024, 07:17am

Publié par Thomas Joly

Le salon Parapsy, dédié aux médiums et autres experts du paranormal, s'est terminé ce 12 février. Il accueille, chaque année, des dizaines de milliers de visiteurs. Un journaliste du Parisien s’est plongé dans ce monde assez particulier ; il est lui-même ressorti bluffé. Il est vrai que certaines prédictions peuvent, à l’occasion, s’avérer troublantes. Il est tout aussi vrai que les trucs des voyants sont vieux comme le monde. On peut citer l’étiquetage, l’effet Barnum, le cold et le hot-reading, et autres petites ficelles bien connues des plus brillants mentalistes. Les horoscopes journalistiques, eux, jouent encore dans une catégorie inférieure, avec des généralités absurdes et des conseils vagues.

Pourtant, malgré l’accumulation d’impostures et de prédictions sans queue ni tête, les Français semblent être de plus en plus nombreux à croire aux médiums. Julien Rochedy commentait ironiquement ce franc succès sur X, avec des mots très justes : « Entre la fin du christianisme qui ne conduit pas à ne plus croire mais à croire n’importe quoi, et l’importation d’individus du tiers-monde, l’ésotérisme cheap a un grand avenir en France. »

Succès de la médiumnité

Voilà donc, pour répondre à saint Jean-Paul II, ce que la fille aînée de l’Église a fait des promesses de son baptême : une sorte de grand gloubi-boulga spirituel a succédé à la foi catholique qui a façonné notre pays. C’est tout de même surprenant : la présence réelle ou la virginité de Marie sont lourdement moquées, comme des fables pour enfants stupides, mais la croyance aux vies antérieures, à la réincarnation, aux dons de divination par les cartes ou à la médiumnité, connaissent de plus en plus de succès.

La deuxième partie de la phrase de Julien Rochedy, elle, surprendra peut-être certains lecteurs. Quel lien pourrait-il bien y avoir, en effet, entre le Grand Remplacement et le développement de la superstition ? Il suffira par exemple, à ceux qui le voudraient, de faire un petit tour sur le compte X de « Comprends ton dine » (din = la foi musulmane), dans lequel on se demande entre autres choses si le fait de verser l’eau bouillante des pâtes dans l’évier brûle les djinns (les démons) qui se trouvent dans les égouts. On peut aussi aller voir la chaîne YouTube du même nom (675.000 abonnés tout de même) qui donne des conseils d’orthopraxie touchant vraiment de très près à la superstition : prières bonus à faire à des heures spéciales, conseils pour laver ses chaussettes au moment de faire les ablutions rituelles ou débats de fond (a-t-on le droit de porter du Lacoste™ pour invoquer Allah). On peut aussi se plonger dans les charmes de l’animisme africain en général, qu’il soit ou non mâtiné de foi monothéiste (chrétienne ou musulmane), et de ses croyances folles.

Angoisse et nihilisme

Le besoin de croire est fondamental. Il est constitutif de la nature humaine, même quand on croit qu’il ne faut pas croire. Regardez les athées militants, bigots du néant : de vraies grenouilles pour bénitiers vides. Quand on supprime la religion, on ne la remplace pas par rien mais par n’importe quoi. « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits », dit l’Évangile (Matthieu, 7:16). « Le bon pays, sa végétation pousse avec la grâce de son Seigneur ; quant au mauvais pays, (sa végétation) ne sort qu'insuffisamment et difficilement », dit le Coran (7:58). Amusant, au passage, pour l’islam, né dans des pays totalement déserts. En tous les cas, décidément, regardons les fruits : notre pays névrosé a besoin de croire, fût-ce à des fadaises.

Nous ne sommes pas loin, nous les ultramodernes, nous les rationnels, d’ouvrir nos poulets surgelés en espérant y lire, dans des entrailles soigneusement vidées, la promesse d’un jour meilleur. Nous sommes à deux doigts, nous les blasés, nous qui savons tout et qui faisons les malins, d’observer le vol des pigeons de Paris en pensant y détecter un signe des temps. Nos ancêtres avaient l'excuse du souvenir des grottes et de l'obscurité. Nous n'avons que celle du nihilisme et de l'angoisse. Le paganisme avec la 5G : j’imagine que c’est ce qu’on appelle le meilleur des deux mondes.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

Voir les commentaires

Mayotte : la nouvelle arnaque de Darmanin

12 Février 2024, 20:45pm

Publié par Thomas Joly

Voir les commentaires