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Le blog politique de Thomas JOLY

Tickets-resto : le gouvernement navigue à vue

16 Novembre 2023, 07:07am

Publié par Thomas Joly

L’utilisation des tickets restaurants devait être réduite à compter du 1er janvier 2024. Il n’en sera finalement rien. Le mardi 14 novembre, Olivia Grégoire, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, a annoncé, sur l’antenne de M6 : « Ça va continuer tout au long de l’année 2024. » 

« Pas de rétropédalage »

À la suite de cette déclaration, elle explique que le gouvernement n’est pas revenu en arrière sur ce sujet : « Il n’y a pas eu de rétropédalage parce qu’en toute sincérité, ce n’est pas le gouvernement qui a pédalé. Ce n’est pas nous qui avons eu cette bonne idée. » Vous ne rêvez pas ! Le ministre explique qu’il n’y a pas de changement de cap car le gouvernement n’a pas construit le bateau. Faut-il comprendre que personne ne tient la barre ? C’est un peu l’effet que cela fait. Depuis plusieurs mois, le navire France coule dans la mer de l’inflation, notamment alimentaire, et il ne semble pas y avoir de capitaine à bord.

La loi pour la protection du pouvoir d’achat, votée en août 2022, devait permettre « de couvrir l’augmentation des prix des produits alimentaires et de soutenir le pouvoir d’achat des Français » en leur offrant la possibilité, comme indiqué dans l’article 6, d’« acquitter en tout ou en partie le prix de tout produit alimentaire, qu'il soit ou non directement consommable ». Depuis le 1er octobre 2022, les personnes disposant de titres-restaurant peuvent donc acheter du riz, des pâtes, de la farine, des œufs, de la viande et autres matières premières servant à l’alimentation. C’est ce que fait Myriam, rencontrée par BV à la sortie d’un supermarché : « J’utilise les tickets-resto pour acheter des produits de base qui me servent à préparer des gamelles que j’emporte au bureau. Cela revient moins cher que d’acheter des plats cuisinés ou d’aller au restaurant. » Elle ajoute : « C’est une très bonne chose, de pouvoir faire ça. »

Un dispositif temporaire qui se prolonge

Véritable bouffée d’oxygène pour certains foyers, ce dispositif ne devait être que temporaire. La loi prévoyait la fin de cette dérogation au 31 décembre 2023 et le gouvernement ne comptait pas, dans un premier temps, y revenir. Et pour cause : d’après Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, « la crise inflationniste est derrière nous ». Problème : cela fait six mois qu’il le dit et cela ne se traduit toujours pas au moment de passer en caisse. Pire : la situation ne cesse de s’aggraver. Le dernier baromètre du panéliste NielsenIQ pour le magazine LSA montre que « l’Hexagone est le pays où les prix ont le plus augmenté depuis janvier 2022 », avec 17,9 % d’inflation cumulée, entre janvier 2022 et août 2023. Le radar de Bercy est apparemment HS.

Quand Bruno Le Maire essaye de faire des prévisions, les Français, eux, essayent de faire des provisions. L’élargissement du champ d’action des titres-restaurant les y aide. Un retour en arrière, dans un tel contexte, aurait été dommageable pour beaucoup. Même si l’équipage ne l’avoue pas, la colère des passagers s’est fait entendre. Le gouvernement plie pour éviter la mutinerie.

Sarah-Louise Guille

Source : http://bvoltaire.fr

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« On garde l’AME » : Véran n’a pas besoin de vote pour annoncer le résultat !

16 Novembre 2023, 06:07am

Publié par Thomas Joly

Olivier Véran est impayable. Vous ne pouvez pas ne pas savoir qui est cet homme. Certes, il fait partie des agents interchangeables de la Matrice. Costume slim marine, cheveux courts, chemise blanche au col étique, voix doucereuse et traînante, fidélité au système : rien ne le distingue, en apparence, de ses collègues Playmobil de la Macronie que sont Clément Beaune, Olivier Dussopt ou Gabriel Attal. Et pourtant, on doit à Olivier Véran l'un des pires moments de ces dernières années : la folie Covid. Ministre de la Santé responsable de points presse lunaires, persuadé de l'inefficacité du masque mais l'imposant à tout le monde, traquant les non-vaccinés dans un monde cauchemardesque et orwellien... Pour l'ensemble de son œuvre, Véran a été récompensé par le porte-parolat. Qui de mieux indiqué qu'un homme autoritaire, incohérent et sans empathie pour porter la parole du président et de son gouvernement, après tout ?

Invité sur France Inter, Olivier Véran a détaillé son point de vue sur la loi immigration, modifiée en première lecture au Sénat. Il avait déjà dit quelques jours plus tôt, à la télévision, qu'il n'était pas question, en cas de référendum, de demander leur avis aux Français sur l'immigration en général, mais plutôt de leur demander leur avis sur cette loi en particulier. Ne jamais prendre les gens pour des cons, ne jamais oublier qu'ils le sont : le porte-parole est de la génération qui connait les sketches des Inconnus. Bref. Dans ce nouveau passage audiovisuel, Olivier Véran parle cette fois de l'aide médicale d'État, la célèbre AME, accordée aux clandestins avec une générosité toute française. La majorité sénatoriale veut la supprimer, d'accord en cela avec une majorité de Français. Mais puisqu'on s'en fiche complètement, de l'avis de ces cons de Français, Olivier Véran a un autre avis. Il le dit éhontément : « On garde l'AME qui est importante ». Pas même sous le faux nez de l'AMU, aide médicale d'urgence qui ne changeait pas grand-chose au fond. On garde le système comme il était. On ne touche à rien. C'est bien la première fois qu'on peut accuser Olivier Véran et ses clones de conservatisme.

Il ne s'agirait tout de même pas que les migrants arrivent moins nombreux sous prétexte que les Français manquent de largesse. On a des impôts écrasants, on a des actifs saignés à blanc, et on n'en ferait rien ? Vous plaisantez j'espère. Le régime doit poursuivre sur sa lancée et faire pleuvoir l'argent magique sur le bon peuple. Considérons ça comme un petit bonus, celui qu'on accorde aux employés modèles. Les migrants font ce qu'on leur demande : remplacer la France deux fois millénaire par un machin sans histoire ni racines. Ils le font très bien. Il n'y a aucune raison que leur employeur leur refuse cette petite prime incitative. « Keep up good work », comme on dit dans la start-up nation.

Mais au fait, le Parlement ne doit-il pas voter ? Donner son avis ? Vous savez, représenter le peuple ? Allons ! Une formalité ! On ne s'embarrasse pas de ces choses là, en Macronie. Le 49.3 est fait pour ça. Véran sait comment ça marche. Comme tous les Agents Smith du gouvernement, il représente le camp « raisonnable », celui du renoncement, celui de la pilule bleue. Jusqu'à quand ?

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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Justice pour le Front national !

15 Novembre 2023, 06:21am

Publié par Thomas Joly

Je ne suis mandaté par personne. Je ne suis expert en rien. Je suis un simple témoin. J’ai 84 ans. Je suis un ancien militaire qui s’est engagé en politique pour l’Algérie française, avec nos compatriotes de souche européenne, juifs et musulmans. Tout au long de ma vie politique - 62 ans –, j’ai été ostracisé comme « extrême droite » et, dès les années 70, taxé sans aucune justification d’antisémite, pour le plus grand profit de l’extrême gauche, avec la complicité de la plupart des « grands médias » et d’une grande partie de la caste politicienne.

Pour évoquer la période antérieure, je rappellerai que Jean-Marie Le Pen, engagé volontaire, a combattu en 1956 aux côtés de l’armée israélienne. Adhérent du Front national depuis sa création, j’ai subi avec Jean-Marie Le Pen des campagnes de haine et de calomnies.

Complaisance de la « grande presse »

Un souvenir de la fin des années 1970 me revient. Au lendemain de l’attentat de la rue Copernic, un de mes enfants devant effectuer une revue de presse dans le cadre d’une activité scolaire, nous pouvions constater que les unes de la « grande presse » désignaient « la piste de l’extrême droite ». Des dizaines d’années plus tard, un Arabe palestinien a été inculpé au Canada. Nous attendons toujours la rectification de la « grande presse ».

Quand, avec les européennes de 1984, le Front national prend de l’importance, la campagne de calomnies sur les « tortures » se développe, faisant médiatiquement du sous-lieutenant Le Pen le patron de l’opération menée par le général Massu à la demande du gouvernement socialiste.

Avec l’arrivée du groupe Front national à l’Assemblée nationale en 1986, la référence à « l’extrême droite » devient systématique. Exemple : une hystérie médiatique fait à nouveau la une des médias, on évoque « la nuit des longs couteaux » – référence à Hitler – pour un simple rappel au règlement ! De quoi s’agit-il ? Les débats à l’Assemblée nationale se déroulaient très souvent avec une poignée de députés votant pour l’ensemble de leur groupe. Or, aux termes du règlement de l’Assemblée, un député ne peut voter que pour un seul autre député. Deux députés du groupe FN, membres du Bureau de l’Assemblée, demandent, comme ils en ont le droit, au président de la séance d’appliquer le règlement de l’Assemblée. Ce dernier ne donnant pas suite à leur demande et laissant se poursuivre le vote, les députés FN bloquent le vote d’un député de « permanence » prétendant voter – en toute illégalité – pour l’ensemble de son groupe. Scandale.

Quelques années après, Philippe Séguin, président de l’Assemblée nationale, rétablira l’obligation de respecter le règlement. Mais nous n’avons pas vu la « grande presse » politiquement correcte faire amende honorable de cette campagne calomnieuse !

Aucun document antisémite dans le programme du FN

Le Front national n’a jamais inscrit dans son programme ni dans aucun document officiel un quelconque texte antisémite. Au seuil de mon parcours politique, je souhaiterais que justice soit enfin rendue au Front national présidé par Jean-Marie Le Pen. Nous avons eu le courage et le mérite d’alerter sur les dangers qui menaçaient la France, en particulier sur l’immigration qui n’était pas assimilable.

Nous avons un regret plus ancien, que Jean-Marie Le Pen partage : celui de n’avoir pu empêcher les massacres et les enlèvements perpétrés par le FLN, y compris après l’indépendance.

En cette période marquée par le pogrom dont ont été victimes les civils israéliens, nous gardons le souvenir de la tragédie du 5 juillet 1962 quand des milliers de femmes, enfants, vieillards, européens et juifs ont été massacrés ou réduits en esclavage avec la complicité des autorités françaises, le président de la République ayant interdit à l’armée de sortir de ses casernes, en contradiction avec les garanties des accords d’Évian. Parmi les officiers qui désobéirent, rappelons-nous ce lieutenant FSNA (Français de souche nord-africaine) qui fit ouvrir les porte de sa caserne.

Christian Baeckeroot - Ancien député du Front National

Source : http://bvoltaire.fr

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11 novembre : Darmanin a rendu hommage aux combattants… musulmans seulement

14 Novembre 2023, 06:21am

Publié par Thomas Joly

Le 11 novembre 1918 est la date à laquelle la France a enfin recommencé à respirer, au terme de quatre ans de guerre étouffante, atroce, terriblement meurtrière. Depuis plus d’un siècle, nous commémorons le sacrifice des poilus, ceux qui sont morts, ceux qui ont été gazés, ceux qui sont revenus amputés ou traumatisés à tout jamais. C’est une génération tout entière qui a été marquée par ce que Dominique Venner a qualifié de « guerre civile européenne », une guerre civile dont la saignée s’est prolongée entre 1939 et 1945 et dont l’Europe ne s’est jamais remise. Il est donc parfaitement juste de continuer à se souvenir de ce sacrifice et de cette guerre malheureusement fondatrice – et il est tout à fait légitime que le pouvoir macroniste y ait associé les soldats morts pour la France jusque très récemment.

Magouilles clientélistes

En revanche, et ce, probablement dans le souci constant de l’en même temps, il n’y a pas eu que des déplacements consensuels, en ce 11 novembre. Il y a eu aussi de petites magouilles clientélistes, assez répugnantes, pour le dire franchement. La France, on le sait, on le voit, n’est plus du tout une nation au sens d’Ernest Renan. Il n’y a aucune volonté de faire de grandes choses ensemble, il n’y a même plus de volonté de « vivre ensemble » - si tant est que ce concept ait jamais eu un sens. Par conséquent, il y a une sorte de concurrence mémorielle. Le signe le plus patent de cette partition est sans doute, tandis qu’Emmanuel Macron prononçait son discours, le déplacement de Gérald Darmanin à la grande mosquée de Paris pour rendre hommage aux musulmans morts pour la France.

Ces « souchiens » que tout le monde méprise

Le ministère de l’Intérieur, dans son communiqué, estime entre 70.000 et 100.000 le nombre de musulmans morts pour la France entre 1914 et 1918. Soit. Si l’on prend la fourchette haute de cette estimation (100.000), les musulmans morts pour la France représentent 7 % du total des pertes françaises. 7 %. Et les 93 % restants ne sont pas des tirailleurs sénégalais. Pourquoi une telle focalisation sur les héros musulmans, au détriment des autres ? Pourquoi tant de mépris, de silence, pour ces braves familles françaises de métropole, de souche, qui ont donné des pères, des cousins, des grands-pères, des frères dans ce conflit horrible ? Ne méritent-ils pas, ces « souchiens » que tout le monde méprise, un tout petit peu de respect de temps en temps ?

Il est vrai que les descendants des Picards, des Poitevins ou des Provençaux, des Bretons ou des Auvergnats, des Corses ou des Gascons, ne frappent pas les Juifs, ne refusent pas les cours d’Histoire ou de SVT, ne sifflent pas « la Marseillaise », n’ennuient personne au moment du ramadan, ne voilent pas leurs filles et ne décapitent pas ceux qui se moquent de Mahomet. L’immigration très majoritairement musulmane qui a déferlé sur la France a changé le visage du pays et les politiciens de tous bords s’obligent depuis des années, par trouille, à des actes de soumission. Il n’y a qu’à voir le comportement veule d’Emmanuel Macron, ce président fier-à-bras avec les gilets jaunes, tétanisé par les racailles et qui refuse de se montrer solidaire de ses compatriotes juifs. « Pas de vagues », comme d’habitude, pour reprendre la devise officieuse du service public.

Quel espoir déraisonnable Gérald Darmanin nourrit-il en n’accordant son attention, en ce 11 novembre 2023, qu’aux morts musulmans ? Veut-il piquer l’électorat de Jean-Luc Mélenchon ? La ficelle est un peu grosse et il est un peu tard pour commencer le clientélisme, non ? Dans une nation digne de ce nom, l’héroïsme ne se divise pas. On n’imagine pas le ministre de l’Intérieur et des Cultes sur une stèle juive ou catholique des combattants de 14. Décidément, il ne recule devant rien.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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Hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015

13 Novembre 2023, 06:26am

Publié par Thomas Joly

Hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015

Il y a aujourd’hui 8 ans, le vendredi 13 novembre 2015, d’abominables islamistes abattaient froidement au Bataclan et dans nos rues d’innocentes victimes.

Cette tuerie a été la conséquence directe de la folle politique d’immigration pratiquée en France depuis des décennies et qui a engendré l’islamisation toujours plus forte de notre Nation.

N’oublions pas les victimes du 13 novembre 2015, que leur mort ne reste pas sans prise de conscience.

Face à ce danger mortel de l’islamisme pas de bougies ni de grande marche ! Ce qu’il faut c’est la mise en œuvre d'une grande remigration, le rétablissement de nos frontières et rendre aux Français la sécurité, première de leurs libertés !

Alexandre Simonnot - Délégué général du Parti de la France

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Benoît Saint-Denis, un patriote dans le top 15 mondial des combattants de MMA

13 Novembre 2023, 06:20am

Publié par Thomas Joly

Une minute et trente et une secondes. C’est le temps qu’il a fallu au Français Benoît Saint-Denis pour « éteindre » son adversaire, l’Américain Matt Frevola, ancien combattant comme lui, dans l’enceinte du Madison Square Garden, en ce jour combien symbolique du 11 novembre. Le Français de 27 ans (que Boulevard Voltaire avait rencontré il y a un an) qui a d’abord été opérateur au 1er RPIMa, l’un des trois régiments de forces spéciales de l’armée de terre, n’en finit pas d’étonner. « Ce Français vient d’ailleurs », disaient les commentateurs, le souffle coupé, tandis que le champion faisait le tour du ring devant son adversaire défait, comme pour défier une salle initialement très hostile. Entré sous les huées du public, Benoît Saint-Denis a pourtant conquis l’auditoire en prononçant quelques mots après le combat. « Vous pouvez me huer autant que vous voulez. Mais moi, je vous aime, New York. Et je vous remercie de nous avoir sauvés durant la Première et la Deuxième Guerres mondiales. Ce qui est important n’est pas seulement ce qui se passe dans la cage. Aujourd’hui, c’est Veterans Day et je suis très fier d’avoir servi mon pays. » La salle est patriote, c’est aussi inimaginable ici que naturel en Amérique : le public applaudit. Il les a conquis. Après tout, un champion est un champion, fût-il originaire de ce pays de France que les Américains ne savent pas placer sur la carte et jugent majoritairement faible et décrédibilisé.

Avec cette victoire, « God of war » fait son entrée dans le top 15 des moins de 70 kg, la catégorie la plus relevée de l’UFC. Il peut par ailleurs prétendre à une ceinture, l’objectif de tout combattant de MMA de ce niveau. Celle qui lui plairait le plus, il ne s’en est jamais caché, est celle des « BMF », les « Bad Motherf*ckers », une catégorie réservée aux combattants les plus charismatiques, les plus agressifs, ceux dont la personnalité est la plus forte. On n’y entre que sur invitation, mais Saint-Denis semble avoir le profil. Alors, vient-il vraiment « d’ailleurs », ce Nîmois catholique, fils d’officier de légion ? Mis en cause par des journalistes de bas étage (Loopsider), qui le prenaient pour un nationaliste ultra-violent, Benoît Saint-Denis a dénoncé cet « amalgame gravissime » et a simplement dit qu’il priait pour ces pauvres gens « parce que ce sont des gens qui n’ont pas eu le bonheur de grandir dans la foi ou avec les valeurs nécessaires à une vie épanouie. […] Je ne sais pas comment ils vivent leur vie au quotidien, mais ça ne doit pas être des personnes très heureuses. » La foi, en Dieu et en la France, le combattant français la porte sur sa peau, avec des tatouages de Jeanne d’Arc ou de la croix des Templiers, mais aussi dans sa tête. Il dit avoir appris à aimer encore davantage la France en faisant des recherches historiques, « parce qu'[il] pense qu’il faut être passionné d’histoire pour être patriote ». Les intellos qui pensent que les coups dans la figure rendent idiot en seront pour leurs frais. Symbole de cet alignement entre le corps et l’esprit : le soir du 11 novembre, Benoît Saint-Denis portait un protège-dents tricolore frappé des chiffres « 14-18 ».

Terminons sur un fait amusant : Donald Trump était dans la salle. Il a été acclamé par la foule. « BSD », qui fait un audacieux parallèle, espère « que lors de [son] combat à Paris, [il] aura aussi le soutien du Président français, car le MMA en France est très suivi mais les politiques restent un pied dehors ». Un pied dehors. Remarque amusante de la part d’un homme qui a justement mis son adversaire KO d’un coup de pied à la tête. Ce désintérêt des politiques français pour le MMA est-il lié aux valeurs sportives que véhicule ce sport exigeant : engagement physique, dépassement de la peur (légitime) d’être frappé, cohérence entre l’idée et l’action ? Allez savoir.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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Rediffusion du Forum du Parti de la France du 09/11/23

13 Novembre 2023, 06:07am

Publié par Thomas Joly

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Soutien indéfectible à Jean-Marie Le Pen !

10 Novembre 2023, 19:28pm

Publié par Thomas Joly

Soutien indéfectible à Jean-Marie Le Pen !

À l'heure où les chacals feulent contre Jean-Marie Le Pen et que les lavettes du Reniement National lâchent le fondateur du Front National, le Parti de la France salue le dernier monument de la scène politique française. À 95 ans, c'est toujours lui le boss !

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Sound of Freedom sort en France, les sales gauchistes de Libé ont détesté !

10 Novembre 2023, 06:47am

Publié par Thomas Joly

Libé (qui ne l'a d'ailleurs pas vu) a détesté, nous l'avons aimé. Tout comme ces 182 millions d'Américains qui ont placé Sound of Freedom (littéralement, « le son de la liberté ») numéro 10 au box office de l'année (devant Indiana Jones et le cadran de la destinée et Mission Impossible), cumulant plus de 182 millions de dollars de recettes depuis sa sortie, le 4 juillet, aux États-Unis. Succès compréhensible pour ce thriller plutôt bien ficelé qui ne laisse pas place à l'ennui, pour peu qu'on se donne la peine d'aller le voir. Le film sort en salles ce mercredi 15 novembre, veille de la Journée mondiale de la prévention d'abus envers les enfants (19 novembre) et de la Journée internationale des droits de l'enfant (20 novembre), et, déjà, suscite la polémique.

#2MillionFor2Million : c'était l'objectif que s'était fixé son coscénariste et réalisateur, Alejandro Monteverde, pour ce film qui porte à l'affiche le célèbre Jim Caviezel et Mira Sorvino (Oscar et Golden Globe). Pari réussi outre-Atlantique grâce à un scénario époustouflant largement inspiré de l'histoire vraie d'un ancien agent fédéral américain, Tim Ballard, qui, au péril de sa vie, a mis en place une opération de sauvetage pour libérer des centaines d'enfants prisonniers de trafiquants sexuels. Une semi-fiction prétexte pour les réalisateurs du scénario qui veulent « sensibiliser le public à la réalité de la traite des enfants ». À travers le monde, deux millions d'enfants seraient concernés : « Il est essentiel de comprendre que la traite des êtres humains ne se limite pas aux pays étrangers : il s’agit d’un problème alarmant qui se pose également aux États-Unis et en Europe et qui est en augmentation [...] selon le ministère de la Justice, l'Amérique est l'un des plus grands consommateurs de vidéos et matériels relatifs aux abus sexuels commis sur des enfants (CSAM – Child Sexual Abuse Material) et l'argent américain contribue à alimenter ce trafic national et international », précise le dossier de presse qui accompagne la présentation de Sound of Freedom.

Une réalité effrayante en France, où un enfant disparaît toutes les 12 minutes (43.000 enfants en 2022, chiffres du Point), « dont 37,9 % concernent des mineurs de moins de 15 ans et 95 % sont des fugues », précise Homayra Sellier, la fondatrice et présidente de l’association Innocence en danger dans un entretien joint au dossier de presse. Des fugues qui - surtout lorsqu'elles sont de longue durée - font l'affaire des prédateurs chasseurs d'enfants car, explique Bernard Valezy, commissaire général honoraire et président de l'association Assistance et recherche de personnes disparues (ARPD), au Point, « pour trouver des moyens de subsistance [les fugueurs] s'adonnent généralement à de la délinquance sur la voie publique, des trafics de drogue ou à la prostitution ».

Des chiffres qui ne suffisent pas à convaincre les détracteurs du film qui y voient « un outil de recrutement pour les groupes d'extrême droite et de promotion de théories complotistes de la mouvance QAnon » (cette mouvance américaine persuadée de l'existence d'un réseau mondial de trafic sexuel organisé par une élite de pédophiles), « plébiscité par les têtes d’affiche réactionnaires » (Libé), « navet préféré des complotistes d'extrême droite » (Télérama). Les journalistes de Libé Maxime Macé et Plottu en rajoutent une louche, pointant la complicité coupable de la directrice de SAJE, distributeur du film en France, et de Bolloré, fournissent l'ultime preuve du complot puisque Donald Trump « a lui-même promu Sound of Freedom, organisant cet été, dans sa résidence de Floride, une projection en compagnie du vrai Tim Ballard et de l’acteur Jim Caviezel » et dénoncent le message religieux du film dans lequel le héros proclame que « les enfants de Dieu ne sont pas à vendre ».

Alors, forcément, ça défrise un peu certains. D'autant que Jim Caviezel, qui incarne le Christ dans le film La Passion de Mel Gibson (2004), n'est pas du genre à rougir de sa foi chrétienne, et que le distributeur SAJE promeut des films à message chrétien (comme Vaincre ou Mourir). Pourtant, n'en déplaise à Libé, ceux qui verront le film n'y trouveront aucune référence même implicite à QAnon (même si, à en croire les médias, Jim Caviezel entretient des liens avec cette mouvance).

Pour les réalisateurs, « s'il y a un sujet qui peut unir tout le monde, c'est celui de mettre fin à la traite des enfants. Nous en sommes toujours convaincus. La traite des enfants n'est pas une question de droite ou de gauche », ce que ne digèrent pas, manifestement, Libé et d'autres. Pourquoi ? Est-ce parce qu'il est question de pédocriminalité et que le sujet est chasse gardée ?

Sabine de Villeroché

Source : http://bvoltaire.fr

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La nouvelle Marianne, reflet de la France d’aujourd’hui, ne ressemble à rien !

9 Novembre 2023, 06:10am

Publié par Thomas Joly

Le Président Macron, très inquiet (à ce que l’on dit) pour les trois ans et demi qui lui restent à tirer, cherche dans l’inauguration des chrysanthèmes matière à sortir des tracas quotidiens. L’occasion s’est offerte à lui ce mardi 7 novembre avec la sortie du nouveau timbre-poste à l’effigie de Marianne : Emmanuel Macron est allé faire un petit tour en Dordogne pour nous le présenter depuis l’imprimerie de Boulazac.

Une longue et belle histoire française, que celle du timbre-poste. En effet, comme on peut le lire sur le site de l’Assemblée nationale, « le timbre-poste est une représentation officielle du pays qui l'émet ». Ainsi, le motif de la jeune femme coiffée du bonnet phrygien permet aux différents présidents de la République de « traduire les valeurs sous lesquelles ils placent leur mandat ».

La première, en 1849, représente Cérès, déesse grecque de l’agriculture et des moissons. La IIIe République lui préfère l’allégorie « Paix et Commerce », soit Mercure donnant la main à une déesse au rameau d’olivier. Les suivantes seront des symboles de paix, même si la Marianne du Président Lebrun « tient dans sa main gauche un rameau d'olivier et maintient de la droite son épée au fourreau ».

C’est la France libérée qui, en 1945, inscrit dans l’angle supérieur gauche du timbre le monogramme « RF » et, à droite, la croix de Lorraine, l'emblème de la France libre. Le général de Gaulle la choisit : elle a le visage de l’épouse du sculpteur.

Le premier sacrifice à la modernité date de 1961 : à la demande d’André Malraux, la Marianne est dessinée par Cocteau. Retour au classicisme en 1976 : Valéry Giscard d’Estaing choisit une Sabine empruntée au peintre David, puis François Mitterrand opte pour La Liberté guidant le peuple de Delacroix. C’est le visage de « la forte "femme aux puissantes mamelles" brandissant le drapeau national sur les barricades ». En 1989, pour son second mandat et les festivités du bicentenaire de la Révolution, le Président socialiste innove : conception de la Marianne par ordinateur pour un visage de face, cocarde dans les cheveux.

En 1995, Jacques Chirac fait inscrire sur le timbre la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » et… les étoiles de l’Union européenne en arrière-plan. On franchit un pas de plus avec la Marianne de Nicolas Sarkozy, lancée le 1er juillet 2008, soit au premier jour de la présidence française de l’Union européenne. Le visage classique est auréolé d’étoiles, la République française a disparu. Trois ans plus tôt, les Français ont voté non au référendum sur Maastricht. Tant pis, on va leur repasser le plat et le leur faire avaler de force.

Curieusement, l’Assemblée nationale ne pousse pas plus loin l’historique de notre timbre. La recension s’arrête là. La honte de ce qui suit, peut-être ? Car François Hollande dévoilait, en juillet 2013, la nouvelle héroïne, « illustration de la jeunesse, priorité de [s]on mandat ». Son nom : l'Ukrainienne Inna Chevtchenko, l’une des fondatrices des Femen. Olivier Ciappa, l’artiste auteur du portrait, explique alors à l’AFP : « Pour moi, Marianne, qui est représentée seins nus, aurait certainement été en 1789 une Femen car elle se battait pour les valeurs de la République, la liberté, l'égalité, la fraternité. »

On mesure la dégringolade, et ce n’est pas la Marianne choisie par Emmanuel et Brigitte Macron qui va relever le niveau. À l’issue de ce concours, on a certes échappé à la femme en nikab et à la coiffure afro d’Assa Traoré – pour combien de temps ?

La nouvelle effigie se veut « ancrée dans le monde et dans la transition écologique ». Va, donc, pour la verdure stylisée… Quant à la cocarde, il paraît qu’elle est britannique ! « Choose France » oblige, comme on dit à Villers-Cotterêts …

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

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Jésus est-il juif ?

8 Novembre 2023, 20:06pm

Publié par Thomas Joly

Jésus est-il juif ?

Dans le Forum du Parti de la France du 10 novembre, Alexandre Hinger reçoit Bruno Hirout et Scipion de Salm.

Les invités traiteront de l'éternelle question sur la judéité de Jésus Christ. Ils briseront également le mythe de la civilisation « judéo-chrétienne ». L'actualité politique sera également commentée.

C'est vendredi à 21h et c'est sur Telegram : https://t.me/partidelafrance

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Pourquoi le Parti de la France ne participera pas à la marche contre l'antisémitisme dimanche

8 Novembre 2023, 14:35pm

Publié par Thomas Joly

Pourquoi le Parti de la France ne participera pas à la marche contre l'antisémitisme dimanche

Le Parti de la France ne participera évidemment pas à la « grande marche contre l'antisémitisme » organisée par les présidents des deux chambres, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, pour les raisons suivantes :

- Dans le contexte actuel, il s'agit clairement de s'en prendre à tous ceux qui n'applaudissent pas des deux mains l'opération de nettoyage ethnique menée à Gaza par l'armée israélienne.

- Depuis des décennies, l'accusation d'antisémitisme est l'argument nucléaire pour obtenir la mort sociale et politique de quelqu'un lorsqu'il a le malheur de déplaire aux représentants autoproclamés de la communauté juive de France.

- Aujourd'hui, les actes antisémites sont exclusivement commis par une immigration afro-musulmane dont les organisateurs de la manifestation et la plupart des politiques qui y prendront part sont les promoteurs ou les complices.

Au lieu de cette procession républicaine au service d'intérêts communautaires, il serait plus judicieux que les Français, victimes du djihad du quotidien, descendent dans la rue pour réclamer la grande remigration des populations extra-européennes qui nous pourrissent la vie. Ainsi, plus d'attentats, plus d'antisémitisme, plus de délinquance et de criminalité anti-blanches.

Au Parti de la France, seuls les intérêts de la Nation et de la communauté nationale comptent, tout le reste n'est que calculs politicards et soumission au cosmopolitisme.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Repas de la Saint-Nicolas du Parti de la France à Amiens samedi 9 décembre

7 Novembre 2023, 07:06am

Publié par Thomas Joly

Repas de la Saint-Nicolas du Parti de la France à Amiens samedi 9 décembre

Samedi 9 décembre, le Parti de la France organise son repas de la Saint-Nicolas à Amiens (80), à partir de 19h30.

Thomas Joly et Bruno Hirout, respectivement Président et Secrétaire général du PdF, prendront la parole au cours de ce dîner.

Au menu : Apéritif au choix - Ficelle picarde - Couscous catholique et royal - Crème brûlée - Café et vin compris. PAF : 40 €

Réservation obligatoire au 07 66 51 27 24 ou partidelafrancesomme@gmail.com

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Le Hezbollah lâche le Hamas en plein vol

7 Novembre 2023, 06:46am

Publié par Thomas Joly

Le Hamas va pouvoir méditer sur la fiabilité de la rhétorique- qu’il promeut également- à l’honneur chez les mollahs de Téhéran et le barbu de Beyrouth depuis des décennies. Après avoir pris la précaution de vilipender l’impérialisme et le sionisme de « l’ennemi » diabolique du genre humain et de réitérer sa fidélité éternelle à la Cause sacrée palestinienne, Hassan Nasrallah s’est empressé d’envoyer des messages subliminaux aux US et à Tel Aviv en les assurant de la volonté de l’Iran et de sa milice de ne pas s’impliquer davantage dans le conflit de Gaza.

En d’autre terme, le Hamas n’a plus qu’à se débrouiller et les gazaouis à en crever. Quant aux libanais, ils sont un otage de plus dans la main du pseudo axe de la résistance. C’est avec une arrogance sans pareil que monsieur Nasrallah, index vengeur brandi sous le nez des caméras depuis son bunker souterrain, s’est exprimé au nom du Liban et d’une population qui ne l’ont à aucun moment mandaté pour ce faire. Ainsi, après avoir très largement contribué à l’effondrement du pays par des blocages institutionnels successifs et sa main mise sur tous les rouages de l’Etat, le « mollah de la cour des miracles » de la banlieue sud s’est arrogé le droit de poser les conditions de la guerre ou de la paix, évoquant « l’obligation morale pour le Liban et les Libanais de se laisser entraîner dans une éventuelle spirale de violence pour soutenir le Hamas dans sa guerre contre Israël ». Balayant pour la énième fois la Souveraineté du Liban, il s’est inscrit, et avec lui le pays des Cèdres, au cœur d’une alliance des terrorismes transnationaux composée de ses alliés au Yémen et en Irak, chapeautée par Téhéran, en dépit des dénégations de la république islamique.

La politique du « en même temps »

Pratiquant le « en même temps » avec une mauvaise foi extraordinaire, il a pris soin d’expliquer avec insistance que ni sa formation ni l’Iran n’avaient été informés de l’opération militaire du Hamas du 7 octobre, mais qu’ « en même temps » le Hezbollah et ses alliés sont indéfectiblement solidaires du Hamas et qu’ « en même temps » il ne compte pas sortir du cadre des « règles d’engagement » préétablies entre sa milice et Israël selon lesquelles les échanges d’artillerie à la frontière sud demeurent limités, jusqu’à nouvel ordre. Il convient également de noter que la Syrie n’a pas été mentionnée: l’Iran n’ose sans doute pas impliquer le protégé de Vladimir Poutine qui a d’autres chats à fouetter, sans compter qu’en dépit d’une dialectique rompue à toutes les roueries, il pourrait s’avérer compliqué de justifier un soutien de Damas au Hamas alors que ce dernier était le fer de lance de la lutte du Califat Etat Islamique contre le régime de Bachar el Assad. Enfin, selon une analyse du député druze Marwan Hamadé, il a clairement dit aux Israéliens que s’ils ne prenaient pas l’initiative d’une attaque d’envergure, il n’y aurait pas de guerre et « le front du sud maintiendra sa tiédeur actuelle ».

Afin de faire passer ce « lâchage » en bonne et due forme du Hamas auprès de ses partisans trop bien convaincus qu’ils iront au Paradis d’Allah en libérant les Lieux Saints, le chef du Hezbollah s’est déchaîné contre les Etats-Unis, les accusant d’être « responsables des atrocités commises contre les Palestiniens, notamment à Gaza » et les menaçant de façon à peine voilée d’un possible retour aux attentats des années 80 contre des cibles américaines au Liban. Pour sa part Benjamin Netanyahou a prévenu Hassan Nasrallah : « Toute erreur vous fera payer un prix que vous ne pouvez même pas imaginer ».

Sophie Akl-Chedid

Source : http://nouveaupresent.fr

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La fonction publique bientôt ouverte aux étrangers ?

7 Novembre 2023, 06:11am

Publié par Thomas Joly

« Sens du service public », ce collectif d'agents publics « soucieux », selon ses propres termes, « de moderniser l'administration pour rendre le meilleur service aux usagers sans laisser personne au bord de la route », ne manque pas d'idées. Alors que le Sénat doit examiner le projet de loi Immigration, il souhaite « réinterroger les conditions d'accès des étrangers non européens à la fonction publique », dans le cadre de l'article 3 relatif aux « métiers en tension ».

Pour être fonctionnaire, il faut avoir la nationalité française ou celle d’un État membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen. Dans le cas contraire, on ne peut être embauché que comme contractuel. Insuffisant, pour Sens du service public, qui estime que les étrangers « ne peuvent [...] bénéficier d'aucune perspective d'évolution de carrière, de salaire ou de mobilité professionnelle », sans compter « les difficultés que cette précarité induit quand il faut renouveler son titre de séjour ».

Cette proposition, voyez-vous, part d'une bonne intention. Alors que la fonction publique connaît une crise majeure d’attractivité, pourquoi se priver de compétences en excluant une partie de la population ? De plus, les services publics sont « un vecteur d’intégration républicaine » et traduisent « nos aspirations collectives à l’égalité en droit et en dignité ». Pourquoi priver les étrangers de ces droits ? Ne s'intégreraient-ils pas plus facilement ?

Cette exclusion de la fonction publique est donc une « hérésie » pour ce collectif, qui vient d'adresser aux parlementaires une contribution intitulée Pour une fonction publique à l'image de la société française (sic). Un titre instructif, qui est ensuite explicité. « À l'heure où le débat public fait l'impasse sur les bienfaits de l'immigration, il est urgent de lever les verrous de l'accès des étrangers à la fonction publique », peut-on lire dans le préambule. Le collectif précise que cette règle remonte à 1946 et qu'elle n'est « évidemment » plus en phase « avec l’ouverture internationale des États et la construction européenne ».

L'idée n'est pas nouvelle. En 2009, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) avait déjà recommandé de supprimer les conditions de nationalité pour accéder à la fonction publique. « En instituant des discriminations entre Français et étrangers », précise le collectif, « le droit entretient l'idée selon laquelle il serait normal d'opérer des discriminations envers les étrangers », ajoutant que « tant que perdurera cette discrimination, la fonction publique ne pourra prétendre être représentative de la diversité de la société française ». Il doit d'ailleurs rencontrer le Défenseur des droits.

« La condition de nationalité a quasiment disparu dans le reste du secteur public », fait-il remarquer, citant plusieurs entreprises françaises aujourd'hui privatisées. Interrogé par Les Échos, l'entourage du ministre de la Fonction publique a simplement confirmé qu'une « extension statutaire n'est pas à l'étude », en rappelant que « l'embauche d'étrangers non européens est déjà possible en tant qu'agents contractuels ». Cette mise au point ressemble plus à un moratoire qu'à un refus catégorique : ce n'est pas le moment de soulever la question, mais on verra plus tard...

C'est ainsi que, progressivement, avec la complicité des gouvernements successifs, on ne fait plus de différence entre les Français et les étrangers, voire entre la France et les autres pays. Autrefois, on aurait parlé de trahison, aujourd'hui on parle d'ouverture et de progrès. Devra-t-on se résoudre à constater que « la France se meurt, la France est morte » ?

Philippe Kerlouan

Source : http://bvoltaire.fr

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