Interventions lors du débat budgétaire 2008 au Conseil régional
Intervention du 13.12.07 sur le pôle 3
Depuis 2004, le budget en matière de formation ne cesse d'enfler sans pour autant que l'on puisse constater la moindre amélioration notable. Malgré tout le talent de Monsieur Cardon pour nous pondre pléthore de dispositifs aux noms plus audacieux les uns que les autres, telle sœur Anne, on ne voit toujours rien venir.
Nous vous soumettons, Monsieur le Président, des amendements dans ce pôle 3 en espérant que vous les accepterez dans un salutaire
éclair de lucidité, la rédemption étant à la portée de tous.
Intervention du 13.10.07 sur le pôle 4
Depuis 2004, le budget en matière de formation ne cesse d'enfler sans pour autant que l'on puisse constater la moindre amélioration notable. Malgré tout le talent de Monsieur Cardon pour nous pondre pléthore de dispositifs aux noms plus audacieux les uns que les autres, telle sœur Anne, on ne voit toujours rien venir.
Le comble a tout de même était atteint avec le bus à cocktails qui a sillonné notre région, au moins auriez-vous pu fournir une soupe au cochon aux SDF picards qui
n'ont pas saisi toute la portée de votre réussite dans le domaine de la formation. Le choix de Kamini, rapeur vivant de royalties, est d'ailleurs révélateur de ce que vous érigez en
exemple pour les jeunes Picards. Nul doute qu'il est le représentant le plus adéquat pour évoquer l'effort, l'abnégation, le dépassement de soi et le goût du travail, mais le beat est bon !
(Comme dirait Kamini)
Nous sommes loin de Stakhanov ! N'est-ce pas Monsieur Gremetz ?
Ce n'est pas en nous jetant de la poudre aux yeux et en vous gargarisant de déclarations d'autosatisfactions béates dans la presse que vous nous convaincrez du
bien-fondé de votre action aux résultats inexistants.
Prenons par exemple le coûteux dispositif "1000 bourses pour 1000 futurs enseignants", près de 2 400 000 €, qui est si bien ficelé que des étudiants abandonnent en
cours d'année, obtiennent une remise gracieuse pour conserver l'argent indûment perçu, et se réinscrivent l'année suivante comme si de rien n'était ! C'est le jackpot pour des petits malins. Et
ne parlons pas de la restitution des ordinateurs portables généreusement offerts à ces mêmes étudiants avec l'argent des Picards, parmi lesquels nombreux sont ceux qui ne peuvent s'en payer
un.
Ce pôle 3 comprend également la lutte contre les discriminations, dispositif fort onéreux dont Mme Leuliette a la jouissance. Et il faut dire qu'elle nous gâte.
Après plusieurs exercices où on se demandait où passaient les centaines de milliers d'euros figurant à cette ligne budgétaire, nous voici dans le concret. Les associations anti-nationales,
d'extrême-gauche et immigrationistes enragées ont trouvé là une manne financière non-négligeable pour assouvir leurs objectifs subversifs et anti-français.
L'immigration-invasion a encore de beaux jours devant elle avec des collaborateurs aussi zélés qui utilisent l'argent du contribuable pour la promouvoir.
Entre un Président de la République qui n'a jamais eu l'intention de freiner l'immigration – c'était pour séduire le gogo – et des exécutifs régionaux
socialo-communistes qui encouragent tout ce qui est anti-national avec un acharnement idéologique implacable, la submersion démographique et migratoire de notre France est plus que jamais en
marche.
Intervention du 13.10.07 sur le pôle 4
Dans ce pôle 4, je ne vous cache pas qu'il y a matière à s'étrangler. De nombreux dispositifs et lignes
budgétaires symbolisent de manière éclatante le gaspillage de l'argent public à des fins idéologiques. Une méthode ancestrale chère à la gauche qui bénéficie de la complicité coupable de la
droite courbe et flasque, représentée par le groupe Aimer la Picardie. Ce groupe, censé être d'opposition, est d'ailleurs votre meilleur soutien puisqu'il vote la quasi-totalité des dossiers que
vous présentez, ce qui n'est pas toujours le cas des extrémistes de gauche, dinosaures staliniens et autres intégristes pseudo-écolo qui participent à l'exécutif.
Pour revenir à nos moutons – dont, par ailleurs, le sanglant massacre est fixé le 19 décembre pour la joyeuse fête de l'Aïd El Kébir – je commencerais
par dénoncer cette pustule tenace qu'est le Fonds Régional d'Art Contemporain. Cette année, une autorisation de programme de 8 150 000 € figure dans votre budget. La justification de cette somme
faramineuse est sans doute l'interminable et coûteux transfert du "machin" dans les locaux de la SERNAM. Comment pouvez-vous décemment continuer à dilapider l'argent des Picards dans ces délires
dignes d'un Jack Lang au top de sa forme ? Les ignominies du FRAC ne sont vues par personne et seuls quelques malheureux lycéens sont obligés de subir cette pollution visuelle dans leur
établissement scolaire. A propos, seriez-vous prêt à effectuer, auprès de ce public, une enquête de satisfaction par un organisme indépendant ? Juste comme ça pour voir…
Dans votre budget, on retrouve sans surprise l'aide à la création afin de sponsoriser divers artistes obscures, évidemment incompris de la masse, mais
qui ont bien assimilé la culture de la subvention.
Les musiques actuelles sont aussi à l'honneur, avec une préférence à peine voilée pour le rap, aux harmonies si recherchées et aux textes si prompts à
adoucir les mœurs dans les quartiers colonisés. Rien n'est trop beau pour acheter la paix sociale, malheureusement en vain, comme l'ont démontré les émeutes ethniques à Villiers-le-Bel ou comme
on peut le constater chaque jour à Méru, Creil, Montataire ou Beauvais.
Enfin, comment ne pas revenir une fois de plus sur les emplois dits "solidaires" dont le nombre et le coût augmente chaque année : 18 000 000 € pour
2008, pas moins ! On sent la fin de mandat, d'où cet investissement dans le réseau associatif, si pratique pour influer sur la compétition électorale, afin de préparer les échéances de
2010.
Le refus de fournir publiquement, à titre informatif, les noms des nombreuses personnes employées par les "assoces" et rémunérées avec l'argent des
Picards est un aveu de votre part. Nous répétons haut et fort qu'il s'agit d'emplois politiques et bien peu contrôlables.
Nous avons donc rédigé quelques amendements symboliques, Monsieur le Président, qui, je n'en doute pas un seul instant, retiendront toute votre
attention.