Politicailleries (par Patrick Parment)
Le camarade Mitterrand fait l’expérience du climat jovial qui règne en
politique où, pourtant, le politiquement correct oblige à ne pas se tirer dessus comme un lapin. Vœux pieux ! Marine Le Pen a fait là un coup politique, comme l’on dit, et cela ne va guère plus
loin. Alors, démission, pas démission, on s’en fiche un peu, voici belle lurette qu’on aurait dû supprimer ce ministère, qui n’a de la Cul-ture que le nom. De Jack Lang en Aillagon en passant par
Mitterrand, ce bazar semble en effet dédié à la culture tarlouzarde. Aucun intérêt, manant passes ton chemin.
Autrement scandaleuse – est-ce bien le terme d’ailleurs – est la mise sur
orbite de Jean Sarkozy comme futur président de l’Epad, l’établissement public qui gère tout le quartier de La Défense. Ce n’est pas l’UMP qui va moufter, ils ont tous la trouille de se voir
rejeter dans les poubelles de l’histoire par le pater. Voici un typique fait du prince qui est pour le moins scandaleux, moins parce qu’il est le fils de son père que par manque des qualités
requises pour ce poste. " Passes ton bac d’abord ", a rétorqué un élu du MoDem. Cela confirme cette dérive inquiétante d’un régime que l’on a bien du mal à définir constitutionnellement et qui "
se barre en sucette ".
Le Premier ministre est un paillasson sur lequel Sarko et ses sbires s’essuient les
pieds chaque matin et les ministres ne sont que les exécuteurs testamentaires de la mafia élyséenne qui mène la danse. Allô, maman, bobo… On se rend bien compte aujourd’hui que Sarko est obsédé
désormais par sa réélection en 2012. Ce qui explique cette politique qui part dans tous les sens.
Autre grand étonnement : le commando de 250 à 300 mecs, parfaitement organisé
et qui a mis à sac le centre-ville de Poitiers. Qui sont ces mecs ? On parle d’un collectif de défense des taulards hostile à un transfert de prisonniers. Bizarre. En tout cas, une méthode de
guérilla urbaine très au point qui augure de ce qui pourrait se passer demain. Mais dans quel sens ? Les chez eux chez nous, ou bien les chez nous restons-y ?
Enfin, un sujet de rigolade pour finir : le prix Nobel de la Paix
attribué à Obama. Voici des années que le jury Nobel se shoote à la déconnante du politiquement correct. Comme le prix de littérature attribué à une parfaite inconnue – grand bien lui fasse
d’ailleurs. Ces Suédois ont totalement désincarné ce prix, qui se résume à un paquet de fric.
Allez, vive Poutine.
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