Les élèves infirmiers découvrent les rites musulmans à la mosquée
Cela va faire partie de l'apprentissage
indispensable. Extrait du reportage du Parisien :
Une trentaine d’étudiants de l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de l’hôpital Emile-Roux (AP-HP), à Limeil-Brévannes, [étaient mardi] à la mosquée de Créteil. Après une visite de l’édifice, ces futurs infirmiers et infirmières, appelés à côtoyer des patients de différentes confessions religieuses, ont suivi une conférence conduite par l’Union des associations musulmanes de Créteil (UAMC), qui gère la mosquée, sur le thème : «Le milieu hospitalier et l’islam». Avant cette sensibilisation, les étudiants s’étaient déjà rendus chez les bouddhistes à la pagode de Joinville, à la synagogue de Créteil rencontrer la communauté juive ou encore à l’église orthodoxe de Paris. [...]
Avant d’engager les discussions, Ibrahim, de l’UAMC,
remercie les étudiants. «Aller vers l’autre pour mieux se connaître, pour dissiper les malentendus, les préjugés, est très important pour nous.» Les étudiants ont multiplié les
questions. «Il paraît qu’un non-musulman ne peut pas toucher un Coran écrit en arabe. Comment fait-on si un patient hospitalisé le laisse tomber du lit?» demande une étudiante.
Réponse : «Vous pouvez le ramasser avec une couverture, il faut que quelque chose fasse barrière.» «Si un patient ne peut pas entrer en contact avec l’eau, pour des raisons
médicales, comment peut-il faire ses ablutions avant la prière ?» interroge un autre étudiant. «Ne soyez pas étonné si vous voyez une pierre dans sa chambre, il peut en effet passer
cette pierre pour se purifier s’il ne peut pas utiliser l’eau», indique l’intervenant.
Commenter cet article