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Le blog politique de Thomas JOLY

La grippe, Chirac et consorts (par Patrick Parment)

2 Novembre 2009, 16:18pm

Publié par Thomas Joly

La politique a ceci de commun avec les grands magasins : y a toujours un produit en promotion. Hier, c’était le fistonné Jean Sarkozy, aujourd’hui la grippe A et fort accessoirement le camarade Chirac.

 

Sur la grippe A, la communication gouvernementale, et la mère Bachelot en tête, ont été un vrai désastre médiatique. Le gouvernement, pour des raisons que j’ignore, s’est précipité sur cette cause comme la vérole sur le bas clergé breton. Il n’en a malheureusement pas fait autant pour le sida... passons.

 

Souvenez-vous. En plein mois d’août, cette grippe était, aux dires de miss Bachelot, pire que la grippe espagnole qui avait décimé une partie de la population européenne. En urgence, l’Etat a donc contacté les laboratoires pharmaceutiques pour un vaccin. Inutile de vous dire que les mecs se sont frottés les mains avec le carnet de chèques. Là-dessus on apprend que cette grippe, peu dangereuse, se soigne facilement avec du Tamiflu, en vente dans toutes les bonnes pharmacies.

 

Subodorant l’arnaque, le député socialiste Gérard Bapt s’est pointé au ministère de la Santé et a demandé à voir les contrats passés avec les labos. Il a pris une porte dans la tronche. Sont-ce des mœurs ?

 

Du coup, seuls 17 % des Français sont décidés à se faire vacciner. En attendant, les contribuables ont payé la facture. On aimerait que les socialistes poussent plus loin leurs investigations, ils serviraient, pour une fois, à quelque chose au lieu de passer leur temps à mesurer l’ego des uns et des autres.

 

Revoici Chirac, retraité de luxe qui vit aux crochets de la famille Hariri – pour laquelle il a dû jouer les pères Noël du temps de sa splendeur – et Pinault. Il faut dire qu’avec 30 000 € de retraite par mois, c’est quasi la misère. Et comme une misère n’arrive jamais seule, voilà t’y pas qu’un juge d’instruction, Xavière Simeoni, veut le coller de nouveau au tribunal puis au trou pour une histoire d’emplois fictifs. Une vieille histoire. Au RPR, à l’époque de sa sordide grandeur, un certain nombre de personnes étaient, en neffet, rémunérées par la ville de Paris. Pas vraiment de quoi fouetter un chat. Tous les partis font la même chose à des degrés divers. Ca crée de l’emploi. Si l’on veut vraiment tacler l’homme qui dit « ça m’en fait bouger une sans toucher l’autre », il faudrait reprendre le dossier à partir d’une certaine dame Casetta, ex-trésorière du RPR et qui a droit à la paix des braves pour avoir fait le sale boulot, la cassette Méry et les 500 patates en liquide, j’en passe et des meilleurs. C’est plus des casseroles à ce niveau mais une batterie de cuisine.

 

Sauf que faire ce procès, c’est carrément faire celui de la République bananière et mafieuse que nous connaissons tous : celle des crânes d’œuf de Bercy qui font n’importe quoi avec notre pognon, des dépenses faites à tort et à travers dans les collectivités, des projets à la con qui n’aboutissent jamais, et de tous les lobbies qui sortent les biftons plus vite que leur ombre, etc. C’est la raison pour laquelle on suggère à ce petit juge de s’atteler à des sujets plus sérieux mais moins médiatiques, il est vrai.

 

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