Hiérarchisation de l’information
Parmi les dernières informations valorisées par
Internet (on se contente des titres) : le lancement d’un passeport pour les « transgenres » en Australie, une « manifestation d’extrême droite à Lille qui fait peur », la relaxe
de Brice Hortefeux à propos des Arabes-Auvergnats, innocenté mais quand même coupable.
Ah oui, et n’oublions pas, selon le Nouvel Obs, que « le parlement européen mérite mieux que Jean-Marie Le Pen traitant Daniel Cohn-Bendit de pédophile ». On ne se demande vraiment ce qu’il mérite d’autre. Le Nouvel Obs ne se hasarde pas à le dire.
La gauche est par essence contre toutes les hiérarchies. Sauf, manifestement, contre celle de l’information.
Rue 89 est un bon exemple de hiérarchisation de l’information : le racisme passe avant tout. Comme il est rare, c’est une chasse permanente, avec parfois plusieurs semaines sans le moindre « dérapage » à se mettre sous la dent. Certes, parfois on tombe sur un opthalmo dont on publie le nom, en l’accusant sans rien vérifier de la chose la plus grave qui soit, du crime de lèse-vivre-ensemble, du racisme. La réalité, un point de détail.
Ce qu’il faut, c’est marteler le racisme, en faire la priorité
de toutes les informations (la vérité n’a pas d’importance), pour rendre tangible leurs fantasmes.
Cette semaine, Rue 89 frappe fort, dans un remarquable article intercalé entre les suivants (tous subversifs à mort et d’une urgence brûlante) : « N’en déplaise à Marc Lièvremont, les filles aussi jouent au rugby », « Coming-out beur : j’ose à peine regarder mon père », « Société féminisée ? Le balai a du « mâle » (jeu de mots qui tue) à changer de mains ». « Dans les couloirs d’un hôpital, la tentation du Front national ».
L’article qui nous intéresse s’intitule « À Angers, un jugement raciste dans une affaire de racisme ». Il est signé par Augustin Scalbert, qui n’est rien moins que le caporal chef de cette armée de bobos à plumes. Lire la suite
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