Hébergement d'urgence : 58% des hébergés sont des étrangers extra-européens
Une part significative du public accueilli est d’origine étrangère
non ressortissante de l’Union Européenne (57,9 %), alors que les personnes de nationalité française représentent 28,4 %.
53,8% des ménages hébergés n’ont aucune ressource (pas de RSA ou de salaire) et un tiers bénéficie de l’AME.
Dans le même temps, des associations défendant les femmes victimes de violence se plaignent de ne pas trouver de place d’hébergement. Il existe 650 places pour elles en IdF, soit le quart des places réservées aux femmes.
Cécile Duflot a changé les règles d’hébergement d’urgence. Dorénavant, les
structures accueilleront toute l’année les personnes sans hébergement -en situation régulière ou non- et le dispositif augmentera en fonction des événements : camps roms démantelés ou arrivées
massives de clandestins. De même, les « hébergés » pourront être basculés vers les départements n’étant pas encore saturés.
Cela revient à dire que n’importe quel clandestin, étranger en situation régulière ou rom a la garantie d’être logé et nourri (l’hébergement d’urgence garantissant l’alimentation).
Pour 2013, cette forme d’hébergement coûtera 182 millions d’euros (70 de plus que prévu). La loi oblige également l’état à loger ou reloger en sortie de dispositif d’hébergement : accès à un logement social autonome. Lire la suite
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